sceptique a écrit : ↑19 févr. 2024, 13:38
supert a écrit : ↑19 févr. 2024, 13:13
Un petit copier coller
bien plus croyant que son pseudo a écrit :Un général, pour arriver à ce grade, doit se faire remarquer par des actions d'éclats, très rare en défensive. Défendre en s'enterrant est contraire à sa nature. Il veut à tout prix (la vie de ses soldats ...) accumuler des victoires. Un général purement défensif est considéré comme un pleutre, voir un lâche ou un traître par les politiques et ses pairs.
Ayant moi aussi disons remarqué ce passage, j'attendais ta réponse au mammifère placentaire. Réponse ((18 février 16 H 31)) que j'ai lue et d'où je déduis que la phrase citée plus haut ne repose pas sur de solides connaissances personnelles. Me trompe-je ?
Supert qui préfèrent les fosses septiques aux vrais croyants
Il suffit de lire les livres d'histoire, principalement militaires. Ce que j'ai indiqué. Un exemple parmi beaucoup : Stalingrad pendant la WWII sur le front russe. Le général allemand Von Paulus a reçu l'ordre débile de rester et au besoin mourir sur place. En cas de repli ou de reddition il serait considéré comme un lâche et un traître et donc fusillé par le régime nazi. Est ce assez solide ?
Exemple de général "défensif", soucieux (enfin relativement) d'économiser la vie de ses hommes : Pétain en 14-18 promu maréchal. Connaissant la trajectoire ultérieure du bonhomme c'est cependant dur de l'admettre.
Est-ce assez solide ?Non.
Quand on lit des livres d'histoire sur la bataille de Stalingrad, on sait généralement que le maréchal (lui aussi a été promu) Paulus ne s'appelait pas Von Paulus. Par exemple le Stalingrad de Jean Lopez ou celui d'Anthony Beevor. On s'en fout mais quand on donne la leçon...
Cet exemple du fonctionnement hitlérien (il y avait à peu près le même de la part de la Stavka) ne me parait pas spécialement solide pour illustrer le fonctionnement des armées slaves actuelles. Et dans tous les livres que j'ai lu, rien ne me fait spécialement penser à ta description de la sélection des généraux.
A mon avis (qui ne repose que sur ma connaissance des sociétés et non sur mes connaissances militaires), celui qui devient général le doit beaucoup plus aux adresses de son carnet qu'à son adresse au combat. Mais ce n'est qu'une hypothèse.
Une réponse un peu tardive après un petit pb suite à une mise à jour.
Mon argumentation est simple : Un pays qui attaque un autre, c'est pour gagner la guerre. Et donc, on privilégie les généraux offensifs.
Maintenant, pour celui qui est attaqué, s'il est beaucoup plus faible et mal préparé l'affaire est pliée trop vite. Sinon, il peut opter pour 2 tactiques :
1) Une solide défense bien préparée en s'appuyant sur le terrain (fleuves, collines, montagnes ...). C'était le cas de la Suisse en 1940. Effet dissuasif. La ligne Maginot était dans cet esprit mais, pour des raisons politiques (?) elle est restée incomplète. L'Allemagne aurait pu faire cela en 1943 sur le front russe.
2) Contre-attaquer dans l'espoir de vaincre.
L'Ukraine a été dans les 2 cas successivement mais il me semble évident que pour le moment elle doit se concentrer sur la défense en creusant, creusant, creusant. Un exemple : la bataille d'Okinawa en 1945. Les américains avaient une supériorité considérable sur terre, mer, et ciel. Je cite :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Okinawa
La qualité et la quantité d'armes donnent à chaque division américaine cinq à six fois la puissance de feu d'une division japonaise ; ce à quoi s’ajoute l'écrasante puissance de feu navale et aérienne des Américains.
Et pourtant les japonais ont résisté pendant plusieurs semaines en infligeant de lourdes pertes à l'assaillant.En creusant et truffant le terrain de tunnels sur les pentes, entre autres. En effet, une simple tranchée est très vulnérable aux bombardements. Mais pas si elle est reliée à un réseau de tunnels profonds.