Mais ce combat là ne semble pas être très populaire!

L'URSS avec son droit de veto, n'avait pas besoin de multiplier les droits de vote
Et quand elle a explosé, son droit de veto aurait du être supprimé!
L'après Poutine risque de voir la Russie se désagréger et les "républiques" qui la constituent encore s'autonomiser, c'est le pari que faisaient les améroicains en soutenant l'Ukraine et que ce bourrin de Trump n'a pas compris!
https://www.telos-eu.com/fr/politique-f ... ation.html
La Russie est le dernier empire colonial européen encore intact. Il s'agissait au départ d'une entité étatique relativement petite, la principauté de Moscovie, dont l'énorme expansion territoriale n'a réellement commencé qu'au 16e siècle. Cette période coïncide largement avec la création des premiers empires européens d'outre-mer.
Ceux qui doutent de la nature coloniale de la Russie soulignent ses différences avec ce qui est aujourd'hui considéré comme l'incarnation du colonialisme, l'empire britannique. De fait, le colonialisme russe a été très différent du colonialisme anglo-saxon. Mais il présente en revanche de fortes similarités avec le colonialisme ibéro-américain.
Nous pouvons comprendre la Russie plus facilement si nous la voyons comme un empire de type ibéro-américain qui n'a pas encore éclaté. Hormis la question certes importante de la continuité territoriale, la Fédération de Russie qui détient la Sibérie n'est pas radicalement différente de l'Espagne détenant le Mexique ou du Portugal détendant le Brésil (L'eurasianisme, de la même façon, se comprend mieux si on le voit comme un lusotropicalisme russe.)
Les parallèles avec l'Espagne et le Portugal peuvent également être utiles pour modéliser une éventuelle rupture de la Russie. Comme les structures internes de ces empires ne sont pas dissemblables, le mécanisme de leur éclatement peut aussi se dérouler de manière similaire, à partir de leur déclencheur (une défaite militaire par une puissance tierce).
Mais une défaite face à l’Ukraine aurait plus d'effet sur la Russie que la défaite face à la France napoléonienne n’en a eu sur l'Espagne et le Portugal. Car l'Ukraine n'a jamais été perçue au sein de la Russie comme une puissance indépendante, seulement comme une province séparatiste peuplée de ploucs (certes apparentés).