Bonjour,
Un peu de recul aide à se positionner, voire à comprendre, peut-être.
A 3 mois, ça donne ça, qui semble (peut être trompeusement) aisé à commenter :
Alors, je vois un plus bas début février, une montée progressive et régulière de la mi-février à la mi-mars, et une stabilisation centrée sur 50 euros depuis la mi-mars.
Pour moi qui ai une appréhension primaire des marchés, je crois comprendre que l'offre était supérieure à la demande avant début février, qu'il y a eu inversion vers cette date, et que maintenant, c'est (peut être diplomatiquement) stabilisé.
La montée qui a duré un mois c'est effectuée sans réelle corrélation et en dépit de la "conjoncture" (bourse, cours de l'euro, stocks, etc ...).
En revanche, depuis la mi février, le cours du brut est redevenu sensible à la "conjoncture", avec des variations dans la journée pouvant atteindre de 3 à 5 dollars, d'un niveau que l'on observait plus depuis quelques mois.
J'en déduis le retour d'investisseurs intéressés (de spéculateurs, quoi), mais comme je suis de ceux qui croient que la spéculation affecte principalement les fluctuations des marchés, et bien peu les tendances durables, je n'explique rien par ce retour.
En revanche, je m'interroge sur la "fixation" du baril autour de 50 dollars.
Comme Porteco a estimé qu'un baril à 60 dollars serait fatal à l'économie américaine, et qu'il semblait du domaine, il est bien possible que l'oncle Sam pense de même.
Il se peut alors que son regain d'estime pour les pays islamiques s'accompagne de recommandations pour l'ami saoudien, à ma connaissance le seul en capacité à établir un cours "diplomatique" du pétrole, pour que les cours n'atteignent pas ce niveau avant la sortie de la "fragilité économique américaine".
Si cette hypothèse se confirme, on est pour un bout de temps à 50 dollars.
C'est la sortie qui sera alors intéressante.
Il est plus tard que vous ne pensez.
Votre plan B est mon plan A.