L'économie des USA en difficulté

[rammstein]

Lu sur le blog de Jovanovic (qui devrait au passage soigner son orthographe, tout journaliste qu'il soit) :

G20: UNE FUITE DE 2 TRILLIARDS D'EURO
30-31 Mars 2009 : Le gouvernement allemand a "donné" au magazine Der Spiegel - dont la couverture de cette semaine est pour le moins équivoque (!!) - une copie du communiqué officiel que le G20 fera... à la fin du sommet !!! On apprend ainsi que les gouvernements voteront un fond de 2 trilliards de dollars pour booster l'économie européenne en parallèle avec les Américains. C'est assez surréaliste, puisque ce sont les contribuables qui vont payer. Cela ne vous prouve qu'une chose, que ce sommet sera factice puisque tout ou presque a déjà été décidé... Mais les Allemands, eux, ne veulent pas lâcher leurs réserves, d'où cette fuite qui tombe à point. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2009

En l'occurence, le plan Paulson n'était qu'une mise en bouche !

Au passage on remarquera que ces plans n'ont pour seul effet que de prolonger l'agonie d'un système bancaire de toute facon condamné. L'économie mondiale n'en tire quant à elle aucun bénéfice.

Rammstein

[energy_isere]

Les suppressions d'emplois s'accélèrent aux Etats-Unis en mars :

NEW YORK (Reuters) - Les suppressions d'emplois dans le secteur privé américain se sont accélérées au mois de mars, atteignant un chiffre sans précédent de 742.000 et nettement supérieur aux attentes, montre l'enquête mensuelle du cabinet ADP.

Le secteur privé avait détruit 706.000 emplois en février selon une estimation révisée à la hausse. le chiffre de mars est sans précédent depuis la création de cette série statistique en 2001.

Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 655.000 suppressions de postes pour mars, leurs estimations s'échelonnant entre 525.000 et 750.000.

"C'est un chiffre terrible. Cela représente quasiment la perte des trois-quarts d'un million d'emplois, ce qui est peut-être le chiffre le plus élevé que nous ayons vu depuis le début de la crise", souligne Matt Esteve, courtier à Tempus Consulting à Washington.

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Boursorama

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 8444de9b5b

[navidad]

***édité désolé, même avec la pointe d'humour on peut considérer ce message comme de la diffamation***
mrlargo

[energy_isere]

Aux Etats Unis aussi le chômage augmente sans cesse : l‘économie américaine a détruit au mois de mars 663.000 emplois et le taux de chômage qui était de 8,1% de la population active au mois de février est passé à 8,5% en mars.

Depuis le début de la récession américaine en décembre 2007, l‘économie a perdu 5 millions d’emplois : c’est la perte la plus élevée dans une période aussi courte depuis 1945 pour le marché de l’emploi aux Etats Unis. Revenons un instant sur ce taux de chômage de 8,5% : il n’avait jamais été aussi élevé depuis novembre 1983. Depuis Baden Baden en Allemagne oú il se trouvait vendredi après-midi, le président Barack Obama a réagi à ces chiffres
“La raison pour laquelle nous avons agi rapidement et courageusement à Londres c’est parce qu’aucun d’entre nous ne peut s’isoler dans un marché mondialisé, parce que les économies sont tellement interdépendantes, que les flux de capitaux se font dans un battement de cil et que la conséquence c’est que si notre action n’est pas concertée, nous subirons un échec collectif. “
Cette nouvelle augmentation du chômage aux Etats Unis laisse prévoir une baisse prochaine de la consommation des ménages américains : un secteur qui représente plus de 70% du Produit intérieur brut aux Etats Unis.
Le secteur industriel a perdu 161.000 emplois; le secteur des services a éliminé 358.000 postes. L’industrie de la construction n’est pas en reste avec 126.000 pertes d’emplois.
Le département américain du travail a d’autre part révisé en hausse à 741.000 le nombre de pertes d’emplois au mois de janvier : la plus forte perte mensuelle aux Etats Unis depuis 1949.

http://fr.euronews.net/2009/04/03/66300 ... tats-unis/

[SuperCarotte]

Trouvé sur la bulle immo, les défauts sur les prêts immo "prime" (normalement sans trop de risques), dépassent maintenant en volume les défauts sur les prêts de type exotique (subprime, Alt-A), pas d'amélioration en vue...

[Tovi]

Non, c'est un gouffre sans fond. Et à vouloir le combler on risque bien d'entrainer la solvabilité des états dans le trou.

[energy_isere]

En Californie, les stigmates de la crise se multiplient

http://www.rue89.com/california-dreamin ... ultiplient

[energy_isere]

Obama voit des signes d'amélioration de l'économie américaine :

WASHINGTON (Reuters) - Le président américain Barack Obama estime que l'économie américaine commence à montrer des signes d'amélioration, tout en soulignant que le pays "n'est pas encore tiré d'affaire".

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http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 610a803c5a

Sur Oléocéne, nous ne doutons pas de l' énergie que va prodiguer B.Obama dans le but de redresser l' économie.
En meme temps il pourra passser du temps à dresser son chien :

Attendue depuis des mois par les Américains, la présentation officielle du nouveau chien de la Maison-Blanche risque de voler la vedette, mardi, à un discours de Barack Obama sur l'économie. Il s'appelle Bo, il a six mois, c'est un chien d'eau portugais au pelage frisé noir, et c’est un cadeau du sénateur Edward Kennedy au président américain. (Pete Souza/AFP)

[energy_isere]

Quelques nouvelles de la situation économique en Californie, et leur espoir de "relance verte".

http://www.lefigaro.fr/vert/2009/04/14/ ... -vert-.php

Pour rebondir, la Silicon Valley voit son avenir en vert

[osas09]

Aprés la californie, voici un article interressant sur les difficultés que rencontre la ville de New York.

Wall Street en chute...
New York en crise
Les licenciements dans la finance pénalisent les traders et font perdre à la ville de précieuses recettes fiscales
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A la louche, on estime qu'un emploi dans la finance en crée deux autres dans la ville et un troisième en banlieue. Pendant les années du boom, New York a accru sa dépendance à Wall Street au lieu de profiter des années de vaches grasses pour se diversifier. La finance pesait le tiers, parfois plus, du montant total des rémunérations new-yorkaises, et ses 54 milliards d'euros de profits ont représenté 22% des ressources fiscales de la ville en 2007. Avec une industrie financière qui s'effondre (36 milliards de pertes en 2008), c'est comme si une trappe s'était brusquement ouverte sous les pieds de Michael Bloomberg, le maire. Il prévoit un déficit de 3 milliards d'euros cette année, et peut-être 5,5 milliards l'an prochain. On parle déjà de supprimer 23 000 emplois municipaux, dont 1000 policiers, au risque de faire resurgir le spectre d'une ville fauchée, mal entretenue et dangereuse, un cauchemar que les New-Yorkais croyaient avoir dissipé une fois pour toutes.

Aux portes du désespoir
Le plus fascinant dans cette décadence est sa soudaineté. La chute a été si brutale que ses effets ne sont pas encore tous visibles. L'immobilier, par exemple, ne s'est pas encore effondré, soutenu par les bonus versés en décembre dernier. Mais les ventes sont au point mort. De même, bien des golden boys licenciés peuvent encore compter sur leurs économies, leur maison des Hamptons ou leur Porsche - s'ils arrivent à les vendre ! - pour joindre les deux bouts. Mais la plus grande masse est déjà aux portes du désespoir
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Et pour la bonne bouche il y a même quelques lignes sur ces méchants traders qui se reconvertissent (quand ils le peuvent bien sur) dans le metier de clown...

Gary Pincus, patron d'une société fournissant des clowns pour enfants, affirme «recevoir un bon nombre de coups de fil de types de Wall Street». Pas de problème, confiait-il récemment au «New York Times», «nous embaucherons des clowns de Wall Street». Même des clowns tristes.

[energy_isere]

La production industrielle US au niveau de 1998

La production industrielle des Etats-Unis est tombée à son plus bas depuis 1998, une baisse bien plus forte qu'attendue par les analystes. Le taux d'utilisation des capacités industrielles dans le pays est tombé à 69,3%, son plus bas niveau depuis le début de la publication de cette statistique en 1967, indique la Fed.

la suite : http://www.lecho.be/actualite/economie- ... 56-602.art

[osas09]

Les étudiants américains criblés de dettes

FOCUS - Les étudiants américains puisent sur leur carte de crédit pour financer leur frais de scolarité. Une situation qui inquiète de plus en plus les politiques américains.

En 10 ans, la dete moyenne des étudiants américains a grimpé de 46%. Avec l’augmentation des frais de scolarité dans les Universités et la quasi-absence d’épargne familiale, les étudiants américains financent de plus en plus leurs études en s’endettant sur leur carte de crédit

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Des études de plus en plus chères

En 2008, 84% des étudiants américains avaient au moins une carte de crédit, contre seulement 76% en 2004, selon Sallie Mae. Mais plus surprenant, les étudiants possèdent en moyenne 4,6 cartes de crédit. Cette dérive s’explique par la flambée du coût des études à l’Université.

Au cours des dix dernières années, l’inscription et les frais de scolarité pour quatre années dans une université publique ont grimpé de 50%, avec en moyenne 6586 dollars par an. Une tendance qui ne semble pas prête de s’arrêter. Selon le CommonFund, les fonds d’aide accordés aux universités ont chuté de 24,1% en décembre 2008. Et depuis 2008, les frais de scolarité sont en hausse de 5,9% pour quatre années dans une école privée et de 6,4% pour quatre années dans le publique. En outre, avec l’assèchement du crédit, le fameux «Crédit Crunch», il devient de plus en plus difficile pour les étudiants d’obtenir des prêts et si des prêts fédéraux sont encore accordés, les aides d’État pour les institutions de l’enseignement supérieur son en train de s’assécher.

On fait des études à crédit que l'on doit rembourser en travaillant plus tard. Et voilà aux usa on met les doigts dans l'engrenage du crédit dés la fac. Et aprés bien sur tout s'enchaine pour une vie totallement à crédit.
Les mauvaises habitudes ne se perdront pas comme ça juste à cause d'une crisounette.

[Raminagrobis]

La production industrielle US au niveau de 1998

Héhé... En 1998, c'était la misère aux USA ?

non au contraire, c'était une période prospère, quasiment pas de chomage, un budget fédéral équilibré (même légèrement excédentaire je crois), enfin ça allait plutôt très bien.

Mais si 11 ans après, on retrouve le même niveau de production, ca met des paquets de gens à la rue.

Ca fait réfléchir je trouve

[GillesH38]

attention la croissance démographique n'est pas loin de 1% par an ...

mais même sans ça, bien sur, ce n'est pas du tout pareil d'être en croissance ou en décroissance , à PIB égal. La croissance répartit les bénéfices sur une majorité (plus ou moins équitablement), alors qu'en période de décroissance, ceux qui ont le pouvoir et les revenus élevés font ce qu'il faut pour le garder, et les efforts sont surtout supportés par les plus pauvres, ce qui creuse les inégalités.

[dubyda]

Remarque sémantique importante :

"croissance - décroissance" ou "croissance - récession" ?
Pour moi le terme "décroissance" est un néologisme parvenu à être à la mode, probablement pour adoucir le fait qu'il n'y a plus de croissance ou pour exprimer une "décroissance" volontaire. Dans le cas dont parle Gilles, il s'agit bien de récession ce qui a un autre aspect. Ne confondons pas tout.