Congo RDC

Toutes discussions pour les habitants francophones d'Afrique.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97844
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Congo RDC

Message par energy_isere » 13 juil. 2024, 11:14

RDC : vers la mise en production de la centrale hydroélectrique de Kakobola

Agence Ecofin 08 juillet 2024

La centrale hydroélectrique de Kakobola compte dans un portefeuille de nombreux projets d’hydroélectricité prévus depuis une dizaine d’années pour desservir les régions les moins fournies en électricité de la République Démocratique du Congo (RDC).

Le vendredi 5 juillet, Teddy Lwamba (photo), le ministre congolais des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, a annoncé le démarrage des tests et essais de production à la centrale hydroélectrique de Kakobola, dans la province du Kwilu. L’information a été tirée du compte rendu de la réunion du Conseil des ministres.

D’après le dirigeant, l’ensemble des lignes de transmission de l’électricité vers les localités de Kikwit, PK600 et Gungu ont été achevés à 100 %. Cependant, les lignes de transport vers Idiofa sont quant à elles, à un taux d’exécution de 80 %. Techniquement, les essais et tests sont en cours à Gungu et Idiofa. Ils devraient donc démarrer incessamment dans les localités restantes.

L’atteinte de cette étape s’avère importante, car la centrale hydroélectrique de Kakobola est l’un des projets de développement phare des provinces de Kwilu et de Bandundu. Avec une capacité prévue de 10,5 MW, sa construction a été lancée en 2011 et s’est achevée en 2016.

Toutefois, l’opérationnalisation du site a été retardée par des désaccords entre les pouvoirs publics et Angélique International, la société indienne ayant réalisé la construction de la centrale. Les deux parties ont rencontré de nombreuses difficultés notamment dans la pose des pylônes pour distribuer l’électricité.

Rappelons que la construction de la centrale a coûté 42 millions de dollars, pour un apport de 10 millions $ de l’État. Selon des informations officielles, il est prévu que la centrale couvre les besoins d’environ 800 000 personnes et facilite la distribution d’eau pour la production agricole.

Selon un récent rapport de l’Association internationale de l’hydroélectricité (IHA), la RDC possède l’un des potentiels les plus importants du monde en termes d’hydroélectricité. Le document suggère que la mise en œuvre de politiques spécifiques et une meilleure gestion devraient permettre au pays de réaliser son potentiel.

Ceci, en évoquant l’importance du projet Inga 3 de 11 050 MW, qui connait des avancées timides. L’une des réalisations les plus notables dans le domaine a été la mise en service en 2023, de la centrale hydroélectrique Busanga de 240 MW, qui devrait produire en moyenne 1,32 TWh d’électricité par an.
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... e-kakobola

c'est une centrale assez modeste :
La centrale hydroélectrique de Kakobola est d'une capacité de 10.5 mégawatts. Il avait été construit entre février 2011 et septembre 2016. Cet ouvrage n'arrive pas toujours à fournir de l’électricité aux populations environnantes de Gungu, Idiofa et Kikwit.
https://actualite.cd/2023/08/07/central ... ojet-saisi

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97844
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Congo RDC

Message par energy_isere » 05 oct. 2024, 10:59

RDC-Angola : accord sur le partage équitable des ressources d’un bloc frontalier

Agence Ecofin 04 oct 204

Depuis bientôt 20 ans, la RDC et l’Angola ont multiplié les efforts diplomatiques pour jeter les bases de l’harmonisation de la production et la répartition des revenus du bloc stratégique 14/23, à cheval sur leur frontière maritime commune.

Le 2 octobre 2024, l’Angola et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé un accord portant sur le développement conjoint d’un bloc en eau profonde. Ce document a été signé par le ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo, et son homologue congolais des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo, lors de la conférence Angola Oil & Gas (AOG) à Luanda.

Aux termes de cet accord, la RDC et l’Angola détiennent chacun une participation de 30 % sur le site, tandis que Chevron conserve une participation majoritaire de 40 %. Le bloc pétrolier baptisé 14/23, se situe dans un couloir maritime au large des provinces du Bas-Congo (RDC) et de Cabinda (Angola), au sud du bloc 14, chevauchant ainsi la frontière maritime entre les deux pays.

Depuis 2007, il est inclus dans une Zone d’Intérêt commun (ZIC) et affiche une capacité de production de 3,29 millions de barils de pétrole par an, soit plus de 9 000 barils par jour. Le site est exploité par la filiale de Chevron, Cabinda Gulf Oil Company, en partenariat avec Eni, Etu Energias, et la compagnie publique angolaise Sonangol.

Selon le ministre congolais des Hydrocarbures, l’exploitation pétrolière de la ZIC devrait générer des recettes fiscales de 5,56 milliards de dollars pour les deux pays. Cependant, il n’a pas précisé la période sur laquelle ces revenus seront perçus. Ce montant semble par ailleurs optimiste, à moins qu’il ne soit basé sur des projections incluant des développements futurs du site, au-delà de la première phase d’exploitation.

Quoi qu’il en soit, la signature de cet accord met un terme à un différend de plus de 50 ans, marqué par des tensions politiques liées aux divergences sur la délimitation de la zone économique exclusive et du plateau continental entre les deux pays. Ce conflit avait été aggravé par une délimitation unilatérale de la part de l’Angola, en violation de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer.

« Grâce à cette nouvelle dynamique, nous réaliserons le rêve des deux pays. L’Angola a de l’expérience dans de tels projets, et nous travaillerons avec la RDC pour tirer parti de cette expérience dans le cadre du projet », a déclaré le ministre angolais Azevedo lors de la cérémonie.

En effet, le partenariat avec l’Angola, l’un des leaders de la production pétrolière en Afrique, offrira à la RDC l’opportunité de bénéficier d’un transfert de technologies, d’une expertise en exploration et production, ainsi que d’une amélioration des pratiques de raffinage et de traitement des ressources pétrolières. Pour la RDC, cet accord marque également une avancée significative dans la recherche de nouvelles sources de pétrole, visant à stimuler une production nationale qui stagne actuellement autour de 25 000 barils par jour.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... frontalier

Image
https://africa.businessinsider.com/loca ... rs/77q2ggb

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97844
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Congo RDC

Message par energy_isere » 19 oct. 2024, 21:58

RDC : annulation de l’appel d’offres pour l’attribution de 27 blocs pétroliers

Agence Ecofin 15 oct 2024

Initialement, ce cycle d’octroi de licences d’exploration était prévu pour attirer de grandes compagnies dans l’amont pétrolier et stimuler la production, afin de le positionner comme un acteur clé de la fourniture d’huile en Afrique.

Le ministre des Hydrocarbures, Aimé Molendo Sakombi (photo), a signé le vendredi 11 octobre un avis d’annulation du processus d’appel d’offres pour l’attribution de 27 blocs pétroliers en République démocratique du Congo (RDC), lancé le 28 juillet 2022. Selon le texte, cette décision repose sur plusieurs raisons : des offres jugées non recevables, des dépôts tardifs de candidatures, des propositions inappropriées ou irrégulières, ainsi qu’un défaut de concurrence.

Cette décision a été rendue publique à la suite des discussions tenues lors du Conseil des ministres de ce même vendredi, où Aimé Molendo Sakombi a plaidé pour « l’arrêt de cette procédure et l’impératif de relancer un nouveau processus », selon un compte rendu relayé par des médias proches de l’administration. Le ministre a souligné la nécessité pour le gouvernement de « rebondir en évitant les difficultés majeures soulevées » lors de la phase initiale, notamment celles liées aux préalables de la procédure et à l’évaluation des candidatures lors de la présélection.

Le nouveau processus devrait connaître certaines modifications. Il est envisagé de redimensionner certains blocs pétroliers situés à l’intérieur du pays, afin de minimiser les impacts environnementaux, notamment sur les zones protégées. De plus, l’idée de refaire des relevés géologiques a été évoquée, afin d’obtenir des informations plus récentes et actualisées sur les réserves pétrolières mises en appel d’offres.

Lors de l’annonce officielle des appels d’offres par le président Félix Tshisekedi, les estimations sur le site de la présidence faisaient état de 22 milliards de barils de pétrole sur les 27 blocs, avec l’espoir que les revenus du secteur pétrolier et gazier puissent représenter 40 % du budget de l’État. Cependant, d’autres estimations sont beaucoup plus prudentes. Certaines sources parlent d’environ 5 milliards de barils, tandis que le CIA Factbook, une plateforme du principal service de renseignement américain, avance un chiffre bien plus modeste, estimant les réserves prouvées à seulement 180 millions de barils.

La RDC est déterminée à exploiter ses ressources pétrolières, mais devra faire face à un long processus d’exploration et de développement. Seulement, le pays, qui abrite des aires protégées telles que le Parc national des Virunga, sera sous la surveillance des organisations de défense de l’environnement alors que ses plus de 100 millions d’habitants attendent davantage d’un gouvernement aux ressources limitées. Par ailleurs, la RDC est considérée comme un risque par les créanciers mondiaux, ce qui ajoute une couche de complexité au défi.
https://www.agenceecofin.com/exploratio ... petroliers

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97844
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Congo RDC

Message par energy_isere » 21 oct. 2024, 10:35

Soleos Energy and Melci Holdings to build 200 MW photovoltaic plant in the Democratic Republic of Congo

October 18, 2024 evwind

Soleos Energy and a partner specialising in electrical engineering, Melci Holdings, are preparing to start construction of a 200 MW solar photovoltaic (PV) plant in the Democratic Republic of Congo (DRC).

Soleos Energy said that the groundbreaking ceremony for the €184.5 million project will take place on 19 October in the village of Fipango, in the Kipushi territory, within the Haut-Katanga province, and that construction work should begin immediately afterwards.

Once completed by the end of 2025, the PV park will have the capacity to produce around 350 million kWh per year and will sell it to the national power company Société Nationale d’Electricité (SNEL) under a 25-year contract.
https://www.evwind.es/2024/10/18/soleos ... ngo/101854

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97844
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Congo RDC

Message par energy_isere » 21 déc. 2024, 12:10

Une centrale hydroélectrique de 200 MW, premier projet privé d’ENR d’Afreximbank en RDC

Agence Ecofin 19 dec 2024

En RDC, le taux d'accès à l'électricité est actuellement d'environ 21,5 %. Capitaliser sur le potentiel hydroélectrique considérable du pays, estimé à plus de 100 000 MW, contribuera à l’atteinte de l’objectif des autorités congolaises de porter ce taux à 62,5 % d'ici 2030.

En République démocratique du Congo (RDC), la Banque africaine d'import-export (Afreximbank) a annoncé son appui à la construction d’une centrale hydroélectrique de 200 MW, qui sera implantée dans le bassin de Lufira, dans le sud-est du pays. Concrètement, elle financera les études techniques, évaluera la viabilité financière, couvrira les frais de conseil juridique et financier et structurera le financement de la dette, un aspect essentiel pour garantir la faisabilité économique de ce projet. Ceci, pour le compte de Kipay Investments, un producteur indépendant congolais, qui exploite déjà la centrale photovoltaïque de Lumbwe, en RDC.

C’est la première fois que l’institution soutient un projet d’énergies renouvelables du secteur privé en République démocratique du Congo (RDC).

Ce projet répond à l’objectif stratégique d’augmenter l'accès à l'électricité en RDC, où le taux d'électrification tourne autour de 21,5 %. Les autorités congolaises envisagent de porter ce taux à 62,5 % d’ici 2030, tout en capitalisant sur le potentiel hydroélectrique de la RDC, estimé à plus de 100 000 MW. A titre de comparaison, bien que prometteur, le mégaprojet Inga 3 est freiné par des obstacles administratifs et financiers persistants. Cette initiative privée, en revanche, illustre une voie pragmatique pour répondre à la demande croissante d’énergie tout en attirant des investissements privés.

« Afreximbank est fière de soutenir des projets d’énergies renouvelables qui non seulement stimulent l’industrialisation et les exportations, mais favorisent également une transition énergétique juste. Ce projet pionnier témoigne de notre engagement à exploiter les ressources renouvelables pour bâtir une infrastructure énergétique durable en RDC », a déclaré Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank pour le commerce intra-africain et le développement des exportations.

D’après Kipay Investments, la centrale de la rivière Lufira aura plusieurs retombées positives. Elle fournira une énergie propre et fiable aux entreprises minières, favorisant ainsi la transformation locale de minéraux stratégiques tels que le cuivre et le cobalt, indispensables à la transition énergétique mondiale. Elle permettra également une réduction des émissions de gaz à effet de serre, estimée à 108 000 tonnes d’équivalent CO₂ par an, contribuant ainsi aux engagements climatiques de la RDC, au titre de l'Accord de Paris.

Outre son impact positif sur l’environnement, le projet permettra la création de plus de 2 000 emplois directs et 952 emplois indirects potentiels, tandis que les activités économiques locales, comme la pêche et le commerce, bénéficieront des opportunités générées par le réservoir qui sera mis en place. L’amélioration de l’accès à l’électricité dans les communautés voisines permettra également un meilleur accès à l’éducation et aux soins de santé. Par ailleurs, le gouvernement de la RDC tirera parti des revenus fiscaux générés sur une période de 30 ans.

Aucune date n’a été annoncée quant à la mise en production de l’infrastructure.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ank-en-rdc

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97844
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Congo RDC

Message par energy_isere » 15 févr. 2025, 10:21

En RDC, la vétusté et la fraude font perdre à la SNEL 46 % de sa production électrique

Agence Ecofin 13 fev 2025

En RDC, le taux d’accès à l’électricité est de 21 % pour une population de plus de 100 millions d’habitants. Alors que l’objectif est de porter ce taux à 62 % d’ici 2030, plusieurs défis persistent, notamment ceux relatifs à la fiabilité du réseau de distribution de la SNEL.

D’après les données disponibles dans le Compact énergétique national, publié il y a quelques semaines, la Société nationale d’électricité (SNEL), qui assure 90 % de la production électrique en République Démocratique du Congo (RDC), a perdu 5,74 gigawatts d’électricité en 2022. Cela représente près de 46 % de la production totale de l’année.

Dans le détail, 35 % des pertes surviennent au stade de la distribution, entre les postes de transformation et les consommateurs finaux, selon le document. La vétusté du réseau électrique, dont la détérioration s’est aggravée au fil des années faute de rénovations adéquates, est identifiée comme la principale cause de ces pertes.

À cela s’ajoutent des pertes dues à la fraude et aux raccordements illégaux. Pour comprendre l’ampleur de la situation, il faut savoir que dans un pays voisin comme l’Ouganda, ces pertes se situent autour de 16,2 % en 2023, selon le rapport annuel de l’entreprise chargée de la distribution d’électricité.

Déséquilibre financier

En principe, la SNEL peut répercuter ces pertes sur la facturation des clients. Sur la base du coût moyen de production, estimé à 0,4 dollar par kWh dans le Compact énergétique national, ces pertes ont représenté un manque à gagner de 2,29 milliards de dollars en 2022. Ainsi, selon une publication du ministère du Budget, le chiffre d’affaires de l’entreprise cette année-là n’était que de 875 millions de dollars.

Cet écart illustre les difficultés de l’entreprise publique à mobiliser les ressources nécessaires pour réduire ses pertes, améliorer sa capacité de distribution et répondre à la forte demande non satisfaite. Aujourd’hui, selon les chiffres officiels, près de 80 % de la population n’a pas accès à l’électricité, tandis que les entreprises industrielles et minières évoquent régulièrement le coût élevé et le déficit énergétique comme un frein à leur compétitivité.

Il faut rappeler que les tarifs appliqués par la SNEL sont fixés par le gouvernement. Selon un arrêté du 5 novembre 2022, le kilowattheure d’électricité est vendu aux clients, selon les catégories et les zones, à un prix moyen pondéré de 0,17 de dollar. Le Compact énergétique national l’estime à 0,09 de dollar, en tenant compte des prix forfaitaires. Ce niveau tarifaire est jugé insuffisant pour couvrir les coûts de production.

Création d’une autre société…

Face à ce déséquilibre financier, la SNEL a souvent eu recours à des mécanismes de financement spécifiques avec le secteur minier. Un système de prêts, accordés sur sept ans, permet aux entreprises minières de payer seulement 60 % de leur consommation, avec un remboursement différé. À la fin décembre 2022, la dette accumulée par l’entreprise publique dans ce cadre atteignait près d’un milliard de dollars.

La réduction des pertes techniques d’électricité est donc un enjeu central pour la diversification énergétique prônée par les autorités. Pour la SNEL, des financements à long terme à des taux concessionnels pour moderniser le réseau et réduire les coûts de distribution sont difficiles à mobiliser. Du coup, avec les modifications récemment apportées à la loi sur l’électricité, la création d’un nouvel acteur avec une meilleure assise financière est en réflexion.

Ces défis s’inscrivent dans un contexte où la RDC, avec son immense potentiel hydroélectrique, pourrait théoriquement alimenter toute l’Afrique centrale jusqu’au Nigeria, et l’Afrique australe jusqu’en Afrique du Sud. Le projet du Grand Inga qui reste un symbole de cette ambition, met en évidence le rôle que pourrait jouer la RDC en tant que « pays solution » pour la transition énergétique mondiale.

Avec une population de plus de 100 millions d’habitants en forte croissance, il est impératif que le pays puisse garantir une offre d’énergie abondante, abordable et fiable pour favoriser l’émergence de nouvelles chaînes de valeur économiques, au-delà du seul secteur minier.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... electrique

nemo
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 8227
Inscription : 11 oct. 2005, 03:46
Localisation : Limoges

Re: Congo RDC

Message par nemo » 01 mars 2025, 14:34

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250226- ... tanganyika
La guerre au Congo se poursuit avec une invasion en profondeur dans son territoire. Le mouvement M23 soutenu par le Rwanda s'approche du Tanganyka.
"Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre"
Saint Jean 8, 32
"Dans le spectacle la vérité est un moment du mensonge"
Debord
"Aucun compromis sur les principes, toutes les adaptations sur le terrain."
Anonyme

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97844
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Congo RDC

Message par energy_isere » 05 avr. 2025, 12:19

RDC : un système solaire avec batteries pour alimenter la mine de Kamoa-Kakula

Agence Ecofin 04 avril 2025

La transition énergétique s’accélère dans le secteur minier en Afrique. Kamoa Copper franchit un cap avec l’un des premiers systèmes solaires de base à grande échelle sur le continent.

Le développeur de solutions d'énergie renouvelable distribuée pour les entreprises CrossBoundary Energy, a annoncé le jeudi 3 avril la signature d’un accord d’achat d’électricité (PPA) avec la société Kamoa Copper pour la mise en place d’un système de production d’énergie renouvelable de base à Kolwezi, en République démocratique du Congo.

Le dispositif alimentera en continu le complexe minier de Kamoa-Kakula, l’un des plus grands sites cuprifères au monde, dont la capacité avoisine les 600 000 tonnes par an. Le projet prévoit l’installation d’une centrale solaire photovoltaïque de 222 MWp couplée à un système de stockage par batterie (BESS) d’une capacité de 123MVA / 526 MWh. Il permettra de fournir 30 MW d’électricité renouvelable de base, une puissance stable et garantie rare pour un système solaire. De quoi remplacer les générateurs diesel et réduire les émissions de 78 750 tonnes de CO₂.

« Le principal obstacle à la croissance et à l'investissement en Afrique est l'accès à une énergie fiable et abordable. Des projets comme celui-ci prouvent que l'énergie propre distribuée peut désormais fournir une énergie de base moins chère, même pour l'industrie lourde. Nous félicitons l'équipe de Kamoa Copper S.A. pour ce projet, qui fera progresser l'ensemble du secteur » a déclaré Matthew Tilleard, associé gérant chez CrossBoundary Energy.

Traditionnellement réservée aux centrales thermiques ou nucléaires, la production d’électricité de base garantit une alimentation continue et stable du réseau. Sa transposition au solaire, rendue possible par la baisse du coût des batteries, ouvre la voie à une nouvelle génération de projets capables de concilier fiabilité énergétique, réduction des émissions et indépendance vis-à-vis des carburants fossiles.

Ce projet s’inscrit par ailleurs dans une dynamique plus large portée par CrossBoundary Energy, qui a récemment levé 40 millions USD supplémentaires auprès du fonds norvégien Norfund pour renforcer ses investissements en Afrique. L’entreprise gère un portefeuille de plus de 500 MW de projets à travers 18 pays.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... moa-kakula

Répondre