L'industrie agricole française.

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 29 janv. 2024, 22:43

France : les agriculteurs dénoncent une concurrence étrangère "déloyale".

FRANCE 24•29/01/2024

Ce lundi pourrait marquer le début du "siège " de Paris ou de Lyon par les agriculteurs. Plusieurs syndicats jugent les premières annonces du gouvernement insuffisante. Parmi les sujets de discordes : les produits importés. Les agriculteurs reprochent au gouvernement de ne pas faire suffisamment pour lutter contre la concurrence étrangère jugée déloyale.
https://www.boursorama.com/videos/actua ... 8a380556d7

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 31 janv. 2024, 20:19

Brève incursion à Rungis, la colère des agriculteurs ne retombe pas

AFP le 31 janv. 2024
https://www.connaissancedesenergies.org ... pas-240131

l'Autoroute à Grenoble toujours bloquée par les barrages d' agriculteurs (depuis 5 jours)

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 01 févr. 2024, 23:50

Les mesures d'urgence pour les agriculteurs évaluées au total à 400 millions d'euros (Bercy)

BOURSORAMA AVEC AFP•01/02/2024

Le total des mesures annoncées par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs représente une enveloppe de 400 millions d'euros après de nouvelles annonces jeudi, a indiqué le ministère de l'Economie et des Finances à l'AFP.

Cette enveloppe de 400 millions d'euros inclut la nouvelle annonce faite jeudi par Gabriel Attal de 150 millions d'euros "dès cette année" pour soulager la charge fiscale et sociale des éleveurs, ainsi que le coût de l'abandon d'une hausse de la fiscalité prévue sur le gazole non routier, a précisé le ministère.

A cette enveloppe de 400 millions d'euros va s'ajouter le remboursement partiel de la taxe sur le gazole non routier, une des mesures annoncées en pleine fronde du monde agricole, qui ne représente pas une nouvelle dépense, mais une avance sur la trésorerie, chiffrée à 200 millions d'euros, a également détaillé Bercy.

Le gouvernement a multiplié ces derniers jours les annonces de soutien face à la colère des agriculteurs qui ont organisé des opérations escargot en tracteurs aux quatres coins de la France et menacé de monter jusqu'à Paris et l'Assemblée nationale.

Le marché de gros de Rungis (Val-de-Marne) a subi une intrusion et entraîné garde à vue mercredi de dizaines d'agriculteurs.

Après les annonces du Premier ministre Gabriel Attal jeudi, les syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes agriculteurs ont appelé à suspendre les blocages en France mais ont promis de rester vigilants sur l'application des mesures tout juste promises.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8398fa73f6

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 04 févr. 2024, 09:58

Les solutions pour l'agriculture française ne viendront pas de Bercy ni du ministère de l'agriculture, ça fait maintenant plus de 70 ans qu'ils torpillent le secteur agricole, pourrissent les structures et font se dégrader le patrimoine et les sols!

Les solutions viendront des paysans eux mêmes quand ils se seront débarrassés de leurs représentants qui sont aussi les patrons des multinationales qui leur vendent les saloperies qu'il mettent sur leur champs et sur la bouffe qu'ils nous vendent

Quelques pistes de la Confédération paysanne qui eux bossent le sujet depuis plus de 30 ans!

C'est pourquoi nous revendiquons :
La suspension immédiate de toutes les négociations d'accord de libre-échange, dont celui avec le Mercosur*.

La rupture avec la mise en concurrence déloyale, conséquence directe du libre-échange, via la mise en place des outils de protection économique et sociale des agriculteurs et agricultrices ; comme la régulation des marchés agricoles pour stabiliser et sécuriser les prix agricoles !

L'instauration de prix planchers au niveau de notre prix de revient (coûts et rémunération du travail, incluant les cotisations) pourtous nos produits agricoles, via une loi contraignante et efficace pour le revenu paysan. Ceci est indispensable, en complément de l'application stricte de la loi EGALIM.

Légitimement, nous exigeons d'être rémunérés pour le cœur de notre métier de producteur d'alimentation, nous ne voulons pas d'une réponse via la production d'énergies et leur rente associée.

L'instauration de prix minimum d'entrée sur le territoire national, fixés au niveau de nos prix de revient,pour nous protéger des importations déloyales tant sur le plan social qu'environnemental.

L'interdiction des surmarges de la grande distribution, pratiquées sur les signes officiels de qualité (SIQO), notamment sur les produits bio.
Une hausse massive de l'accompagnement des agriculteurs dans la transition agroécologique(cf. rapport sorti aujourd'hui du Haut Conseil pour le Climat). Le principal frein à la transition agroécologique est l'insuffisante ambition des politiques publiques, pas la volonté des agriculteurs et agricultrices de répondre à la nécessaire transition agroécologique. Le succès des mesures agroenvironnementales (MAEC) parmi le monde agricole le prouve, c'est d'ailleurs le budget prévu par l'Etat qui est largement insuffisant. MAECs et PSE doivent couvrir l'ensemble du territoire, pour tous les agriculteurs et agricultrices.

Pour le soutien au revenu, la répartition de la PAC* doit être revue et être beaucoup plus égalitaire, en soutenant les actifs sur les fermes. A commencer par la revalorisation de la surprime des premiers hectares dès la campagne 2024.

Un plan de soutien à l'élevage paysan et herbageret une mesure de reconnaissance forte de notre travail paysan par l'interdiction de la viande in vitro en France.

L'augmentation du crédit d'impôt remplacement/congé pour les paysan·nes avec une prise en charge à 100% pour reconnaître notre rôle nourricier.
Une reconnaissance du mode de production en agriculture biologique via notamment la hausse de l'écorégime bio à 145€ par hectare, la réouverture de l'aide au maintien à l'AB partout sur le territoire et le respect par l'Etat et les collectivités publiques du ratio de 20% de bio dans la restauration collective.

L'arrêt immédiat de l'artificialisation des terres agricoles, cause d'aggravation du dérèglement climatique, d'affaiblissement de la souveraineté alimentaire et la mise en péril concrète de fermes concernées. Nous pouvons citer le projet d'autoroute Castres-Toulouse (A69)·

L'instauration d'un fonds de mutualisation des risques climatiques à la place du système assurantiel privé déployé par le gouvernement qui ne répond pas aux besoins des paysan·nes. Citons par exemple les maraîchers qui n'ont aucune couverture et qui ont été particulièrement touchés par les intempéries Ciaran et Domingo.

Des mesures de simplification administrative qui n'affaiblissent pas les normes protectrices pour la santé, l'environnement et nos droits sociaux. Exemples : pas de contrat d'engagement pour les 11000 non-salariés agricoles touchant le RSA*, simplification de l'outil de déclaration SAFRAn pour les aides loups, abandon du certificat pour les chiens de protection et création d'un statut juridique pour les chiens de protection pour sécuriser notre activité ; suppression des audits biosécurité volailles et porcs, suppression de l'obligation de notification des mouvements de volailles pour les bases de données interprofessionnelles, libre choix des modalités d'identification des ovins, comme le règlement européen le permet (plutôt que le double bouclage électronique + boucle simple qui reste obligatoire en France), régler les dysfonctionnements du guichet unique pour les formalités d'entreprise, régularisation au plus vite de la situation des paysan·nes concernés par des bugs lors de la mise en place de la déclaration unique fiscale et sociale...·

Une adaptation des normes sanitaires à la réalité de nos fermes : salmonelles, biosécurité pour l'élevage plein-air, tuberculose bovine...
Une harmonisation vers le haut des normes au niveau européen, avec des objectifs ambitieux sur le plan de la protection sociale, de la santé et des écosystèmes ; le greendeal est cet outil d'harmonisation des ambitions, trajectoires et normes pour avancer avec les mêmes règles au sein de l'UE*.

Une hausse des moyens d'accompagnement des paysan·nes dans les démarches administratives.Les services publics sont en effet sous-dotés et en recul dans nos territoires, source d'inégalités d'accès à l'information et à l'accompagnement. Une personne physique à la MSA* doit être référente pour chaque paysan.ne. L'information des retraités et personnes en fin de carrière doit être améliorée.

La mise en place rapide d'une expérimentation de la sécurité sociale de l'alimentation pour lutter contre la précarité alimentaire et rendre effectif l'accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous.

Des politiques publiques rendant effectif le droit au logement pour toutes et tous en luttant notamment contre la spéculation immobilière, le mal-logement et en construisant des logements sociaux de qualité. En effet, le budget « logement » des ménages a fortement augmenté ces dernières décennies pendant que le budget alimentaire était de plus en plus rogné par les orientations libérales dans le secteur agricole.
https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=14129
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 04 févr. 2024, 10:10

La détresse d'un apiculteur français face à la concurrence des miels étrangers

AFP•04/02/2024
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f9fb2ce0c0

Je n' achète que du miel français et principalement directement à un producteur. ;)

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 04 févr. 2024, 10:27

La France importe autant de miel qu'elle en produit, et quand on regarde les étiquettes des miels vendus en supermarché, ce sont pour la plupart des mélanges de miels qui proviennent parfois d'une demi douzaine de pays différents

Complétement dingue, achetez du miel de producteurs artisanaux locaux qui font eux même leur miel, le conditionnement et vendent sur les marchés et en vente directe!

https://www.apiculteursberger.fr/qui-sommes-nous/
Une grande variation dans les prix des miels

Les miels chinois ou ukrainien se négocient à moins de 2 € le kg. Ces miels se retrouvent dans les rayons des magasins aux alentours de 5 € le kg. Côté apiculteurs français, le miel revient à la sortie de la ruche à des coûts de production variant entre 3 et 10 € le kg. Ce prix dépend des coûts de renouvellement du cheptel, des transhumances, …. De ce fait, après la récolte, le travail du miel, l’étiquetage et la commercialisation, et en tenant compte de l’inflation des prix engendrée par la mauvaise saison 2017, vous trouverez chez les producteurs des miels 100% français de grande qualité dans une fourchette de prix entre 10 et 30 € le kilo. Cette différence peut paraître importante. Cependant, il faut savoir que 42 % des miels premiers prix sont non conformes à la règlementation (étude de 2015 de la DGCCRF). Un miel à 5 € le kilo a des chances d’être du “faux miel”.
https://www.miel-direct.fr/prix-miel/
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 05 févr. 2024, 22:46

Prix du lait : Lactalis propose une augmentation de 15 euros pour 1.000 litres, insuffisant selon ses fournisseurs

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•05/02/2024

L'Unell, qui représente plus de 4.000 exploitations laitières livrant plus de 2 milliards de litres de lait à Lactalis, a rejeté la proposition de l'industriel.

..........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4df9be13a1

Bon, moi perso je ne boit plus de lait de vache depuis une dizaine d'année. Mais du yaourt au lait de chèvre, oui.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 06 févr. 2024, 11:09

Dans son rapport du 6 juin, l'Observatoire des marchés du lait de la Commission fait le point sur l'évolution des prix du lait au sein de l'Union européenne et estime à 466 €/t (environ 480 €/1 000 l) le prix moyen du lait cru payé au producteur en mai 2023, contre 480 €/t (494 €/1 000 l) en mai 2022.
https://www.web-agri.fr/marches-agricoles/lait

Il est vendu en supermarché entre 1000€ et 1500 € les 1000 litres soit plus du double que le prix payé au producteur, et le lait bio devient moins cher que la lait conventionnel (pour les distributeurs)!

https://www.carrefour.fr/p/lait-entier- ... 0070586073

On marche sur la tête, comme ils disent!!


Image
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 16 févr. 2024, 22:27

Les exportations de vins et spiritueux français reculent en 2023

RFI le : 14/02/2024

C'est le troisième excédent commercial de la France, après l'aérospatial et la cosmétique : les vins et spiritueux français. En 2023, leurs exportations ont dépassé 16 milliards d'euros. Soit près de 6% de moins qu'en 2022. Un recul après deux années record.

Les exportations d'alcools français ont surtout reculé en volume (-10,4%), et un peu moins en valeur (-5,9%). C'est la chute des ventes aux États-Unis qui a tiré les chiffres vers le bas. En 2022, les importateurs américains ont rempli leurs entrepôts pour éviter les ruptures. Ils ont ensuite puisé dans ces stocks, et ont donc moins importé. Résultat : une baisse de 22% sur le marché américain, qui reste toutefois le premier marché de vins tranquilles, de champagnes et de cognacs français.

Le « British paradoxe »

Les ventes au Royaume-Uni, deuxième marché, se sont stabilisées. Et ce malgré une nette hausse des taxes, imposée par le gouvernement britannique aux boissons alcoolisées à cause de l'inflation. Situation contrastée sur le troisième marché, celui de la Chine. Les importations de vins français fléchissent de 20% dans l'Empire du Milieu, alors que celles des spiritueux progressent de 3%, bénéficiant de la réouverture tardive des lieux de consommation depuis la fin de la pandémie. Selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), l'Asie montre cependant une bonne dynamique avec, d'un côté, un grand marché comme Singapour, et de l'autre de nouveaux acheteurs, notamment en Malaisie et aux Philippines.

Pour Gabriel Picard, président de la FEVS, rencontré le 13 février 2024 au salon Wine Paris & Vinexpo Paris, « l’année 2023 marque le deuxième meilleur résultat historique du secteur ». Et ce malgré l'inflation, l'augmentation des coûts et la baisse de consommation. « Un atterrissage en douceur », donc, selon ce responsable, après deux années record. Avec ses 16,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la France reste tout de même le premier exportateur mondial de vins et spiritueux en valeur.

Un message d’alerte pour la filière

Quelles perspectives pour 2024 ? L'année commence bien. Les chais sont pleins. « Un bon niveau de production permet de répondre aux commandes », assure Philippe Castéja, président-directeur général de la maison Borie-Manoux. Mais le contexte reste incertain. Les professionnels devront s'adapter aux modes de consommation qui évoluent. Ils devront innover sur le type de produit, sur le contenant, mais aussi sur la façon d'adapter leurs volumes aux marchés ciblés. Depuis une dizaine d’années, les vignes qui font du mauvais vin subissent déjà des arrachages.

L'interprofession en appelle aujourd'hui aux pouvoirs publics et leur rappelle qu'ils ont un rôle à jouer, face à la montée du protectionnisme, pour négocier les accords de libre-échange ou encore pour régler des litiges commerciaux. Pour rappel, la taxe Trump imposée sur les vins et les spiritueux français dans le cadre du conflit Airbus vs Boeing n'a pas été abolie. Elle a seulement été suspendue jusqu'en 2026.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... nt-en-2023

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 25 févr. 2024, 10:43

Le désamour des Français pour le vin explose au visage de la filière

Article de Le Monde 24 fev 2024

La baisse de la consommation représente un réel sujet d’inquiétude pour les producteurs de vin, qui peinent à conquérir le marché des jeunes adultes et en viennent à arracher les ceps par milliers.

Il est régulièrement question, depuis des années, de surproduction de vin dans telle ou telle région de France. On mettait en cause la qualité, un prix trop élevé de la bouteille, la concurrence venue d’Espagne ou d’Italie, une France qui ne sait pas vendre… Mais on ne voulait pas voir une explication toute simple : d’une année sur l’autre, depuis soixante ans, les Français boivent moins de vin.

La baisse est lente, mais aujourd’hui le désamour explose au visage de la filière. Il est d’autant plus sérieux qu’il concerne d’abord les jeunes de 20 ans à 35 ans. Pour eux, le vin est une boisson difficile à cerner, trop dense en alcool, posant des questions de santé, alors que leurs aînés, dans leur grande majorité, y voient d’abord un emblème culturel agrémentant le repas à la française.

La baisse de la consommation en France fut longtemps compensée – et donc masquée – par des exportations au plus haut. Mais, depuis le Covid-19, l’export n’a pas repris avec la vigueur d’avant. Aussi en 2020, puis en 2022, le vignoble hexagonal a dû envoyer 2 millions d’hectolitres à la distillation, faute d’arriver à les vendre. Entre les deux, la récolte historiquement basse de 2021, due à la mauvaise météo, a permis de limiter les dégâts. Mais désormais, les demandes d’arrachage se répandent comme des feux de forêt. Elles viennent du Bordelais, du Gard, du Sud-Ouest… D’autres régions vont suivre. En tout, la filière envisage de faire disparaître du paysage 100 000 hectares sur les 750 000 qui constituent le vignoble français. Cela concernerait surtout des vins modestes, difficiles à écouler.

Quelques voix – minoritaires – dénoncent une politique malthusienne, appelant à raviver le désir de vin en France. Sauf que personne ne trouve, pour l’instant, la formule magique. D’autant que chez nos voisins, en Italie et en Espagne par exemple, le vin perd aussi du terrain auprès des jeunes. Et puis, comment redonner envie tout en prônant la modération ? Ce sera le défi pour un vignoble français dont la dimension patrimoniale est telle qu’il mérite de retrouver des beaux jours.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... ae5f&ei=28

Moi j'ai pas changé ma consommation.
Je soutiens la filiére. :-)

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Re: L'industrie agricole française.

Message par nemo » 25 févr. 2024, 14:02

Avec des vins moins alcolisé déjà. Les procédés de chaptelisation baisse la qualité du vin tout en augmentant leur taux d'alcool.
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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 25 févr. 2024, 14:25

nemo a écrit :
25 févr. 2024, 14:02
Avec des vins moins alcolisé déjà. Les procédés de chaptelisation baisse la qualité du vin tout en augmentant leur taux d'alcool.
Les viticulteurs français ont plutôt un "problème" avec le taux d'alcool de leurs vins qui augmente naturellement avec les températures plus hautes et les sècheresses plus fréquentes et l'amélioration des conditions de vinifications qui ont un meilleur rendement de transformation des sucres en alcool
Du Bordeaux au Bourgogne, la teneur en alcool est montée de plusieurs degrés en 15 ans. Et ce n'est pas qu'une question de climat.

Coup de chaud sur le vin. Sur les étiquettes, le degré d'alcool a connu une sensible hausse ces dernières années. Il est désormais fréquent de boire un vin à 13% voire 14% d'alcool, par exemple sur des Saint-Emilion auparavant moins chargés en alcool. Et le phénomène concerne toute la France.

"Il y a clairement une évolution sur les trente dernières années mais ça s'est vraiment accéléré en 15 ans" témoigne d'ailleurs Yann Rousselin, fondateur de l'école de dégustation Le COAM (Cours d'Oenologie And More).
https://www.bfmtv.com/economie/consomma ... 50061.html
https://yann-rousselin.com/2-facteurs-q ... -les-vins/
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L'industrie agricole française.

Message par kercoz » 25 févr. 2024, 15:44

Le couple présidentiel a réaffirmé qu'il n'était pas question de remettre en cause le libre échange.....si l'on veut exporter des hélicos , faut accepter la merde etrangère.
Faudrait amener ces cons devant une écluse pour leur montrer qu'on ouvre des vannes bien avant d'ouvrir les portes.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: L'industrie agricole française.

Message par nemo » 25 févr. 2024, 15:57

bah c'est toujours pareil qui décide et pour défendre quels intérêts.
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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 25 févr. 2024, 18:23

C'est sur que quand une population a décidé de ne pas décider et de confier la décision à ceux qui vont contre ses intérêts, on ne peut pas s'attendre à ce que la situation s'améliore pour le plus grand nombre!

En élisant (des gredins, des voleurs et des menteurs...) faut s'attendre à se faire enfler dans les grandes largeurs! :lol: :lol:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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