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https://fukushima.eu.org/tag/cout-de-la-catastrophe/Le communiqué de TEPCo est accompagné d'un tableau avec les sommes versées au titre des indemnisations, mais sans explications. Le total s'élève à 10 075,9 milliards de yens (78 milliards d'euros).
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... s.N2159237Le Japon va débuter dès la fin du mois les rejets en mer de près de 1,33 million de tonnes d'eaux contaminées stockées à la centrale nucléaire de Fukushima depuis la catastrophe survenue en 2011. Ces effluents, avant d’être relâchés, seront débarrassés de leurs éléments radioactifs à l’exception du carbone 14 et du tritium, un isotope de l’hydrogène peu radiotoxique.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 617883260cLe rejet en mer de l'eau de Fukushima doit commencer jeudi, annonce le Japon
AFP•22/08/2023
Le rejet dans l'océan Pacifique de l'eau traitée de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) doit commencer jeudi "si les conditions météo le permettent", a déclaré mardi le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Ce projet a été validé début juillet par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et Tokyo assure qu'il sera sans danger pour l'environnement et la santé humaine. Mais l'opération, qui doit durer des décennies, suscite aussi de vives inquiétudes et critiques, notamment de la part de la Chine.
Tokyo prévoit de rejeter très progressivement dans l'océan Pacifique plus de 1,3 million de tonnes d'eau de la centrale de Fukushima Daiichi provenant d'eau de pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les coeurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011 qui a dévasté la côte nord-est du pays.
Ces eaux ont été traitées au préalable pour les débarrasser de leurs substances radioactives, à l'exception toutefois du tritium, qui n'a pas pu être retiré avec les technologies existantes.
Seules des doses hautement concentrées de tritium sont nocives pour la santé, selon les experts.
Aussi Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, prévoit un rejet dans l'océan étalé jusqu'au début des années 2050, à raison de 500.000 litres par jour maximum, et avec une dilution pour réduire le niveau de radioactivité de l'eau tritiée bien en deçà des normes nationales pour cette catégorie.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 36872a6d30Japon: le rejet de l'eau de Fukushima a commencé, la Chine renforce ses restrictions
AFP•24/08/2023
Le Japon a commencé jeudi à rejeter en mer de l'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, malgré les inquiétudes de ses pêcheurs et une vive opposition de Pékin, qui a immédiatement renforcé ses restrictions commerciales vis-à-vis de Tokyo.
Pékin a dénoncé jeudi une action "égoïste et irresponsable" de Tokyo et a suspendu toutes ses importations de produits de la mer japonais, en invoquant "la sécurité alimentaire".
En juillet, la Chine avait déjà interdit l'importation de denrées de dix départements japonais, dont celui de Fukushima, et Hong Kong et Macao ont pris des mesures similaires plus tôt cette semaine. La Chine était l'an dernier le premier marché à l'export pour la pêche japonaise.
Le rejet dans l'océan Pacifique de l'eau de Fukushima a été enclenché peu après 13H00 heure japonaise (04H00 GMT) par Tepco, l'opérateur de la centrale.
Ce premier déversement devrait durer environ 17 jours et porter sur quelque 7.800 m3 d'eau contenant du tritium, une substance radioactive qui n'est dangereuse qu'à des doses hautement concentrées.
Tepco prévoit trois autres déversements d'ici fin mars prochain, pour des volumes équivalents.
Au total, le Japon prévoit d'évacuer plus de 1,3 million de m3 d'eaux usées stockées jusqu'à présent sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, provenant d'eau de pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011 qui avait dévasté la côte Nord-Est du pays.
- Nombreuses précautions prises -
Ce processus sera très progressif --il doit durer jusque dans les années 2050-- et la teneur d'eau tritiée dans les rejets en mer quotidiens n'excèdera pas 500 m3.
L'eau a été filtrée au préalable pour la débarrasser de la plupart de ses substances radioactives, à l'exception du tritium.
Le Japon prévoit de rejeter de cette eau avec une importante dilution au préalable, de sorte que son niveau de radioactivité ne dépasse pas 1.500 becquerels (Bq) par litre.
Ce niveau est 40 fois inférieur à la norme nationale japonaise pour l'eau tritiée alignée sur la norme internationale (60.000 Bq/litre), et il est par ailleurs environ sept fois inférieur au plafond établi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'eau potable (10.000 Bq/litre).
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui supervise l'opération de rejet, a donné son feu vert en juillet, jugeant que le projet était conforme "aux normes internationales de sûreté" et qu'il aura un impact radiologique "négligeable sur la population et l'environnement".
- Manifestations en Corée du Sud -
Mais beaucoup voient les choses différemment. Les pêcheurs japonais d'abord redoutent un impact sur l'image de leurs produits, qui se fait déjà sentir avec les restrictions chinoises adoptées le mois dernier.
"L'océan est le bien commun de l'humanité. Le déversement par la force dans la mer de l'eau contaminée provenant de la centrale nucléaire de Fukushima est une action extrêmement égoïste et irresponsable qui ne tient aucun compte de l'intérêt public international", a réagi le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le déversement en mer d'eau tritiée est cependant une pratique courante de l'industrie nucléaire dans le monde entier, et le niveau annuel de radioactivité de ces rejets par les centrales nucléaires chinoises est bien supérieur à celui prévu à Fukushima Daiichi, a relevé Tokyo.
Selon des analystes, la position intransigeante de Pékin sur l'eau de Fukushima est très probablement aussi liée aux relations sino-japonaises déjà tendues sur de nombreux sujets économiques et géopolitiques.
D'autres Etats d'Asie-Pacifique ayant de meilleures relations avec le Japon comme la Corée du Sud, Taïwan, l'Australie ou encore les îles Fidji et les îles Cook, ont ainsi exprimé leur confiance quant à la sécurité du processus du rejet contrôlé par l'AIEA.
Des manifestations contre le rejet ont toutefois lieu en Corée du Sud. Plus de dix personnes ont été arrêtées jeudi à Séoul pour avoir tenté de pénétrer dans l'ambassade du Japon, a déclaré la police locale à l'AFP.
Au Japon, signe d'une certaine résignation de la population sur le sujet, un rassemblement de protestation jeudi matin près de la centrale de Fukushima Daiichi n'a réuni que neuf personnes, a constaté l'AFP sur place.
"Une bonne politique consisterait à ne rien faire qui soit potentiellement dangereux, en vertu du principe de précaution", a déclaré à l'AFP une manifestante, Ruiko Muto, 70 ans, qui vit dans le département de Fukushima.
"La mer est déjà très polluée, je pense qu'il est vraiment inacceptable de permettre intentionnellement que cela continue", a-t-elle ajouté.
la formulation qui me parait contestable est celle là
comme d'habitude, employer des qualificatifs qualitatifs "hautement" ça ne veut rien dire scientifiquement En réalité une limite de 60 000 Bql/l correspond à une concentration extrêmement faible dans les standards habituels. Sauf erreur avec une durée de demi vie de 12 ans = 3,8 e8 secondes ça correspond à une constante de désintégration k = 0,7/3,8e8 s^-1, et donc le nombre d'atomes de T qu'il faut pour avoir 60 000 désintégrations par secondes est d'environ 3,5 e13 atomes soit environ 5e-10 moles : une concentration de 5e-10 mol/l c'est une concentration microscopique, bien inférieure à celle de tous les éléments chimiques en solution dans l'eau de mer. C'est donc complètement incorrect d'employer l'expression "dangereuse qu'a des doses hautement concentrées", le danger arrive à des concentrations extrêmement faibles.Ce premier déversement devrait durer environ 17 jours et porter sur quelque 7.800 m3 d'eau contenant du tritium, une substance radioactive qui n'est dangereuse qu'à des doses hautement concentrées.
Voila, c'est un premier point, je suis d'accord avec ca. Plus generalement, l'article utilise la rhetorique du jugement de valeurs ( "Nombreuses precautions prises, processus tres progressif....") qui preempte la conclusion. Le fait que les appreciations subjectives soient toutes dans le meme sens est la signature d'un article militant.GillesH38 a écrit : ↑24 août 2023, 22:17comme d'habitude, employer des qualificatifs qualitatifs "hautement" ça ne veut rien dire scientifiquement
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Bon ça ne veut pas dire que les conclusions sont fausses, puisque la concentration réelle est bien inférieure à cette valeur pourtant très faible, mais l'expression est néanmoins malheureuse.
C’est du tritium, ça bouge trop vite dans l’eau pour rester dans un si petit rayon. Et c’est tant mieux en l’occurrence, ça permet d’avoir grosse dilution en attendant que ça disparaisse tout seul (-50% à chaque douze ans). Le vrai problème est qu’on n’est pas complètement certain qu’il ne puisse par y avoir de reconcentration le long de la chaîne alimentaire, donc ça reste expérimental.energy_isere a écrit : ↑24 août 2023, 22:03Yaka mettre un sanctuaire marin de 25 km autour de Fukushima, avec interdiction de pèche, et on regarde sur 20 ans l'effet sur la biodiversité et la radioactivité des poissons et crustacés. Si ca se trouve ca va faire comme à Tchernobyl avec plein de faune.