Situation dans les DOM

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GillesH38
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Re: Situation dans les DOM

Message par GillesH38 » 27 oct. 2024, 06:26

ah ben, finalement, il semblerait que EDF ne trouve pas que ce soit très cool de couper le courant ...

https://www.lemonde.fr/outre-mer/articl ... 40826.html
Sur l’archipel, l’annonce de cette coupure généralisée avait provoqué une certaine inquiétude, concernant notamment la distribution de l’eau et le fonctionnement de l’hôpital. Dès la constatation de la coupure, « les équipes de maintenance ont activé les groupes électrogènes sur l’ensemble des sites concernés », avait fait savoir le centre hospitalier de la Guadeloupe (CHUG) dans un communiqué. « Les unités critiques de l’hôpital disposent d’une autonomie de soixante-douze heures », avait poursuivi le CHUG. Grâce à ses groupes électrogènes, l’hôpital a ainsi pu continuer son activité mais a dit avoir accueilli « en urgence trois familles » pour intoxication au monoxyde de carbone, dont un nourrisson de dix mois « pris en charge en réanimation ».
Ils ne sont pas un peu chiants ces rationalistes quand même ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 30 oct. 2024, 20:19

Une zone propice à l’éolien en mer identifiée en Martinique
Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) a identifié un plateau propice à l’éolien en mer posé ou flottant, au nord-est de la Martinique.

Le marin le 30/10/2024
https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 56d0673e10

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 10 nov. 2024, 10:52

En Guyane, une sécheresse exceptionnelle perturbe la vie quotidienne sur les fleuves

AFP •10/11/2024
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 06cbfa67c8

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 09 mars 2025, 19:59

Energie solaire: TotalEnergies abandonne un projet de centrale photovoltaïque en Guyane

AFP le 09 mars 2025

TotalEnergies a annoncé samedi l'"abandon" du projet de centrale photovoltaïque Maya en Guyane, initié en 2019 pour contribuer à l'autonomie en électricité de ce territoire où le réseau est instable, mais qui a perdu le soutien des pouvoirs publics selon le groupe énergétique.

"TotalEnergies se voit contraint de prendre la décision d'abandonner le développement du projet de ferme solaire Maya", un de ses plus importants projets renouvelables en France qui portait sur un investissement de 200 millions d'euros, indique le groupe dans une brève déclaration écrite à l'AFP, confirmant des informations de France-Guyane.

Le gouvernement a lancé vendredi la consultation sur son projet révisé de programmation pluriannuelle de l'énergie, document qui définit la politique énergétique en France jusqu'en 2035.

Le document, rendu public mi-février, "indique l'absence de besoin de moyens additionnels de production de puissance pilotable autour de Cayenne", affirme la multinationale française.

Si l'énergie solaire est par nature intermittente, elle peut être rendue "pilotable", c'est-à-dire produite selon la demande, grâce à des batteries qui stockent l'électricité produite pendant le jour par les panneaux photovoltaïques.

La centrale projetée "garantissait 20 mégawatts de puissance disponible en continu d'énergie verte pour la population de Cayenne, qui subit régulièrement l'instabilité du réseau électrique", rappelle TotalEnergies.

Le projet, qui aurait permis la création de 32 emplois, prévoyait une centrale photovoltaïque de 120 mégawatts-crête (dans des conditions d'ensoleillement optimales) et une capacité de stockage de 240 MWh de batteries pour pouvoir couvrir l'alimentation électrique de Cayenne la nuit.

Il aurait permis de réaliser "un tiers du chemin à parcourir pour atteindre l'autonomie électrique en Guyane", affirme TotalEnergies.

"C'est une grande amertume, la Guyane n'a pas le luxe de se priver d'un tel porteur de projet", a déploré la mairie de Macouria, où devait s'implanter la centrale.

- "Pas de raison" -

"On ne nous a pas donné de raison pour justifier l'arrêt du projet, mais on n'était pas non plus informé de l'évolution de la PPE", a déclaré à l'AFP Albéric Benth, le président du Syndicat mixte d'énergie de Guyane (Smeguy).

Jean-Luc Le West, vice-président de la collectivité territoriale de Guyane (CTG) notamment chargé du développement économique, trouve pour sa part "désespérant qu'une entreprise qui vient investir en Guyane ne trouve pas le soutien escompté".

Marie-Lucienne Rattier, conseillère territoriale chargée du numérique, a indiqué à l'AFP "comprend(re) l'abandon de TotalEnergies" si le groupe ne se sent pas soutenu.

Cette élue porte un projet de centre de données et de village numérique sur une surface de 10.000 m2, chiffré à 480 millions d'euros, qui devait être voisin de Maya et bénéficier de l'énergie constante fournie par le parc photovoltaïque. L'abandon de Maya risque de porter un coup fatal à ce projet aussi.

La PPE, qui prévoit notamment des ajustements sur la prodution d'énergie solaire en France, donne la feuille de route énergétique de la France sur la période 2025-2035 afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Un décret doit être publié début avril, à l'issue de la consultation finale du public lancée vendredi pour recueillir d'ultimes remarques sur le texte, a indiqué le ministère de l'Energie à Bercy.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-250309-0

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 11 mars 2025, 08:39

La Réunion: des déchets transformés en électricité pour tendre vers l'autonomie énergétique

AFP le 11 mars 2025

Un centre de tri ultramoderne et une unité de valorisation énergétique doivent permettre, d'ici deux ans, de détourner 240.000 tonnes de déchets de l'enfouissement et de couvrir 10% des besoins électriques de La Réunion. Objectif: accélérer la transition vers l'autonomie énergétique.

"Nous nous sommes équipés d'un trieur optique, doté d'intelligence artificielle, qui va détecter les déchets grâce à des caméras et écarter ceux qui sont valorisables", explique à l'AFP Eddy Lebon, en présentant le centre de tri qu'il a imaginé il y a près de dix ans.

Depuis 2014, le syndicat mixte de traitement des déchets des microrégions sud et ouest de La Réunion, Ileva, porte un projet de pôle multifilières de valorisation des déchets à Saint-Pierre (sud).

Il repose sur une unité de valorisation énergétique qui transformera en électricité des combustibles solides de récupération (CSR) issus de déchets ménagers, moins émetteurs de CO2 que le gaz ou le charbon, pour un budget de 400 millions d'euros.

Pour La Réunion, le développement des énergies renouvelables est un impératif. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) impose, depuis la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, une sortie progressive des énergies fossiles importées aux zones non interconnectées au réseau métropolitain .

La centrale électrique du Port (ouest), exploitée par EDF, qui fournit 40% de l'électricité de l'île, a donc remplacé le fioul lourd par du biodiesel. Les deux centrales thermiques du producteur Albioma, couvrant là-aussi 40% des besoins, ont abandonné le charbon au profit des pellets de bois et de la bagasse, un résidu de la canne à sucre.

"La Réunion a atteint environ 93% d'énergies renouvelables pour couvrir les besoins en électricité", souligne Gaëlle Gilboire, cheffe du service Stratégie territoriale de l'agence régionale de l'énergie et du climat, Énergies Réunion.

Seuls "7% sont encore couverts par des groupes électrogènes de secours et quelques moteurs au fioul sont utilisés selon les besoins", poursuit-elle.

- Dépendance aux importations -

Reste un angle mort: la dépendance aux importations. Aujourd'hui, la bagasse couvre "7 à 9% des besoins en électricité", selon l'Observatoire de l'énergie de La Réunion. Mais cette ressource est la seule locale.

"Nous importons 750.000 tonnes de pellets de bois par an d'Amérique du Nord, d'Europe et du bassin indo-pacifique", précise Geoffroy Mercier, directeur océan Indien d'Albioma, qui espère progressivement limiter ses importations.

D'autant que la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), un document de planification énergétique fixée par l'État, impose d'atteindre 56% de ressources locales en 2028 et 100% en 2030 pour les territoires ultramarins.

À Bois-Rouge, dans le nord de l'île, Albioma a donc mis en service une unité dédiée à la biomasse locale, capable de traiter 50.000 tonnes par an.

L'entreprise prévoit une structure similaire sur son site du Gol, au sud. En avril 2024, elle a valorisé du bois issu d'un programme de défrichage, mais l'approvisionnement reste une difficulté. "La filière commence à peine à se structurer et il y a finalement assez peu de forêts sur l'île", note Geoffroy Mercier.

Pour atteindre les objectifs fixés par la PPE, Albioma développe aussi une unité de production de CSR dans le nord de l'île. Sa mise en service est prévue pour 2026, avec une production estimée à 66 GWh par an, soit la moitié du projet d'Ileva. Cela couvrirait environ 5% des besoins électriques de La Réunion.

L'agence régionale de l'énergie et du climat mise aussi sur "le photovoltaïque, qui représente 9,5% de la production électrique, l'éolien (0,5%) ainsi que le biogaz (0,5%)" encore émergent, indique Gaëlle Gilboire.

Reste que ces projets mettront du temps à sortir de terre. "Les projets solaires ou éoliens en cours ne verront le jour que dans 10 à 15 ans", souligne-t-elle.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-250311

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Re: Situation dans les DOM

Message par mobar » 13 mars 2025, 18:34

Ils feraient mieux de se rapprocher des exploitations des gisements de gaz naturel du canal du Mozambique dont le potentiel est capable de satisfaire aux besoins énergétiques de la Réunion pour quelques siècles voire millénaires!

Total est bien impliqué dedans!

https://les-yeux-du-monde.fr/wp-content ... 3%A8re.pdf
https://ornoirafrica.com/mozambique-tot ... et-gazier/
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 22 mars 2025, 10:37

Passage du cyclone Garance sur La Réunion: une facture d'au moins 248 millions d'euros

AFP •21/03/2025

Le passage du cyclone Garance sur La Réunion a généré près de 250 millions d'euros de dégâts, dont 151,6 millions d'euros pour le seul secteur agricole, selon de premiers bilans dressés par les collectivités locales et les chambres consulaires.

"C'est le chaos, nous sommes partagés entre la démoralisation et la colère", ne cache pas Olivier Fontaine, président de la chambre d'agriculture.

Déjà frappées par une sécheresse parfois qualifiée d'"historique" par des exploitants, toutes les filières agricoles de l'île française de l'océan Indien ont lourdement été impactées par les vents et les pluies de Garance, qui a frappé La Réunion le 28 février, faisant cinq morts.

Représentant 52,9% de la surface agricole, la canne à sucre, culture emblématique de La Réunion, enregistre des pertes estimées à 80 millions d'euros, selon la chambre d'agriculture.

Le secteur de l'élevage a aussi payé un lourd tribut au cyclone avec des pertes évaluées à 12,2 millions d'euros, dont "près de 129.000 volailles perdues, ainsi que des centaines de bovins, porcs et ruches", détaille la chambre d'agriculture, qui évalue le total des dégâts à 151,6 millions d'euros.

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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d184d4fd08

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