Le recyclage des textiles

[energy_isere]

Malgré les bonnes intentions, le recyclage des textiles reste à industrialiser

La loi française interdisant la destruction des vêtements invendus a réveillé les professionnels du secteur qui s'ouvrent à l'économie circulaire. Alors qu'un milliard d’euros de financements doivent être levés grâce aux éco-contributions, les solutions de recyclage existent, mais demandent encore à être approfondies avant d'être industrialisées.

Olivier Cognasse 27 février 2024


Le ministère de la Transition écologique a lancé une feuille de route qui prévoit d’atteindre 60% de textiles collectés et 80% de textiles recyclés d'ici 2028.

Recyclage chimique, tri et démantèlement automatisés à l’aide de l’intelligence artificielle, plateformes d’innovation, revalorisation des produits... Les initiatives se multiplient pour créer des boucles industrielles dans le textile. Ce secteur, en surproduction tirée par la «fast fashion» est le deuxième le plus polluant au monde. Il produit 37% des déchets plastiques et son taux de recyclage au niveau mondial atteint péniblement 1%. En France, 13% des déchets textiles sont recyclés, et seulement 1% en boucle sous forme textile.

Le ministère de la Transition écologique a lancé une feuille de route 2023-2028 pour la filière. Il prévoit 1 milliard d’euros de financements grâce aux éco-contributions des producteurs avec l’objectif d’atteindre, dans cinq ans, 60% de textiles collectés et 80% de textiles recyclés. Quelque 150 millions d’euros sont aussi prévus pour un «bonus réparation» et 100 millions pour financer les associations qui remettent en état les textiles usagés. En amont, la loi interdit désormais de jeter les invendus en France. L’Union européenne devrait suivre. Paradoxe : «Nous sommes passés de la fast fashion à l’ultra fast fashion, dénonce Emmanuelle Ledoux, la directrice générale de l’Inec (Institut national de l’économie circulaire). Nous attendons avec impatience l’affichage environnemental.»

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https://www.usinenouvelle.com/article/d ... r.N2205926

J'ai des vieux vétements, non utilisables en ressourcerie, juste bon à faire de la fibre de récup, et je sais pas quoi en faire.

[tita]

J'ai des vieux vétements, non utilisables en ressourcerie, juste bon à faire de la fibre de récup, et je sais pas quoi en faire.

Jusqu'à présent, on nous indiquait (en Suisse) que les vêtements troués ou trop usés devaient aller à la poubelle. Une partie est recyclé en chiffons d'ailleurs.

Je crois que c'est pas le manque de textiles à transformer en fibre qui manque, mais comme le dit l'article, une industrie qui se développe.

En même temps, je suis pas trop victime de la fast-fashion, j'ai plus acheté de fringues depuis 2019.

[mobar]

Le probleme de recyclage des fibres de vieux vetements est comparable a celui des plastiques, il y a tellement de sortes de textiles qu’il est plus couteux de les identifier et de les trier que ce que peut rapporter leur recyclage apres deduction des couts de destruction des refus de tri

La meilleure voie reste l’incineration avec recup d’energie

[energy_isere]

Le probleme de recyclage des fibres de vieux vetements est comparable a celui des plastiques, il y a tellement de sortes de textiles qu’il est plus couteux de les identifier et de les trier que ce que peut rapporter leur recyclage apres deduction des couts de destruction des refus de tri

La meilleure voie reste l’incineration avec recup d’energie

ben non, une filière est de les déchiqueter finement et faire des fibres d'isolation pour le bâtiment.

[mobar]

Et tu crois que c’est rentable et ecologique?

[LeLama]

Le probleme de recyclage des fibres de vieux vetements est comparable a celui des plastiques, il y a tellement de sortes de textiles qu’il est plus couteux de les identifier et de les trier que ce que peut rapporter leur recyclage apres deduction des couts de destruction des refus de tri

La meilleure voie reste l’incineration avec recup d’energie

L'incineration correspond au mythe de la destruction, dont on sait depuis Lavoisier que c'est un mythe ( rien ne se perd, rien ne se cree, tout se transforme, meme dans l'incineration ). Il n'y a pas de reduction des emmerdes avec l'incineration. Il y a en fait une partie qui se transforme en gazs nocifs qu'on envoie dans l'atmosphere. Y'a des cancers significativement plus nombreux autours des sites d'incineration ( etude officielle produite par les gouvernants dont on sait pourtant qu'ils minimisent les effets indesirables des industriels). Et la partie qui ne se transforme pas en gaz cancerigene reste au sol dans des machefers polluants (environ 30% du poids initial) a peu pres impropres a tout sauf au betonnage et au remblai sur les routes.

L'enfouissement marche tres bien pour les vetements en coton. On peut donc avoir un pb traité de facon pas trop complique' et sans recours a l'incineration : les fibres dont parle Energy pour les vetements en materiaux non biodegradables, et l'enfouissement pour le coton, le lin, la laine...

[energy_isere]

ben non, une filière est de les déchiqueter finement et faire des fibres d'isolation pour le bâtiment.

Puisque vous semblez pas en avoir entendu parler :

Recyclage textile : le Métisse, un isolant à la fibre sociale et écologique

le 8 juin 2017

Recyclage textile : le Métisse, un isolant à la fibre sociale et écologique. Une démarche de l’entreprise sociale Le Relais.



CONTEXTE ET DESCRIPTIF DE L'ACTION
Pourquoi mélanger les torchons et les serviettes ? Pour fabriquer un isolant écologique ! L’entreprise sociale Le Relais collecte et trie chaque année plusieurs dizaines de milliers de tonnes de vêtements et tissus, en vue de leur réemploi ou de leur recyclage. Mais depuis une dizaine d’années, la qualité de la confection textile ne cesse de chuter et de nombreux vêtements usagés se retrouvent dans les collectes du Relais, parfaitement inutilisables en l’état.

Le Relais s’est alors mis en quête de nouveaux débouchés pour recycler ces 10 à 15% de textiles voués à l’incinération. C’est ainsi qu’est né le Métisse, un isolant pour le bâtiment, à base de fibres de tissu. Cette démarche répond d’abord à un besoin socio-économique : réduction des coûts d’élimination des déchets, consolidation et création d’emplois. Mais c’est aussi un beau modèle de valorisation, où le déchet devient matière première...

Performance du produit = crédibilité !

Fruit d’un ambitieux programme de recherche et développement, le Métisse se veut un matériau innovant, voire plus performant que les produits concurrents. L’entreprise a d’ailleurs été accompagnée par le CD2E pour l’obtention d’une certification CSTB garantissant les qualités du produit, un gage de crédibilité pour les professionnels du bâtiment. Le Métisse répond en outre aux critères de l’éco-construction : performance thermique, matériaux à moindre impact environnemental et sanitaire. Autre avantage, le produit, issu d’un matériaux valorisé, est agréable à poser car il génère moins de poussières que des isolants minéraux plus traditionnels.

Initiée en Nord-Pas-de-Calais, cette action a aujourd’hui une dimension nationale et européenne, avec l’implantation du produit sur les marchés français, belge et hollandais et Le Relais espère développer plusieurs unités de production sur le territoire. Le recyclage textile pourrait se développer davantage encore, via d’autres débouchés de valorisation par exemple, en augmentant les quantités de textiles collectés. On estime ainsi que 7 kg de vieux textiles pourraient être collectés par an et par habitant, au lieu de 1,75 kg à l’heure actuelle. Enfin, cette expérience du Métisse pourrait inspirer le développement d’autres matériaux de construction innovants et écologiques.

https://www.cerdd.org/Parcours-thematiq ... ecologique

il y a une vidée de 2 minutes dans le lien.
On voit que c'est industriel. Les vétements usagés sont triés (c'est la base coton qui est recherchée) puis défibrés et remis en nappe.

[energy_isere]

et idem chez Saint Gobain.

Saint Gobain DES VÊTEMENTS RECYCLÉS POUR ISOLER LES BÂTIMENTS

02/05/2022



Construire (ou rénover) de façon durable est un défi qu’ISOVER relève depuis plus de 20 ans avec ses solutions multi-matériaux. Mais l’urgence climatique met aujourd’hui au premier plan de nouveaux défis comme la disponibilité des matières premières et l’économie circulaire.

D’où le lancement d’Isocoton, un isolant biosourcé, performant, issu de textiles recyclés en local, doux au toucher, facile à poser et made in France. Une alternative responsable pour l’isolation intérieure des bâtiments.

A l’origine de cette solution, un constat : les Français jettent 12 kg de vêtements par an, ce qui fait un gisement de près de 600 000 tonnes de textiles. Une matière première trop peu exploitée et qui rejoint désormais une économie circulaire vertueuse en isolant les bâtiments !

Pour cela, ISOVER récupère le textile usagé, effiloche les fibres et les assemble afin de former des panneaux très doux au toucher. Souple et confortable, cette solution ne produit pas de poussière. Déclinable en plusieurs épaisseurs, elle est aisée à poser et peut répondre à tous les besoins d’isolation intérieure (cloisons, murs, combles perdus ou aménagés, plafonds). Ses performances thermiques (λ=37) la positionnent parmi les isolants biosourcés les plus performants du marché, avec une isolation phonique équivalente aux solutions en laine de verre (Par Phonic) ou en fibres de bois (Isonat).

Isocoton s’associe même à Placo® pour mutualiser leurs expertises. Cloisons, contre-cloisons ou plafonds, ces systèmes permettent de répondre à la demande croissante du biosourcé dans les établissements recevant du public (hôpitaux, écoles, logements collectifs). Isocoton est également éligible aux aides à la rénovation.

Cette solution vertueuse et circulaire complète la large gamme d’ISOVER qui s’engage toujours plus pour la construction durable. La marque s’est notamment fixée comme objectif à 2025 d’avoir plus de 80 % de calcin (verre recyclé) dans la composition de sa laine de verre.

https://www.saint-gobain.com/fr/news/de ... -batiments

Bon, faut que je me bouge pour trouver ou déposer mes vieux vêtements pour ce genre de recyclage.
J'en ai bien 10 kg à me débarasser.

[LeLama]

Puisque vous semblez pas en avoir entendu parler :

Sisi, j'ai même déja touché, c'est un materiau très doux, bien plus agréable que la laine de bois ou de roche ( et je ne parle pas de la laine de verre).

Tiens, tant qu'on en est dans le recyclage, y'a un truc que j'ai decouvert recemment, ce sont les briques faites avec du papier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liant_papier

Aussi le papier maché à redécouvrir. On a l'image de constructions malhabiles pour les enfants, mais on peut faire des oeuvres d'art magnifiques, ou en utiliser comme liant malléable et gratuit pour les bricolages a la maison, qui remplace avantageusement le plastique pour une forme pas rectiligne.

Il y a une quantité collossalle de papier disponible partout. Y'a des process a fixer car c'est encore confidentiel. La premiere boite que j'ai essayé de faire en papier maché pour ranger des cd était pas top, trop déformée au séchage. Par contre, t'as tout chez toi sans bouger, colle a la farine, l'impression agreable de travailler avec zero déchet et zero polluant, c'est de la balle

[mobar]

Le probleme de recyclage des fibres de vieux vetements est comparable a celui des plastiques, il y a tellement de sortes de textiles qu’il est plus couteux de les identifier et de les trier que ce que peut rapporter leur recyclage apres deduction des couts de destruction des refus de tri

La meilleure voie reste l’incineration avec recup d’energie

L'incineration correspond au mythe de la destruction, dont on sait depuis Lavoisier que c'est un mythe ( rien ne se perd, rien ne se cree, tout se transforme, meme dans l'incineration ). Il n'y a pas de reduction des emmerdes avec l'incineration. Il y a en fait une partie qui se transforme en gazs nocifs qu'on envoie dans l'atmosphere. Y'a des cancers significativement plus nombreux autours des sites d'incineration ( etude officielle produite par les gouvernants dont on sait pourtant qu'ils minimisent les effets indesirables des industriels). Et la partie qui ne se transforme pas en gaz cancerigene reste au sol dans des machefers polluants (environ 30% du poids initial) a peu pres impropres a tout sauf au betonnage et au remblai sur les routes.

L'enfouissement marche tres bien pour les vetements en coton. On peut donc avoir un pb traité de facon pas trop complique' et sans recours a l'incineration : les fibres dont parle Energy pour les vetements en materiaux non biodegradables, et l'enfouissement pour le coton, le lin, la laine...

L'incinération c'est le seul moyen de détruire certaines molécules toxiques ça les transforme en CO2 et en éléments simples oxydés

Les cancers plus nombreux autour des incinérateurs c'est de l'histoire ancienne et ça fait référence aux équipements sans traitement de fumées et aux conditions de combustion non conformes

Les déchets les plus dangereux sont éliminés par incinération, les mâchefers lorsqu'ils sont pollués peuvent être inertés et rendus inoffensifs
Ce qui n'est pas le cas de matières potentiellement toxiques que l'on transforme en isolant sans même les avoir analysées

Le recyclage des textiles c'est bon pour des rebuts de fabrication et des textiles neufs de composition connues et inoffensives , pour des vêtements en fin de vie c'est juste la roulette russe
cerains contiennent du teflon qui a la combustion emet des gaz potentiellement mortels