Jeudi a écrit : ↑03 févr. 2024, 05:09
nemo a écrit : ↑02 févr. 2024, 20:34
pour les Hurons mais je connais pas donc je peux pas en parler. Je serais intéresser par un lien ou un topo de ta part.
Le lien de mobar est bon. Rapidement c’est un peuple autochtone ontarien qui avait un petit empire commercial dans les grands lacs, avant de se faire massacrer par un autre peuple autochtone. Les survivants catholiques se sont enfuit jusqu’à Québec où ils ont trouvé refuge. Leurs descendants sont plus prospères que les descendants de leurs bourreaux
Merci à toi et mobar alors.
Jeudi a écrit : ↑03 févr. 2024, 05:09
nemo a écrit : ↑02 févr. 2024, 20:34
Pour la Normandie on peut contester la notion de colonie pour plusieurs raisons.
Il y a un problème de circularité, c’est-à-dire que tu ne peux pas
définir toute colonisation comme violente et
ensuite y voir un argument en faveur de l’idée qu’une colonisation sera toujours violente.
Et toi un problème de lecture

. J'ai pas défini la colonisation par la violence mais par 2 critères
1) le peuplement
2) le fait de pas s'intégrer dans ce qui existe déjà dans le pays.
Aucun de ces deux critères n'impliquent forcément la violence bien que le deuxième sent déjà fortement l'apartheid (mais sans fatalité).
En plus les vikings ont utilisés la violence pour s'imposer en Normandie...
PS : En plus dans mon post je dis qu'il est possible qu'il ait existé dans l'histoire des cas de colonisation qui ne soit pas lié à un projet de domination. Cela montre bien que le lien entre violence et colonisation est pas fatal, non? Je dis juste que dans le monde moderne et post-moderne colonisation et domination vont toujours ensemble. A moins que quelqu'un ait un contre exemple à m'opposer.
Aussi sous estimez pas l'importance du critère 2. C'est ça qui fait la différence entre l'immigration et la colonisation.
PS 2 : Une précision parce que je m'aperçoit que "ne pas s'intégrer dans ce qui existe déjà" laisse une ambiguïté. Les nouveaux venus imposent leur propre structure, leur propre façon de vivre. S'ils ne l'imposent pas directement aux autochtones ils vivent cote à cote sans que les colons ne tiennent compte (ou seulement à la marge) de la façon de vivre des indigènes. Il semble que beaucoup de colonies grecques et carthaginoises (mais pas toutes) de l'antiquité fonctionnaient ainsi sans violence excessive vis à vis des locaux. La Sicile et la Tunisie sont des contre exemples puisque là les locaux sont dominés.
Le fonctionnement dominant de la région devient celui des colons, que les locaux s'y intègrent (si les colons ne pratiquent pas l'apartheid), qu'ils l'ignorent ou qu'ils y soient intégrés par la force (comme esclave ou indigènes dominés) ou qu'ils s'en aillent. Et j'oubliais il y aussi le cas du génocide bien sur