
https://www.meteo-paris.com/actualites/ ... embre-2024
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Rafales jusqu'à 142 km/h à Bron, des tuiles et tôles ont du voler...energy_isere a écrit : ↑26 nov. 2024, 00:21il y a eu vent fort, mais pas de ''tempête". La dépression à reçu le nom de Bert.
Quelques dégâts en Rhone et Loire : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6be5f009bb
https://www.revolution-energetique.com/ ... -francais/Pourquoi l’hiver 2025 devrait être radieux pour le réseau électrique français
Le risque de tension sur le réseau électrique pour l’hiver 2024-2025 s’annonce comme « le plus faible depuis 15 ans », annonce le gestionnaire du réseau électrique français, Réseau de transport d’électricité (RTE).
Ugo PETRUZZI 16 Nov 2024
La sécurité d’approvisionnement électrique en France perdurera cet hiver, selon les dernières prévisions de RTE. Ce constat est renforcé par plusieurs facteurs : une consommation stabilisée et des moyens de production majoritairement disponibles. En effet, après les tensions de l’hiver 2022-2023, où les risques liés à la guerre en Ukraine et à la sécheresse avaient inquiété, RTE prévoit pour cet hiver un des niveaux de risques les plus bas de ces quinze dernières années.
Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE, rassure : « le risque pour cet hiver est, comme l’année dernière, le plus faible depuis 15 ans. » Avec une perspective de consommation hivernale en retrait de 6 % par rapport aux niveaux de 2014-2019 et des perspectives de production électrique particulièrement bonnes, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Une production électrique sécurisée
Pour répondre à la demande cet hiver, le parc de production électrique est globalement en bonne forme. Le nucléaire d’abord, sa production poursuit son redressement. RTE prévoit environ 50 gigawatts (GW) disponibles en janvier 2025 grâce à la réparation des réacteurs affectés par les problèmes de corrosion en 2022 et 2023. Cette reprise permettra de sécuriser l’approvisionnement en périodes de pointe.
L’hydroélectricité ensuite : avec des précipitations significatives en 2024, la production hydraulique atteint un record de 62 TWh depuis janvier, soit une hausse de 40 % par rapport à l’an dernier. Les niveaux des barrages sont aussi les plus élevés depuis 2015, garantissant une ressource supplémentaire en cas de forte demande. Le thermique fossile : les centrales thermiques, bien que disponibles, ne devraient être que peu sollicitées. La production au charbon, quasi négligeable avec moins de 0,2 % de la production totale en 2023, devrait rester marginale, tout comme les centrales à gaz, souvent en veille face aux prix actuels du marché.
Enfin, les énergies renouvelables : l’éolien et le solaire continuent leur progression. Avec un développement de plus de 5 GW supplémentaires (dont 4 GW de solaire), ces sources bas-carbone participent à diversifier l’approvisionnement et renforcent la position exportatrice de la France.
Tendance des derniers hivers
Les hivers récents ont été marqués par un accroissement des capacités de production et une baisse notable de la consommation, encouragée par la sobriété. Depuis 2022, RTE observe une stabilisation de la demande. « Concrètement, le risque évalué l’hiver dernier et celui évalué pour cet hiver de façon probabiliste constituent ainsi les plus faibles depuis une dizaine d’années. » Preuve de l’excédent de production, les exportations vers l’Europe atteignent un record historique. En 2024, elles pourraient franchir la barre des 85 TWh, confirmant la compétitivité du modèle électrique français.
Avec une production majoritairement bas-carbone et des prévisions rassurantes pour cet hiver, la France aborde les mois froids avec confiance. RTE reste cependant vigilant aux aléas météorologiques, et le dispositif Ecowatt demeure mobilisable en cas de pic exceptionnel.
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html...........« fort coup de vent » lié au passage de la tempête Darragh. Elle circule de l’Angleterre à la Belgique et provoque « un net renforcement du vent » sur la France, avertit l’organisme de prévision.
ce soir à à 22h00 monté à 51.435 GWenergy_isere a écrit : ↑20 nov. 2024, 23:02ce soir à 20h45 monté à 49.63 GW.
un chouïa de plus : 53.061 GW de nuke hier à 23h45mn.energy_isere a écrit : ↑14 déc. 2024, 19:50encore plus. 52.636 GW de nuke ce jour à 11h45 . Pas vu depuis février 2020.
le dernier record à atteindre serait 54.24 GW du 5 février 2020 et 54.72 GW du 13 janvier 2020.
https://www.lexpress.fr/environnement/l ... RDBEN2VN4/Electricité : la France bat son record absolu d’exportation en 2024
Ce record confirme le redressement de la production d’électricité en France, en particulier la production nucléaire d’EDF.
Par G.S. avec AFP 2 janv 2025
Les exportations nettes d’électricité de la France vers ses voisins ont atteint un niveau record en 2024, à 89 térawatts-heures (TWh), a fait savoir ce jeudi 2 janvier sur LinkedIn un membre du directoire du gestionnaire RTE.
"89 TWh (térawatts-heures, NDLR) : c’est la valeur exceptionnelle des exports nets d’électricité de la France vers ses voisins en 2024. Le vieux record de 2002 est battu", souligne Thomas Veyrenc, directeur général Économie, Stratégie et Finances du gestionnaire du réseau électrique haute tension français dans son post sur le réseau social professionnel.
Ce record, après un solde de 50,1 TWh en 2023, confirme le redressement de la production d’électricité en France, en particulier la production nucléaire d’EDF, pénalisée ces dernières années par de nombreuses opérations de maintenance de réacteurs en lien avec des problèmes de corrosion.
En 2022, la production nucléaire d’EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans et la France avait d’ailleurs été importatrice nette d’électricité sur presque l’ensemble de l’année, une première depuis 42 ans. Mais, depuis, le nucléaire français a repris des couleurs. EDF avait rehaussé ses prévisions de production nucléaire pour 2024 en septembre, avant une nouvelle révision à la hausse le 11 décembre, la faisant passer d’une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l’EPR de Flamanville, raccordé au réseau le 21 décembre dernier.
"La consommation d’électricité française demeure faible"
Outre le "spectaculaire rétablissement du nucléaire en 2024", "une production hydraulique exceptionnelle" et le "développement continu de l’éolien et du solaire" ont contribué au rebond de la production électrique française au cours de l’année écoulée, souligne Thomas Veyrenc. Un record qui a aussi rendu été possible par le fait que "la consommation d’électricité française demeure faible", ce qui est "plus problématique". "Les transferts d’usage des énergies fossiles vers l’électricité ne sont pas enclenchés au niveau requis pour décarboner en profondeur", relève Thomas Veyrenc.
Les exportations françaises d’électricité en 2024 ont concerné l’ensemble des pays frontaliers, selon le représentant de RTE : l’Allemagne et la Belgique (avec un solde positif de 27,2 TWh), l’Italie (+ 22,3 TWh), le Royaume-Uni (+ 21 TWh), la Suisse (+ 16,7 TWh) ainsi que l’Espagne, dans une moindre proportion (+ 2,8 TWh).
La France avait déjà battu un record d’exportation d’électricité sur une journée le 13 novembre dernier. En 2002, date du précédent record annuel, le solde exportateur s’était établi à 76,9 TWh.