L'acier, le fer

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suite de 2 post au dessus.

Simfer buys £277m locomotive fleet for Simandou iron ore project
Simfer is a joint venture (JV) between Rio Tinto, the Government of the Republic of Guinea and Chalco Iron Ore Holdings.

Claire Jenns July 31, 2024

Simfer has ordered a locomotive fleet from transport solutions provider Wabtec to supply rail operations at the Simandou iron ore project in Guinea, West Africa.

The ES43ACmi locomotives are dual-cab with a 4,500hp Evolution Series engine that aims to provide fuel efficiency and superior performance in high-temperature environments.

Located in south-east Guinea, the Simandou mountain range contains a reserve with an estimated two billion tonnes of undeveloped iron ore.

The new locomotive fleet is expected to expedite the delivery of Guinea’s TransGuinéen railway, a proposed set of 600km heavy-duty standard gauge railways to deliver iron and bauxite ore.

SimFer managing director Chris Aitchinson commented: “Our new partnership with Wabtec represents an important milestone for the Simandou project and brings us even closer to the delivery of the TransGuinéen railway – critical infrastructure that can support economic development across the country.”

Rio Tinto, a managing partner in the Simfer JV, completed its investment in the Simandou project in mid-July. The company is the majority shareholder, owning two blocks within the mining concession, alongside China’s Chalco Iron Ore Holdings and the Guinean Government.

According to Rio Tinto, the railway will allow the export of up to 120mtpa of mined iron ore once production starts in the first quarter of 2025. Simandou also represents the largest greenfield integrated mine and infrastructure investment in Africa, Rio Tinto said.

The Simandou project was ratified by the National Transition Council of Guinea in February after years of delays and negotiations.

Mining Technology’s parent company GlobalData reports that global iron ore production stood at 2.4 billion tonnes in 2023 and will grow marginally at a compound annual growth rate of more than 1% by 2030.

Once Simandou is fully operational and commercially active, Guinea will cement its position as one of the world’s top exporters of high-quality iron ore.

https://www.mining-technology.com/news/ ... t/?cf-view

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Chili: la plus grande aciérie du pays ferme face à la concurrence chinoise
La plus grande aciérie du Chili n'aura finalement pas résisté à la concurrence de l'acier chinois à bas prix. En dépit de droits de douane plus importants imposés par le gouvernement chilien il y a quatre mois pour soutenir cette usine de Talcahuano, dans le sud du pays, l'entreprise a annoncé mercredi 7 août l’arrêt de son activité à partir de septembre 2024.

RFI le : 08/08/2024

Les 2 700 salariés de l'aciérie Huachipato, dans le sud du pays, devraient se retrouver au chômage. Près de 20 000 emplois indirects, notamment chez des sous-traitants de l'usine, vont aussi disparaître. L'entreprise connaît des difficultés financières depuis plusieurs années, et n'aura pas résisté à la concurrence de l'acier chinois à très bas prix, qui inonde le marché latinoaméricain. En 2023, les entreprises chinoises ont écoulé presque deux fois plus d'acier en Amérique latine que l'année précédente. La Chine détient désormais plus de 50% des parts du marché mondial, contre seulement 15% il y a 20 ans, selon l'Association latino-américaine de l'acier (Alacero).

En mars 2024, Huachipato avait dénoncé un dumping (une concurrence déloyale) et obtenu du gouvernement chilien une hausse des droits de douane sur l'acier chinois – jusqu'à 34% de taxe à l'importation. Mais la direction estime aujourd'hui que ces nouveaux droits de douane n'ont pas suffi et n'ont pas été assez répercutés sur les prix du marché au Chili. Le ministre chilien de l'Économie a qualifié d'« irresponsable » la décision de l'entreprise sidérurgique.

Le groupe chilien qui détient l'aciérie a vu son action grimper en bourse ce jeudi. Il devrait se concentrer sur des activités plus lucratives, en l'occurrence des mines de fer qu'il exploite déjà.

https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20 ... e-chinoise

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Matières Premières : le minerai de fer au plus bas depuis 2022

Par Jean-Baptiste André Publié le 15/08/2024

Le minerai de fer est tombé au plus plus bas depuis 2022 en raison de l'inquiétude croissante d'un déséquilibre du marché. Les contrats à terme ont chuté pour un quatrième jour consécutif à Singapour, tombant sous 94$ la tonne, alors que les données en provenance de Chine ont montré que les usines ont réduit leur production d'acier à environ 83 millions de tonnes le mois dernier, soit 9% de moins qu'un an plus tôt, note 'Bloomberg'. Le pays est le plus grand importateur de minerai de fer transporté par voie maritime et donne le ton sur le marché mondial. Le contrat de référence a baissé chaque semaine depuis le 5 juillet et est en baisse de plus d'un tiers par rapport au sommet de 143,60$ la tonne atteint au cours de la première semaine de l'année 2024.

Les difficultés auxquelles sont confrontées les usines chinoises ont été mises en évidence cette semaine par China Baowu Steel Group, le plus grand producteur mondial d'acier, qui a tiré la sonnette d'alarme concernant une crise industrielle majeure alors que les prix des produits s'effondrent. L'économie chinoise peine à rebondir malgré les efforts des autorités pour résoudre une crise immobilière prolongée qui pèse sur la demande d'acier.

https://www.boursier.com/actions/actual ... 36426.html

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Sur le marché de l'acier inondé par les Chinois, les prix fondent
L'effondrement du marché immobilier chinois entraîne une surproduction d'acier en Chine. Les pays étrangers cherchent la parade.

17 août 2024 les echos

C'est une vague scélérate que l'industrie mondiale n'avait pas vue depuis dix ans. Mais la surproduction d'acier chinois est revenue ces derniers mois. Les hauts fourneaux et laminoirs de l'empire du Milieu, qui produisent à eux seuls plus que leurs concurrents américains, européens et asiatiques réunis, ne savent plus quoi faire de leur acier.

Le secteur chinois souffre d'une surcapacité s'élevant à 66 % de la demande mondiale, ont calculé les analystes de la banque Goldman Sachs. Soit 12 points de plus que la part des Chinois sur les marchés internationaux, où la précédente crise du même genre, en 2015, a laissé un souvenir douloureux.

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https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... nt-2114035

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Green steel next stop for Canadian researchers

Ferrous metal recycling, Research and Development – Kirstin Linnenkoper – July 25, 2024

Researchers at the University of Toronto in Canada have developed a new way of recycling steel to support decarbonisation of the industry.
The innovative method is said to be easy to implement and relies on an oxysulphide electrolyte for electro-refining. Professor Gisele Azimi explains this is an alternative way of removing copper and carbon impurities from molten steel. The process also generates liquid iron and sulphur as by-products.

Removing impurities

‘Our study is the first reported instance of electrochemically removing copper from steel and reducing impurities to below alloy level,’ Azimi says. She notes that only 25% of steel produced currently comes from recycled material.

‘The main problem with secondary steel production is that the scrap being recycled may be contaminated with other elements, including copper,’ Azimi points out. ‘The concentration of copper adds up as you add more scrap metals to be recycled, and when it goes above 0.1 weight percentage (wt) in the final steel product, it will be detrimental to the properties of steel.’

Crucially, traditional electric arc furnaces cannot remove copper from molten steel scrap.

Electromotive force

To reduce copper content in iron to below 0.1 wt, the team developed an electrochemical cell capable of withstanding temperatures up to 1 600°C. Within the cell, electricity flows between the cathode and anode through a unique oxysulphide electrolyte derived from steelmaking slag.

‘We use contaminated iron with copper impurity as the anode,’ Azimi explains. ‘Applying voltage forces the copper to react with the electrolyte. This process removes copper from the iron, simultaneously producing new iron at the other end of the cell.’

High-grade products

The Toronto research means steel can be recycled into high-grade products such as galvanised cold rolled coil used in the automotive sector or steel sheets for deep drawing as used in the transport sector. Typically, steel is recycled into lower value products, such as rebar used in the construction industry.

Azimi’s lab collaborated with Tenova Goodfellow, a global supplier of advanced technologies, products and services for metal and mining industries. Looking forward, her team wants to fine tune the electro-refining process to remove other contaminants such as tin from the steel.

https://recyclinginternational.com/tech ... ers/57989/

donc un seul kg de cuivre (par exemple dans un alternateur de voiture) contamine 1 tonne d'acier de voiture lors de la refonte d'un véhicule hors d' usage.

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Menace mondiale sur le marché de l' acier à cause de la surproduction et exportations Chinoises :

World’s biggest steel producer warns of ‘severe’ industry crisis

Bloomberg News | August 18, 2024

The world’s biggest steel producer sounded the alarm about an industry crisis in China that carries the potential to ripple around the globe and plunge the sector into a deeper downturn.


Conditions in China’s steel sector are like a “harsh winter” that will be “longer, colder and more difficult to endure than we expected,” China Baowu Steel Group Corp. chairman Hu Wangming told staff at the company’s half-year meeting, warning of a worse challenge than major traumas in 2008 and 2015.

Global investors are lasered onto China’s struggling economy, even as they also contemplate the possibility of a recession in the US, with the Federal Reserve moving toward interest rate cuts. For commodities including steel, the warning from Baowu underscores risks to demand and prices, as well as what ArcelorMittal SA, the industry No. 2, called an “aggressive” surge of exports from China.

China’s steel market — by far the world’s largest — is flashing multiple warning signs as the protracted property downturn shows no signs of ending, while factory activity remains subdued. Baowu alone produces about 7% of the world’s steel, and its commentary is closely tracked to gauge the market mood in the Asian nation.

Hu’s stark message will likely be a worry for rivals across Asia, Europe and North America as they grapple with a fresh wave of Chinese exports, often by pushing for trade measures. Shipments from China are on track to reach about 100 million tons this year, the highest since 2016, as producers there scramble to offset a domestic slowdown.

German steel giant ThyssenKrupp AG on Wednesday highlighted the industry’s challenges by reporting a big slump in earnings. Earlier this month, ArcelorMittal said China’s rising exports had put the global market in an “unsustainable” condition.

Iron ore futures in Singapore fell as much as 3.4% to $95.20 a ton, the lowest level since May last year. The rout in steel markets was even more marked, with rebar futures in Shanghai plunging more than 4% to the cheapest since 2017. BHP, which gets much of its revenue selling iron ore to China, fell nearly 3%.

China’s country’s steel industry suffered devastating slumps during the Global Financial Crisis of 2008-2009, and again in 2015-2016. In both cases, the crises were ultimately resolved by massive stimulus — a prospect that looks more remote in 2024 as President Xi Jinping bids to reshape the economy.

Baowu didn’t offer much on the causes of the current downturn, focusing on how employees should respond: by preserving cash and minimizing risks.

“Financial departments at all levels should pay more attention to the security of the company’s funding,” a Baowu statement said, with a need to strengthen controls, including for overdue payments and detecting fake trades. “In the process of crossing the long and harsh winter, cash is more important than profit.”

https://www.mining.com/web/worlds-bigge ... ry-crisis/

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Le fer et l’acier prennent de plein fouet la vague chinoise

La déprime de l’immobilier chinois a des conséquences en cascade sur les usines sidérurgiques et les mines de fer du monde. Face à la baisse des cours, l’industrie sonne l'alarme.

Nathan Mann 30 août 2024


Les bobines d'acier laminées à chaud (HRC) se négocient près de 600 euros en Europe en août 2024. Des prix qui n'ont pas été aussi bas depuis décembre 2020.

Alerte chez les sidérurgistes. A l’image de l'industrie mondiale, les opérateurs de hauts-fourneaux et de fours électriques souffrent de la morosité de l’économie chinoise, et le spectre de surcapacités qu’elle fait planer sur le monde. Mi-août, Hu Wangming le président du conseil d’administration du plus grand producteur d'acier du monde, le chinois Baowu Steel Group, a fait un résumé remarqué de la situation : du point de vue de la demande, le secteur entre dans un «rude hiver», «plus long, plus froid et plus difficile à supporter que ce que nous avions prévu», rapporte Bloomberg. Il y a de quoi s’inquiéter : la production d’acier chinois représente plus de la moitié du marché mondial et la baisse de la demande domestique entraîne, mécaniquement, une hausse des exportations qui pousse les cours mondiaux à la baisse.

Des prix au plus bas depuis 2020 ... abonnés

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2217545

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suite de ce post du 21 dec 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 8#p2382028

Biden s'apprête à bloquer le rachat d'U.S.Steel par Nippon

Reuters •04/09/2024

Joe Biden s'apprête à bloquer l'acquisition du sidérurgiste américain U.S.Steel par son concurrent japonais Nippon Steel, une opération de 14,9 milliards de dollars, a déclaré une source mercredi.

Le président américain a déjà exprimé ses inquiétudes au sujet de ce projet de rachat d'une entreprise vieille de 122 ans emblématique de la sidérurgie américaine.

U.S.Steel a lui-même prévenu mercredi qu'un échec de cette opération menacerait des milliers d'emplois aux Etats-Unis.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 55ab22b395

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Le prix du minerai de fer à son plus bas depuis 2022, perspectives peu reluisantes

Agence Ecofin 05 sept 2024

Plusieurs pays africains produisent du minerai de fer dont la demande est principalement portée par l’industrie sidérurgique. Les difficultés de ce secteur en Chine font baisser les prix, et les perspectives prédites par les analystes sont inquiétantes, même pour un futur producteur comme la Guinée.

Le prix du minerai de fer s’approche de 90 $ la tonne, atteignant son plus bas niveau depuis 2022, en raison de la crise qui touche l’industrie sidérurgique chinoise. Selon les détails rapportés cette semaine par Bloomberg, les aciéries en Chine sont confrontées à une surproduction, des prix bas et des marges faibles, sans signe d’amélioration à court terme.

Le marché du minerai de fer traverse une période difficile depuis le début de l’année. Dans une note publiée fin août, la firme de recherche BMI indiquait déjà que le prix du minerai de fer était en dessous de 100 $/t, dans un contexte de chute de la production d’acier en Chine aggravée par les difficultés du secteur immobilier.

Si BMI prévoit une légère amélioration des prix vers la fin de l’année, la firme prédit une tendance à la baisse des prix à long terme, avec un recul à 78 $/t d’ici 2033. Au-delà de la baisse de la demande chinoise, l’autre facteur évoqué est la transition vers une production d’acier à faible teneur en carbone et nécessitant donc moins de minerai de fer.

Il faut noter que l’évolution de ce marché sera surveillée de près par plusieurs pays africains exportateurs de minerai de fer, notamment l’Afrique du Sud (7ème producteur mondial avec 63,2 millions de tonnes), la Mauritanie, le Liberia ou encore le Gabon. Notons que la Guinée fait partie des pays détenant les plus grandes réserves du minerai de fer au monde, et que le pays a également comme ambition d’entrer dans le cercle des producteurs d’ici 2025. Il sera intéressant de voir si les perspectives du marché ont un impact sur les plans du pays avec le projet Simandou.

https://www.agenceecofin.com/fer/0509-1 ... eluisantes

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Un ''road train'' chargé de minerai de fer pour le minier Mineral Ressources en Australie :



https://www.mining.com/web/trafigura-st ... th-minres/

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Il y a un programme de constituer une flotte de road train ''autonome'' !

Mineral Resources adds world-first automated road trains to its haulage fleet
vidéo 3 mn https://www.youtube.com/watch?v=sRSyvvO4HyI


24 494 vues 6 déc. 2021
We've announced a partnership with automation specialist, Hexagon, to develop an autonomous road train solution as part of our mining services infrastructure supply chain solution that is key to unlocking stranded tonnes in the Pilbara.

Mineral Resources (MRL) is renowned for providing innovative and low-cost solutions across the mining infrastructure supply chain and the autonomous road trains will form an essential part of the cost-efficient supply chain for the Ashburton Hub Iron Ore Project.
.......................



ils veulent faire des convois de 4 road trains à 3 trailers (remorques), vue de synthèse :



actuellement un road train à 3 trailers fait 385 tonnes , et ils veulent aller à 425 tonnes.

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suite de ce post du 9 aout 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2396154

L'acier chinois bon marché signe l'arrêt de mort de la plus grande aciérie du Chili

AFP •14/09/2024

"C'est terrible de se retrouver au chômage du jour au lendemain": acculée par la concurrence chinoise, Huachipato, la plus grande aciérie du Chili, fermera définitivement lundi après 74 ans d'activité, laissant des milliers de personnes sur le carreau.

Depuis des générations, la vie à Talcahuano, une ville de 160.000 habitants de la région du Biobio, à 500 km au sud de la capitale Santiago, gravite autour de l'emblématique aciérie.

Sa fermeture impacte directement 2.700 emplois, y compris ceux en sous-traitance, et affecte environ 20.000 emplois indirects. Elle signe aussi la fin de la production d'acier non recyclé dans le pays.

"J'ai travaillé à Huachipato, mon père a travaillé à Huachipato, ma femme a également été employée à Huachipato, et nous avions un bon niveau de vie", raconte Fernando Orellana, 62 ans, entré à l'âge de 25 ans au service du nettoyage avant de gravir les échelons jusqu'à devenir chef de section.

Pour ce dirigeant du Syndicat 2 de la sidérurgie, l'usine représentait la garantie d'une retraite sûre. "C'était une entreprise qui te donnait de la sécurité pour l'avenir", assure-t-il.

Huachipato produisait 800.000 tonnes d'acier par an et approvisionnait principalement l'industrie minière, moteur de l'économie chilienne. Fondée en 1950, l'usine n'a cependant pas résisté à la concurrence de l'acier chinois, vendu au Chili 40% moins cher que celui produit localement.

L'aciérie a tenté de se maintenir en demandant des surtaxes sur les importations chinoises. Bien que mises en place en avril, après que la Commission chilienne de lutte contre les distorsions a constaté une "concurrence déloyale", celles-ci n'ont pas suffi à garantir la pérennité de l'usine, qui depuis 2019 a accumulé des pertes s'élevant à 700 millions d'euros.

"Cette décision nous blesse profondément, mais nous sommes convaincus que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir", a assuré le directeur de l'aciérie Julio Bertrand, en annonçant en août sa fermeture prochaine.

Dix millions de tonnes d'acier chinois ont déferlé sur l'Amérique latine l'an dernier, soit une croissance de 44% en 2023 par rapport à l'année précédente. En 20 ans, la Chine a porté sa part sur le marché mondial de l'acier de 15% à 54%, selon l'Association latino-américaine de l'acier (Alacero).

A Talcahuano, l'usine sidérurgique c'était bien plus qu'un simple emploi pour beaucoup, c'était aussi des associations sociales et culturelles, la construction de logements pour les travailleurs ou une équipe de foot, actuellement leader du championnat chilien.

- "Aider à la fermer" -

A la veille de la fermeture du complexe, qui débutera lundi avec l'arrêt du Haut fourneau 2, les employés ont signé un plan de départ avantageux. Mais ce dernier ne parvient pas à atténuer l'amertume et l'incertitude provoquées par la fermeture.

"J'ai 47 ans d'ancienneté dans l'entreprise et il ne m'est jamais venu à l'esprit que j'allais être l'un de ceux qui allaient un jour aider à la fermer", témoigne Hector Medina, président du syndicat 1.

L'accord prévoit le versement d'une indemnité supplémentaire d'environ 30% par rapport à l'indemnité de licenciement légale, ainsi que d'autres avantages. Mais il n'inclut pas les sous-traitants.

"C'est terrible de se retrouver au chômage du jour au lendemain", déplore Roberto Hernandez, un ouvrier en sous-traitance de 54 ans. "Où vais-je trouver du travail à cet âge ?", s'interroge-t-il.

Selon les estimations des syndicats, plus de la moitié des travailleurs licenciés ont plus de 50 ans.

Une étude de l'Université catholique de la Très Sainte Conception de Talcahuano estime que la fermeture de l'usine va affecter 1.090 petites et moyennes entreprises de la région.

Une autre étude de l'Observatoire du travail de la région prévoit que le chômage augmentera de 2,5 points de pourcentage pour atteindre 11%.

"Ce sont des gens qui ont passé toute leur vie ici, à travailler. Ils ne savent rien faire d'autre", déplore Hugo Mendoza, un mécanicien de 58 ans.

Lundi, le gouvernement devrait dévoiler un plan pour renforcer l'industrie et relancer l'emploi dans la région du Biobio, dont les détails n'ont pas été rendus publics pour l'heure.

De son côté, l'usine prévoit de maintenir certaines de ses activités "non sidérurgiques", telles que l'extraction et la commercialisation de calcaire, un matériau utilisé dans la fabrication de l'acier.


Vue aérienne de l'aciérie Huachipato, à Talcahuano, au Chili, el 11 septembre 2024 ( AFP / FRANCO FAFASULI )

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ba40de224b

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Le Nigeria annonce une mine de fer et une aciérie à 1 milliard $ avec la Chine

Agence Ecofin 9 sept 2024

Le Nigeria héberge des réserves minérales évaluées à 700 milliards de dollars, y compris des réserves de minerai de fer. La mise en valeur de cet énorme potentiel reste néanmoins un défi pour le pays, où le secteur minier représente moins de 1 % du PIB.

Au Nigeria, la société locale Chart & Capstone Integrated Limited s’est associée au chinois Sinomach-He pour développer un complexe d’exploitation du minerai de fer et de production d’acier. Le protocole d’accord portant sur un investissement de 1 milliard $ a été présenté au ministre des Mines Dele Alake, en marge du Forum sur la coopération sino-africaine à Pékin.

Selon les détails fournis dimanche 8 septembre par le ministre Alake, le projet sera développé dans l’État de Kogi, une région du pays qui héberge d’immenses réserves de fer. C’est dans le même État que l’australien Macro Metals développe le projet Agbaja qui héberge 586 millions de tonnes de ressources minérales et 205 millions de tonnes de réserves de minerai.

Le calendrier de développement du nouveau projet n’a pas été donné, ni les détails sur la capacité de production projetée. La presse locale indique néanmoins que Sinomach-He sera l’entrepreneur principal du projet, s’occupant de l’ingénierie jusqu’à la mise en service de la future mine et de l’aciérie, en passant par l’approvisionnement.

S’il est mené au bout, ce projet sino-nigérian favoriserait néanmoins une plus grande contribution des Mines à l’économie, dans un pays où le secteur minier représente moins de 1 % du PIB malgré 700 milliards $ de réserves de divers minéraux. L’aciérie permettrait aussi au Nigeria d’exporter davantage de produits à valeur ajoutée vers la Chine, pays avec lequel la balance commerciale est déficitaire à hauteur de plus d’un milliard de dollars.

« J’ai insisté sur le récent passage de la politique [du puits au port], qui permettait aux sociétés minières d’exporter des minerais bruts, à une approche axée sur l’extraction locale et la valeur ajoutée. Ce changement est essentiel pour créer des emplois, faciliter le transfert de compétences et améliorer notre balance commerciale », a ajouté le ministre Dele Alake.

Rappelons que la mise en place de cette coentreprise sino-nigériane intervient dans un contexte difficile sur le marché mondial du minerai de fer. Sur une tendance à la baisse depuis plusieurs mois, le minerai de fer est tombé en dessous de 90 dollars la tonne et son prix devrait chuter jusqu’à 78 dollars la tonne d’ici 2033. Il sera intéressant de voir comment cette évolution est prise en compte par les futurs producteurs de minerai de fer du continent.

En dehors du Nigeria, la Guinée s’apprête à mettre en production son gisement Simandou d’ici 2025. Pour le moment, la production africaine de minerai de fer est portée par l’Afrique du Sud, la Mauritanie, la Sierra Leone ou encore le Liberia.

https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... c-la-chine

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Le prix du minerai de fer plonge à nouveau, sur fond de perspectives à la baisse

Agence Ecofin 18 sept 2024

Afrique du Sud, Mauritanie ou encore Liberia et Sierra Leone sont autant de pays africains producteurs de minerai de fer. Pour leurs gouvernements, les perspectives peu reluisantes attendues sur un marché du minerai de fer déjà en berne peuvent entrainer une baisse des revenus miniers.

Le contrat à terme le plus échangé pour la tonne de minerai de fer a terminé la journée du 17 septembre en baisse de 4,12 %, à 675 yuans (95 dollars) sur le Dalian Commodity Exchange en Chine. Il s’agit de la plus forte baisse quotidienne depuis le 31 octobre 2022, rapporte l’agence de presse Reuters.

Ce nouveau creux historique intervient dans un contexte de ralentissement de l’économie chinoise, marqué par les difficultés du secteur immobilier et une baisse de la production d’acier, principal consommateur du minerai de fer. Aucune perspective d’amélioration des prix n’est attendue à moyen terme, selon la plupart des analystes du marché.

Pour Goldman Sachs, le prix du minerai de fer pourrait atteindre 85 dollars la tonne au quatrième trimestre 2024, en baisse de 15 % par rapport à une prévision précédente de 100 $ la tonne de la banque américaine. L’australien Commonwealth Bank est encore plus pessimiste et voit le minerai de fer tomber à 80 dollars d’ici la fin de l’année. À long terme, la firme de recherche BMI estime même que les prix du minerai de fer suivront une tendance à la baisse, s’échangeant à 78 dollars la tonne d’ici 2033.

Ces prévisions peu reluisantes seront particulièrement scrutées en Guinée, où l’exploitation du géant gisement Simandou devrait démarrer fin 2025. Les producteurs africains actuels, l’Afrique du Sud, la Mauritanie ou encore le Liberia sont également concernés par cette baisse des prix qui peut affecter leurs revenus miniers.

https://www.agenceecofin.com/fer/1809-1 ... -la-baisse

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La société algéro-turque Tosyali a mis en service sa nouvelle usine de séparation directe de fer (Direct Reduced Iron - DRI), la plus grande en Afrique et dans la région méditerranéenne d’une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an.

26/09/2024

C’est ce qu’annonce la société dans un communiqué rendu public. L’usine fonctionne à la fois à l’hydrogène vert et au gaz naturel. Avec cette mise en service et cette innovation, Tosyali se positionne désormais comme le leader en termes de production de DRI dans le bassin méditerranéen, couvrant l’Europe et l’Afrique du Nord avec une capacité dépassant les 5 millions de tonnes. De même qu’elle franchit un nouveau dans la transition énergétique.

Ce qui permet également à l’entreprise algéro-turque de réduire significativement son empreinte carbone. Cette annonce coïncide, faut-il le noter, avec le lancement d’un partenariat stratégique entre Tosyali et Sonatrach pour la construction d’une unité de production d’hydrogène vert. Le projet vise à fournir cette source d’énergie à la nouvelle usine, qui fonctionnera temporairement au gaz naturel.

Cette initiative marque un tournant décisif pour l’intégration de l’hydrogène vert dans l’industrie lourde en Algérie, avec pour ambition de produire de l’«acier vert» conforme aux normes environnementales les plus récentes. L’objectif à terme est de se positionner sur le marché européen, où les nouvelles réglementations imposeront, dès 2026, des taxes douanières pour les produits issus des énergies fossiles. A travers ses différents projets, Tosyali Algérie table sur une expansion internationale, avec l’objectif d’atteindre un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars dans les années à venir. Pour ce faire, la société continue d’investir dans l’extension de son site d’Oran et dans la construction d’une unité de traitement de minerai de fer provenant de la mine de Gara Djebilet, garantissant ainsi son approvisionnement en matières premières.

https://elwatan-dz.com/separation-de-fe ... diterranee

c'est à Oran.
https://algeriainvest.com/fr/news/sider ... uxieme-dri