Il y en a peut-être des européens (ou pas, car l'histoire n'a pas retenu leur nom) qui se posaient encore des questions de ce genre sur Hitler en 1947, et dissertait à n'en plus finir. Ou encore il y avait peut-être des américains qui , en 1947 toujours, pouvaient se demander si l'attaque de Pearl Harbor par des avions japonnais méritait une réponse ferme ou si il s'agit d'une légitime tentative de contenir une puissance impériale.LeLama a écrit : ↑23 déc. 2024, 12:41Je peux reformuler autrement. Je ne connais a peu pres rien de son fonctionnement psy, de la vie qu'il se construit, de ses objectifs spirituels, de comment il les confronte a ses objectifs politiques. Tout ca peut etre decrit avec des mots par ceux qui le connaissent personnellement. Moi, je n'en connais rien.
Tu peux dire que ce n'est pas important. Mais ce que tu peux constater, c'est que le narratif sur la personnalité de Poutine est un des marronniers du présent forum. [...] [...] [...]
On peut passer des décennies à tergiverser. Le doute profite à l'agresseur en attendant.
Après, j'ai pas connu Hitler personnellement, et ne ne connais personne qui ne l'ai connu. Dans la démarche de la mise en avant du doute, je pourrai dire que je ne peux même pas dire qu'il existe (ni l'Ukraine, ni une guerre actuellement là-bas, ni de rien de ce que je n'ai pas vu moi)
Les questions sont plutôt : y avait-il nécessité de bombarder l'Ukraine le 22 février 2022 et les mois qui ont suivi, quelles menaces elle représentait, est-ce que Poutine connaissait bien personnellement des ukrainiens pour se permettre de leur infliger tant de souffrances, etc.D'ailleurs ça n'a pas grande importance, la vraie question est de savoir si on a plus à perdre ou à gagner de lui faire la guerre pour le contraindre à se retirer de l'Ukraine.