
Venezuela
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- mehdiclean
- Brut léger
- Messages : 405
- Inscription : 12 oct. 2005, 16:16
- Localisation : 93
-
- Brut léger
- Messages : 471
- Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
- Localisation : Lidje, Walonreye
C'est même plus que ça: il a ordonné la revision complète de la doctrine militaire de l'armée, et de s'axer sur une doctrine de guerre assymetrique defensive; entre autres, il y a la mise sur pied d'une reserve populaire de 2 millions de personnes (ça doit faire pas loin des 10% de la population), et plusieures manoeuvres militaires qui simulent une invasion par un ennemi numeriquement et technologiquement supérieur, et comment y faire face (guerrilla, interaction armée-civils, etc).mehdiclean a écrit :l'ami hugo, il était pas colonel de parachutistes avant ?il sait bien ce qu'il fait, bravo
Bien sûr, les syndicats des travailleurs du secteur pétrolier ont aussi leur rôle à jouer dans une guerre assymetrique...
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98140
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Hugo Chavez pas d'accord avec la politique de Vicente Fox président du Mexique sur les accords économiques.
http://www.energybulletin.net/11050.html
http://www.energybulletin.net/11050.html
Row is all Bush's fault, Chavez tells Mexico
Free-trade area can go to hell, he tells supporters
Greg Morsbach, The Guardian
Caracas - President Hugo Chavez of Venezuela has sought to deflect a growing dispute with Mexico by blaming the US for sowing discord in Latin America.
Wearing a wide-brimmed Mexican sombrero, Mr Chavez told thousands of supporters at a weekend rally in Caracas that the row was not with the Mexican people but their pro-US president, Vicente Fox. Venezuela and Mexico downgraded their diplomatic relations last week in a dispute over Mexico's support of the Free Trade Area of the Americas (FTAA). ...
The political rift between Venezuela and Mexico centres on fundamentally different visions for a free zone covering North and South America. Mr Fox is in favour of establishing a free trade area stretching from Alaska to Patagonia. Mr Chavez is pushing for the creation of a trade pact he calls the Bolivarian Alternative for the Americas.
So far, only Cuba has signed up to his project , but Mr Chavez says he is confident the leaders of Brazil, Argentina, Uruguay and Paraguay share his vision for such an agreement. ...
(21 November 2005)
-
- Hydrogène
- Messages : 1464
- Inscription : 22 juin 2005, 16:33
- Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière
L'Argentine et le Venezuela se rapprochent
Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a reçu son homologue argentin Nestor Kirchner dans une rencontre qualifiée d'historique.
L'Argentine a obtenu du pétrole et de l'argent pour payer son immense dette en échange d'un appui au Venezuela qui tente de devenir membre permanent du Mercosur.
L'Argentine et le Venezuela se sont rapprochés à l'occasion d'une rencontre entre les deux présidents de gauche et d'une importante délégation de ministres, de fonctionnaires et d'entrepreneurs.
L'exportation de pétrole du Venezuela vers l'Argentine augmentera de cinq millions de barils. Ces importantes ressources énergétiques seront payées en technologies agricoles plutôt qu'en argent pour aider l'Argentine à se sortir de son marasme économique.
Le président vénézuélien s'est également engagé à acheter des bonds du trésor argentin pour aider son homologue à payer sa dette faramineuse. L'Argentine doit effectuer des remboursements de sa dette de l'ordre de 2,25 milliards de dollars, dont 1 milliard aux organismes multilatéraux comme le Fonds monétaire international (FMI). Le Vénézuéla a déjà acheté pour 950 millions de dollars d'obligations du trésor argentin.
Les deux partis se sont aussi engagés à faire progresser l'ambitieux projet de gazoduc de 12 000 kilomètres entre les deux pays, mais qui pourrait aussi être étendu aux pays membres du Mercosur.
Le Mercosur, l'alternative du Sud
Les gains du Venezuela ne se mesurent pas en argent, mais en capital politique sur la scène régionale.
Le président Chavez souhaite que son pays devienne un membre permanent du Marché commun du Sud (Mercosur), une association économique créée en 1991 qui regroupe l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay.
M. Chavez et son homologue Kirchner estiment que l'avenir économique de la région ne passe pas par l'intégration économique aux États-Unis, mais à celle du Mercosur. Ils espèrent ainsi créer un contre-poids à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), défendue par les États-Unis.
Le président du Venezuela, Hugo Chavez, a reçu son homologue argentin Nestor Kirchner dans une rencontre qualifiée d'historique.
L'Argentine a obtenu du pétrole et de l'argent pour payer son immense dette en échange d'un appui au Venezuela qui tente de devenir membre permanent du Mercosur.
L'Argentine et le Venezuela se sont rapprochés à l'occasion d'une rencontre entre les deux présidents de gauche et d'une importante délégation de ministres, de fonctionnaires et d'entrepreneurs.
L'exportation de pétrole du Venezuela vers l'Argentine augmentera de cinq millions de barils. Ces importantes ressources énergétiques seront payées en technologies agricoles plutôt qu'en argent pour aider l'Argentine à se sortir de son marasme économique.
Le président vénézuélien s'est également engagé à acheter des bonds du trésor argentin pour aider son homologue à payer sa dette faramineuse. L'Argentine doit effectuer des remboursements de sa dette de l'ordre de 2,25 milliards de dollars, dont 1 milliard aux organismes multilatéraux comme le Fonds monétaire international (FMI). Le Vénézuéla a déjà acheté pour 950 millions de dollars d'obligations du trésor argentin.
Les deux partis se sont aussi engagés à faire progresser l'ambitieux projet de gazoduc de 12 000 kilomètres entre les deux pays, mais qui pourrait aussi être étendu aux pays membres du Mercosur.
Le Mercosur, l'alternative du Sud
Les gains du Venezuela ne se mesurent pas en argent, mais en capital politique sur la scène régionale.
Le président Chavez souhaite que son pays devienne un membre permanent du Marché commun du Sud (Mercosur), une association économique créée en 1991 qui regroupe l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay.
M. Chavez et son homologue Kirchner estiment que l'avenir économique de la région ne passe pas par l'intégration économique aux États-Unis, mais à celle du Mercosur. Ils espèrent ainsi créer un contre-poids à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), défendue par les États-Unis.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks
Les Shadoks
-
- Brut léger
- Messages : 471
- Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
- Localisation : Lidje, Walonreye
ça c'est vraimment un changement historique; jamais avant les pays de la région ne se finançaient entre eux; à moyen terme on pourrait voir émerger un bloc régional qui puisse se passer totalement du FMI, avec toute la liberté d'action que cela suppose.epe a écrit :Le Vénézuéla a déjà acheté pour 950 millions de dollars d'obligations du trésor argentin.
C'est déjà fait, c'est signé; il reste encore côté vénézuelien à adapter dans leur legislation les differentes normes du mercosur.Le président Chavez souhaite que son pays devienne un membre permanent du Marché commun du Sud (Mercosur),
On peut aussi rappeler que Cuba a recemment fait une demande officielle d'adhésion au mercosur (mais a été mis en attente, comme pour la Turquie chez nous); il semble donc que le mercosur soit effectivement le noyau d'une intégration régionale se demarquant de l'emprise des Etats-Unis (contrairement à la Commuanuté Andine de Nations, qui vegète un peu pour le moment).
- MadMax
- Modérateur
- Messages : 2971
- Inscription : 12 août 2005, 08:58
- Localisation : Dans un cul-de-sac gazier
Espagne/Venezuela: contrat de ventes militaires de 2 milliards de dollars
2005-11-29 16:15:29
CARACAS, 28 novembre (XINHUANET) -- Le Venezuela a conclu lundi un contrat pour un montant de 2 milliards de dollars avec l'Espagne dans le but d'acheter des avions de transport et des patrouilleurs espagnols.
Le ministre vénézuélien de la Défense, Orlando Maniglia, a signé avec son homologue espagnol José Bono à Caracas le contrat qui comprend: 4 corvettes, 4 patrouilleurs côtiers, 10 avions de transport C-295 et 2 avions de reconnaissance maritime.
Ces avions et patrouilleurs seront fournis par 2 sociétés espagnoles, Ibericas Casas et Navantia, le premier lot sera livré au Venezuela dans 18 mois et toute la commande sera remplie en l'espace de 3 ans.
M. Maniglia a indiqué que la signature de ce contrat renforcerait les forces armées vénézuéliennes et réalisait ainsi une stratégie maritime établie par le pays.
M. Bono a de son côté déclaré, lors de la cérémonie de signature, que l'Espagne ne vendait ni avion de combat ni arme de guerre et que la vente des patrouilleurs et des avions avait comme objectif de renforcer la capacité vénézuélienne d'autodéfense et d'autoprotection.
Il a également ajouté que le gouvernement espagnol voulait créer davantage d'emplois dans son pays et que ce contrat permettrait de créer 900 emplois dans les années à venir.
Les Etats-Unis, quant à eux, ont désapprouvé la transaction, qui a été annoncée par le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, au cours de sa visite au Venezuela en mars dernier.
"La réaction négative du gouvernement américain fait partie de leur conception qu'ils cherchent à imposer au monde entier", a affirmé le président vénézuélien Hugo Chavez à l'occasion de la cérémonie de signature, "Cette cérémonie marque plutôt un acte de dignité qu'une transaction commerciale".
"L'Espagne ne s'incline pas devant l'empire", a-t-il ajouté.
Le président vénézuélien a également indiqué que les patrouilleurs seraient utilisés pour combattre le trafic de drogue dans le pays, car son voisin, la Colombie, constitue le plus important exportateur de cocaïne du monde.
Washington a déclaré lundi qu'il était préoccupé à propos de la vente d'avions liés à ses systèmes militaires, bien qu'il ait admis aussi qu'il n'était pas encore parvenu à une conclusion finale sur cette question.
"Nous voulons exprimer notre préoccupation au gouvernement espagnol sur la vente d'armes qui contiennent certains composants technologiques américains au Venezuela, et nous pensons aux problèmes d'accorder des licences de technologie", a déclaré le porte-parole du Département d'Etat américain, Sean McCormack, lors d'un point de presse.
- lionstone
- Gaz naturel
- Messages : 916
- Inscription : 08 avr. 2005, 18:40
- Localisation : nulpart
Comment les majors du pétrole s'adaptent à la «révolution bolivarienne»
Les sociétés étrangères doivent partager leurs bénéfices pour financer les programmes sociaux de l'administration Chavez.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... G0162.html
«JE LEUR DONNE un mois. Pas un jour de plus.» Rafael Ramirez, le ministre des Hydrocarbures vénézuélien, a été clair. Le 1er janvier 2006, toutes les entreprises pétrolières qui exploitent des champs pétroliers en tant que prestataires de service de l'Etat vénézuélien devront avoir transformé ce contrat en accord d'association avec l'entreprise pétrolière nationale PDVSA.
Un détail compte : pour connaître les termes exacts du nouveau contrat, il faut d'abord le signer.
L'opposition se dérobe, Chavez triomphe
Amérique latine Les partis d'opposition boycottent les législatives de dimanche au Venezuela, ce qui risque d'accroître les tensions entre Washington et le régime de Caracas.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... tml?090639
La stratégie d'isolement de Washington
La majorité des pays européens n'approuvent pas ce boycottage, qui est franchement rejeté par les voisins latino-américains. Mercredi, le président brésilien Lula da Silva a profité d'une rencontre avec son homologue argentin Nestor Kirchner pour afficher sa proximité avec Hugo Chavez, jugeant son arrivée au pouvoir comme «un changement extraordinaire».
Restent les États-Unis, qui pourraient tirer parti du scrutin pour renforcer leur pression contre Chavez. Sean McCormack, le porte-parole du département d'État, a déclaré que que Washington n'était pour rien dans la décision de l'opposition de se retirer du scrutin.
«Comme tous les peuples, les Vénézuéliens ont le droit à des élections libres et justes», a-t-il affirmé, avant d'ajouter que son gouvernement était «préoccupé par le fait que ce droit était de plus en plus en danger» au Venezuela.
«La Maison-Blanche a clairement une stratégie d'isolement», estime Hal Klepak, professeur d'histoire latino-américaine et d'études stratégiques au collège militaire royal du Canada. «En répétant que le Venezuela est dangereux pour son peuple et pour le reste du continent, sans preuve, ils sont en train d'initier un cercle vicieux, poussant effectivement le régime à des excès, comme cela s'est déjà vu dans l'histoire, en Bolivie, au Guatemala et au Nicaragua», souligne l'historien.
Les sociétés étrangères doivent partager leurs bénéfices pour financer les programmes sociaux de l'administration Chavez.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... G0162.html
«JE LEUR DONNE un mois. Pas un jour de plus.» Rafael Ramirez, le ministre des Hydrocarbures vénézuélien, a été clair. Le 1er janvier 2006, toutes les entreprises pétrolières qui exploitent des champs pétroliers en tant que prestataires de service de l'Etat vénézuélien devront avoir transformé ce contrat en accord d'association avec l'entreprise pétrolière nationale PDVSA.
Un détail compte : pour connaître les termes exacts du nouveau contrat, il faut d'abord le signer.

L'opposition se dérobe, Chavez triomphe
Amérique latine Les partis d'opposition boycottent les législatives de dimanche au Venezuela, ce qui risque d'accroître les tensions entre Washington et le régime de Caracas.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... tml?090639
La stratégie d'isolement de Washington
La majorité des pays européens n'approuvent pas ce boycottage, qui est franchement rejeté par les voisins latino-américains. Mercredi, le président brésilien Lula da Silva a profité d'une rencontre avec son homologue argentin Nestor Kirchner pour afficher sa proximité avec Hugo Chavez, jugeant son arrivée au pouvoir comme «un changement extraordinaire».
Restent les États-Unis, qui pourraient tirer parti du scrutin pour renforcer leur pression contre Chavez. Sean McCormack, le porte-parole du département d'État, a déclaré que que Washington n'était pour rien dans la décision de l'opposition de se retirer du scrutin.

«La Maison-Blanche a clairement une stratégie d'isolement», estime Hal Klepak, professeur d'histoire latino-américaine et d'études stratégiques au collège militaire royal du Canada. «En répétant que le Venezuela est dangereux pour son peuple et pour le reste du continent, sans preuve, ils sont en train d'initier un cercle vicieux, poussant effectivement le régime à des excès, comme cela s'est déjà vu dans l'histoire, en Bolivie, au Guatemala et au Nicaragua», souligne l'historien.
Moderacene: le site de la moderation brut
-
- Hydrogène
- Messages : 1464
- Inscription : 22 juin 2005, 16:33
- Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière
lol, il est extraordinaire l'article du figaro. Je ne résiste pas à en citer quelques autres extraits :
«Etant donné les cours du pétrole, les entreprises pétrolières ont tout à y gagner», note Mark Weisbrot, analyste du Centre de recherche politique et économique, basé à Washington. Cependant, elles n'aiment pas la méthode. Les forcer à accepter un nouveau contrat de société mixte en rompant unilatéralement le précédent est notoirement illégal.
«Les entreprises victimes de l'attitude du gouvernement Chavez peuvent attaquer le Venezuela auprès du tribunal d'arbitrage de la Banque mondiale (Cirdi)»
A Caracas, l'éventualité fait sourire. Qu'une entreprise s'avise à poursuivre le Venezuela, elle perdrait ipso facto toute possibilité de conclure de nouveaux contrats dans un eldorado du pétrole et du gaz.
«Nous devons démontrer un engagement social bien plus profond, ce que nous avons mis du temps à comprendre», constate le cadre d'une multinationale pétrolière. Chavez, en visite à Paris en octobre, a dû avoir envie de sourire lors de la réunion organisée par le Medef. Les patrons présents, issus du secteur pétrolier, mais aussi de la pharmacie ou de la construction de logements, ont rivalisé de discours altermondialistes. L'assistance médusée a pu les entendre disserter sur leur souci non pas seulement de faire du profit, mais aussi de contribuer aux avancées sociales de la «révolution bolivarienne».
Cela dit, faut pas rêver, à ce rythme je ne lui donne pas 6 mois à vivre au Chavez. Dans un an on vendra des T-shirts made in China à son effigie, à la place de celle du Ché...
«Etant donné les cours du pétrole, les entreprises pétrolières ont tout à y gagner», note Mark Weisbrot, analyste du Centre de recherche politique et économique, basé à Washington. Cependant, elles n'aiment pas la méthode. Les forcer à accepter un nouveau contrat de société mixte en rompant unilatéralement le précédent est notoirement illégal.
«Les entreprises victimes de l'attitude du gouvernement Chavez peuvent attaquer le Venezuela auprès du tribunal d'arbitrage de la Banque mondiale (Cirdi)»
A Caracas, l'éventualité fait sourire. Qu'une entreprise s'avise à poursuivre le Venezuela, elle perdrait ipso facto toute possibilité de conclure de nouveaux contrats dans un eldorado du pétrole et du gaz.
«Nous devons démontrer un engagement social bien plus profond, ce que nous avons mis du temps à comprendre», constate le cadre d'une multinationale pétrolière. Chavez, en visite à Paris en octobre, a dû avoir envie de sourire lors de la réunion organisée par le Medef. Les patrons présents, issus du secteur pétrolier, mais aussi de la pharmacie ou de la construction de logements, ont rivalisé de discours altermondialistes. L'assistance médusée a pu les entendre disserter sur leur souci non pas seulement de faire du profit, mais aussi de contribuer aux avancées sociales de la «révolution bolivarienne».

Cela dit, faut pas rêver, à ce rythme je ne lui donne pas 6 mois à vivre au Chavez. Dans un an on vendra des T-shirts made in China à son effigie, à la place de celle du Ché...

-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks
Les Shadoks
- mehdiclean
- Brut léger
- Messages : 405
- Inscription : 12 oct. 2005, 16:16
- Localisation : 93
Pas sûr, Castro est toujours là...epe a écrit : Cela dit, faut pas rêver, à ce rythme je ne lui donne pas 6 mois à vivre au Chavez. Dans un an on vendra des T-shirts made in China à son effigie, à la place de celle du Ché...

ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !
-
- Hydrogène
- Messages : 1464
- Inscription : 22 juin 2005, 16:33
- Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière
- mehdiclean
- Brut léger
- Messages : 405
- Inscription : 12 oct. 2005, 16:16
- Localisation : 93
non il l'arrose de milliers de médecins et de coopérants en tous genres...
dans tous les cas, la leçon c'est que quand on écrase les gens, on ne peut pas les empêcher indéfiniment de se révolter, tant mieux que le Vénézuela ait les moyens de le faire...
dans tous les cas, la leçon c'est que quand on écrase les gens, on ne peut pas les empêcher indéfiniment de se révolter, tant mieux que le Vénézuela ait les moyens de le faire...

ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !
-
- Brut léger
- Messages : 471
- Inscription : 16 juil. 2005, 20:34
- Localisation : Lidje, Walonreye
Petite rectification, c'est le 9 décembre la date officielle à laquelle le Vénézuela deviens membre à part entière (mais bon, c'est effectivemment signé)Rafa a écrit :C'est déjà fait, c'est signé; il reste encore côté vénézuelien à adapter dans leur legislation les differentes normes du mercosur.Le président Chavez souhaite que son pays devienne un membre permanent du Marché commun du Sud (Mercosur),
Aujourd'hui c'est journée éléctorale au Vénézuela, le chavisme sortira encore plus renforcé, d'autant plus que les membres médiatiques de l'opposition s'ont auto-sabordé avec des déclarations stupides de retrait (alors que pour les présidentielles de 2006 on peut comprendre une position abstentionniste, puisqu'ils n'ont aucune chance contre Chavez, pour les parlementaires ils pouvaient tout de même remporter quelques sièges (jusqu'à une trentaine sur 160 et quelque), ils se privent donc de voix là où ça leur serait le plus utile...
il est à noter que les candidats d'opposition n'ont pas tous suivi le mot d'ordre et près de la moitié ont preferé continuer quitte à rompre avec leur parti, mais la crédibilité de l'opposition en prends un sacré coup.
Il est plus que probable que le score du bloc du changement depasse les 60% obtenus par Chavez lors du referendum de 2004; la question est de savoir si on passera la barre des 70% (les sondages montrent 77% de gens satisfaits de la gestion du président) et de savoir quel sera le taux d'abstension (traditionnellement très élévé); le but affiché du gouvernement est d'arriver à 10 millions de votants (soit moins de 40% d'abstensionisme);
paradoxalement (mais peut-être pas), les appels à l'abstention de l'opposition et le retrait clownesque de candidats à la dernière minute et sans réelle justification n'a fait que renforcer la volonté des indecis pour aller voter; bref l'effet inverse de l'escompté

- MadMax
- Modérateur
- Messages : 2971
- Inscription : 12 août 2005, 08:58
- Localisation : Dans un cul-de-sac gazier
Hum

Venezuela: l'explosion d'un oléoduc est une attaque terroriste
2005-12-05 13:34:14
CARACAS, 4 décembre (XINHUANET) -- Le gouvernement vénézuélien considère l'incendie d'un oléoduc, qui s'est produit dimanche de bonne heure, comme une attaque terroriste, a déclaré le vice- président Jose Vicente Rangel.
"C'est un acte de violence. C'est criminel, c'est un acte inacceptable", a-t-il affirmé dimanche à la chaîne de télévision d'Etat Venezolana de Television.
L'oléoduc Ule-Amuay, qui se situe dans le nord-ouest de la péninsule de Paraguana dans l'ouest du Venezuela, a été attaqué à l'explosif, a précisé le ministre de l'Intérieur, Jesse Chacon, ajoutant que des enquêteurs avaient trouvé des débris d'explosifs sur l'oléoduc.
Personne n'a été blessé par l'explosion et les pompiers ont éteint un fort incendie causé par l'explosion.
Selon M. Chacon, l'attaque est liée aux élections parlementaires prévues pour dimanche, desquelles la plupart des partis d'opposition se sont retirés.
La société d'Etat Petroleos de Venezuela a déclaré dimanche dans un communiqué qu'en dépit de l'incident, la livraison du brut au Centre de raffinage de Paraguana (CRP) était garantie.
Le Venezuela est un membre fondateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il produit 3,3 millions de barils de brut chaque jour et vend quotidiennement 1,5 million de barils aux Etats-Unis.
-
- Hydrogène
- Messages : 8227
- Inscription : 11 oct. 2005, 03:46
- Localisation : Limoges
Cet article de reprend en gros la même information que celui cité par mad max mais ajoute quelques détails interessants.

Des officiels vénézueliens accusent déjà la cia d'être derriére ces actions.Venezuelan Oil Pipeline Attacked for Election Day
Monday, Dec 05, 2005
By: Alessandro Parma - Venezuelanalysis.com
Caracas, Venezuela, December 5, 2005—A major Venezuelan oil pipeline was bombed the night before Venezuela’s elections. The President of Venezuela’s state petrol company PDVSA, Rafael Ramirez, said groups, “trying to create a climate of violence in our country were involved in this.”
The bomb destroyed part of the Ulé-Amuay oil pipeline at 9:30 pm on Saturday night. The pipeline goes from the center of Venezuela’s oil industry, Lake Maraicaibo, to Paraguana. The Paraguna oil complex is the world’s largest oil refinery.
Ramirez said that a large fire was created by the bomb but that it was quickly put out. The pipeline normally supplies the Paraguana refinery with 400,000 barrels of oil a day. Ramirez said within two days the pipe should be fixed. Production should not be interrupted as the refinery had 5 days worth of oil to process when the attack took place.
Ramirez blamed opposition activists. The PDVSA President said, “The same people behind the oil sabotage three years ago… are trying to create fear in our country.” The Venezuelan Minister of the Interior, Jesse Chacon said his ministry, “knows who is behind this situation, and we have made some arrests.”
Government officials said 24 kilos of the military explosive C4 were discovered on Friday in Zulia by Venezuelan military operatives. Other weapons and grenades were also discovered. Government officials said C4 was used to attack the pipeline.
In the lead up to the election, a series of small bombs exploded in the Venezuelan Capital of Caracas, injuring several. Government officials said many Molotov cocktails had been confiscated before elections on December 4.
Even though there was a low turnout for Sunday’s vote, Chacon said the elections showed, “Venezuelans said 'no' to violence today.” It is anticipated that there will be more violence in Venezuela in the lead up to the Presidential elections in 2006.enezuelan Oil Pipeline Attacked for Election Day

"Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre"
Saint Jean 8, 32
"Dans le spectacle la vérité est un moment du mensonge"
Debord
"Aucun compromis sur les principes, toutes les adaptations sur le terrain."
Anonyme
Saint Jean 8, 32
"Dans le spectacle la vérité est un moment du mensonge"
Debord
"Aucun compromis sur les principes, toutes les adaptations sur le terrain."
Anonyme
-
- Hydrogène
- Messages : 1464
- Inscription : 22 juin 2005, 16:33
- Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière
Ouaip, je sais être sur un forum très pro-Chavez içi, mais je vais un peu me faire l'avocat du diable.
Autant certains aspects que je connais de Chavez me sont sympathiques (il a bien raison de promouvoir une intégration économique et pétrolière sud-américaine indépendemment des USA) autant il ne faudrait quand même pas le prendre pour un enfant de coeur. Pour quelqu'un bénéficiant soit-disant d'un gigantesque soutien populaire, 75% d'abstentions aux élections ce n'est tout de même pas terrible, même en admettant l'hypothèse que l'abstention des partis d'opposition soit télécommandée par Washington. Alors une petite bombe attribuée à l'ennemi déclaré qui pète juste avant l'ouverture des bureaux de vote pour tenter de mobiliser l'électeur...
Message à l'attention des partisans de certains "grands complots" : dans les "lois" de la guerre, il y a aussi "apprendre des méthodes de ses ennemis"

Autant certains aspects que je connais de Chavez me sont sympathiques (il a bien raison de promouvoir une intégration économique et pétrolière sud-américaine indépendemment des USA) autant il ne faudrait quand même pas le prendre pour un enfant de coeur. Pour quelqu'un bénéficiant soit-disant d'un gigantesque soutien populaire, 75% d'abstentions aux élections ce n'est tout de même pas terrible, même en admettant l'hypothèse que l'abstention des partis d'opposition soit télécommandée par Washington. Alors une petite bombe attribuée à l'ennemi déclaré qui pète juste avant l'ouverture des bureaux de vote pour tenter de mobiliser l'électeur...
Message à l'attention des partisans de certains "grands complots" : dans les "lois" de la guerre, il y a aussi "apprendre des méthodes de ses ennemis"

-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks
Les Shadoks