Berthier a écrit :Je pensais déjà tout à fait comme vous que l'état a fait des efforts pour aider simultanément :
-le secteur automobile
-la construction aéronautique
-les éleveurs
-le photovoltaïque
et trop peu pour l'efficacité énergétique dans le bâtiment.
En revanche lorsqu'on calcule le coût d'une énergie, il faut prendre le coût global, les aides de l'état sont neutres. Car les aides de l'état, compte-tenu du déficit correspondent à un emprunt collectif.
Je ne suis pas sur de comprendre ce que vous voulez dire par les aides de l'état sont neutres. De mon point de vue, il faudrait calculer le cout HT des énergies, hors aides et en internalisant les externalités, mais c'est très difficile et peut-être même impossible.
Je suis d'accord que les aides de l'état correspondentent à un emprunt collectif et que nous n'aurons probablement pas 36 moyens de le payer, mais un seul: l'inflation/
Le taux d'actualisation de 4% est le taux le plus bas que l'on applique au nucléaire. L'autre hypothèse est un taux de 8%.
Je pense que ça n'a pas de sens. D'ailleurs est-ce réellement ce qu'on paye dans le cout du kWh nucléaire sur ma facture? On devrait calculer le cout de construction et de démantelement de la centrale (+ le cout de gestion des déchets) et diviser par le nombre d'années et de kWh produits par an et ajouter le cout prévisible du combustible et de la distribution.
D'ailleurs, je pense que nous presque totalement d'accord :
je pense en effet que nous avons des points de convergence. Mais aussi des différences d'appréciation qui sont importantes.
Je ne suis pas pour un développement exagéré du nuc : quelques EPR et surgénérateurs suffiraient.
Personnellement, je pense que nous n'avons pas encore besoin de construire de nouvelles centrales, et que nous devrions nous fixer comme objectif environ 50% nuc, 50% renouvelables + un peu de fossiles ou agro-carburants pour les pointes. Dans 5, 10, 15 ans, on peut réévaluer la situation à la lumière des progrès réalisés dans la surrégénération et les capteurs solaires et autres énergies renouvelables.
Au passage, peu de nos concitoyens achètent des voitures neuves.
jusqu'à 2007 inclus, c'était quand même 2 millions par an. Je pense qu'on pourrait passer à 2/3 sans que ça ne soit la révolution, pour peu qu'on améliore les alternatives à la voiture. Si on reconvertit le 1/3 restant, on pourrait en 20 ans économiser 10 Mtep de chauffage et économiser plus de 10Mtep de carburant. Ca ne suffira sans doute pas à compenser la dépletion et le fait que la France consomme 2.5* que la moyenne mondiale, mais c'est quand même un morceau, à compléter par d'autres solutions.
La voiture n'est pas un superflu (sauf pour quelques retraités aisés qui nous narguent dans leur routières).
Mais ce n'est souvent pas non plus une nécessité, c'est juste plus pratique (parfois beaucoup plus) dans pas mal de cas. Et je pense que dans les années à venir, pas mal de gens vont être forcés de se rendre compte que la voiture n'est pas une nécessité.