L'acier, le fer

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 27 sept. 2024, 12:58

A Fos-sur-Mer, ArcelorMittal se dote d'une première brique technologique en vue de la décarbonation de la production d'acier
Fruit d’un investissement de 76 millions d’euros abondé par l’Etat, le four poche inauguré le 26 septembre marque la première étape de la décarbonation de l’usine ArcelorMittal Méditerranée de Fos-sur-Mer.

JEAN-CHRISTOPHE BARLA 27 septembre 2024

Image


A Fos-sur-Mer, ArcelorMittal se dote d'une première brique technologique en vue de la décarbonation de la production d'acier© JC Barla
Les trois électrodes provoquent un arc électrique pour remonter la température de l’acier liquide intégrant de l’acier recyclé.
Trois ans et demi après l’annonce par l’Etat d’un appui financier de 15 millions d’euros, ArcelorMittal Méditerranée a inauguré le 26 septembre le four poche installé sur son usine de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Environ 470 000 heures de travail cumulées et la mobilisation de 150 personnes, en pic d’activité, ont été nécessaires à la mise en œuvre de cet investissement de 76 millions d’euros qui doit réduire de 10% dès 2025 les émissions de CO2 de la fabrication de ses 130 nuances d’aciers.
... abonnés
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... r.N2219317

À Fos-sur-Mer, ArcelorMittal fête ses 50 ans dans le bonheur et la douleur. Le sidérurgiste, qui inaugure son « four poche » pour réduire de 10% ses émissions de CO2, joue son avenir au niveau européen.

27 sept 2024

Casque, lunettes, gants, chaussures de chantier… Il faut se changer de la tête aux pieds pour pénétrer dans le site du « four poche » flambant neuf de ArcelorMittal à Fos-sur-Mer. Le sidérurgiste ouvre une première page « décarbonée » de ses 50 ans d’histoire avec cette nouvelle technologie avancée.

Depuis 1974, le géant produit de la fonte liquide, un mélange de minerais de fer et de charbon, dans ses deux hauts fourneaux. Elle est ensuite transportée dans une aciérie pour y intégrer de l’acier recyclé (ferraille). Mais sa production reste encore très émettrice en carbone.

C’est là que le « four poche » intervient. Le nouveau bébé d’ArcelorMittal, dont la gestation a duré quatre ans (2021-2024), n’a rien d’un four en apparence. Il présente un bras métallique qui valse entre deux grosses installations verticales (dites « poches ») pouvant chacune contenir plus de 300 tonnes d’acier liquide.

Le but de cette installation est de réchauffer le mélange à plus de 1600 degrés. Dans quel objectif ? Pour y incorporer « cinq fois plus d’acier recyclé », assure Christian Vromen, le responsable du projet. Et ainsi diminuer de 10% les émissions de C02 en 2025 ». Il restera encore du chemin à parcourir car, le groupe, qui gère 40 sites, est responsable de 20% des émissions de l’industrie française.

Cet acier est vendu dans le Sud de l’Europe, en Espagne, Italie, Turquie ou encore au Maroc, pour alimenter le secteur automobile (30%) et de l’industrie (70%). A Fos, sa production de 2,5 millions de tonnes d’acier, place ArcelorMittal comme le 2e employeur industriel des Bouches-du-Rhône avec 2 500 salariés.

Ces beaux chiffres cachent désormais une toute autre réalité : le groupe vient d’annoncer « une réduction de 10% de ses effectifs sur le site » fosséen. Notamment à cause de la fermeture d’un de ses deux hauts fourneaux l’année dernière.

Cet arrêt est en partie la conséquence de la baisse de la demande d’acier en Europe, proche de 15%. Mais aussi de la concurrence féroce avec les États-Unis et la Chine qui « pratiquent des prix très compétitifs », estime le maire de Fos-sur-Mer, René Raimondi.

L’édile est venu fêter l’anniversaire symbole de cette grande entreprise, fleuron industriel de son territoire, comme le préfet de région, Christophe Mirmand. L’État a d’ailleurs mis sa pierre à l’édifice en finançant 15 millions d’euros sur les 76 millions de coût du chantier, dans le cadre du plan de relance France 2030.

Mais, pour René Raimondi, l’État et l’Europe doivent acter des mesures protectionnistes « comme le fait l’Asie » pour aider ses industries à se décarboner. Il entend, par exemple, de garantir « un prix de l’électricité protégé et stable » afin que les industriels puissent pratiquer de meilleurs prix.

Il est aussi question d’acheminer l’électricité en quantité nécessaire. À ce stade, pour la mise en route du « four poche », la puissance électrique est suffisante. En revanche, l’avenir de ArcelorMittal sera compromis, sans l’aménagement de la future ligne très haute tension (THT) de 400 000 volts, que projette RTE entre Jonquières-Saint-Vincent et Fos en 2028.

Prochaine étape : un four à arc électrique en 2030
Le groupe travaille en effet depuis des mois sur les études de pré-faisabilité d’un projet colossal de « plusieurs millions d’euros » : un four à arc électrique. Cet investissement doit permettre de réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre en 2030, en vue d’atteindre la neutralité carbone en 2050, des normes poussées par l’Europe.

Pour enclencher le projet, l’entreprise devra attirer les financements publics de la Région, de l’État mais surtout de l’Europe. Car l’association Eurofer alerte sur un enjeu global de souveraineté européenne des industries évoquant, dans un communiqué début septembre : « des signes inquiétants d’une détérioration constante, mettant en danger la survie et la transition des sidérurgistes et de leurs principaux clients industriels en Europe, tels que l’automobile ».

Fêter ce cinquantenaire a donc un goût mi-figue mi-raisin, à la fois de nostalgie et d’avenir. Pour ne pas refermer ce livre, affirme René Raimondi, « les 50 années les plus importantes sont celles qui s’ouvrent devant nous ».
https://madeinmarseille.net/168197-pour ... rbonation/

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Message par energy_isere » 28 sept. 2024, 11:38

Le prix du minerai de fer remonte, stimulé par l’économie chinoise

Agence Ecofin 25 sept 2024

Les prix du minerai de fer ont atteint ces dernières semaines des niveaux historiquement bas. Alors que Goldman Sachs prévoit un prix de 85 dollars la tonne d’ici la fin de l’année, des annonces provenant du premier consommateur mondial du minerai suscitent un regain sur les marchés.

Le contrat de référence pour le minerai de fer sur le Dalian Commodity Exchange en Chine a atteint mercredi 25 septembre son niveau le plus élevé en trois semaines, se négociant à 103,82 dollars la tonne métrique. Ce rebond stimulé par des perspectives positives de l’économie chinoise intervient après plusieurs creux historiques enregistrés récemment.

Selon les détails relayés par Reuters, le prix du minerai de fer bénéficie en effet de l’annonce par le gouvernement chinois de mesures de relance, incluant une réduction des taux d’intérêts par la banque centrale. Les conditions d’octroi des prêts hypothécaires sont également assouplies, ce qui peut relancer le marché de l’immobilier, principal consommateur de minerai de fer. Il faut aussi rappeler que la Chine est le premier consommateur mondial de minerai de fer.

Il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’impact de ces mesures sur les perspectives à plus long terme du marché du minerai de fer, alors que la matière première est l’une des moins performantes depuis le début de l’année.

Le prix du minerai de fer a en effet chuté de plus d’un tiers depuis janvier, tombant à moins de 90 dollars début septembre, une première depuis 2022. Cependant, la remontée actuelle pourrait déjouer les prévisions de plusieurs analystes, qui ont estimé que le prix du minerai pourrait se négocier entre 80 dollars (Commonwealth Bank) et 85 dollars (Goldman Sachs), d’ici la fin de l’année.

Quoi qu’il en soit, ces fluctuations seront surveillées avec grand intérêt par la Mauritanie et l’Afrique du Sud, les deux principaux producteurs de minerai de fer du continent. En Mauritanie plus particulièrement, le minerai de fer est avec l’or l’un des deux principaux produits miniers exploités. La Guinée gardera aussi un œil sur les perspectives de prix, alors que le pays s’apprête à lancer fin 2025 l’exploitation du gisement Simandou, capable d’ajouter 100 millions de tonnes par an à la production mondiale.
https://www.agenceecofin.com/fer/2509-1 ... e-chinoise

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Message par energy_isere » 05 oct. 2024, 10:32

suite de ce post du 13 janvier 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 3#p2383063
Gabon : l'australien Genmin lève 6,8 millions $ pour le projet de fer Baniaka

Agence Ecofin 05 oct 2024

Capable de livrer 5 millions de tonnes de minerai de fer par an sur 10 ans au moins, le projet Baniaka est piloté au Gabon par l’australien Genmin. Ce dernier s’active pour mobiliser le financement nécessaire à l’entrée en production de la mine en 2025.

Genmin a annoncé le 4 octobre une levée de fonds de 10 millions de dollars australiens (environ 6,8 millions USD) par le biais d’un placement d’actions auprès de nouveaux investisseurs et d’actionnaires existants. Les fonds seront affectés aux besoins généraux de l’entreprise, et principalement au fonctionnement de son bureau de représentation au Gabon où elle développe le projet de minerai de fer Baniaka.

La compagnie australienne poursuivra les discussions sur le financement de ce projet, pour lequel elle souhaite conclure une convention minière avec l’État gabonais, après avoir obtenu en janvier un permis d’exploitation valable 20 ans. Selon l’étude de préfaisabilité publiée en 2022, un investissement de 200 millions USD est nécessaire pour produire initialement 5 millions de tonnes de minerai de fer par an à partir du second semestre 2025.

Baniaka est au cœur des ambitions de diversification du secteur minier gabonais affichées par les autorités du pays, avec un accent particulier sur le fer. Le pays compte aussi sur le gisement de fer Belinga, piloté par l’australien Fortescue.

Actuellement, ce secteur est dépendant de l’exploitation du manganèse et représente environ 6% du PIB ainsi que 9% des recettes publiques, d’après les données de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives datant de 2021.
https://www.agenceecofin.com/fer/0510-1 ... er-baniaka

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Message par energy_isere » 26 oct. 2024, 10:41

Guinée : le chinois Baowu annoncé sur un autre projet de fer au nord de Simandou

Agence Ecofin 21 oct 2024

Baowu est le plus grand producteur mondial d’acier. La compagnie chinoise fait partie des acteurs qui financent le développement du projet guinéen Simandou, le plus grand gisement de fer inexploité au monde. Au nord de ce gisement, un autre projet est en cours d’exploration par l’australien Arrow.

Arrow Minerals a annoncé le lundi 21 octobre la signature d’un protocole d’accord avec une filiale du sidérurgiste chinois Baowu, portant sur des ventes potentielles de minerai de fer à partir de son projet de fer en Guinée. La junior minière australienne pilote le projet Simandou North, situé comme son nom l’indique au nord du gisement de classe mondiale Simandou.

Baowu prévoit de renforcer avec cet accord son empreinte sur le fer guinéen, après avoir acquis cette année une participation dans deux des quatre blocs du gisement Simandou appartenant à Winning Consortium Simandou. Le plus grand producteur mondial d’acier cherche ainsi à sécuriser l’accès au minerai de fer, en cas de découvertes de ressources exploitables sur le projet d’Arrow. Le protocole d’accord est soumis à l’estimation des ressources minérales, ainsi qu’à la réalisation d’études de faisabilité et enfin à la mise en service d’une mine.

« Depuis le début des activités sur le terrain à notre projet Simandou North Iron en 2023, Arrow a réalisé 521 trous pour un total de 10 309 mètres, ce qui a abouti à l’annonce d’une cible d’exploration et à l’intention de passer au forage de ressources et à des études exploratoires en 2025 », a commenté David Flanagan, directeur général d’Arrow.

L’accord entre Arrow et Baowu illustre l’importance de la Chine dans la réussite du projet Simandou. L’entrée en production du gisement, reportée à plusieurs reprises depuis des années et désormais prévue pour fin 2025, est en effet soutenue par des groupes chinois. Outre Baowu, on retrouve le consortium chinois Chalco Iron Ore Holdings, partenaire de Rio Tinto sur les deux autres blocs du gisement Simandou. Pékin et ses entreprises s’assurent ainsi l’accès à la production de Simandou, attendue à plus de 100 millions de tonnes de minerai de fer par an.

Selon Arrow, la cible d’exploration pour le projet Simandou North est estimée entre 281 et 716 millions de tonnes à une teneur en fer comprise entre 33 et 46 %. Si le potentiel du projet est confirmé, notons que l’exploitation de la mine pourra se faire grâce à l’utilisation des infrastructures ferroviaires et portuaires du projet Simandou.

Le gouvernement guinéen a en effet obtenu des investisseurs du projet Simandou la possibilité pour d’autres acteurs d’exploiter les infrastructures mises en place pour Simandou. Il s’agit notamment d’un chemin de fer de plus de 600 km à travers la Guinée, jusqu’au port minéralier de Morebaya (Forécariah) au sud-ouest du pays. L’investissement total est estimé à au moins 15 milliards de dollars.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-simandou

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Message par energy_isere » 02 nov. 2024, 01:30

Mise en service de Simandou en 2025, pari presque gagnant pour Doumbouya

Agence Ecofin 31 oct 2024

En 2021, le colonel Mamadi Doumbouya réussit un coup d’État qui le porte à la tête de la Guinée. Parmi les chantiers prioritaires du nouvel homme fort du pays, le projet Simandou occupe une place centrale. Bloqué depuis des décennies, il devrait finalement entrer en production l’année prochaine.

Le sidérurgiste chinois Baoshan Iron & Steel, filiale de Baowu, a annoncé mercredi 30 octobre s’attendre au chargement de la première cargaison de minerai de fer de Simandou pour fin 2025. Cette information venant de l’un des futurs acheteurs de la production de fer est un indice supplémentaire tendant à confirmer que le potentiel de Simandou est en passe d’être concrétisé.

Coup de pression et calendrier exigeant…

Si ce calendrier est respecté, il aura donc fallu moins de cinq ans au président guinéen, Mamadi Doumbouya (photo), pour obtenir gain de cause dans ce dossier. Arrivé à la tête de la Guinée en septembre 2021, à la faveur d’un coup d’État, le colonel a fait de Simandou l’un de ses projets prioritaires dans le secteur minier. Quelques mois après sa prise de pouvoir, Mamadi Doumbouya a d’abord ordonné la suspension de toutes les activités liées au développement de Simandou, afin d’aboutir ensuite à un accord-cadre historique pour le projet fin mars 2022.

Sous la pression du dirigeant guinéen, les deux principaux regroupements d’entreprises exploitant chacun deux des quatre blocs de Simandou ont décidé de mutualiser leurs investissements pour accélérer la mise en place des infrastructures du projet. Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou ont donc créé avec le gouvernement guinéen une coentreprise dénommée Compagnie du Transguinéen (CTG) qui assurera l’exploitation des infrastructures ferroviaires et portuaires nécessaires à l’expédition du minerai.

Pour suivre le respect de ces engagements, le chef de l’État a mis sur pied un comité stratégique de suivi du projet Simandou placé sous son autorité et composé de certains de ses plus proches collaborateurs. Il s’agit, entre autres, du ministre secrétaire général de la Présidence de la république et du ministre directeur du cabinet de la Présidence de la république. L’accord-cadre a également prévu des sanctions allant jusqu’au retrait du permis minier, si le calendrier de développement n’était pas respecté.

Simandou, game changer pour la Guinée

Si la pression mise sur les compagnies actives à Simandou peut s’expliquer par les années de report et de retard constatés sur le projet, l’intérêt de Mamadi Doumbouya se justifie lui par d’autres éléments. Simandou a en effet le potentiel de transformer complètement l’économie guinéenne, au-delà du secteur minier. Par exemple, le chemin de fer de plus de 600 km prévu pour le transport du minerai devrait être multi-utilisateur, permettant ainsi d’acheminer des produits agricoles et d’assurer le développement d’une ligne de transport de voyageurs.

L’État compte aussi allouer 20 % des recettes liées à la CTG et 5 % des recettes provenant des activités minières pour la formation supérieure des jeunes guinéens et guinéennes, à travers l’octroi de bourses et la construction d’universités régionales. Les entrepreneurs locaux sont également mis à contribution dans le succès de Simandou, avec déjà 80 millions $ de contrats de sous-traitance signés, selon Saifoulaye Baldé, DG de la Bourse de sous-traitance et de partenariats (BSTP). Pour le FMI, l’exploitation de Simandou dès 2025 augmenterait le PIB guinéen de 26 % d’ici 2030, par rapport à un scénario de référence sans la mine.

Rappelons que Simandou peut livrer annuellement plus de 100 millions de tonnes par an de minerai à une haute teneur en fer. La future production devrait principalement être expédiée vers la Chine, dont les entreprises sont les principaux investisseurs dans ce projet à 15 milliards $.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -doumbouya

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Message par energy_isere » 17 nov. 2024, 11:18

Rio Tinto partners with GravitHy to decarbonise steelmaking in Europe
The collaboration aims to reduce carbon emissions in ironmaking.


November 15, 2024

Rio Tinto has signed definitive agreements with GravitHy to accelerate the decarbonisation of steelmaking in Europe.

Under the agreements, Rio Tinto has agreed to supply high-grade direct reduction iron ore pellets from its Iron Ore Company of Canada operations to support GravitHy’s steel decarbonisation project in France.

GravitHy’s proposed facility at Fos-sur-Mer, France, is expected to produce two million tonnes per year of iron starting in 2028.

Located adjacent to a deep seaport, the plant will utilise ultra-low carbon hydrogen production infrastructure, powered by nuclear energy, to convert direct reduction pellets into hot briquetted iron (HBI).

GravitHy CEO José Noldin said: “We are developing one of the most advanced ultra-low-carbon iron projects worldwide, designated by the French Government as an ‘Industrial Project of Major National Interest’.

“By combining our business ambitions, agility and technological capabilities with Rio Tinto’s global leadership in mining and steel decarbonisation, we are ensuring a solid sourcing and go-to-market strategy to help accelerate the development of this project.”

The collaboration aims to significantly reduce CO₂ emissions in ironmaking.

The innovative process at GravitHy’s facility has the potential to lower related emissions by more than 90%.

This initiative is a critical step towards achieving a net-zero energy transition, as the iron and steel sector is responsible for approximately 8% of global carbon emissions.

Rio Tinto Steel Decarbonisation head Simon Farry said: “This collaboration is aligned with Rio Tinto’s steel decarbonisation strategy to accelerate the development of low-carbon Electric Arc Furnace steelmaking with high-grade iron as feedstock.

“This will allow us to both reduce our scope 3 emissions and create valuable decarbonised pathways for our high-grade iron ore. We are excited to support GravitHy’s project and expand our understanding of the emerging green iron and steel market.”

Earlier this month, Rio Tinto announced that it will trial battery swapping technology for electric haul trucks at the Oyu Tolgoi copper mine in Mongolia, in partnership with China’s SPIC.
https://www.mining-technology.com/news/ ... -gravithy/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 11 déc. 2024, 13:14

Biden prêt à bloquer le rachat d'US Steel par Nippon Steel
Le président américain Joe Biden compte bloquer le rachat du groupe sidérurgique US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel pour des raisons de sécurité nationale, rapporte mardi 10 décembre l'agence Bloomberg.

REUTERS 11 décembre 2024

Le protectionnisme américain en action. Le président américain Joe Biden compte bloquer le projet de rachat du groupe sidérurgique US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel pour des raisons de sécurité nationale dès qu'il aura reçu l'avis du comité chargé d'en évaluer les risques, a rapporté mardi 10 décembre l'agence Bloomberg.

Ce rachat, pour un montant de 15 milliards de dollars (14,2 milliards d'euros), est actuellement examiné par le comité pour l'investissement étranger aux Etats-Unis (CFIUS). Celui-ci, selon Bloomberg, doit transmettre à Joe Biden son avis sur le projet de fusion d'ici au 22 ou 23 décembre. La Maison blanche n'a pas souhaité faire de commentaire, déclarant que le processus d'évaluation du CFIUS se poursuivait.

Des indemnités en cas de blocage

Joe Biden a annoncé à plusieurs reprises vouloir bloquer cette acquisition et son successeur, Donald Trump, s'est également opposé à ce rachat d'une entreprise vieille de 122 ans emblématique de la sidérurgie américaine. Le comité a fait savoir en septembre que la fusion comporterait un risque pour la sécurité nationale car elle pourrait nuire à la production d'acier critique pour les transports, la construction et l'agriculture.

US Steel et Nippon Steel devraient réclamer des indemnités au cas où le président bloquerait leur projet de rapprochement, dévoilé il y a un an, a ajouté Bloomberg.


Nippon Steel a estimé qu'il était inadmissible que la politique continue de l'emporter sur les véritables intérêts de sécurité nationale, disant toutefois avoir "confiance en la justice et l'équité de l'Amérique et de son système judiciaire". L'entreprise a également fait savoir qu'elle travaillerait avec US Steel pour évaluer ses options et prendre toutes les mesures pour parvenir a une conclusion équitable si nécessaire.
https://www.usinenouvelle.com/article/b ... g.N2224044

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 13 déc. 2024, 23:34

suite de ce post du 30 mai 2020 viewtopic.php?p=2304518#p2304518
Lentement mais sûrement, le Congo concrétise son potentiel en minerai de fer

Agence Ecofin 12 dec 2024

Le Congo dispose de plusieurs milliards de tonnes de réserves de minerai de fer, mais ne fait pas encore partie des principaux producteurs de cette matière première. Cette année, quelques avancées ont été enregistrées sur certains projets d’exploitation du minerai.

Au Congo, Zanaga Iron Ore Company (ZIOC) a annoncé mercredi 11 décembre la signature avec Arise Integrated Industrial Platforms d’un protocole d’accord relatif aux infrastructures ferroviaires et portuaires nécessaires au projet de minerai de fer Zanaga. Cette avancée intervient quelques mois après le redémarrage d’une mine de fer dans ce pays, illustrant la montée en puissance du Congo comme un producteur de minerai de fer en Afrique.

Le projet Zanaga est considéré comme l’un des plus grands gisements de minerai de fer au monde, avec ses 6,9 milliards de tonnes de ressources et ses 2,1 milliards de tonnes de réserves. Une fois en production, il devrait livrer jusqu’à 30 millions de tonnes de minerai de fer par an.

Si la date de mise en service de cette mine n’est pas connue, le Congo peut déjà compter sur une mine opérée dans la localité de Mayoko par Sapro SA, groupe appartenant à l’homme d’affaires Paul Obambi. La mine qui a déjà livré du minerai de fer par le passé, a repris du service cette année avec le transport d’une cargaison de 800 tonnes depuis le site jusqu’au port de Pointe-Noire en août dernier.

Il faut souligner que l’exploitation des gisements de fer du Congo doit permettre au pays de développer son secteur minier, afin de rendre l’économie moins dépendante du pétrole. L’or noir représente en effet 40 % du PIB, là où le secteur minier contribue à environ 1 %, malgré les immenses réserves de minerai de fer, de potasse et de phosphates.

Les ambitions du Congo sur le fer se ravivent alors que les perspectives à long terme pour le minerai sont mitigées. Bien que le minerai reste important, la firme de recherche BMI estime que les prix devraient tomber à 78 dollars la tonne d’ici 2033, notamment parce que la transition vers un acier à faible teneur en carbone demande moins de fer dans le secteur sidérurgique. Un excédent est également attendu sur le marché, d’ici la fin de la décennie, selon le cabinet BigMint, avec la mise en service de grands gisements comme celui de Simandou en Guinée.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... rai-de-fer

le projet sur la page de Zanaga Iron Ore Company https://www.zanagairon.com/project/
The Zanaga Iron Ore Project

Location

The Zanaga Project is located in the south west of the Republic of Congo, close to the border with Gabon and approximately 300 km northeast of the port city of Pointe Noire and 250km northwest of the capital Brazzaville.


The Project

The Zanaga Project is planned to be a large scale iron ore mine, processing and infrastructure operation to produce 30Mtpa of high grade iron ore (pellet feed) concentrate over a 30 year life of mine and developed in two stages.

Stage One – 12Mtpa of pellet feed

Stage Two – 18Mtpa expansion to 30Mtpa of pellet feed

The primary facilities for the Project will include:

An open pit mining operation and associated process plant and mine infrastructure
Slurry pipeline for transport of iron ore concentrate from the mine to the port facilities
Port facilities and infrastructure for dewatering and handling of the iron ore products for export to the global sea-borne iron ore market located within a proposed third party constructed port facility
Feasibility Study Highlights

Stage One 12Mtpa initial operation
$32/t FOB bottom quartile operating costs including royalty
$2.2bn capital expenditure

Premium quality 66% Fe content iron ore pellet feed product

Stage Two expansion to 30Mtpa operation
$2.5bn capital expenditure for additional 18Mtpa production
$26/t FOB bottom quartile operating costs including royalty
Premium quality 67.5% Fe content iron ore pellet feed product

Benefits of Staged Development
Lowers capital and execution risk
Reduces financing requirements
Maximises return on capital
Permitting

Environmental Permit received
Mining Licence received
Mining Convention in place

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 18 déc. 2024, 08:54

Prospect de fer en Australie : Hamersley
Equinox Resources announces updated DSO estimate for Hamersley iron ore project

Imelda Cotton June 6, 2024

Equinox Resources (ASX: EQN) has updated the inferred mineral resource estimate for direct shipping ore (DSO) from its wholly-owned Hamersley iron ore project in Western Australia.

The large-scale, high-grade estimate totals 108.5 million tonnes at 58% iron and is believed to be very similar in grade to the Pilbara fines product sold into Asian markets from neighbouring operations.

The update follows a reinterpretation and reassessment of the project’s mineral resources by geological consultant CSA Global and highlights significant hematite mineralisation across the acreage.

Extensive data

The reassessed information included 22,621 metres of historical drilling, assays, geological modelling, metallurgical test work and geophysical data.

It has been reinterpreted to enhance the geological characterisation and lithological domaining of the deposit.

The Hamersley resource is located 30 kilometres south of Fortescue’s (ASX: FMG) Solomon mining hub, which is currently producing 70Mt per year at a grade of 56.9% iron.

Worthwhile exercise
Equinox managing director Zac Komur said the reassessment exercise had reaped rewards for the company.

“By reassessing the resource and collaborating with our geological team, we have been able to unlock a clearer understanding of Hamersley’s true economic potential while revealing unprecedented exploration upside,” he said.

“This updated estimate lays the groundwork for targeting the higher-grade region of the Hamersley ore body and will pave the way for a comprehensive project scoping study.”

DSO mineralisation
The DSO mineralisation at Hamersley starts approximately 20m below the surface and is likely to be easy to mine, given the uniform nature of the deposit with no deleterious material present.

Mr Komur said there was significant potential to grow the DSO material, as evidenced by a previous drill hole that ended in mineralisation of 61.6% iron.

The company has planned an infill Phase 1 drilling programme of approximately 3,300m to commence later this year in the high-grade section of the ore body.

Metallurgical test work has shown that once the ores have been screened and scrubbed, the iron grades could potentially be upgraded to between 60% and 62%.
https://smallcaps.com.au/equinox-resour ... -iron-ore/

Image

https://www.eqnx.com.au/priority-projec ... e-project/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 28 déc. 2024, 18:31

China’s 2025 steel demand to fall 1.5% on year, state research institute says

Reuters | December 22, 2024

China’s steel demand is forecast to fall 1.5% in 2025 and drop 4.4% in 2024 from the year before, the state-backed China Metallurgical Industry Planning and Research Institute (MPI) said on Friday.

China’s steel consumption in 2024 and 2025 is forecast at 863 million metric tons and 850 million tons, respectively, it added.

The world’s largest steel producer manufactured a total of 929.19 million tons of crude steel in the first 11 months of 2024, down 2.7% year-on-year, official data showed on Monday.
https://www.mining.com/web/chinas-2025- ... tute-says/

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 03 janv. 2025, 11:08

Aux Etats-Unis, Joe Biden va bloquer le rachat d'US Steel par Nippon Steel
Le président des Etats-Unis Joe Biden doit annoncer vendredi 3 janvier le blocage du projet de rachat du sidérurgiste américain US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel. Donald Trump, qui doit lui succéder le 20 janvier, s'était lui aussi prononcé contre ce projet à près de 15 milliards de dollars.

REUTERS 03 janvier 2025

Cela semblait de plus en plus inévitable. Le président américain Joe Biden a décidé de bloquer le projet de rachat du groupe sidérurgique américain US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel, une opération de 14,9 milliards de dollars, a déclaré vendredi 3 janvier une personne au fait de la question.

Le comité pour l'investissement étranger aux Etats-Unis (CFIUS) avait remis la décision sur ce projet de rachat entre les mains de Joe Biden, qui doit quitter la Maison blanche le 20 janvier. Joe Biden a décidé de bloquer le rachat malgré les efforts déployés par certains de ses conseillers, qui craignent de voir les relations entre les Etats-Unis et le Japon en pâtir, selon le Washington Post.

Un porte-parole de la Maison blanche s'est refusé à tout commentaire, tout comme un porte-parole de Nippon Steel. Une source a déclaré à Reuters que Joe Biden pourrait annoncer sa décision dès vendredi.

Joe Biden et Donald Trump tous les deux opposés au rachat
Joe Biden a annoncé à plusieurs reprises vouloir bloquer cette acquisition et son successeur, Donald Trump, s'est également opposé à ce rachat d'une entreprise vieille de 122 ans emblématique de la sidérurgie américaine, qui pourrait nuire à la production d'acier critique pour les transports, la construction et l'agriculture.

Nippon Steel a déjà fait savoir, début décembre, qu'elle travaillerait avec US Steel pour évaluer ses options et prendre toutes les mesures pour parvenir a une conclusion équitable si nécessaire. Les deux entreprises devraient aussi réclamer des indemnités, estimait Bloomberg avant le blocage effectif de l'opération.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... l.N2224883

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 04 janv. 2025, 12:06

Recherche : un laboratoire chinois prétend produire de l’acier en quelques secondes en se passant totalement du charbon

Écrit par Emmanuel Bouard Publié le 03/01/2025

Selon un journal chinois, des chercheurs de l’empire du milieu auraient réussi à produire de l’acier en quelques secondes grâce à un procédé révolutionnaire qui permettrait de se passer complètement d’énergie fossile. Mais le procédé utilisé, déjà testé il y a une dizaine d'années, sème le doute chez les sidérurgistes européens.

La sidérurgie fait partie des industries les plus émettrices de CO2 au monde. Produire une tonne d’acier via la filière fonte qui utilise des hauts fourneaux nourris au charbon entraîne le rejet de deux tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Tous les groupes sidérurgiques se sont donc lancés dans la décarbonation de leur procédé de fabrication, y compris les conglomérats chinois qui produisent plus de la moitié de l’acier mondial.

Selon le South China Morning Post dans un article du 8 décembre 2024, une équipe de chercheurs avec à sa tête le professeur Zhang Wenhai a réussi à produire de l’acier dans un haut-fourneau en quelques secondes, contre cinq à six heures avec la filière fonte traditionnelle. Ce record aurait été établi grâce à l’injection de minerai de fer finement pulvérisé dans un fourneau à très haute température. Le procédé aurait déclenché une réaction chimique qui aurait permis d’obtenir des gouttelettes d’acier liquide "d’une pureté exceptionnelle". Le tout, sans aucun recours au charbon, donc avec un bilan carbone proche de zéro !

Un procédé déjà connu et testé aux Etats-Unis

Interrogé sur la découverte, le centre de recherche ArcelorMittal installé dans la banlieue de Metz, leader mondial dans le domaine, se montre dubitatif : "nous avons regardé de près cette technologie quand elle est apparue il y a plusieurs années. Mais nous avons très vite constaté qu’il était difficile de passer à l’échelle supérieure au labo et avons décidé de ne pas aller plus loin (…) Si le potentiel de passer à l’échelle supérieure est confirmé comme l’annonce l’article, nous devrons alors estimer la consommation énergétique qui représente un autre handicap que cette technologie doit surmonter".

Le procédé n’est effectivement pas nouveau. Baptisé flash iron-making pour production d’acier ultrarapide, il a été testé dès 2012 aux Etats-Unis par un consortium de sidérurgistes dont ArcelorMittal, comme le prouve ce document officiel du gouvernement américain, qui prévoyait la production de 3000 tonnes par an avec un démonstrateur industriel.

Tout l’enjeu du procédé est la capacité à passer d’un démonstrateur en laboratoire, à une installation sidérurgique complète et capable de produire plusieurs millions de tonnes par an. Cette étape n’a pas été franchie par le consortium. Selon nos informations, ArcelorMittal travaille en parallèle sur plusieurs procédés permettant de réduire ses émissions de CO2. L’électrolyse du fer est notamment expérimentée depuis plusieurs années à Maizières-les-Metz.

L'acier zéro carbone est suédois


Le groupe sidérurgique suédois SSAB affirme être le premier au monde à avoir produit et commercialisé un acier zéro carbone à base de minerai de fer grâce l’utilisation d’hydrogène. SSAB Fossil-free repose sur une technologie baptisée HYBRIT© qui permet la fusion du minerai de fer grâce l’injection d’hydrogène à la place du charbon.

En Europe, les objectifs fixés par le Green Deal (le pacte vert) du Conseil de l’Union Européenne visent à la neutralité carbone en 2050. Les sidérurgistes présents sur le continent doivent donc adapter leurs installations à marche forcée.

L’hydrogène est la piste privilégiée par la majorité d’entre eux pour remplacer le charbon, comme le sarrois SHS qui a annoncé récemment plusieurs milliards d’investissements pour convertir ses installations, mais les coûts de production de cette énergie produite essentiellement à partir de l’électricité restent prohibitifs.

Le lobby sidérurgique européen se plaint également que les règles ne s’appliquent qu’à eux-mêmes, et qu’ils subissent la concurrence de pays qui n’ont pas les mêmes préoccupations et contraintes environnementales. La Chine est notamment dans le viseur.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 85576.html

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 06 janv. 2025, 20:00

US Steel et Nippon Steel contestent en justice le rejet de leur fusion
Nippon Steel et US Steel ont annoncé le 6 janvier avoir intenté un recours en justice contre la décision du président américain Joe Biden de bloquer leur projet de rapprochement.

REUTERS 06 janvier 2025

Les deux groupes sidérurgiques Nippon Steel et US Steel ont annoncé lundi 6 janvier avoir intenté un recours en justice contre la décision de Joe Biden de bloquer leur projet de rapprochement. Le président américain a décidé la semaine dernière de mettre son veto à l'offre d'achat de 14,9 milliards de dollars (14,37 milliards d'euros) de Nippon Steel sur US Steel, craignant que l'opération ne nuise à la sécurité nationale. Les deux groupes estiment que la décision du président américain constitue une violation de la Constitution et demandent son annulation par un tribunal fédéral.

Le projet de rapprochement, annoncé il y a un an, s'était heurté à une forte opposition aux États-Unis et a été un sujet majeur dans la campagne présidentielle de 2024 en Pennsylvanie, où siège US Steel. Donald Trump et Joe Biden ont tout deux affirmé que l'entreprise devait rester la propriété des Américains, même après que Nippon Steel a proposé de transférer son siège social américain à Pittsburgh et a promis d'honorer tous les accords en vigueur entre US Steel et le syndicat USW.
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... n.N2225095

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Re: L'acier, le fer

Message par Silenius » 08 janv. 2025, 04:57

Vue detaillee du process de recyclage de ferrailles en fer a beton en Coree. La chaleur recuperee sert a faire pousser des tomates en serre, c'est un bon argument marketing.
https://youtu.be/wJIUJtw3qx8?t=1018

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Re: L'acier, le fer

Message par energy_isere » 08 janv. 2025, 23:46

Silenius a écrit :
08 janv. 2025, 04:57
Vue detaillee du process de recyclage de ferrailles en fer a beton en Coree. La chaleur recuperee sert a faire pousser des tomates en serre, c'est un bon argument marketing.
https://youtu.be/wJIUJtw3qx8?t=1018
merci pour cette vidéo.

La machine qui extrait/arrache les fils d'aciers de bord du pneu est stupéfiante

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