Bon dites, les 2 trolls pro-véhicules-thermiques, vous pourriez réduire votre production d'âneries sur le sujet?
Je comprends bien que vous avez du mal avec ce changement, et vous n'êtes pas tout seuls. Celà ne justifie pas que vous salopiez ce forum avec vos élucubrations.
Le rapport signal sur bruit d'Oléocène est déjà particulièrement bas, et si vous rajoutez du bruit inutile (formé des faits faux ou distordus, sans parler des disputes de cour de récréation) aux autres points qui n'ont rien à voir avec la fin de l'age du pétrole, on ne va certainement pas améliorer ce bel outil commun.
Donc, pour résumer, on pourrait factuellement discuter des points suivants, pour essayer de remonter le niveau:
1) Les voitures électrique ont un ordre de grandeur de moins d'incendies que leurs homologues thermiques
2) Le prix des VE est structurellement en baisse que ce soit sur la fabrication des véhicules ou des batteries. Les remontées ponctuelles de prix dues à la dé-mondialisation en cours (droits de douane, fins des subventions massives) sont des épiphénomènes par rapport à un mouvement global de baisse des couts de production des VE dans l'industrie automobile.
3) le rythme d'adoption au niveau mondial continue globalement d'augmenter. Il est probable que dans 10 ans le VE représentera la majorité des ventes. Le remplacement suit pour le moment le même modèle logistique que le remplacement des hippomobiles par les véhicules à pétrole, qui a pris environ 15 ans.
4) Le cout pour l'utilisateur sur le cycle de vie complet du véhicule est favorable aux VE (oui, le cout d'achat est encore plus important, mais le cout de l'énergie électrique actuellement moins taxée que les carburants automobiles, et le cout d'entretien réduit fait que dans la plupart des marchés c'est plus rentable de rouler en VE ; ce qui n'empeche pas que le prix d'achat reste une barrière à l'adoption)
5) Même un VE produit en chine, amené par navire-roulier à Hambourg, et roulant en Pologne avec de l'électricité faite majoritairement au charbon (la pire d'europe) a un bilan CO2 sur son cycle de vie meilleur qu'un véhicule thermique. Evidemment en France ou en Suède (electricité beaucoup plus décarbonnée) ou en Espagne ou au Portugal (où la transition ENR est extrêmement rapide), avec un véhicule fabriqué en Europe, le bilan est bien meilleur.
6) Le secteur de la mobilité individuelle est (en europe) un de ceux où les émissions de CO2 ne baissent pas par rapport aux trajectoires bas-carbone nécessaire. Toute stratégie qui permettra de faire baisser les émissions de ce secteur est bonne à prendre. Remplacer des déplacement inutiles par du vélo est bon à prendre, augmenter l'offre de transport en commun est bon à prendre, remplacer des véhicules thermiques par des VE est bon à prendre. Accessoirement tout ce qui réduira notre déficit commercial sur les importations de produits pétroliers, qui réduira notre dépendance à une ressource pétrolière qui plafonne, et qui réduira notre financement des régimes pétro-monarchiques qui ont des objectifs géopolitiques douteux sera bon à prendre.
7) la problématique de la quantité de matériaux métalliques mobilisés par les VE par rapport aux VT est interessante, mais comme dit jeudi, pas primordiale : des alternatives existent, et les dégats environnementaux des mines à ouvrir sont probablement plus localisés que ceux des véhicules thermiques qui, eux, rejettent leur CO2 dans l'atmosphere commune.
8) Les blaireaux sont des mammifères plutôt paisibles généralement (bien qu'armés de griffes impressionantes). Ils forment des clans familliaux très soudés, et s'adaptent plutot efficacements aux variations de leur environnement. Dans le bas-rhin, leur chasse a été interdite depuis 10 ans.