Le Sénégal

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Message par energy_isere » 04 sept. 2024, 20:12

Des pêcheurs artisans portent plainte contre un champ gazier en mer au large du Sénégal
L’Association des pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, au Sénégal, soutenue par l’ONG Lumière synergie pour le développement (LSD), a déposé plainte en août contre deux entreprises, British petroleum (BP) et Kosmos energy (KE), qu’ils accusent de contribuer à la raréfaction de la ressource halieutique et l’activité qui en découle.

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Les pêcheurs dénoncent le manque d’engagement des multinationales avec les communautés affectées, dont les moyens de subsistance dépendent de la pêche. | ARCHIVES/SOLÈNE LE ROUX

Mélanie CHARTIER. Le marin Publié le 04/09/2024


Les pêcheurs artisans du Sénégal se mobilisent contre le champ gazier en mer Great tortue ahmeyim (GTA) avec le soutien de l’ONG Lumière synergie pour le développement (LSD). Ils ont déposé plainte contre les deux multinationales à l’initiative du projet : British petroleum (BP) et Kosmos energy (KE).


Installé à 10 km de la ville de Saint-Louis, ce champ gazier soutenu par la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et la compagnie de production pétrolière sénégalaise Petrosen, s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. C’est l’un des plus grands projets énergétiques d’Afrique. Il devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an et la production devrait débuter d’ici la fin de l’année.

Des récifs coraliens menacés


Dans leur argumentaire, les pêcheurs mettent en avant la présence de deux chaînes parallèles de récifs coralliens en eaux profondes de 400 km de long, à environ 50 mètres des côtes mauritaniennes et sénégalaises. Or, la plateforme centrale du hub qui représente plus de 3 200 tonnes de structure métallique et 200 éléments préfabriqués en béton, a été installée au sommet d’un de ces récifs essentiel pour la faune marine. Les coraux abritent de nombreuses espèces ciblées par les pêcheurs, notamment des daurades, des pageots et des mérous et constituent un lieu de reproduction.

Les associations accusent les entreprises de ne pas avoir respecté les principes directeurs de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ces principes reposent sur les recommandations que les gouvernements adressent aux entreprises multinationales concernant leur contribution positive au progrès économique, environnemental et social et la réduction, a minima, des impacts négatifs de leurs activités, leurs produits et leurs services.

Un appel au président Bassirou Diomaye Faye

Les deux associations soulignent également les lacunes de l’étude d’impact environnemental de BP, jugée superficielle et incomplète , ainsi que le manque d’engagement des multinationales avec les communautés affectées, dont les moyens de subsistance dépendent de la pêche.

L’activité représente 3,2 % du PIB du Sénégal et 12 % du PIB de la région de Saint-Louis , arguent les pêcheurs. Ils dénoncent également des menaces de la part de la marine sénégalaise leur interdisant d’approcher des installations bien au-delà des 500 mètres préconisés par les entreprises gazières.

Des cas de destruction d’engins de pêche ont même été recensés. Les pêcheurs avaient déjà organisé un rassemblement en juillet pour alerter des difficultés croissantes pour trouver de la ressource depuis la construction de la plateforme gazière.

Ils font aujourd’hui appel au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, afin qu’il fasse pression auprès des firmes internationales pour qu’ils respectent leurs obligations et leur engagement de créer un récif artificiel pour favoriser le retour des poissons.

Le nouveau dirigeant, investi en avril dernier a déjà été interpellé par le secteur de la pêche pour intercéder sur un autre projet gazier, celui de Sangomar, au sud de Dakar.
https://lemarin.ouest-france.fr/peche/l ... 83746dd621

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Message par energy_isere » 13 sept. 2024, 07:22

Le Sénégal privé d'électricité pendant plusieurs heures

AFP le 12 sept. 2024

Le Sénégal a été privé d'électricité jeudi pendant plusieurs heures à la suite d'un "accident" sur le réseau à Dakar, un phénomène devenu rare dans le pays ouest-africain.

"Nous avons eu une perturbation à cause d'un accident vers 13h00 (locales et GMT) au poste de Hann", à Dakar, "qui a touché tout le Sénégal à cause de l'interconnexion", a déclaré à l'AFP Marietou Seye, de la direction de la communication de la société nationale d'électricité, la Senelec.

"Actuellement (vers 18h15 locales et GMT), la reprise est en cours. L'électricité a été rétablie dans beaucoup de quartiers de Dakar et de villes du pays", a-t-elle assuré. Selon elle, "c'est la première fois qu'il y a une coupure aussi longue depuis des années".

Oumar Diallo, directeur de la distribution de la société, a expliqué à l'AFP qu'un "incident malheureux" a provoqué "un court-circuit très violent et une grosse explosion" à Hann, et que toutes les centrales d'électricité du pays se sont déconnectées pour se protéger.

Pendant des années, le secteur de l'électricité a été en crise au Sénégal, ce qui s'est traduit par des coupures régulières qui ont atteint un pic important en 2010-2011.

Ces coupures, appelées "délestages" électriques étaient dues, selon les autorités, aux difficultés financières de la Senelec pour s'approvisionner en carburant et entretenir un matériel souvent vétuste.

Elles sont devenues plus rares sous la présidence de Macky Sall (2012-2024) qui a beaucoup investi dans le développement énergétique du pays et la diversification de son mix.
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-240912-0

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Message par energy_isere » 09 nov. 2024, 18:47

suite de ce post du 08 nov 2023 viewtopic.php?p=2379791#p2379791
Sénégal: 2025 pour les 5 milliards $ d'investissements attendus sur le gaz de Yakaar-Teranga

Agence Ecofin 3 nov 2024

En 2025, le Sénégal devrait franchir un nouveau palier sur la scène énergétique régionale et internationale alors que le pays avance progressivement vers l’exploitation de ses gisements pétrogaziers.

Au Sénégal, l’année 2025 pourrait être marquée par la prise de la décision finale d’investissement (FID) concernant le projet offshore Yakaar-Teranga. Mardi 5 novembre, Thierno Ly, le PDG de Petrosen, la société publique chargée des hydrocarbures, a confirmé cette perspective. « Oui, notre objectif est d’atteindre cette décision d’investissement finale à la mi-2025, si tout va bien », a déclaré le responsable.

Si ce dernier reste prudent dans ses projections, c’est parce que ce projet stratégique pour la politique énergétique du Sénégal, n’est pas à l’abri d’un nouveau revers. En effet, BP, précédent opérateur du site s’est retiré fin 2023 au profit de Kosmos Energy.

Ce retrait intervenu alors que la FID était attendue pour cette année, a quelque peu retardé les plans des parties prenantes concernant le développement de Yakaar-Teranga. L’évolution du projet est désormais liée à l’engagement de nouveaux partenaires.

Après avoir acquis 60 % de participation auprès de BP, portant ainsi le total de ses intérêts à 75 %, contre 10 % pour Petrosen qui a convenu d’augmenter ses parts aussi, les parties prenantes visent à court terme la conclusion d’un contrat d’amodiation.

Un potentiel économique important pour le Sénégal

Si cette perspective se concrétisait, les travaux vers la monétisation de Yakaar-Teranga, envisagée pour 2026, pourraient s’accélérer. Cela permettrait à terme l’exploitation de quelque 25 trillions de pieds cubes (Tcf) de gaz pour un investissement de 5 à 6 milliards de dollars.

Yakaar-Teranga, comme son homologue GTA et surtout le projet pétrolier Sangomar déjà opérationnel, devrait contribuer à la croissance économique du Sénégal au cours des prochaines années. Le Fonds monétaire international (FMI) envisage celle-ci autour de 10,1 % en 2025.

Selon des données provenant de Global Data, l’exploitation du gisement gazier Yakaar-Teranga se poursuivra jusqu’à ce que le champ atteigne sa limite économique en 2055, après un pic attendu en 2029.
https://www.boursorama.com/actualite-economique/

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Message par energy_isere » 16 nov. 2024, 11:01

EAAIF, FMO, and DEG octroient 84 millions d’euros à AXIAN Energy pour un projet d’énergie solaire au Sénégal

ecofin 12 nov 2024

L’Emerging Africa & Asia Infrastructure Fund (EAAIF) et la Banque Néerlandaise de Développement Entrepreneurial (FMO), agissant en tant qu'arrangeurs principaux co-mandatés, aux côtés de la Deutsche Investitions- und Entwicklungsgesellschaft mbH (DEG), annoncent un investissement de 84 millions d'euros dans deux centrales solaires photovoltaïques équipées de système de stockage par batterie, opérées par AXIAN Energy dans la région de Kolda, au sud du Sénégal. Cette infrastructure permettra d'apporter une énergie propre aux communautés et entreprises locales, favorisant l'accès à l'électricité et la croissance économique dans la région sous-desservie de la Casamance. Le volume total de l'investissement dépasse les 105 millions d'euros, dont 84 millions d'euros de dette, avec 30,5 millions d'euros apportés respectivement par EAAIF et FMO, et 23 millions d'euros par DEG.

Prévu pour être achevé en 2026, le projet de ferme solaire de Kolda se distingue comme le plus grand projet de centrale photovoltaïque avec BESS en Afrique de l'Ouest. Ce projet ambitieux établira une nouvelle référence pour la région en combinant une production d'énergie solaire à grande échelle avec une technologie de stockage par batterie de pointe. Les systèmes photovoltaïques auront une capacité annuelle de 60 MW et fourniront de l'électricité verte à près de 235 000 personnes.

Le stockage par batterie de 72 MWh contribuera à sécuriser l'approvisionnement en électricité pendant trois heures aux heures de pointe en soirée, et à accroître la stabilité du réseau électrique. Cette technologie essentielle soutient l'intégration de capacités supplémentaires d'énergies renouvelables dans l'approvisionnement électrique, aidant le Sénégal à atteindre son ambition de 40 % de capacité en énergies renouvelables d'ici 2030.

............................
https://www.agenceecofin.com/actualites ... au-senegal

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Message par energy_isere » 23 nov. 2024, 12:28

JUWI et Eramet Grande Côte sécurisent 30 millions € pour 20 MWp PV au Sénégal

Agence Ecofin 20 nov 2024

En Afrique, JUWI a déjà entrepris plusieurs projets d'énergie propre, notamment pour le secteur minier. On peut citer 2 centrales solaires de 10 MW, respectivement pour les mines de Fairview et d'Evander de Pan African Resources.

La société sud-africaine d’énergies renouvelables JUWI a annoncé mardi 19 novembre avoir bouclé, avec Eramet Grande Côte, filiale sénégalaise du français Eramet spécialisée dans les sables minéralisés, un financement de 30 millions € pour un projet solaire photovoltaïque de 20 MWp hors-réseau avec 11 MWh en stockage batterie, pour la mine GCO au Sénégal.

Ce projet solaire hybride répondra selon JUWI à 20% des besoins énergétiques de la mine, réduisant ainsi les émissions de carbone de 25 000 tonnes par an tout en créant plus de 100 emplois pendant les phases de construction et de maintenance.

« Les technologies minières durables sont essentielles pour réduire l'impact environnemental des opérations industrielles, d'autant plus que de nombreuses opérations minières africaines dépendent des hydrocarbures en raison de l'infrastructure limitée du réseau électrique du continent. En intégrant les énergies renouvelables et le stockage dans l'exploitation minière, nous réduisons l'empreinte carbone, améliorons l'efficacité opérationnelle et renforçons la résilience énergétique à long terme », a déclaré Richard Doyle, DG de JUWI.

En Afrique, environ 23 GW ont été alloués à des projets miniers en 2022, principalement dans la zone subsaharienne selon le rapport Renewables for Mining in Africa de Bird & Bird. Avec l’approvisionnement via les réseaux électriques nationaux, le secteur fait face à des couts élevés et à des délestages qui freinent son activité et sa croissance.

Dans ce contexte, les énergies renouvelables, notamment celles décentralisées, représente une alternative intéressante. En offrant une électricité abordable, les projets renouvelables rendent in fine les produits miniers plus compétitifs. La fiabilité de l’approvisionnement assure la continuité quant à elle de l’activité minière et permet d’éviter les pertes liées aux arrêts. Enfin, l’utilisation d’une énergie propre dans les processus de production ouvre aux produits miniers africains de nouveaux marchés, alors que la demande pour des produits verts augmente avec les engagements pour le climat.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... au-senegal

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Message par energy_isere » 10 déc. 2024, 09:18

suite de ce post du 22 juin 2024 viewtopic.php?p=2393264#p2393264
Sénégal: le gisement de Sangomar s'avère plus riche que prévu

Article de RFI 10 dec 2024

Une bonne nouvelle pour le Sénégal. La production de pétrole du gisement de Sangomar dépasse les attentes. Elle devrait s'établir autour de 15 à 16 millions de barils pour ses six premiers mois d'exploitation. Le champ de Sangomar, à 100 kilomètres de Dakar, exploité par l'australien Woodside, débute donc sur de très bonnes bases.


Quatre millions de barils de plus que prévu. Pour un gisement qui vient de débuter, « c'est très encourageant », explique Charles Thiemele, directeur Afrique de la société de trading pétrolier et gazier BGN. « Historiquement, sur les bassins africains, on a toujours exercé beaucoup de prudence pour s’assurer que tout se passe bien, mais aujourd’hui, les dernières productions, que ce soit au Sénégal sur Sangomar, en Côte d'Ivoire sur Baleine, on se rend compte que les objectifs ont tous été atteints, voire dépassés. C’est une très bonne nouvelle. Cela atteste d’une technologie qui maintenant fait ses preuves et d’opérateurs qui sont tout à fait au niveau des challenges », souligne Charles Thiemele.

L'objectif de production à terme, c'est 100 000 barils par jour, soit le double d'aujourd'hui, une manne intéressante pour le pays qui participe, pour l'instant, à hauteur de 18 % dans le projet. En termes de revenus, l'année prochaine, cela pourrait représenter plus d'un demi-milliard de dollars pour les caisses de l'État, avec en prime, du pétrole sénégalais sur le marché local grâce à la raffinerie de Mbao. « Dès 2025, au tout début de l’année, au premier trimestre, il est prévu que la raffinerie consomme, en partie, du pétrole sénégalais, en combinaison avec le pétrole nigérian qu’elle a raffiné historiquement », ajoute Charles Thiemele, directeur Afrique de la société de trading pétrolier et gazier BGN.

Le raffinage local du pétrole de Sangomar a pris du retard. C'est un produit brut particulièrement lourd, avec une forte teneur en soufre. Il est aujourd'hui vendu, à l'exportation, sur les marchés asiatiques principalement.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... a7cb&ei=63

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Message par energy_isere » 01 janv. 2025, 23:06

suite de ce post du 27 juillet 2024 viewtopic.php?p=2395583#p2395583
GTA: le Sénégal et la Mauritanie font un pas vers l'exploitation de leur gisement de gaz commun

Article de RFI 1er janvier 2025

Dans un communiqué daté du 31 décembre, la Mauritanie et le Sénégal annoncent l'ouverture officielle du premier puits du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Ce champ gazier situé à 115 kilomètres des côtes mauritano-sénégalaises a été découvert en 2015 et la décision finale d'investissement prise en 2018. Depuis, la production gazière initialement prévue en 2022 a été repoussée à plusieurs reprises. Cette première extraction marque donc une étape importante.

« Les ministères chargés de l'Énergie en Mauritanie et au Sénégal, Petrosen et la Société mauritanienne des hydrocarbures [deux entreprises publiques sénégalaise et mauritanienne, NDLR] annoncent avec fierté l'ouverture officielle du premier puits du gisement GTA », dit ce communiqué.

« Le franchissement de cette étape importante marque un grand pas dans l'aboutissement du projet GTA et consolide le partenariat exemplaire existant entre la Mauritanie et le Sénégal désormais destinés à jouer un rôle clef dans l'industrie énergétique régionale », poursuit ce communiqué commun.

« Nous sommes en phase test » pour le démarrage prochain de la production du projet de gaz GTA, a précisé mercredi 1ᵉʳ janvier à l'AFP une personne impliquée dans la gestion du secteur.

2,5 millions de tonnes de gaz par an

Le projet de Grand Tortue Ahmeyim (GTA), à la frontière avec la Mauritanie, est développé par le britannique BP avec l'américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen. Plusieurs milliards de dollars ont été investis dans Grand Tortue Ahmeyim pour extraire dans un premier temps environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.

Elle « ouvre la voie au démarrage de la commercialisation du gaz », « une étape historique » selon les mots du ministre sénégalais de l'Énergie. Une étape clé dans la production gazière qui a connu plusieurs reports. Le projet GTA a en effet accusé des retards. En cause notamment : la pandémie de Covid-19 qui a prolongé la durée de construction de l'Unité Flottante de Production et de Stockage. Cette dernière est finalement arrivée à bon port en mai dernier.

Les deux États attendent de ce grand projet des retombées économiques importantes, cependant revues à la baisse par l'explosion des investissements réalisés par les entreprises pétrolières. Le communiqué ne fait pas mention des audits commandés par les deux États ayant conclu à une surévaluation de ces coûts.

En attendant les suites qui seront données, les autorités annoncent la commercialisation prochaine du gaz sans préciser de date.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... 9d50&ei=12

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Message par energy_isere » 02 janv. 2025, 19:36

suite du post au dessus


L’énorme gisement de gaz entre le Sénégal et la Mauritanie entre en production
Les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont annoncé le 1er janvier l’ouverture du premier puits de l’important gisement de gaz Grand tortue Ahmeyim, situé à la frontière entre les deux pays. L’exploitant BP a indiqué que les premiers flux de gaz avaient été transférés. Sa commercialisation devrait commencer « très prochainement ».

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Le FPSO « Léopold Sédar Sanghor », qui vient de recevoir ses premiers mètres cubes de gaz, est arrivé sur le gisement GTA en mai.


Eve CHALMANDRIER, avec AFP. le 02/01/2025

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................
https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... c5d734e1e4

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Message par energy_isere » 05 janv. 2025, 11:02

Le Sénégal et la Mauritanie deviennent producteurs de gaz

AFP le 04 janvier 2025

Le Sénégal a confirmé le démarrage de l'exploitation de son gaz en commun avec la Mauritanie voisine depuis le 31 décembre, une étape "historique", a déclaré le ministre sénégalais du Pétrole, Birame Souleye Diop.

Dans un communiqué reçu samedi par l'AFP, l'une des entreprises chargées de l'exploitation du projet, le Britannique BP, a annoncé avoir "commencé à produire du gaz à partir des puits du projet de gaz naturel liquéfié de la phase 1 de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) vers son navire flottant de production, de stockage et de déchargement".

Le Sénégal et la Mauritanie avaient déjà annoncé mercredi l'ouverture du premier puits de leur gisement marin, sans plus de détail.

Le projet de Grand tortue/Ahmeyim (GTA), à la frontière avec la Mauritanie, devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. Repoussée à plusieurs reprises, son exploitation était très attendue au Sénégal et devrait permettre à ce pays pauvre de l'Afrique de l'Ouest de transformer son économie.

"Ce que nous avons depuis le 31 décembre, c'est historique", a déclaré vendredi le ministre du Pétrole à la chaîne nationale, la RTS.

Selon lui, le Sénégal bénéficiera de 35 millions de pieds cubes par jour de même que la Mauritanie. "Le but final, c'est d'utiliser le gaz pour la consommation domestique et l'exportation", a-t-il ajouté.

Le projet a débuté il y a six ans et a coûté environ 7,5 milliards de dollars, a-t-il dit.

Son développement est assuré par BP, avec l'américain Kosmos Energy, la Société du pétrole du Sénégal et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).

Le début de la production intervient sept mois après l'entrée du Sénégal dans le cercle des pays producteurs d'hydrocarbures avec le lancement depuis juin de l'extraction de pétrole du champ de Sangomar au large des côtes africaines par la compagnie australienne Woodside.

Dans son discours de Nouvel an, le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars, a affirmé mardi soir "garantir une exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l'économie nationale et des générations actuelles et futures".

Les nouvelles autorités sénégalaises ont annoncé un audit des contrats pétroliers et gaziers.
https://www.connaissancedesenergies.org ... z-250104-0

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Re: Le Sénégal

Message par energy_isere » 01 févr. 2025, 19:25

Sénégal : un projet de gazoduc pour soutenir les ambitions énergétiques de l’État

Agence Ecofin 27 janvier 2025

Alors que les premiers volumes de gaz naturel du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA) ont été extraits début janvier, le Sénégal accélère l’installation des infrastructures nécessaires pour exploiter pleinement ce potentiel énergétique.

Au Sénégal, l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) et le Réseau gazier du Sénégal (RGS SA), une société de transport d’hydrocarbures par pipelines détenue à 51 % par PETROSEN, devraient officialiser un contrat d’infrastructures gazières lundi 27 janvier.

Selon les détails fournis par la presse locale qui a annoncé l’information samedi 25 janvier, l’accord est en lien avec le projet de développement d’un réseau de gazoducs au Sénégal. Une initiative qui intervient à un moment où le pays s’apprête à monétiser ses ressources en gaz, notamment celles du projet GTA.

Concrètement, l’APIX devrait fournir une assistance technique pour la gestion des Plans d’action de réinstallation (PAR). Il s’agit de documents qui détaillent les mesures à prendre par les parties prenantes pour réinstaller les personnes et les communautés affectées par le projet.

L’APIX fournira également son expertise pour la construction et les aspects sociaux essentiels du projet. Ceci, en vue de garantir que le projet est réalisé de manière équitable et durable, en minimisant les impacts négatifs sur les communautés locales et en maximisant les bénéfices économiques.

Pour l’heure, les détails financiers du projet, les informations techniques et le calendrier de lancement des travaux n’ont pas été précisés.

Il faut cependant noter que l’installation de ce réseau de gazoduc intervient dans un contexte où le Sénégal veut développer une centrale électrique de 366 MW à Cap des Biches. Cette centrale prévue pour fonctionner avec le gaz issu des gisements Yaakar-Teranga et GTA, doit approvisionner 500 000 ménages en énergie.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -de-l-etat

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Re: Le Sénégal

Message par energy_isere » 08 févr. 2025, 18:24

Sénégal : la production de brut de Sangomar augmentera de 81 % en 2025

Agence Ecofin 07 fev 2025

Depuis son entrée en production en juin 2024, le gisement pétrolier Sangomar, opéré par la compagnie pétrolière Woodside dans l’offshore du Sénégal, est resté opérationnel, produisant environ 100 000 b/j du brut sans défis techniques majeurs.

Le gisement offshore de Sangomar, localisé dans les eaux territoriales du Sénégal, devrait atteindre environ 30,5 millions de barils d’or noir au terme de cette année. C’est ce qu’il ressort du rapport production du gisement pour le mois de janvier, publié jeudi 6 février par le ministère de l’Énergie du Pétrole et des Mines du Sénégal.

« Les prévisions de production pour l’année 2025 devraient se chiffrer à environ 30,53 millions de barils de pétrole brut, avec un objectif de maintien du plateau de 100 000 barils par jour tout au long de l’année », peut-on lire dans le document.

Comparé aux 16,9 millions de barils de production d’huile prévue pour l’année 2024, Sangomar devrait ainsi livrer environ 80 % d’huile en plus en glissement annuel. Depuis son lancement, il a déjà produit environ 20 millions de barils de pétrole brut, dont presque la totalité a été exportée.

Notons que la production du gisement pétrolier Sangomar a affiché 3,11 millions de barils de pétrole brut au terme du mois de janvier 2025. Une croissance d’environ 5 % par rapport aux 2,96 millions de barils de brut affichés au terme du mois de décembre 2024.

Il faut souligner que le développement du gisement n’est pas achevé, car les parties prenantes à savoir l’opérateur Woodside (82 %) et PETROSEN (18 %) ont prévu des phases de développement supplémentaires destinées à en optimiser l’exploitation. Selon des projections de Global Data, la réserve d’hydrocarbures de Sangomar devrait atteindre son pic de production en 2025 et rester économique viable jusqu’en 2046.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... 81-en-2025

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Re: Le Sénégal

Message par energy_isere » 11 févr. 2025, 19:34

suite de ce post du 05 janvier 2025 viewtopic.php?p=2404808#p2404808
Début de la production de GNL au large du Sénégal et de la Mauritanie

AFP le 11 février 2025

La production de gaz naturel liquéfié (GNL) a débuté sur le site de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) au large de la Mauritanie et du Sénégal, plus d'un mois après le début d'exploitation du produit brut, a annoncé mardi l'entreprise américaine Kosmos Energy.

Vers une production annuelle de 2,5 millions de tonnes de GNL
Cette nouvelle étape dans l'exploitation du site consiste à liquéfier le gaz, facilitant ainsi son transport. "La première production de gaz naturel liquéfié (GNL) a été achevée sur le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA)", indique l'Américain Kosmos Energy, l'opérateur du projet avec le britannique BP, dans un communiqué sur son site.

"Le gaz a été transporté sur l'unité flottante de GNL et la liquéfaction a commencé", selon l'entreprise. L'exploitation du projet GTA, sur la côte atlantique au large du Sénégal et de la Mauritanie, a débuté le 31 décembre 2024. La production annoncée est d'environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.

Le développement du projet est assuré, outre par BP et Kosmos Energy, par la Société du pétrole du Sénégal et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).

Une première cargaison de GNL plus tard ce trimestre
Un transporteur de GNL devrait arriver plus tard ce trimestre pour "exporter la première cargaison de gaz naturel liquéfié", selon le communiqué de Kosmos Energy. "La première production de gaz naturel liquéfié est une autre étape importante pour Kosmos, le partenariat GTA et les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal," a déclaré le PDG de Kosmos Energy, Andrew Inglis, cité dans le communiqué.

Repoussée à plusieurs reprises, l'exploitation du site était très attendue au Sénégal et en Mauritanie et devrait permettre à ces pays pauvres de l'Afrique de l'Ouest de transformer leur économie.

Dans son discours du Nouvel an, le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars 2024, a affirmé "garantir une exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l'économie nationale et des générations actuelles et futures".
https://www.connaissancedesenergies.org ... nie-250211

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Re: Le Sénégal

Message par energy_isere » 13 févr. 2025, 23:03

Le Sénégal commence le raffinage de son pétrole

AFP le 13 février 2025

Le Sénégal, nouveau producteur de pétrole, a commencé à produire divers carburants dans sa propre raffinerie près de Dakar, a appris jeudi l'AFP auprès de cette entreprise.

Créée en 1961, la Société africaine de raffinage (SAR) traitait jusqu'ici du pétrole importé. C'est la première fois qu'elle raffine du pétrole produit dans le pays.

La SAR "est fière d'annoncer le succès du raffinage du premier pétrole brut Sénégal, le Sangomar", du nom du site de production du pétrole offshore (centre-ouest), a indiqué l'entreprise dans un communiqué.

"Après un traitement réussi et les résultats conformes, le transfert des produits dérivés, tels que le fuel et le gasoil, est actuellement en cours vers les zones de stockage dédiées", ajoute le communiqué.

L'entreprise affirme avoir raffiné à partir de samedi 650.000 barils de pétrole brut qui ont donné 90.000 tonnes de produits divers, dont du gasoil, du kérosène, de l'essence et du gaz butane.

Le Sénégal a démarré en juin sa production pétrolière dans le champ de Sangomar où opère le groupe australien Woodside Energy. Le pays est également devenu fin décembre producteur de gaz, qu'il partage avec la Mauritanie, à leur frontière maritime.

La production de pétrole et de gaz au Sénégal sera destinée à l'exportation et à la consommation domestique. Elle sera loin d'atteindre les niveaux des géants mondiaux et africains comme le Nigeria.

Mais des revenus en milliards de dollars en sont attendus, ainsi qu'une transformation accélérée de l'économie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ole-250213

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Re: Le Sénégal

Message par energy_isere » 22 févr. 2025, 11:42

Sénégal : Woodside évalue à la hausse les réserves de brut de Sangomar

Agence Ecofin 18 fev 2025

Entré en service depuis le mois de juin 2024, le gisement pétrolier de Sangomar, situé dans les eaux territoriales du Sénégal, a maintenu un niveau de production globalement stable, confortant les ambitions du pays en matière de raffinage.

La multinationale pétrolière Woodside Energy a annoncé, lundi 17 février, une réévaluation à la hausse des réserves d’hydrocarbures associées au champ pétrolier offshore Sangomar, qu’elle opère au large des côtes du Sénégal.

Selon les détails fournis par la société basée en Australie, ce développement s’appuie sur les performances opérationnelles des réservoirs S500 du site de Sangomar qui ont permis d’ajouter 16,2 millions de barils équivalents pétrole aux réserves prouvées (1P).

Pour les données des réserves prouvées les plus probables (2P), Woodside les évalue autour de 15,4 millions de barils équivalents pétrole. Ces chiffres ont dépassé ses prévisions initiales. Ces nouvelles estimations renforcent les prévisions de stabilité de la production à 100 000 b/j.

Ce développement soutient également les activités de la Société africaine de Raffinage (SAR) qui, il y a quelques jours, a annoncé avoir traité, pour la première fois, 650 000 barils de brut issus de Sangomar. En effet, avec la consolidation des réserves en hydrocarbures du champ Sangomar, Woodside Energy se positionne pour soutenir l’approvisionnement de la SAR en pétrole brut, dans le cadre d’un accord conclu l’année dernière.

Avec l’exploitation du pétrole de Sangomar, et plus récemment du gaz de Greater Tortue Ahmeyim (GTA), le secteur pétrogazier devrait plus que jamais soutenir la croissance économique.

« La production pétrolière prévue pour 2024 rend les perspectives macroéconomiques très prometteuses. La croissance économique devrait atteindre 9,3 % en 2024 et 10,2 % en 2025 », a, entre autres, indiqué la Banque africaine de développement (BAD), dans une étude prospective sur le Sénégal. L’instance y souligne également le risque qu’une « absence de consensus sur le processus de révision des contrats pétroliers et miniers » affecte ces perspectives.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-sangomar

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Re: Le Sénégal

Message par energy_isere » 08 mars 2025, 09:36

Sénégal : la production du champ pétrolier Sangomar baisse à 2,7 millions de barils en février

Agence Ecofin 07 mars 2025

Sangomar est officiellement entré en production en juin 2024, devenant le premier projet commercial de brut développé au Sénégal. Pour sa première année d’exploitation complète en 2025, le projet devrait produire un total de 30,5 millions de barils de brut.

Au Sénégal, le champ pétrolier Sangomar, opéré par l’australien Woodside Energy a livré 2,70 millions de barils de pétrole brut pour le mois de février 2025. Ce chiffre, rapporté par le ministre du Pétrole et des Mines Birame Souleye Diop, traduit une baisse de 13% par rapport à janvier (3,11 millions de barils) et marque par extension un premier ralentissement de la production du gisement depuis son lancement en juin 2024.

Une montée en puissance progressive de la production de Sangomar avait été initialement rapportée pour la période allant de juin à septembre 2024, avec un cumul de 8,17 millions de barils de brut. Cette trajectoire est ensuite restée ascendante en octobre, novembre, décembre et janvier, avec respectivement 2,82 millions, 2,94 millions, 2,96 millions et donc 3,11 millions de barils comme susmentionné.

Les raisons de cette première contraction n’ont pas été expliquées, et on ignore aussi si elle aura un impact sur les perspectives de production de Woodside. Si l’on en croit la note du ministre, les prévisions de production annuelle de Sangomar restent inchangées, avec 30,5 millions de barils de brut attendus à l’issue de l’exercice en cours.

Rappelons que Woodside a réévalué à la hausse les réserves d’hydrocarbures du projet en février dernier, s’appuyant sur les performances opérationnelles des réservoirs S500 du site. Les réserves prouvées et probables (2P) sont ainsi désormais évaluées autour de 15,4 millions de barils équivalents pétrole, tandis que celles prouvées (1P) atteignent 16,2 millions de barils équivalents pétrole.

Des ajustements positifs qui devraient soutenir la stabilisation du plateau de production quotidien à 100 000 barils/jour, conformément aux plans de production de Woodside. Pour rappel, ce dernier détient à 82% le projet, contre 18% d’intérêts détenus par le Sénégal, à travers la compagnie publique PETROSEN.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-fevrier

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