Voitures (et autres véhicules) autonomes

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Daimler Truck: premiers camions autonomes attendus en 2027

le 08/05/24



Daimler Truck a annoncé mercredi qu'il avait l'intention de commercialiser ses premiers camions à conduite autonome d'ici 2027, indiquant avoir réalisé des progrès 'significatifs' en ce sens.

Le fabricant de poids lourds dit prévoir la mise sur le marché américain de véhicules hautement automatisés, c'est-à-dire au sens du niveau 4 du référentiel SAE, la norme de classification du degré d'automatisation de la conduite, à un horizon de trois ans.

Le groupe allemand explique que son partenaire technologique, Torc, a d'ores et déjà procédé à des tests en conditions logistiques réelles avec son Freightliner Cascadia, un gros porteur, sur une route reliant Phoenix à Oklahoma City.

Si Daimler souligne que sa technologie autonome est destinée à équiper la version électrique de son camion, le Freightliner eCascadia, il précise que les premiers camions autonomes à circuler sur les routes américaines seront, eux, dotés de moteurs thermiques.

A horizon 2030, le groupe indique qu'il espère générer des revenus de l'ordre de trois milliards d'euros et un résultats opérationnel (Ebit) d'au moins un milliard d'euros par an grâce à ses activités dans la conduite autonome.

https://www.abcbourse.com/marches/daiml ... 027_630342

[Jeudi]

Les entreprises cherchent de plus en plus à automatiser certaines opérations. Où en est l’industrie de l’extraction minière ? Entrevue avec Michel Gamache, professeur au département de mathématiques et de génie industriel de Polytechnique Montréal, qui travaille avec l’industrie minière dans l’optimisation de la production.
(…)
De quoi parle-t-on exactement comme technologies ?
Les entreprises d’extraction minière introduisent de plus en plus, mais de façon prudente, des camions autonomes qui transportent le minerai. C’est encore nouveau, alors pour le moment, elles les font fonctionner dans des espaces isolés des travailleurs. Si jamais le véhicule entre dans une zone de la mine où il n’est pas autorisé, il s’arrête automatiquement. D’autres minières vont faire fonctionner ces véhicules dans des moments où il n’y a pas de travailleurs, comme les fins de semaine.
Les technologies sont très avancées, mais il faut prendre le temps de bien les intégrer. D’ailleurs, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) est en train d’établir les bonnes pratiques à mettre en place pour une utilisation et une maintenance sécuritaire des véhicules autonomes dans les mines. L’avantage, c’est que les camions autonomes peuvent travailler tout de suite après un dynamitage dans la mine, alors que pour faire entrer des travailleurs, il faut attendre environ une heure et demie, le temps que les gaz s’échappent.(…)

https://www.lapresse.ca/affaires/portfo ... -mines.php

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Conduite autonome : Alphabet injecte 5 milliards de dollars dans sa filiale Waymo
Alphabet, qui étalera son investissement sur plusieurs années, compte faire de Waymo la “première société de technologie de conduite autonome au monde”. Un montant colossal, à l’heure où les enquêtes de sécurité sur les principaux fabricants du secteur se multiplient.

Yoann Bourgin 24 juillet 2024


À gauche, une Chrysler Pacifica équipée du système de conduite autonome de Waymo, modèle dont la société a annoncé le retrait l'année dernière. À droite, une Jaguar I-Pace, modèle toujours en circulation chez Waymo.

À l’occasion de la publication trimestrielle des résultats financiers d’Alphabet, Ruth Porat, directrice financière du groupe, a annoncé un investissement pluriannuel de 5 milliards de dollars (4,6 milliards d’euros) dans la filiale de conduite autonome Waymo. “Ce nouveau financement, cohérent avec les investissements annuels récents, permettra à Waymo de continuer à construire la première société de technologie de conduite autonome au monde”, a déclaré Ruth Porat lors d’une conférence téléphonique.

Plus de 50 000 trajets hebdomadaires

L’investissement s’inscrit dans la volonté d’Alphabet de rendre plus efficace sa division “Other Bets”. Ce segment comprend Waymo mais aussi d’autres projets dits “innovants”, comme les groupes de recherche biologique Calico et Verily, le fonds de placement Google Ventures et la société de livraison par drone Wing. La division a généré un chiffre d’affaires trimestriel de 365 millions de dollars, en hausse de 28% sur un an, mais se heurte également à une hausse de ses pertes (1,13 milliard de dollars, +39%). De plus amples informations seront données lors du dépôt du formulaire 10-Q auprès de la SEC, le gendarme financier américain.

Sundar Pichai, CEO d’Alphabet, a affirmé que Waymo réalise actuellement plus de 50 000 trajets hebdomadaires. La société de conduite autonome propose d’ores et déjà des trajets à Phoenix et à San Francisco, où elle a rendu ses services accessibles à tous le mois dernier. Elle s’est récemment implantée à Austin et à Los Angeles, sans que la date d’ouverture au grand public ne soit connue.

Le secteur confronté à des procédures judiciaires en cascade

L’annonce de ce nouveau financement intervient à un moment clé dans le développement de technologies de conduite autonome, terni par de sévères doutes sur la sécurité routière. Cruise, filiale de General Motors, avait été affaiblie par des procédures judiciaires suite à des accidents impliquant ses véhicules. Elle avait alors mis un terme à toutes ses opérations. Début juin, elle avait annoncé remettre en service une petite flotte à Dallas, mais doit désormais reconquérir la confiance des Américains.

L’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière (NHTSA) a également ouvert une enquête sur les systèmes de conduite autonome de Waymo. La procédure, enclenchée suite à 22 incidents – dont 17 collisions, montrait que certains systèmes “semblaient désobéir aux dispositifs de contrôle” et présentaient un “comportement inattendu”. Ford se retrouve aussi dans le collimateur de la NHTSA, suite à deux accidents mortels survenus alors que son système de conduite autonome BlueCruise était activé.

Doubler ses concurrents

L’investissement de 5 milliards de dollars pourrait permettre à Waymo de doubler ses concurrents, qui enchaînent les retards dans la présentation de nouveaux projets. General Motors a annoncé hier l’abandon de la production du véhicule autonome de Cruise “Origin”, sans volant ni pédales, pour le remplacer par les dernières Chevrolet Bolt. Tesla, de son côté, va vraisemblablement reporter la présentation de son taxi robot “Cybercab” d’août à octobre, rapporte Bloomberg.

https://www.usine-digitale.fr/article/c ... o.N2216609

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Plus de 100 000 courses payantes par semaine: aux Etats-Unis, les robots-taxis se multiplient sur les routes
Waymo, filiale de Google, vient de passer un cap important pour ses véhicules autonomes en Californie. Mais les obstacles techniques demeurent nombreux

22 août 2024 letemps.ch

C’est une étape symbolique. Et seul l’avenir dira si elle est décisive. Waymo vient de passer le cap des 100 000 courses payantes par semaine avec ses robots-taxis, des véhicules sans chauffeur à leur bord. La filiale de Google, qui a effectué cette annonce mardi soir, démontre qu’elle est sans conteste la numéro un des voitures autonomes non seulement aux Etats-Unis, mais aussi en Occident. Mais les barrières techniques pour un déploiement de masse de ces véhicules futuristes sont encore très importantes.

C’est sur le réseau social X que Tekedra Mawakana, directrice de Waymo, a annoncé le franchissement de ce cap. «Nous construisons un avenir plus sûr, un trajet après l’autre», ajoutait la responsable. La croissance est indéniablement rapide: en mai, Waymo annonçait 50 000 courses payantes par semaine en Californie (à San Francisco et Los Angeles) et en Arizona, à Phoenix. Et le 26 juillet dernier, Waymo revendiquait un total de plus de deux millions de courses payantes.

Détection sur 500 mètres

Les chiffres sont en progression pour deux raisons. D’abord, une hausse du nombre des véhicules sur les routes. La société n’a jamais dit combien sont en circulation – ils sont a priori plusieurs centaines, NBC évoquant le chiffre de 700 taxis en février. Le 19 août, la société dévoilait ses taxis de la sixième génération, avec plusieurs améliorations. Au niveau des capteurs, la voiture intègre désormais 13 caméras, quatre lidars, six radars et un ensemble de récepteurs audio externes. Grâce à eux, le système est capable de «voir» les alentours sur 500 mètres, selon la société, même «dans des conditions de chaleur extrême, de brouillard, de pluie et de grêle».

Ensuite, Waymo étend les zones couvertes. Fin juin, l’entreprise décidait de ne plus réserver ses courses à une sélection de voyageurs à San Francisco, rendant ses véhicules accessibles à tout le monde. Depuis l’été 2023, Waymo avait rendu son service payant à une poignée de testeurs, et 300 000 personnes s’étaient inscrites sur liste d’attente. Désormais, chaque habitant de San Francisco peut utiliser ces taxis, à toute heure du jour et de la nuit. Ce sont actuellement, pour la plupart, des véhicules de la marque Jaguar.

Expansion continue

Petit à petit, les zones couvertes s’étendent. Au début de ce mois, Waymo annonçait la disponibilité de ses véhicules dans de nouveaux quartiers de San Francisco et de Los Angeles. Aujourd’hui, 142 kilomètres carrés sont couverts dans la première ville, 205 dans la seconde et 816 en Arizona. A titre de comparaison, les robots-taxis du chinois Baidu sont déployés dans environ 3000 km² de la ville de Wuhan.

Avec une topographie simple, des rues droites et une météo stable, Phoenix est un terrain facile pour les robots-taxis. A l’inverse, San Francisco «offre une densité énorme en termes de piétons, de cyclistes, de vélos électriques, de scooters, de collines», en plus du brouillard, affirmait récemment à Bloomberg, Chris Ludwick, un directeur de produit de Waymo. Il poursuivait: «c’est un véritable défi, et la raison pour laquelle nous voulions nous déployer ici était en partie pour prouver aux gens que nous avions développé une technologie capable de gérer l’une des villes les plus difficiles d’Amérique du Nord.»

L’argument de la sécurité

Le défi semble pour l’heure en parti relevé: des véhicules de Waymo n’ont été jusqu’à présent impliqués que dans des incidents mineurs, au contraire de son concurrent Cruise (détenu par General Motors), qui avait stoppé ses opérations après un accident mortel. Mais on est encore loin d’un déploiement de masse. «Il y a eu un fort engouement dans les années 2010, admettait Chris Ludwick. Puis une déception quand les gens disaient que ces véhicules autonomes viendraient en 2014, par exemple, et que cela n’a pas été le cas». Et même si l’intérêt pour ces véhicules a diminué, «nous avons fait de grands pas et nous avons résolu un certain nombre de problèmes, puis nous nous sommes rendu compte qu’il y avait d’autres problèmes. Et nous les avons résolus», selon le responsable de Waymo.

Pour l’heure, la société utilise intensément l’argument de la sécurité pour promouvoir ses véhicules, citant de nombreuses études montrant qu’une conduite autonome est plus fiable que lorsqu’un humain est derrière le volant. Et Google y croit: au début de l’été, il injectait 5 milliards de dollars dans Waymo, pour en faire «la première société de technologie de conduite autonome au monde».

https://www.letemps.ch/cyber/plus-de-10 ... les-routes

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À bord de la voiture qui se conduit toute seule

France 24 vidéo •30/08/2024

Alors que chaque année près d'1,19 million de personnes perdent la vie dans un accident de la route dans le monde selon l'OMS, de plus en plus d'acteurs mettent à disposition des taxis autonomes. Nous sommes montés à bord de l'un d'eux. Il nous a permis de rejoindre les hauteurs de San Francisco depuis le centre-ville en une vingtaine de minutes sans accro, alors même que le chemin était escarpé. Reste toutefois à relever un bon nombre de challenges éthiques, informatiques et sociétaux.

5mn vidéo : https://www.boursorama.com/videos/actua ... 94b2113f8f

[Jeudi]

Un site pour visualiser les données d’accident de voitures autonomes waymo.

https://waymo.com/safety/impact/

Histoire courte: ils estiment que leur pilote fait trois fois moins de « accident avec blessure » et six fois moins de « accident avec ouverture de airbag » que les chauffeurs humains.

Impacts: sachant que les coûts directs et indirects de l’insécurité routière approchent le 50 milliards pour 40 millions de véhicules en France, rester au conducteurs humains va devenir un luxe qui coûtera 1000$ par véhicule et par an. C’est à la fois beaucoup et peu: si l’auto autonome permet de se passer de 10% des achats d’auto non autonome (grâce à l’augmentation de leur taux d’utilisation), l’économie directe sera beaucoup plus importante.

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Malgré 100 000 courses par semaine, les taxis autonomes Waymo ne sont toujours pas rentables
Au mois d’août, Waymo a dépassé les 100 000 courses par semaine, avec ses taxis sans chauffeurs. L’entreprise, qui est une filiale d’Alphabet (Google) n’est, cependant, toujours pas rentable.

Publié le 9 septembre 2024



En 2024, dans certaines parties du monde, les taxis sans chauffeurs ne relèvent plus de la science-fiction. Comme vous le savez peut-être déjà, aux États-Unis, l’entreprise Waymo (qui est une filiale d’Alphabet, la maison-mère de Google) propose déjà un service de taxis sans chauffeurs à San Francisco, Phoenix et Los Angeles. Et au mois d’août, ce service, baptisé Waymo One, a franchi la barre symbolique des 100 000 courses par semaine, le double du nombre de courses par semaine au mois de mai. Mais si Waymo se positionne aujourd’hui comme un leader dans cette technologie, celui-ci n’est pour le moment pas rentable.

Une activité qui génère encore des pertes pour Google

Si Google ne révèle pas les détails financiers de cette filiale d’Alphabet, le New York Times explique qu’au cours des six premiers mois de l’année, les projets expérimentaux du groupe ont généré des pertes de près de 2 milliards de dollars. Et une grande partie de ces pertes sont probablement attribuées aux activités de Waymo. Selon les explications du NYT, les tarifs de Waymo sont similaires à ceux de ses concurrents Uber ou Lyft. Et si ses véhicules roulent sans chauffeurs, la filiale d’Alphabet doit néanmoins exploiter sa propre flotte de véhicules. Or, rien que la technologie qui permet à ces véhicules de rouler sans chauffeurs est extrêmement chère. En février, un responsable a révélé que l’équipement de ses Jaguar I-Pace peut coûter jusqu’à 100 000 dollars.

Comment Waymo compte devenir rentable

Pour devenir rentable, Waymo compte s’appuyer sur une baisse de ses charges fixes, comme les prix des capteurs utilisés pour fournir la conduite autonome, et une réduction du nombre d’opérateurs humains qu’il doit rémunérer pour contrôler les opérations. D’autre part, Waymo prépare une nouvelle flotte de véhicules qui coûtera moins cher. En effet, Waymo va exploiter des véhicules qui sont fabriqués par le constructeur chinois Zeekr.

En tout cas, Google continue de croire au potentiel des voitures autonomes. Au mois de juillet, la firme de Mountain View a annoncé un nouvel investissement de 5 milliards de dollars qui permettra à Waymo de “continuer à bâtir le leader mondial de la conduite autonome”.

https://www.presse-citron.net/malgre-10 ... rentables/

[Jeudi]

Uber s'associe à Waymo pour déployer des taxis autonomes (…)
Cela va lui permettre de déployer des taxis autonomes “début 2025” à Atlanta et Austin. (…)
Il s’agira de Jaguar électriques équipées du système de lidar et de caméras de Waymo. Ces voitures sont disponibles “exclusivement” dans l’application Uber. (…)
Uber et Waymo avaient déjà scellé une alliance l’an passé à Phoenix, où la filiale de Google teste depuis des années ces voitures sans conducteur. “Un partenariat fructueux, selon Dara Khosrowshahi, qui a déjà permis des trajets entièrement autonomes pour des dizaines de milliers de passagers à Phoenix”. (…)

https://www.usine-digitale.fr/article/u ... s.N2218799

[Jeudi]

Elon Musk qui est entré sur scène à bord de l'un de ses robot-taxis, a déclaré que leur production devrait débuter en 2026

Traduction perso: ils sont encore très loin de rattraper waymo. Je dois admettre que je ne pensais pas qu’ils étaient aussi loin derrière. D’un point de vue technologique, ça suggère que, au moins pour la conduite autonome, mieux vaut des données propres que beaucoup de données.

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Pas gagné les robots taxi de Musk :

Une Tesla s'écrase contre une barrière routière en mode autopilote
Le 5 octobre, dans la province de Jiangxi, en Chine, une Tesla en pilotage automatique a percuté des barrières sur un chantier de construction.
voir https://www.msn.com/fr-fr/video/actuali ... 9b27&ei=37

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GM abandonne définitivement le projet de robots-taxis de Cruise
Le constructeur automobile américain, qui a englouti environ dix milliards de dollars dans Cruise, veut désormais concentrer ses efforts sur le développement de voitures autonomes destinées aux particuliers.

Jérôme Marin 11 décembre 2024


General Motors jette l'éponge. Après avoir englouti environ dix milliards de dollars dans Cruise, le grand constructeur automobile américain a annoncé mardi 10 décembre qu’il renonçait à concevoir ses propres robots-taxis. Un projet sur lequel travaillait la start-up californienne qu’il avait rachetée en 2016 pour un milliard de dollars.

À la place, le géant de Détroit veut concentrer ses efforts sur le développement de voitures autonomes destinées aux particuliers. Ainsi, les ingénieurs de Cruise travailleront désormais avec les équipes de GM qui développent le système d'assistance à la conduite SuperCruise. À terme, celui-ci doit permettre une conduite en autonomie complète sur les voitures des différentes marques du groupe.

GM justifie son choix par le “temps et les ressources considérables qui seraient nécessaires” pour faire aboutir le projet. Et aussi par “un marché des robots-taxis de plus en plus concurrentiel", entre l’avance prise par Waymo, la filiale de Google, et les grandes ambitions de Tesla. Le groupe n’a pas communiqué sur de potentiels licenciements, mais il table sur un milliard d'économies par an.

Reprise limitée des essais

Cette annonce intervient seulement trois mois après la reprise des essais de Cruise, qui avaient été suspendus pendant près d’un an en raison d’un grave accident dans les rues de San Francisco. Une reprise très limitée : seulement cinq véhicules sont en circulation et ils ne fonctionnent pas de manière autonome.

En octobre 2023, une voiture de Cruise circulant de manière autonome avait percuté puis traîné sur plusieurs mètres une piétonne. Dans la foulée, les autorités californiennes lui avaient retiré sa licence d’exploitation. Sa maison-mère avait ensuite suspendu l’ensemble des essais. Puis, elle avait débarqué son fondateur et patron Kyle Vogt.

Rapport accablant

Dans un rapport, un cabinet d’avocats s’était montré extrêmement critique avec l’ancienne direction. Cruise a “caché des éléments importants”, notaient ses auteurs. Aux médias mais surtout aux autorités, leur envoyant même une vidéo montée pour dissimuler des faits. Le rapport pointait aussi “un leadership médiocre, des erreurs de jugement, un manque de coordination, une mentalité de confrontation avec les régulateurs et une incompréhension des obligations de transparence”.

Reprise en main par GM, la société avait engagé un responsable de la sécurité et revu ses procédures de contrôle. La reprise des essais de “conduite autonome supervisée sur la voie publique”, c'est-à-dire avec un opérateur présent à bord pour reprendre le contrôle en cas de besoin, était espérée début 2025. Cruise avait aussi noué cet été un partenariat avec Uber pour déployer ses robots-taxis dans une ville américaine l’an prochain.

https://www.usine-digitale.fr/article/g ... e.N2224047

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Waymo va tester ses robots-taxis à Tokyo, une première hors des Etats-Unis
Le filiale de Google va déployer 25 véhicules sans conducteur dans les rues de la capitale japonaise. Dans un premier temps, ceux-ci ne circuleront pas de manière autonome.

Jérôme Marin 17 décembre 2024

Quinze ans après les premiers kilomètres parcourus sur les routes californiennes, les “Google Car” n’ont jusqu’à présent jamais circulé hors des Etats-Unis. Cela va changer début 2025. Lundi 16 décembre 2024, Waymo a en effet officialisé des premiers tests à Tokyo.

Conduite manuelle

Au cours des prochains mois, la filiale du moteur de recherche va déployer 25 véhicules sans conducteur dans les rues de la capitale japonaise. Ceux-ci ne circuleront cependant pas de manière autonome : ils seront conduits par des chauffeurs de la plus grande société de taxis de la ville.

Dans un second temps, Waymo prévoit de mener une deuxième phase d'expérimentation. Ses voitures circuleront alors de manière autonome mais avec la présence d’un opérateur au volant pour reprendre le contrôle si nécessaire.

La société ne présente pas ces tests comme une première étape avant un déploiement de son service de robots-taxis à Tokyo. Elle indique simplement qu’elle souhaite améliorer son logiciel de conduite Driver, dont la sixième génération a été dévoilée en août, dans un contexte de circulation à gauche et de trafic urbain extrêmement dense.

“Environnements plus complexes”

Cette annonce intervient à peine dix jours après celle d’une phase de tests à Miami, notamment pour entraîner son logiciel de conduite aux orages et à une météo particulièrement pluvieuse. Waymo s’est fixé pour objectif d'y ouvrir sa plateforme de robots-taxis en 2026.

Si tout se passe bien, Miami deviendra alors la sixième ville américaine à accueillir ce service, baptisé Waymo One. Celui-ci est déjà disponible à San Francisco, à Los Angeles et à Phoenix. Il doit être déployé à Atlanta et à Austin l’an prochain, en partenariat avec Uber. La société revendique désormais 150 000 trajets payants par semaine.

Lors de sa dernière levée de fonds en octobre, d’un montant de 5,6 milliards de dollars, Waymo avait promis d'accélérer le déploiement de sa plateforme de robots-taxis. La société assurait aussi vouloir lancer des tests dans des “environnements plus complexes”, comme les rues de New York ou celles de Buffalo (notamment en hiver).

https://www.usine-digitale.fr/article/w ... s.N2224398

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La Chine encourage le développement de véhicules sans conducteur à Pékin
Pékin, la capitale chinoise, a adopté mardi 31 décembre de nouvelles réglementations visant à encourager le développement des technologies de conduites autonomes dans la ville, envisageant à terme le déploiement de bus publics et de taxis sans chauffeur.

REUTERS 31 décembre 2024

Pékin ouvre ses rues aux véhicules autonomes; La capitale chinoise a adopté de nouvelles règles ce 31 décembre visant à favoriser l'essor de flottes de voitures sans conducteurs. Les véhicules autonomes qui passeront les tests et les évaluations de sécurité seront autorisés à demander des essais routiers, a rapporté le journal Beijing Daily, ajoutant que les réglementations prendront effet à partir du 1er avril.

Pékin, qui soutient l'utilisation de véhicules autonomes pour les particuliers, les bus urbains, les tramways et les taxis, souhaite également encourager la construction d'infrastructures routières intelligentes pour soutenir ce type de transport.

Dans un avis distinct publié ce 31 décembre, la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, a déclaré qu'elle avait approuvé des réglementations visant à promouvoir le développement de véhicules connectés intelligents.

Des projets dans 19 villes chinoises

En plein essor, la technologie de conduite autonome est stimulé par les autorités chinoises, avec des essais de robotaxi et de robobus dans au moins 19 villes chinoises, a rapporté Reuters en août. Parmi les entreprises qui utilisent de grandes flottes de robotaxis en Chine, Apollo Go, filiale du géant technologique Baidu, prévoit de déployer 1.000 robotaxis à Wuhan d'ici à la fin de l'année 2024. Pony.ai, qui a fait son entrée sur le marché américain en novembre, prévoit également d'étendre sa flotte de robotaxis à l'ensemble de la Chine pour atteindre plus de 1.000 véhicules d'ici 2026, contre 250 cette année. WeRide, AutoX et SAIC Motor explorent par ailleurs les possibilités offertes par les robotaxis en Chine, le plus grand marché automobile du monde.

Tesla, géant américain des véhicules électriques a également l'intention d'introduire la conduite autonome complète en Chine au cours du premier trimestre 2025, sous réserve d'approbation réglementaire, et devrait produire ses propres robotaxis en 2026.

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... n.N2224836

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Quand deux robots se percutent sur la route, personne ne s’arrête faire un constat !

Article de Cyprien Juilhard 02 janv 2025

A Los Angeles, deux robots sont entrés en collision : d’un côté un robot livreur d’aliments et de l’autre un robot taxi. Les deux machines sont parties comme si de rien n’était.

Sommes-nous dans le monde réel ou dans une dimension parallèle tout droit tirée de l’univers de I,Robot ? Cette question a dû traverser l’esprit d’un automobiliste californien au moment de filmer une scène ubuesque dans les rues de Los Angeles.

Dans la nuit du 27 décembre dernier, deux jours après Noël, il a capturé une collision pour le moins étonnante. Un taxi autonome de Waymo, la filiale de Google, a percuté à faible allure un petit robot livreur de nourriture de l’entreprise Serve Robotics.

Les deux robots sont immédiatement repartis

Plus de peur que de mal dans ce choc entre robots, et aucun des deux n’a été blessé, ou plutôt détérioré… Les deux intelligences artificielles ont fait quelques mètres en arrière avant de reprendre leur route, comme si de rien n’était ! Pas question de signer de constat, ce que regrettera peut-être Serve Robotics dont le petit robot a bien failli finir écrabouillé en tentant de monter sur le trottoir.

De son côté, l’entreprise Waymo a confirmé à Techcrunch que son véhicule autonome avait détecté le robot livreur comme un objet inanimé et n’avait donc pas adapté sa trajectoire à un éventuel mouvement. Le taxi a freiné brusquement alors qu’il roulait à 6,4 km/h seulement, ce qui explique pourquoi les dégâts n’ont pas été plus violents.

https://www.msn.com/fr-fr/auto/actualit ... ae91&ei=17

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Termes interdits, mises à jour limitées… La Chine serre la vis sur les voitures autonomes
Le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information a publié une série de mesures pour encadrer le développement des voitures autonomes. Parmi elles, l'interdiction pour les constructeurs d'utiliser les termes “voiture autonome” et “voiture intelligente”, mais aussi l'obligation d'une approbation gouvernementale pour chaque mise à jour à distance sur un système d'aide à la conduite.

Yoann Bourgin 18 avril 2025

La Chine semble bien décidée à contrôler davantage le développement des voitures autonomes dans son pays. À l'occasion d'une réunion le 17 avril avec les représentants d'une soixantaine de constructeurs automobiles, le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information (MIIT) a édicté toute une série de règles visant à encadrer plus durement la manière dont sont testés et promus ces véhicules.

Pékin entend lutter contre la publicité mensongère
Désormais, les constructeurs souhaitant commercialiser des voitures équipées de systèmes de conduite autonome en Chine ne pourront plus utiliser les termes de “conduite autonome”, “conduite intelligente” ou “conduite intelligente avancée” dans leurs supports publicitaires. Cette interdiction concerne également les noms de systèmes tels que le Full-Self Driving (FSD) de Tesla ou équivalents chez d'autres fabricants. En Chine, le FSD de Tesla a été renommé “Intelligent Assisted Driving”.

Derrière cette mesure, le régime de Pékin entend lutter contre la publicité qu'elle juge mensongère, en mettant en avant des termes faisant penser à un véhicule entièrement autonome lorsque ce n'est pas le cas. En début de semaine, le ministère chinois de la Sécurité publique avait affirmé que les constructeurs faisant la promotion de fonctionnalités moins autonomes qu'elles ne le sont en réalité pourraient être condamnés à payer une amende 5 à 10 fois supérieure au prix de la publicité.

Un accident mortel le mois dernier
Les constructeurs souhaitant communiquer sur des fonctionnalités d'aide à la conduite devront désormais utiliser les termes L2, L3 ou L4, qui correspondent aux appellations officielles des niveaux d'automatisation d'un véhicule. Le gouvernement chinois évoque également une peine de prison pour les auteurs de campagnes de publicité mensongère sur un véhicule concerné par un accident grave. Le MIIT interdit en outre plusieurs fonctionnalités d'aide à la conduite visant à fournir un service de “voiturier”, comme le fait d'appeler une voiture depuis un parking ou à l'inverse, de la laisser se garer de manière autonome.

Ces annonces font suite à un accident triplement mortel impliquant une Xiaomi SU7, une berline électrique en tête des ventes dans l'Empire du Milieu au mois de mars. Dans cette affaire, la voiture avait pris feu après avoir heurté un poteau en ciment à 97 km/h, quelques secondes après la reprise du contrôle par le conducteur suite à l'activation d'un système d'aide à la conduite (ADAS).

Plus de mises à jour automatiques

La nouvelle réglementation restreint aussi le déploiement par les constructeurs de mises à jour logicielles sur les systèmes ADAS. Dorénavant, pour les véhicules déjà en service, une approbation gouvernementale sera nécessaire pour autoriser un déploiement de cette mise à jour à distance. Une mesure qui concerne notamment les tests de nouvelles fonctionnalités, qui devront désormais être réalisés par des équipes dédiées, avant d'être soumis aux autorités s'ils sont suffisamment fiables.

Ce lot de mesures pourrait bien freiner certains constructeurs, en particulier chinois, dans leur course au développement de systèmes de conduite autonome et d'aide à la conduite. À commencer par Huawei, qui fournit des systèmes ADAS à sept marques dans le pays. Mais aussi le géant des voitures électriques BYD, qui a lancé plus d'une vingtaine de modèles à moins de 10 000 euros équipés de fonctions intelligentes. Xpeng, qui développe des puces d'IA pour la conduite autonome, et Li Auto, qui utilise la plateforme Nvidia Drive Thor pour sa flotte de véhicules récents, pourraient également pâtir de l'entrée en vigueur du règlement.

https://www.usine-digitale.fr/article/t ... s.N2230821