http://www.boursorama.com/actualites/er ... c82b63a033ERDF va devenir Enedis, polémique sur le coût de l'opération
AFP le 30/05/2016
Le gestionnaire du réseau français de distribution d'électricité ERDF va se rebaptiser Enedis pour se démarquer de sa maison mère EDF, selon la CGT, dénonçant un changement de nom à 300 millions d'euros, tandis qu'ERDF évoque 20 à 25 millions d'euros.
Interrogé lundi par l'AFP, un porte-parole d'ERDF n'a pas confirmé le nouveau nom, renvoyant à l'annonce officielle mardi de la nouvelle identité visuelle du groupe. Une source proche du dossier avait toutefois transmis à l'AFP ce même nom d'Enedis.
ERDF a en revanche vivement réagi lundi à l'accusation de la fédération CGT-Mines-Energie selon laquelle ce changement de nom coûterait "300 millions d'euros aux usagers".
Ce chiffre est "erroné et totalement fantaisiste" et "n'a rien à voir" avec le changement de nom: il correspond à la valeur financière théorique de la marque ERDF, selon le groupe.
Le changement de nom et de logo coûtera au total "entre 20 et 25 millions d'euros", bien loin d'autres sociétés qui consacrent "près de 100 millions d'euros pour le changement de leur marque", a fait valoir ERDF.
Pour respecter son budget, ERDF prévoit de déployer progressivement sa nouvelle identité visuelle, sur 18 à 24 mois, pour en lisser le coût. De nombreux supports (véhicules, vêtements...) "ne seront modifiés qu'au moment de leur renouvellement naturel", ajoute le groupe, qui compte par ailleurs sur ses partenariats, comme le Tour de France cycliste, pour promouvoir son nouveau nom.
La filiale à 100% d'EDF avait déjà modifié son logo en juin 2015, pour répondre à une exigence de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui estimait qu'avec un sigle et une prononciation trop proches, les deux entreprises entretenaient une confusion dans l'esprit des consommateurs. Mais selon le régulateur, les évolutions présentées alors par ERDF étaient insuffisantes pour écarter tout risque de confusion.
L'entreprise avait finalement annoncé mi-janvier qu'elle allait changer de nom. "Cette nouvelle dénomination traduira l'engagement fort de l'entreprise dans la transition énergétique au lendemain de la COP21", avait précisé ERDF, créée en 2008 dans le cadre de l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence.
Pour la FNME-CGT, l'argent dépensé pour les changements de logo et de nom "pourrait servir à ne pas augmenter les factures, à combattre la précarité énergétique (11 millions de Français dans cette situation aujourd'hui), à investir dans l'appareil industriel, à créer des emplois et augmenter les salaires".
"Ce n'est pas avec ce type de politique de gaspillage financier que l'économie se portera mieux et que le chômage sera résorbé", poursuit la fédération. "Inversons la hiérarchie des décisions, et donnons plus de pouvoir aux salariés, aux citoyens, aux élus en mettant en place un Pôle Public de l'Energie", ajoute-t-elle.
FO Energie et Mines avait déjà dénoncé en janvier le coût de cette mesure, parlant aussi de "300 millions d'euros", qui vont "partir en fumée" à un moment où la maison mère EDF "est bien mal en point
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Re: ERDF devient Enedis
https://www.industrie-techno.com/enedis ... irma.50572Enedis se mobilise pour rétablir le réseau électrique après le passage d'Irma
Par Xavier Boivinet le 13/09/2017
Dévasté par l'ouragan Irma, le reseau électrique des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy est en cours de rétablissement en urgence. Les dégâts causés sont tels qu'ils nécessitent l'envoi de renforts matériels depuis la métropole. Enedis a déjà envoyé des groupes électrogènes, des moyens de pompage et de nettoyage ainsi que plusieurs kilomètres de câbles.
Chargement de 95 groupes électrogènes dans un gros porteur à destination de la Guadeloupe. Enedis
Après le passage dévastateur de l’ouragan Irma sur les îles de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, l'heure est à la reconstruction en urgence du réseau électrique. Pour faire face, les solidarités matérielle et humaine s’organisent. Depuis la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe, mais aussi depuis la Métropole. « Nous livrons du matériel à EDF Guadeloupe qui se charge ensuite de la répartition », précise Bruno Perrin, directeur adjoint du Service d’approvisionnement logistique d’Enedis qui rejoindra ce vendredi les Antilles pour superviser les opérations.
Groupes électrogènes et pompage
Le matériel est destiné en priorité à la réalimentation provisoire en électricité. « Samedi, nous avons envoyé 45 groupes électrogènes d’une puissance de 60 à 160 kW, soit environ 4 500 kW de puissance totale, depuis la base militaire de Châteauroux, indique Bruno Perrin. Cinquante petits groupes de 3,5 kW sont également partis depuis Orly pour des points de réalimentation individuels choisis par les élus locaux en fonction des priorités. »
Des moyens de pompage et de nettoyage ont également été envoyés : deux remorques motopompes 150 m³/h, cinq kits inondations avec des pompes de 30 m³/h et cinq kits de nettoyage pour assécher les postes de transformation. « Ils sont complètement inondés, assure M. Perrin. Avant de remettre l’électricité, il faut s’assurer qu’il n’y ait plus d’eau ni de sel. Donc il faut les laver, aspirer l’eau et les sécher. »
La basse-tension aérienne gravement touchée
Enfin, Enedis commence à envoyer du câble et de la connectique pour rétablir les lignes aériennes. « Aujourd’hui nous en avons envoyé environ 50 km », précise M. Perrin. Il s’agit essentiellement de câble basse-tension pour la partie aérienne du réseau. Majoritairement souterrain, le réseau haute-tension a quant à lui été relativement épargné. « Mais nous avons quand même envoyé quelques câbles haute-tension pour les lignes aériennes endommagées. »
A Saint-Martin et Saint-Barthélemy, l’électricité est transportée depuis les centrales thermiques vers des postes de transformation via des lignes haute-tension de 20 kV. La redistribution du courant depuis ces postes vers les habitations est assurée par des lignes basse-tension de 230 V. « Les postes de transformation publics ont été non seulement inondés, mais aussi endommagés voire arrachés, affirme M. Perrin. C’est là que l’on voit la puissance des vents. Il ne reste parfois que les têtes de câble à l’endroit où les lignes partent sous terre. »
Les deux centrales thermiques redémarrent péniblement
Sur les deux îles dévastées, l’électricité est produite par deux centrales thermiques au fioul : 56 MW à Saint-Martin et 34 MW à Saint-Barthélemy selon un communiqué d’EDF. Les deux ont été endommagées et mises à l’arrêt suite à l’ouragan Irma. Toutefois, EDF affirmait le 8 septembre avoir redémarré un moteur de celle de Saint-Martin et deux dans celle de Saint-Barthélemy. « Ces alimentations électriques d’urgence permettent actuellement de fournir en électricité les hôpitaux des deux îles ainsi que l’aéroport de Saint-Barthélemy », affirme le fournisseur d’électricité dans un second communiqué.
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Re: ERDF devient Enedis
Enedis veut utiliser un drone autonome et fonctionnant à l' énergie solaire qui pourrait avoir 12h d'autonomie, pour surveiller les lignes électriques.
le drone fera 4,60 mètres d'envergure et moins de 25 kg.
lire : https://www.usinenouvelle.com/article/f ... ol.N919469.

le drone fera 4,60 mètres d'envergure et moins de 25 kg.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... ues-230313Bornes de recharge pour véhicules électriques et nouveaux raccordements : Enedis prévoit des investissements historiques
AFP le 13 mars 2023
Le raccordement des infrastructures de recharge des véhicules électriques et des nouveaux parcs solaires et éoliens au réseau de distribution d'électricité nécessitera un niveau historiquement élevé d'investissements de plus de 5 milliards d'euros par an d'ici 2032, a annoncé Enedis lundi.
Filiale d'EDF, Enedis présentait pour la première fois à la presse son plan "préliminaire" de développement du réseau.
Ce plan évoluera selon la prochaine feuille de route énergétique que le gouvernement doit faire voter prochainement dans la loi de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour 2024-2033, mais Enedis a préféré ne pas attendre pour envoyer un message à ses partenaires industriels. "Cela veut dire à tous, c'est parti, ça décolle, faites des usines, vous pouvez investir sereinement et embaucher (...) Il faut s'équiper et foncer", a lancé Hervé Champenois, directeur technique d'Enedis.
L'entreprise de 38 000 salariés accélère elle-même ses embauches cette année. "Dans son ensemble, la trajectoire de référence du plan de développement du réseau induit une augmentation d'environ 20% des Capex (dépenses d'investissements, NDLR) d'Enedis sur la période 2022-2032 pour atteindre plus de 5 milliards d'euros annuels", selon le plan d'Enedis. Cela représente 75% de plus que la moyenne historique annuelle des quarante dernières années 1980-2020 de 2,9 milliards d'euros.
En 2022, les investissements d'Enedis ont atteint 4,4 milliards d'euros. D'ici 2040, ce sont au total 96 milliards d'euros d'investissement qui sont prévus, a rappelé l'entreprise. Pour se financer, Enedis prévoit "un recours maîtrisé à de la dette" avec un programme d'émissions d'obligations vertes qui a déjà commencé et va se poursuivre.
Enedis prévoit aussi "une augmentation maîtrisée" de la taxe d'acheminement de l'électricité appliquée au consommateur final, ou Turpe. "On est sur des hypothèses d'augmentation inférieure ou limitée à l'inflation dans la durée", a précisé le directeur régulation d'Enedis Christophe Gros. La Turpe représente environ 30% de la facture d'électricité. Elle finance aussi les investissements du gestionnaire des lignes haute tension RTE.
Enedis est dépositaire de 95% du réseau français de distribution, soit 1,4 million de kilomètres de lignes qu'il faut entretenir, réparer et moderniser. Malgré les efforts consentis pour consommer moins d'électricité, les usages électriques vont se développer et Enedis fait face à ce qu'elle qualifie de "triple défi": la voiture électrique, le rattrapage français dans le solaire et l'éolien et la nécessité d'améliorer la résistance du réseau face aux risques climatiques, tempêtes ou vagues de chaleur.
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Re: Enedis (ex ERDF )
https://www.connaissancedesenergies.org ... sse-240730JO de Paris: les "aiguilleurs" du réseau électrique veillent à ce que le courant passe
AFP le 30 juill. 2024
La probabilité d'une panne est "faible": de sa "tour de contrôle", le gestionnaire du réseau de distribution Enedis surveille à chaque instant la sécurité de l'alimentation électrique des JO de Paris, un enjeu crucial d'autant que les organisateurs ont décidé de se passer des groupes électrogènes carburant aux énergies fossiles polluantes.
Traditionnellement, les manifestations sportives et culturelles comme les festivals recourent aux groupes électrogènes gourmands en diesel pour leurs gros besoins en énergie: retransmission TV, écrans, éclairage...
Selon Enedis, les Jeux de 2012 à Londres avaient eu besoin de 4,3 millions de litres de diesel, un combustible qui rejette des particules fines et des gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Mais pour ces JO, le comité d'organisation a fait un choix radicalement inverse: s'appuyer sur le réseau électrique, grâce à une double alimentation - pour plus de sécurité - et ne compter sur les groupes électrogènes qu'en cas d'ultime recours. Une petite révolution...
Le raccordement des JO à l'électricité - qui est principalement décarbonée en France - s'inscrit dans l'objectif plus large de diviser par deux les rejets de gaz à effet de serre, directs et indirects, de ces Jeux, par rapport à ceux de Londres et de Rio.
Alors pour s'assurer que le courant passe à chaque instant, Enedis veille à la tenue du réseau électrique, tous les jours de 7h à 23h dans sa "tour de contrôle" installée à son siège de la Défense.
Devant des écrans, l'équipe de superviseurs coordonne l'activité des dix directions régionales, elles-mêmes chargées de surveiller la distribution électrique dans les sites d'épreuves, au village des athlètes, dans les centres anti-dopage...
- Anticiper tous les risques -
"On est un peu les aiguilleurs du réseau des JO", résume Frédéric Chebal, responsable de cette cellule de 12 personnes, mise en place il y a 6 mois.
La filiale d'EDF, qui achemine l'électricité sur la majeure partie du territoire, a engagé sur 6 années 8.000 chantiers et opérations afin de raccorder et sécuriser les sources d'alimentation des 42 sites olympiques et paralympiques et de plus de 200 sites de célébration.
Parmi eux, des sites emblématiques comme le Stade de France, l'Arena Bercy, le stade de Saint-Etienne et le Parc des Princes pourront désormais fonctionner entièrement sur le réseau de manière pérenne, au-delà de la fête olympique.
Site hautement sensible car chargé de retransmettre les épreuves au monde entier, l'International broadcast center, au Bourget, fonctionne lui aussi à l'électricité à titre principal.
"Avec tous les chantiers et efforts qu'on a menés, la probabilité d'avoir une panne est faible. Pour autant, on s'organise quand même pour y faire face", explique à l'AFP Hervé Champenois, directeur technique d'Enedis.
Il a fallu anticiper tous les risques, même "marginaux". Par exemple, les épisodes de grande chaleur qui peuvent fragiliser les câbles dans des zones urbaines habitées proches des sites. Et d'autres incidents qui ne se déroulent pas à proprement parler dans les stades mais qui peuvent occasionner "le bazar", comme une panne de signalisation routière.
- "Gardiennage" contre risques de malveillance -
"Le but de cette structure de supervision est aussi de restituer l'état du réseau: on fait trois rapports par jour" auprès des organisateurs et des autorités publiques, explique Frédéric Chebal.
Dans la salle de supervision, l'atmosphère est sereine.
A côté d'un écran qui retransmet les épreuves en direct, un autre cartographie l'état du réseau en temps réel aux abords de chaque site olympique, avec un code couleur allant du vert au rouge pour signaler une situation optimale ou au contraire une difficulté.
Pour intervenir rapidement sur des pannes, des agents Enedis sont d'ailleurs pré-mobilisés à proximité de certains stades voire à l'intérieur de certains sites, pour "plus de réactivité", comme celui de Vaires-sur-Marne (kayak/aviron), qui est très étendu.
Autre précaution: Enedis a mis en place "un gardiennage" des postes-sources alimentant les sites, "pour se prémunir contre des actes de malveillance". "On n'y entre pas facilement, mais il faut quand même les surveiller, et puis surtout c'est dangereux", explique Hervé Champenois.
Si la probabilité d'une panne est "faible", la probabilité de vandalisme des ultra gauchistes est importante ........
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Re: Enedis (ex ERDF )
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 6605&ei=74Vaucluse: un drone d'Enedis abattu au fusil de chasse par un homme pensant être espionné
15 aout 2024
De l'espionnage dans une petite commune du Vaucluse? C'est ce qu'un habitant de Robion (Vaucluse) a pensé subir, en voyant un drone voler au dessus de sa propriété. Le riverain a alors décidé de sortir son fusil de chasse pour abattre l'appareil, qui était finalement... un drone d'Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d'électricité en France, rapportent La Provence et France Bleu.
L'incident a eu lieu ce mardi 13 août dans la commune de 4300 habitants dans un quartier décrit comme "paisible" par nos confrères. Passant du temps dans son jardin et sa piscine, le riverain a aperçu l'objet volant qu'il a immédiatement suspecté. Ce chasseur a ensuite utilisé son arme pour se débarrasser de cet "espion".
Le tireur attendu à la gendarmerie
La société utilise régulièrement ces outils pour s'assurer que la végétation ne s'installe pas sur ses lignes électriques. Elle a retrouvé son drône complètement détruit, a déposé plainte expliquent nos confrères de La Provence. Le tireur est lui attendu à la gendarmerie ce jeudi 15 août alors qu'il risque une suspension de sa licence de chasse.
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Re: Enedis (ex ERDF )
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-240816-0Les lignes électriques au défi de se muscler pour mieux affronter tempêtes et canicules
AFP le 16 août 2024
Dans la campagne de Dunkerque, un drone bourdonne entre des lignes électriques, à la recherche d'indices d'usure ou d'anomalies: un aperçu du chantier colossal qui doit être mené pour moderniser et adapter le réseau à des aléas climatiques extrêmes plus fréquents.
Une fois téléchargées sur ordinateur, ces images captées par un technicien droniste d'Enedis, principal distributeur d'électricité en France, seront traitées à l'aide de l'intelligence artificielle.
Il s'agit de "pré-détecter des anomalies qui pourraient survenir sur ce réseau haute tension dans les prochaines années", explique Majid Ziraoui, délégué territorial Nord chez Enedis, lors d'un chantier d'inspection, dans un champ à Téteghem-Coudekerque-Village.
Le but d'Enedis? "Renouveler les réseaux de façon ciblée et les rendre plus robustes face au changement climatique", résume son directeur technique, Hervé Champenois.
Enedis consacre aujourd'hui 1 milliard d'euros par an pour la modernisation et la "résilience" de son réseau, qui amène le courant aux maisons et entreprises, commerces et petites industries -1,4 million de km de lignes au total.
Câbles, poteaux, pièces métalliques... "Avec des matériels plus modernes, on permet à ce réseau d'être plus performant face aux aléas climatiques, notamment face au risque vent", explique M. Ziraoui.
"Les aléas climatiques ont toujours existé sur le réseau, mais ce qu'on voit maintenant c'est peut-être une résurgence plus importante", poursuit-il.
Rien qu'en 2023, Enedis a recensé 21 "événements climatiques d'ampleur" dont 16 tempêtes - c'était entre 4 et 9 événements par an depuis 2015. D'où cet impératif de rénovation. Mais il vient s'ajouter à d'autres défis immenses pour le réseau appelé aussi à se redimensionner pour accueillir les énergies renouvelables qui remplaceront pétrole et gaz.
Pour ces chantiers du siècle, Enedis et RTE, le gestionnaire des "autoroutes de l'électricité" qui partent des centrales nucléaires et des parcs éoliens et solaires, anticipent un investissement vertigineux de près 200 milliard d'euros d'ici 2040 (96 pour Enedis).
- Risque accru de pannes -
Aujourd'hui, "environ un quart des réseaux électriques mondiaux sont exposés à des tempêtes violentes et plus de 10 % (...) sont exposés à des cyclones tropicaux, notamment en Amérique du Nord, en Australie et en Asie de l'Est", selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la résilience climatique pour la sécurité énergétique.
Cyclones, vagues de froid intenses et canicules peuvent provoquer des coupures de courant "en raison des dommages au réseau" mais aussi "des déséquilibres entre l'offre et la demande" quand il faut pousser radiateurs et climatiseurs, souligne par ailleurs l'AIE.
- 130°C -
En France, les tempêtes de 1999 qui avaient privé de courant 3,5 millions de foyers, un électrochoc, ont conduit Enedis à accélérer l'enfouissement de ses lignes aériennes; RTE à installer des pylônes anti-cascade (qui évitent des chutes de pylônes en effet domino) et des lignes résistant à des vents de 180 km/h, contre 130 km/h en 1999.
Sans ses investissements, les dégâts de la tempête Ciaran qui a balayé le Nord-Ouest fin 2023 auraient été plus importants, assurent les deux gestionnaires.
Aujourd'hui, la majorité des nouveaux réseaux d'Enedis sont enterrés, mais cette technique souterraine, parfois perçue comme une solution idéale, a aussi ses inconvénients.
En ville, où la plupart des réseaux sont enterrés, les vagues de chaleur peuvent mettre les câbles en tension bien que conçus pour résister à un mercure de plus de 90°C sous le bitume. Quand les chaleurs s'accumulent pendant des jours et des nuits, la température souterraine peut atteindre 120-130°C, augmentant le risque de vieillissement des câbles et in fine, le "claquage".
Particulièrement vulnérables, les câbles anciens à isolation "papier imprégné" d'huile, sont progressivement remplacés par des câbles à isolation synthétique. Les ingénieurs développent aussi des moyens de surveiller le câble comme avec un "stéthoscope": "on mesure les petits défauts d'isolation (...) qui nous alertent sur la fin de vie ou le risque de claquage d'un câble", explique Jérôme Fournier, directeur Innovation chez Nexans, la multinationale française du câble.
"Face aux effets croissants du changement climatique", les investissements dans des réseaux résilients apportent "plus d'avantages que de coûts", estime l'AIE. Mais à leur niveau actuel, ils "restent probablement bien en deçà de ce qui est nécessaire".
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Re: Enedis (ex ERDF )
https://www.connaissancedesenergies.org ... ite-241010Electricité: face aux canicules, Paris met ses vieux câbles "en papier" à la retraite
AFP le 10 oct. 2024
Des hommes en orange s'affairent sur un chantier méconnu mais essentiel pour que Paris reste la ville Lumière: après 60 ans de service, de vieux câbles électriques isolés "au papier" sont remplacés par des modèles plus résistants aux vagues de chaleur.
"On anticipe le renouvellement de ces câbles qui commencent à être sensibles à la chaleur de façon à continuer à avoir une très bonne résilience du réseau à Paris", explique Olivier Lagnel, le directeur régional délégué d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité en France, devant une longue tranchée creusée à 1 m sous terre.
A quelques pas de la gare Montparnasse, casque sur la tête, il montre ce qui est d'ordinaire invisible: des mètres de câbles épais qui alimentent les Parisiens 24h/24.
Enedis veille sur 9.200 km de câbles dans la capitale, répartis à moitiés égales entre basse et moyenne tension. Particularité presque oubliée: le réseau y est enterré à "100%" - 99% à Lyon et 85% à Marseille - une question de gain de place. Au moins, "ça ne craint pas le vent", dit M. Lagnel.
Mais avec le temps, sous l'asphalte plombée par les chaleurs intenses l'été, "certains réseaux peuvent être sensibles", "particulièrement les réseaux avec des câbles à isolation papier imprégné d'huile (ou CPI), une technologie qui a été posée jusqu'en 1981" en France, souligne le responsable.
D'où l'objectif du chantier de plusieurs mois à Montparnasse: "on remplace ces câbles par des câbles à isolation synthétique (en plastique) qui durent mieux dans le temps", explique Sébastien, de la société de travaux ERTP mandatée par Enedis. Enedis en profitera pour retirer les anciens modèles de boîtes de jonctions - sortes de dominos, qui elles aussi deviennent sensibles aux chaleurs.
Outre Paris, "à Chicago, Londres, Shanghai, Hong Kong, Osaka, Tokyo, Singapour ou encore Sydney, dans les villes anciennes, électrifiées depuis longtemps, nos homologues distributeurs nous indiquent également être amenés à déposer des câbles CPI", précise-t-on chez Enedis.
Les réflexions se multiplient pour adapter les immeubles à de futures canicules à 50 degrés, mais la question de la résilience climatique des 80 millions de kilomètres de lignes électriques qui alimentent le monde reste méconnue, en dépit de problèmes récents: des câbles aériens d'alimentation de tramways qui avaient fondu à Portland en 2021; des centaines de milliers de Siciliens privés d'électricité en raison de dommages sur des câbles enterrés.
- Enrubannés de papier -
Les câbles à isolation papier représentent 5% du réseau électrique souterrain moyenne tension en France mais encore un tiers à Paris - soit 1.590 km, le plus ancien du pays.
Dans la tranchée excavée, ces câbles de moyenne tension - qui font le lien entre les postes de transformation et les clients, ont été posés en 1965. "Le problème principal c'est que l'isolant peut venir à sécher, et dans ce cas-là on peut avoir une sensibilité du câble", décrit M. Lagnel.
"L'idée c'est donc d'éviter les coupures au maximum" et de "désensibiliser le réseau (...) puisque les vagues de chaleur reviennent de plus en plus souvent, sont de plus en plus fortes", ajoute M. Lagnel.
Utilisés depuis la fin du 19e siècle et demeurés un standard international jusque les années 1970, ces câbles réputés très fiables étaient enrubannés de couches de papier imprégné d'une matière huileuse destinée à isoler "l'âme du câble" qui chauffe au passage des électrons.
Les câbles sont conçus pour résister à une température de 90°C. Mais quand les chaleurs s'accumulent pendant des jours et des nuits sous le bitume, ils peuvent chauffer jusqu'à 120-130°C, ce qui augmente leur vieillissement et in fine, le risque de "claquage", surtout pour ces vieux modèles.
Lors de la canicule de 2003, ces câbles avaient montré des faiblesses avec "un taux d'incident multiplié par huit sur le réseau souterrain moyenne tension", selon un rapport de la Cour des comptes de mars 2024.
Enedis a depuis, en 2009, défini sa stratégie de remplacement de ces câbles, qui devraient avoir tous disparu en 2050. "Environ 700 km de CPI moyenne tension sont remplacés chaque année en France, avec une accélération prévue dans les prochaines années", assure le l'entreprise qui cible des villes comme Marseille et Lyon.
A Paris, elle en remplace environ 70 km par an, l'équivalent de "deux fois le tour du périphérique parisien".
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Re: Enedis (ex ERDF )
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8341373ed3Un an après la tempête Ciaran, Enedis adapte le réseau électrique breton aux aléas climatiques
Boursorama avec AFP •30/10/2024
Le long d'une route de campagne bordée de maïs jaunis, des hommes casqués enfouissent sous terre les derniers mètres d'un câble électrique porteur d'une promesse: renforcer le réseau électrique breton face aux évènements climatiques extrêmes, un an après la dévastatrice tempête Ciaran.
"On creuse, on pose le câble à même le sol, on sable pour le protéger, on grillage" avant de refermer, explique Frédéric Bobier, conducteur de travaux chez Allez et Cie, un sous-traitant du groupe public Enedis - principal gestionnaire du réseau de distribution d'électricité en France - qui opère notamment sur ce chantier à Ergué-Gabéric, au nord-est de Quimper (Finistère).
Enedis y remplace 5 kilomètres de câbles aériens - ces fils bien visibles, tendus à plusieurs mètres de hauteur entre des poteaux de bois ou de béton, où se posent parfois les oiseaux - par des câbles souterrains.
Au total, 1.100 kilomètres de lignes devraient ainsi être enfouis en Bretagne, une petite portion des 108.000 kilomètres du réseau électrique de la région.
Objectif: "Rendre plus robuste le réseau électrique breton suite à la tempête Ciaran", car ici, déracinés par des vents exceptionnels il y a un an, "les arbres sont tombés sur le réseau" et l'ont "haché menu", se rappelle Pierre-Olivier Courtois, directeur du plan "Reconstruction Bretagne" chez Enedis.
Ce plan vise le renforcement de 2.000 kilomètres de lignes électriques supplémentaires sur cinq ans, pour un budget "en cours d'estimation" (qui pourrait s'élever à plus de 200 millions d'euros, selon un calcul de l'AFP), et s'ajoute à la rénovation déjà prévue par Enedis de 3.500 kilomètres de lignes bretonnes en 2025-2029, pour 390 millions d'euros.
Sous un soleil d'automne, la pelleteuse bruyante dépêchée sur le chantier d'Ergué-Gabéric rebouche le trou d'environ 80 centimètres où les ouvriers ont logé la ligne moyenne tension qui fournira de l'électricité aux petites industries et commerces locaux d'ici fin décembre.
- "Contre la montre" -
"Il nous faut agir rapidement" pour permettre au réseau électrique de faire face à "des aléas climatiques qui se multiplient, s'intensifient et sont de plus en plus localisés", justifie le directeur technique d'Enedis, Hervé Champenois, en déplacement auprès des équipes bretonnes.
L'enfouissement de câbles est l'une des recommandations du dernier Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3), présenté vendredi par le Premier ministre Michel Barnier, pour préparer les infrastructures nationales à un réchauffement climatique de 4°C (par rapport aux niveaux préindustriels) à l'horizon 2100.
Les lignes électriques aériennes vont-elles disparaître du paysage?
"Ca n'est pas le but", assure Pierre-Olivier Courtois, gilet orange sur le dos, en descendant vers un chantier dans un hameau à Brech, au nord d'Auray (Morbihan). Car l'enfouissement coûte cher, cinq fois plus cher que la rénovation de câbles aériens. Il n'est donc prioritaire que dans les zones boisées, où les arbres menacent de tomber.
L'expert est coupé par un crissement strident: en contrebas du hameau, un ouvrier déroule un gros câble noir torsadé qu'un second travailleur, élevé par une nacelle, passe au sommet d'un poteau en béton.
Au passage de Ciaran, ce hameau a été privé d'électricité pendant "dix ou quinze jours", alors que 90% des 1,2 million de foyers touchés ont été dépannés en quatre jours, se souvient le responsable du plan de reconstruction.
Les "fils nus", de fins fils de cuivre vulnérables aux chutes d'arbres ou dépôts salins venus de la mer, sont particulièrement nombreux en Bretagne dans le réseau électrique basse tension qui alimente les maisons. Les remplacer par des câbles torsadés robustes faits d'aluminium et d'une gaine en plastique est une façon d'adapter le réseau aux aléas climatiques.
Avec le "torsadé" qu'Enedis prévoit de déployer en Bretagne sur 1.400 kilomètres de lignes existantes, "les clients continuent à être alimentés même si le câble est à terre" et on peut réparer "très rapidement", explique-t-il.
Or, "sur une tempête comme ça, (...) c'est une course contre la montre."
Tempêtes en Bretagne et sur la façade atlantique, inondations dans le nord ou dans le sud-est du pays, canicules en ville... Enedis consacre environ 1,3 milliard d'euros par an aux chantiers de rénovation et d'adaptation du réseau électrique au changement climatique. Soit le quart de son plan d'investissement de 96 milliards d'euros jusqu'en 2040.
ca fait de l'ordre de 100 000 euro le km pour ces lignes enfouies.
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Re: Enedis (ex ERDF )
c'est vrai que jusqu'à maintenant, les tempêtes en Bretagne, on ne connaissait pas ! 

Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Enedis (ex ERDF )
https://www.connaissancedesenergies.org ... ite-241123Tempête Caetano: 47.000 foyers encore sans électricité
AFP le 23 novembre 2024
Quelque 47.000 foyers restent privés d'électricité samedi matin, principalement en Normandie et dans les Pays de la Loire, après le passage de la tempête Caetano l'avant-veille, a annoncé le gestionnaire du réseau électrique Enedis.
"Ce matin à 8H00, il reste 47.000 clients privés d'alimentation. Plus de 80% des clients qui avaient été privés d'électricité ont été réalimentés", a souligné Enedis dans un communiqué.
Le nombre de foyers sans électricité, qui était monté "jusqu'à 270.000 dans la nuit du jeudi à vendredi", n'était plus que de 75.000 vendredi soir, selon un précédent bilan.
Samedi matin, les régions les plus touchées par des coupures de courant sont "la Normandie (19.000) et les Pays de la Loire (14.000)", a détaillé Enedis.
Le gestionnaire a rappelé avoir mobilisé en avance 2.200 de ses techniciens et 400 prestataires, en précisant que ceux-ci "sont mobilisés sur les dépannages depuis que les conditions de sécurité de déplacement sont remplies", après ce premier épisode neigeux de la saison, lors duquel les vents ont soufflé jusqu'à 130 km/h.
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Re: Enedis (ex ERDF )
Le Gestionnaire est un démago qui sait tres bien que réparer coute un peu moins cher que d'entretenir les lignes et déboiser les arbres à risque ......ce qui existait bien mieux il n' y a guère .....les coupures par des chutes d'arbres sont présentées comme inéluctables ! .....De plus les économies faites sciemment sur la non conservation des coef de simultanéité pour les sections lors d'implantation de nouveaux batiments .... sont la cause d'un gros retard de remise en service : 4 jours d'attente apres la réparation par chez moi !energy_isere a écrit : ↑23 nov. 2024, 10:40https://www.connaissancedesenergies.org ... ite-241123Tempête Caetano: 47.000 foyers encore sans électricité
Le gestionnaire a rappelé avoir mobilisé en avance 2.200 de ses techniciens et 400 prestataires, en précisant que ceux-ci "sont mobilisés sur les dépannages depuis que les conditions de sécurité de déplacement sont remplies", après ce premier épisode neigeux de la saison, lors duquel les vents ont soufflé jusqu'à 130 km/h.
Le "gestionnaire " de mes deux fait de belles publications sur papier glacé ...mais c'est du pipeau: les coupures par arbres ou branches devraient être l'exception:
https://www.rte-france.com/riverains/mo ... lectriques
Plusieurs mois apres avoir signalé un arbre appuyé sur une ligne 20 000, il y était toujours.
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Re: Enedis (ex ERDF )
C'est un voisin bossant à l' EDF qui me l'a signalé...
Mon père a longtemps bossé ds les équipes "lignes" qui étaient chargées de surveiller et déboiser systématiquement .....Les controles des postes HT/BT privés sont effectuées tous les ans (obligatoire) : controle poussé avec coupure, mesures des isolements 20 000 et 400v , des isolements des départs BT, essais es différentiels ...etc....à mon époque les postes EDF n' étaient pas controlés , il leur était économique d'attendre la panne .
Je pense que du coté BT, c'est la commune qui devrait faire surveiller et exiger la taille du bois surplombant les lignes, ou facturer ce boulot aux propriétaires....avec bien sur des fonds dédiés par l'état.
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Re: Enedis (ex ERDF )
https://www.connaissancedesenergies.org ... ues-241206Enedis commande 3,6 milliards d'euros de matériel électrique pour adapter le réseau aux enjeux climatiques
AFP le 06 décembre 2024
Enedis a lancé des commandes pour 3,6 milliards d'euros de matériels électriques en vue du développement du réseau de distribution et de son adaptation aux enjeux climatiques, dont deux tiers seront fabriqués en France et le reste dans l'Union européenne, a-t-il annoncé vendredi.
21 000 transformateurs moyenne/basse tension par an à partir de 2025
Le gestionnaire du réseau électrique, qui prévoit d'investir 96 milliards d'euros entre 2022 et 2040 "pour être au rendez-vous de la transition écologique", indique avoir "contractualisé pour près de 3,6 milliards d'euros de matériels électriques" auprès de ses fournisseurs.
Pour répondre à ses besoins "en très forte croissance", Enedis a lancé plusieurs appels d'offres, dont "le plus important" de son histoire pour un montant de plus de 2 milliards d'euros sur 8 ans, pour 21 000 transformateurs moyenne/basse tension par an à partir de 2025, contre 14 000 en 2022.
Les autres appels d'offres concernent, pour un montant cumulé de 1 milliard d'euros jusqu'en 2027, 15 000 postes de distribution publique à installer à partir de 2025, et même 20 000 à horizon 2027, à comparer à 8 000 en 2022. Il conduiront à la construction de 12 nouveaux sites de production en France, soit 200 emplois, souligne-t-il.
Enfin, Enedis prévoit la pose de 15 000 kilomètres par an de câbles basse tension souterrain, pour un montant de plus de 600 millions d'euros, dans le cadre de ses programmes de rénovation et de résilience, contre 10 000 kilomètres par an en 2022.
Programme pour former « les talents de demain »
"En donnant de la visibilité à nos partenaires industriels, nous contribuons à la réindustrialisation de la France tout en nous dotant de moyens opérationnels pour être au rendez-vous d'une transition écologique responsable, durable et solidaire", a déclaré Marianne Laigneau, la présidente du directoire d'Enedis.
Sur les 96 milliards d'euros d'investissements qu'Enedis prévoit dans son Plan de développement de réseau, 53 milliards seront dédiés à la transition écologique, 10 aux énergies renouvelables et 7,5 à la mobilité électrique.
Le gestionnaire est par ailleurs engagé dans un programme destiné à "attirer et former les talents de demain", en partenariat avec l'Education nationale. Il implique plus de 150 lycées qui ont lancé des classes "réseaux électriques", en Bac Pro Métiers de l'électricité et en BTS, avec plus de 8 000 élèves formés à ce jour, selon Enedis.