Le Cuivre

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Chili: le pays inquiet pour ses exportations de cuivre après les annonces de Trump

RFI 28 fev 2025

Le Chili, premier producteur mondial de cuivre, s’inquiète de l'annonce de Donald Trump de possiblement taxer les importations du métal rouge. Le président américain estime que le « déversement de cuivre étranger sur le marché américain a fortement touché la production nationale » et il veut donc la protéger. Mais la Maison Blanche ne s’en cache pas, cette mesure ce serait aussi pour empêcher Pékin de dominer le marché mondial. Seulement la Chine n’est que le quatrième producteur de la planète, la première place étant tenue par le Chili dont l’économie dépend en grande partie du cuivre.

Le cuivre constitue à lui seul 50% des exportations chiliennes et représentait en 2022 un peu plus de 10% du PIB. Après la Chine, les États-Unis sont le deuxième plus gros client du Chili, il y exporte 11% de son cuivre. Si elle se concrétise, l’imposition de droits de douane par les Américains, pourrait réduire la compétitivité des entreprises chiliennes, mais aussi affecter la balance commerciale du pays ainsi que ses recettes fiscales.

Une décision incompréhensible ?

Au-delà des « arguments protectionnistes et de sécurité nationale » invoqués par Trump, le Chili a du mal à comprendre la décision du milliardaire. Car, les États-Unis - déficitaires en cuivre - ont besoin des importations chiliennes. Et, selon plusieurs experts, les Américains ne pourront pas renforcer leur capacité de production et de raffinage en si peu de temps.

Les États-Unis ont de bonnes relations économiques et commerciales avec le Chili, l'imposition de taxes serait « un coup bas », estime le président de la Commission sénatoriale des mines et de l'énergie. Alors y aura-t-il, ou pas, des droits de douanes sur le cuivre ? Donald Trump a donné neuf mois à son administration pour apporter la réponse.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... fc02&ei=73

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Ivanhoe prévoit au moins 50 millions $ en 2025 pour l’exploration du cuivre en RDC

Agence Ecofin 25 fev 2025

Propriétaire de la plus grande mine de cuivre en RDC, Ivanhoe Mines cherche à développer une deuxième mine de cuivre dans le pays. La compagnie explore ainsi depuis quelques années, un projet situé à proximité de sa mine de cuivre actuelle, avec des résultats prometteurs en 2023 et 2024.

En RDC, Ivanhoe Mines a annoncé lundi 24 février un investissement de 50 millions $ dans les activités d’exploration sur son projet cuprifère Western Forelands. Ce montant représente les deux tiers du budget d’exploration de 75 millions $ prévu par le groupe pour 2025.

Ivanhoe veut en effet réaliser à Western Forelands cette année 102 000 mètres de forage au diamant et 18 000 mètres de forage à circulation inverse. La société veut capitaliser sur les succès de 2024, qui ont permis d’étendre la zone minéralisée du gisement Makoko à plus de 13 kilomètres et ont conduit à la découverte de Makoko West.

Ivanhoe vise d’ailleurs une mise à jour de l’estimation des ressources minérales pour Makoko au deuxième trimestre 2025. Cette actualisation devrait intégrer des estimations de ressources initiales pour Makoko West et Kitoko, une zone cuprifère à haute teneur découverte en 2023.

La première estimation faite en 2023 pour les gisements qui constituent actuellement Western Forelands (Kiala et Makoko) montre que le projet héberge 21 millions de tonnes de ressources minérales indiquées à une teneur en cuivre supérieure à 3 %. Avec les succès enregistrés au bout des travaux de forage, il faut souligner que la compagnie progresse dans le développement d’une deuxième mine de cuivre en RDC. Ivanhoe exploite déjà, à quelques kilomètres de Western Forelands, la plus grande mine congolaise de cuivre, en l’occurrence Kamoa-Kakula.

Si l’année 2025 s’annonce décisive pour le projet Western Foreland, l’étape de la construction d’une mine est encore loin d’être atteinte. Ivanhoe doit notamment confirmer les ressources minérales de son projet et lancer des études pour évaluer la viabilité économique du projet, avant la phase de mobilisation du financement pour le développement éventuel d’une mine de cuivre. Sur ce dernier point, les perspectives à la hausse pour la demande et les prix du cuivre sont des facteurs incitatifs pour les potentiels investisseurs.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... vre-en-rdc

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suite de ce post du 10 avril 2022 viewtopic.php?p=2341040#p2341040

Moxico mobilise 50 millions $ pour quadrupler sa production de cuivre en Zambie

Agence Ecofin 01 mars 2025

La Zambie veut produire annuellement 3 millions de tonnes de cuivre d’ici 2031, contre 820 670 tonnes en 2024. Pour atteindre cet objectif, les autorités comptent sur la construction de nouvelles mines ou l’agrandissement de mines existantes, comme celle exploitée par Moxico.

Moxico Resources a obtenu 50 millions $ d’Ecora, une société spécialisée dans le financement des compagnies minières en échange d’une partie de la production de leurs mines. Le financement annoncé jeudi 27 février renforcera les liquidités de la société afin qu’elle poursuive l’agrandissement de sa mine de cuivre Mimbula en Zambie.

La mine Mimbula a livré 14 000 tonnes de cuivre en 2024, mais son propriétaire envisage de quadrupler ce volume d’ici mi-2026. La production annuelle devrait alors atteindre 56 000 tonnes de cathodes de cuivre. Le financement total pour ce projet d’agrandissement n’a pas été révélé, mais la compagnie indiquait en 2019 son intention d’investir plus de 100 millions $ dans le développement de deux mines en Zambie. La compagnie n’est pas cotée en bourse et fournit peu de mises à jour. La durée de vie actuelle de la mine est de 11 ans.

Notons que Moxico devrait contribuer à la stratégie gouvernementale zambienne, qui vise une production de 3 millions de tonnes de cuivre par an d’ici 2031, contre 820 670 tonnes en 2024. La transaction avec Ecora n’est néanmoins pas encore finalisée.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... -en-zambie

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la dernière fiche de l'USGS sur le cuivre : https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... copper.pdf

23 millions de tonnes de cuivre issus des mines en 2024. ( la fonderie est plus grande à cause du recyclage qui marche assez bien pour le cuivre)

chiffres en milliers de tonnes :


le post de l' an dernier : viewtopic.php?p=2385586#p2385586

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En 2025, le chinois MMG veut investir 200 millions $ dans le cuivre en RDC

Agence Ecofin 06 mars 2025

MMG exploite en RDC la mine de cuivre et de cobalt Kinsevere. La société chinoise a annoncé en 2022 un investissement de 550 à 600 millions $ pour agrandir la mine et en prolonger la durée de vie d’au moins 13 ans.

En 2025, le chinois MMG prévoit 200 millions $ de dépenses d’investissement pour sa mine de cuivre Kinsevere en RDC. La compagnie l’a annoncé en même temps que ses résultats annuels publiés cette semaine, précisant que les fonds soutiendront la montée en puissance de la mine agrandie qui pourra désormais livrer 80 000 tonnes de cathodes de cuivre par an, contre 44 892 tonnes en 2024.

MMG avait déjà annoncé en 2022 un investissement de 550 à 600 millions $ pour prolonger de 13 ans la durée de vie de Kinsevere. Le projet s’est achevé en septembre 2024, mais il reste des améliorations à faire au niveau des installations, ainsi que des dépenses liées à l’extraction des déchets miniers.

L’investissement de 200 millions prévu pour cette année, servira donc à ces travaux. En conséquence, la mine de Kinsevere devrait livrer entre 63 000 et 69 000 tonnes de cathodes de cuivre en 2025. Cette hausse de la production de cuivre de MMG en RDC intervient alors que les perspectives pour le métal rouge restent favorables.

Selon les analystes de Commodity Insights, la demande mondiale devrait augmenter de 3,7 % en 2025. Ils prévoient aussi que le prix du cuivre pour livraison dans 3 mois à la bourse des métaux de Londres atteindra 9825 dollars la tonne en moyenne cette année, contre une moyenne de 9307 dollars la tonne en 2024.

Notons néanmoins que MMG a décidé de suspendre la production de cobalt à Kinsevere en décembre 2024, « en raison des conditions défavorables du marché ». Avec l’agrandissement de la mine, Kinsevere dispose actuellement d’une capacité de production de 4000 à 6000 tonnes de cobalt, contre 2926 tonnes livrées en 2024.

La suspension de l’usine de cobalt est intervenue quelques mois avant la décision du gouvernement congolais de suspendre à son tour les exportations de ce métal, toujours à cause de la baisse de prix et de la demande.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... vre-en-rdc

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RDC : Ivanhoe annonce 3,1 milliards $ de chiffre d’affaires sur le projet Kamoa-Kakula en 2024

Agence Ecofin 13 mars 2025

Ivanhoe Mines est un des actionnaires indirects du complexe cuprifère de Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo, via Kamoa Holding qui y détient 80% de participations. La compagnie canadienne est également active sur les projets Kipushi et Western Foreland dans le pays.

Une note publiée le 18 février 2025 par Ivanhoe Mines indique que le chiffre d’affaires déclaré sur la mine de Kamoa-Kakula en République Démocratique du Congo pour l’année 2024 est de 3,11 milliards USD.

À la lecture du document, cette performance s’explique par une augmentation conjointe des volumes nets de cuivre vendus (+5%) et du prix moyen réalisé par tonne (+6%), comparativement à l’année précédente. Dans ce contexte, malgré une hausse des coûts d’exploitation, la valeur ajoutée générée par la mine en 2024 s’élève à 1,4 milliard de dollars, le résultat d’exploitation à 1,8 milliard dollars et bénéfice net à environ 777 millions USD, précise le même document.

Dans le détail, 397 976 tonnes de concentrés de cuivre payables ont été vendues sur la période considérée, à un prix moyen de 4090 dollars la tonne. Sur la base de ces données, un écart de 470 millions USD apparaît entre le chiffre d’affaires calculé et celui annoncé par la société. Contacté pour expliquer cette différence, Kamoa-Kakula n’a toujours pas matérialisé sa promesse d’éclairage deux semaines après la requête.

Un autre élément important ressort de la note, à savoir la méthode de vente employée. Sur l’exercice 2025, une avance sur ventes de 500 millions USD a déjà été reçue des acheteurs CITIC Metal et Gold Mountains. Cette avance portera un taux d’intérêt annuel fixe de 3,75%, majoré du taux moyen du marché interbancaire américain à un mois (SOFR) au moment de la finalisation de la vente.

Par ailleurs, observe Bankable, que le chiffre d’affaires peut faire l’objet d’ajustements à la hausse ou à la baisse, en fonction des conditions fixées sur le marché international. Pour le gouvernement, les précisions sur ces opérations sont essentielles. Selon les règles en vigueur, les revenus déclarés par l’entreprise constituent une base pour calculer les taxes et redevances dues à l’État.

En 2024, un montant de 307,1 millions USD a été déclaré au titre des redevances, taxes sur la production et autres taxes non précisées. En outre, un montant d'un peu plus de 345 millions USD est attendu au titre de l'impôt sur les bénéfices de l'année 2024 et des ajustements associés. Par ailleurs, grâce à sa participation de 20% dans le projet, le gouvernement recevra 155,4 millions USD sur le bénéfice net attribuable.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... la-en-2024

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L’australien Prospect découvre un nouveau gisement de cuivre en Zambie

Agence Ecofin 11 mars 2025

Depuis la vente pour 400 millions $ de son projet de lithium Arcadia au Zimbabwe, l’australien Prospect Resources est à la recherche d’un nouvel actif prometteur dans le secteur des métaux pour batteries électriques en Afrique. Son projet Mumbezhi en Zambie pourrait le devenir.

Prospect Resources a publié mardi 11 mars une première estimation de ressources minérales (MRE) pour son projet de cuivre Mumbezhi en Zambie. Il héberge 107,2 millions de tonnes de minerai à une teneur de 0,5 % en cuivre, soit au total 515 000 tonnes de cuivre.

Selon la compagnie minière australienne, cette estimation est classée en majorité dans la catégorie inférée, avec des ressources indiquées estimées à 178 100 tonnes de cuivre. Deux gisements abritent la ressource identifiée, en l’occurrence Nyungu Central et Kabikupa. Notons que le potentiel du projet est encore plus grand selon Prospect qui a défini un objectif d’exploration compris entre 420 millions et 1,05 milliard de tonnes de minerai, avec une teneur en cuivre estimée entre 0,4 % et 0,6 %.

« Cette première MRE représente une étape importante dans le processus de réduction des risques pour Mumbezhi, mais ce n’est que le début de ce que Prospect a l’intention de réaliser. La prochaine étape majeure prévue pour le deuxième trimestre 2025 est le programme de forage de la phase 2 », a déclaré Sam Hosack, DG de la compagnie, qui s’attend ainsi à de nouvelles mises à jour de ressources minérales dans les mois à venir.

La découverte de Mumbezhi s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Prospect de devenir un acteur clé des métaux pour batteries électriques en Afrique. La compagnie a déjà développé jusqu’à la phase de l’étude de faisabilité le projet de lithium Arcadia au Zimbabwe, avant de le vendre pour environ 400 millions $ au chinois Zhejiang Huayou Cobalt. Prospect cherche depuis un nouveau projet majeur à concrétiser et son actif Mumbezhi pourrait le devenir, surtout depuis qu’elle a suspendu ses activités d’exploration de lithium en Namibie et au Zimbabwe.

Pour le moment cependant, la phase de développement d’une mine est encore lointaine et Prospect devra surtout accroitre les ressources du projet avant de mener des études sur sa viabilité économique en tant que mine. Le succès éventuel positionnerait Prospect comme un acteur clé sur un marché du cuivre où demande et prix devraient augmenter dans les années à venir, grâce à la transition énergétique.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... -en-zambie

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La RDC a exporté 3 millions de tonnes de cuivre en 2024, première historique

Agence Ecofin 10 mars 2025

Sur une tendance haussière depuis quelques années, la production congolaise de cuivre franchit en 2024 un cap historique. La RDC consolide ainsi son statut de deuxième producteur mondial, à un moment où la demande mondiale de cuivre continue de croître.

Les exportations de cuivre de la RDC ont atteint 3,1 millions de tonnes en 2024. C’est ce qui ressort du rapport de statistiques minières publié jeudi 6 mars par le ministère congolais des Mines, qui confirme une précédente estimation de l’Agence Ecofin. Pour la première fois de son histoire minière, la RDC a en effet exporté au moins 3 millions de tonnes de cuivre.

Il s’agit d’une hausse d’environ 13 % en glissement annuel, portée notamment par les performances des plus grandes mines de cuivre du pays. Le chinois CMOC, qui exploite les mines de cuivre Tenke Fungurume et Kisanfu, a ainsi annoncé une production totale de 650 161 tonnes, en hausse de 55 % en glissement annuel. Quant à la compagnie Ivanhoe Mines, qui exploite la plus grande mine de cuivre de RDC, elle a produit 437 061 tonnes de cuivre à Kamoa-Kakula, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

La tendance à la hausse des exportations de cuivre en RDC pourrait se poursuivre en 2025, grâce à une demande mondiale qui devrait augmenter de 3,7 % cette année, d’après Commodity Insights. La production congolaise de cuivre devrait également progresser de 8 % selon le cabinet britannique d’analyse de prix CRU Group. La RDC consolide ainsi son statut de deuxième producteur mondial de cuivre, ravi en 2023 au Pérou, dont les mines ont livré 2,73 millions de tonnes, en baisse de 0,7 % en glissement annuel.

Il faut cependant noter que tout n'est pas rose dans cette progression de la production congolaise de cuivre. Les autorités estiment par exemple que la production de Kamoa-Kakula est vendue à des prix inférieurs à ceux du marché, ce qui priverait l'Etat d'une part des revenus miniers auxquels il a droit. La RDC doit aussi surveiller le ralentissement de l'économie en Chine, premier acheteur de son cuivre, où les importations du métal rouge ont chuté de 7,2 % au cours des deux premiers mois de 2025.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... historique

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MMG prévoit 190 millions $ en 2025 pour doubler sa production de cuivre au Botswana

Agence Ecofin 07 mars 2025

MMG a annoncé en 2024 un investissement total de 700 millions lui permettant de doubler la capacité de production actuelle de 60 000 tonnes de sa mine de cuivre Khoemacau. La société a déboursé environ 2 milliards $ fin 2023 pour acquérir ce projet au Botswana.

En 2025, le chinois MMG prévoit 300 à 350 millions $ de dépenses d’investissements pour sa mine de cuivre Khoemacau au Botswana. Sur ce total, un budget de 170 à 190 millions est prévu cette année pour l’agrandissement de la mine, afin d’en doubler la capacité de production à 130 000 tonnes de cuivre par an en 2028.

Dans ses résultats annuels de 2024 publiés ce 4 mars, la compagnie chinoise indique que le budget prévu cette année pour l’agrandissement de Khoemacau sera notamment utilisé pour les différentes études techniques et économiques. Les fonds serviront aussi à la conception et à la construction d’une usine de remblai en pâte (paste-fill plant), destinée à stabiliser l’extraction du minerai en pompant un mélange de résidus miniers, d’eau et de liant. Sous réserve de l’étude de faisabilité, c’est un investissement total de 700 millions $ qui est attendu dans ce projet.

Le rachat en 2023 de la mine de cuivre Khoemacau et son agrandissement en cours s’inscrivent dans une stratégie plus large permettant à la compagnie d’augmenter sa production et ses revenus, sur fond de hausse de la demande mondiale et des prix du métal rouge. Outre le Botswana, MMG poursuit des projets similaires à la mine Kinsevere en RDC et Las Bambas au Pérou.

Les producteurs de cuivre parient notamment sur une demande qui devrait augmenter de 70 % d’ici 2050, atteignant 50 millions de tonnes (données BHP). L’offre minière ne progressant pas à la même vitesse, des risques de pénurie devraient favoriser une hausse des prix du cuivre.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... u-botswana

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suite de ce post du 19 mars 2023 viewtopic.php?f=13&t=11382&p=2365126&hi ... a#p2365126

First Quantum’s Cobre Panama mine ready to suspend arbitration

Reuters | March 14, 2025

First Quantum’s shuttered Cobre Panama mine has instructed its lawyers to start work to suspend arbitration against Panama, the company said in an internal memo on Friday.


On Thursday, Panama’s President said his government will allow the export of 120,000 metric tons of copper concentrate that has been stuck in the shuttered mine since November 2023 and also allow restart of the power plant used to run the mine.

Later, the country’s commerce ministry said any negotiations with the miner could only happen if the arbitration case against Panama was dropped.
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https://www.mining.com/web/first-quantu ... bitration/

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Citigroup predicts LME copper price to hit $10,000 before US tariffs

Staff Writer | March 13, 2025 |

Citigroup expects LME copper to hit $10,000 per tonne in the next three months, as the global market remains tight until the timeline for US import tariffs becomes clearer.

Copper prices have risen in recent weeks after President Donald Trump signed an executive order initiating a Section 232 review of copper imports. These investigations assess the impact of imports on national security.

Meanwhile, major commodity traders such as Glencore (LSE: GLEN) and Trafigura are rushing to ship copper to the US ahead of a potential tariff announcement, aiming to maximize profits, Bloomberg reported.

The global benchmark price set on the London Metal Exchange closed at $9,770 per tonne on Wednesday, while futures in New York are already trading above $10,000 per tonne.



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https://www.mining.com/citigroup-predic ... s-tariffs/

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Freeport sees $500 million annual boost if Trump declares copper as critical

Reuters | March 10, 2025 | 1

Freeport-McMoRan hopes US President Donald Trump declares copper a critical mineral, a move that would unlock tax credits needed to boost American production of the red metal and offset global rivals, CEO Kathleen Quirk said on Monday.


Trump told the US Congress last week he would “take historic action to dramatically expand production of critical minerals,” although he has yet to provide details. Copper is used widely across the global economy in power generation, electronics and construction.

The US Geological Survey lists lithium, nickel and 48 other minerals as critical. Adding copper would help Freeport generate more than $500 million annually in tax credits tied to the US Inflation Reduction Act, Quirk told Reuters on the sidelines of the CERAWeek energy conference in Houston.

“Having the incentives and clarity around those would be a big plus for the domestic copper industry,” said Quirk, who became CEO of Phoenix-based Freeport last year.

“People are understanding more what copper is used for and its importance in our economy. It’s just a matter of time before it’s classified as a critical mineral.”

Former President Joe Biden’s administration extended the tax credit to critical minerals last October. Copper producers cannot access it unless their product is labeled as critical.

All the copper that Freeport produces at its seven US mines is consumed domestically, making it the country’s largest producer of the metal. Freeport also operates one of two US copper smelters and produces more than 200 million pounds of the metal annually using leaching.

The average grade, or percentage of copper in rock deposits in Freeport’s US mines, is lower than elsewhere, boosting costs and making the US Freeport’s least profitable region.

“We’re not looking for handouts, but if the government is trying to incentivize domestic production, it’s important to recognize that the US doesn’t have the same grades that we have internationally,” said Quirk.

Last month, Trump launched a probe into potential new tariffs on copper imports to help rebuild US production.

US copper tariffs could boost Freeport’s profits by $400 million annually, yet the company is worried about their impact on the global economy, Quirk said.

“We’re not out there advocating one way or the other. We’re wanting to make sure that there’s education so that there’s informed decisions about all of this,” Quirk said.

https://www.mining.com/web/freeport-see ... -critical/

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RDC : Ivanhoe avance vers l’objectif de 600 000 tonnes de cuivre à Kamoa-Kakula en 2026

Agence Ecofin 18 mars 2025

La mine de cuivre Kamoa-Kakula opérée par le canadien Ivanhoe Mines affiche une production en pleine croissance depuis sa mise en service en 2021. En 2025, elle devrait livrer entre 520 000 et 580 000 tonnes, contre une production de 437 061 tonnes en 2024.

En RDC, la compagnie canadienne Ivanhoe Mines avance vers la finalisation du Projet 95, un programme visant à augmenter les taux de récupération de cuivre des concentrateurs 1 et 2 de sa mine de Kamoa-Kakula à 95%, contre 87% actuellement. Cette initiative qui devrait être achevée d’ici début 2026 s’inscrit dans un plan plus large de la société visant à atteindre un taux de production de 600 000 tonnes de cuivre sur cet actif.

A en croire les prévisions d’Ivanhoe, le Projet 95 devrait permettre de débloquer annuellement jusqu’à 30 000 tonnes de cuivre supplémentaires à Kamoa-Kakula, une fois finalisé. De quoi stimuler les performances opérationnelles de ce complexe minier, qui affiche actuellement une capacité de production installée de 600 000 tonnes avec la mise en place du concentrateur de la phase 3 du projet au troisième trimestre 2024.

En attendant, la mine devrait encore voir sa production croître en 2025, après avoir livré au total 437 061 tonnes de cuivre en 2024. Ivanhoe Mines anticipe en effet pour le compte de cet exercice une production comprise entre 520 000 et 580 000 tonnes. Une performance qui pourrait non seulement consolider la position de Kamoa-Kakula en tant que plus grande mine d’Afrique, mais aussi fortement contribuer à la production nationale de la RDC, qui occupe depuis 2023 le rang de deuxième producteur mondial de cuivre.

Pour rappel, le projet est dirigé par une coentreprise entre Ivanhoe (39,6%), Zijin Mining (39,6%), Crystal River Global Limited (0,8%) et l’État congolais (20%). L’exploitation de la mine a permis à ce dernier de toucher en 2024, 155,4 millions USD sur le bénéfice attribuable grâce à sa participation, mais aussi 307,1 millions USD pour les redevances et les taxes et 345 millions au titre de l’impôt sur les bénéfices.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... la-en-2026

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suite de ce post du 15 mars 2025 viewtopic.php?p=2408308#p2408308

Prospect obtient 2 licences d’exploitation pour le projet de cuivre Mumbezhi en Zambie

Agence Ecofin 17 mars 2025

Prospect Resources a récemment publié une première estimation des ressources de Mumbezhi, indiquant un potentiel de 107 millions de tonnes de cuivre. Des forages supplémentaires sont prévus par la société pour améliorer cette estimation.

La compagnie minière australienne Prospect Resources a obtenu deux licences d’exploitation minière à grande échelle (LML) pour son projet de cuivre Mumbezhi en Zambie. L’information, qui a été officialisée dans une note publiée le lundi 17 mars, marque une étape majeure pour la société qui peut désormais s’appuyer sur ce feu-vert réglementaire pour avancer dans le développement de cet actif.

Dans le détail, on apprend que les deux licences, valables pour une durée initiale de 25 ans, couvrent l’ensemble du périmètre de Mumbezhi. Notons qu’elles pourraient être renouvelées pour des périodes successives de 25 ans. « Avec la mise en place des LML, Mumbezhi devient un actif entièrement autorisé, ce qui ouvre la voie à l’expansion des ressources, au développement futur de la mine, à la planification de la production et aux discussions sur le financement stratégique » a indiqué Sam Hosack, DG de Prospect.

De toutes les phases citées par le dirigeant, il faut noter que celle visant à étendre les ressources de Mumbezhi devrait être au cœur des débats au cours des prochains mois. Rappelons à cet effet que la compagnie a récemment publié une première estimation des ressources cuprifères du projet, prenant en compte les gisements de Nyungu Central et de Kabikupa. L’étude a mis en évidence un potentiel de 107 millions de tonnes de minerais à une teneur de 0,5% de cuivre pour Mumbezhi.

Des forages supplémentaires sont prévus pour le deuxième trimestre 2025, notamment sur le corridor de Nyungu que Prospect déclare n’avoir pas encore testé. Une éventuelle réussite de ce programme pourrait soutenir les plans de la compagnie, optimisant la base des ressources du projet. Pour rappel, Prospect cherche à confirmer dans le cadre des études en cours un potentiel compris entre 420 millions et 1,05 milliard de tonnes de minerai, avec une teneur en cuivre estimée entre 0,4% et 0,6%.

L’atteinte de cette cible pourrait être déterminante pour la poursuite des travaux sur Mumbezhi, ouvrant la voie à la réalisation d’études sur la viabilité économique de l’exploitation de cet actif en tant que mine de cuivre. Des étapes, qui, en cas de réussite, sont susceptibles d’accélérer le développement final du projet. Un scénario qui devrait être bénéfique pour la Zambie, soutenant les plans de l’État de porter la production de cuivre à 3 millions de cuivre par an d’ici 2031.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... zambiefils

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suite de ce post du 05 janvier 2025 viewtopic.php?p=2404819#p2404819

Hudbay sees Saudi, UAE, and Japanese interest in Copper World project

Staff Writer | March 20, 2025

Canadian miner Hudbay Minerals (TSX, NYSE: HBM) is in talks with investors from the Middle East and Japan to sell a minority stake in its flagship Copper World project in Arizona, Bloomberg reported.


Chief Executive Officer Peter Kukielski told Bloomberg that he met with “a lot of the key interested parties” in Saudi Arabia in November last year.

Among the potential investors is Manara Minerals Investment Co., though Manara has not confirmed its interest.

According to Kukielski, the project has also attracted interest from Japanese trading houses and UAE investors.

The sale process is expected to conclude within six months, with Hudbay planning to sell up to 30% of the project.

By 11 a.m. ET, Hudbay Minerals’ shares had risen 0.8% to C$12.04 apiece, giving the Toronto-based company a market capitalization of C$4.75 billion ($3.31 billion).

Copper rush

U.S. President Donald Trump’s threats to impose tariffs on foreign copper imports have incentivized domestic investment in the metal.

Last month, Trump ordered the Commerce Department to investigate U.S. copper imports. Since then, U.S. copper prices have surged, and traders have rushed to ship metal to the U.S. ahead of potential duties.

On Thursday, copper prices on the London Metal Exchange rose as much as 0.6% to $10,046.50 per tonne, while prices on New York’s Comex traded near a record high.

Focus on Arizona

Hudbay Minerals’ proposed 85,000-tonne-per-year Copper World project in Arizona is now fully permitted.

In January, the miner announced that the Arizona Department of Environmental Quality (ADEQ) had issued its air quality permit. Combined with earlier approvals for aquifer protection and land reclamation, this marks the completion of the project’s permitting process.

The company is now focusing on completing a Definitive Feasibility Study (DFS) with an internal rate of return greater than 15%. The feasibility study is already underway and is expected to be completed in the first half of 2026.

According to Hudbay, Copper World is expected to increase the company’s annual copper production by over 50% from current levels. Hudbay also has copper mines in Canada and Peru.

An updated prefeasibility study for Phase I of Copper World estimates an after-tax net present value (NPV) of $1.1 billion (at an 8% discount rate) and an internal rate of return (IRR) of 19%, based on a copper price of $3.75/lb.

https://www.mining.com/hudbay-sees-saud ... d-project/