https://www.agenceecofin.com/actualites ... age-de-gazLe déficit énergétique pousse l’Egypte à importer davantage de gaz
Agence Ecofin 07 fev 2025
Le gisement Zohr qui pourvoyait 40% de la production gazière de l’Egypte, a vu sa production baisser au cours des dernières années. Une situation qui affecte l’approvisionnement énergétique du pays, lequel dépend à environ 52% du gaz naturel.
Pour 2025, l’Egypte prévoit toujours d’importer du gaz naturel afin de couvrir les besoins énergétiques de ses près de 115 millions d’habitants. Le jeudi 6 février, Reuters, citant trois sources proches du dossier, a rapporté la signature par le pays de plusieurs accords commerciaux d’une valeur totale de 3 milliards USD pour sécuriser 60 cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) auprès de Shell et TotalEnergies.
Ces commandes prolongent la série d’importations entamée ces derniers mois, dans un contexte de baisse de la production nationale de gaz et de hausse de la demande énergétique interne. On apprend ainsi que ces cargaisons devraient servir en grande partie à répondre aux besoins énergétiques du pays des pharaons en 2025.
Autrefois auto-suffisante et exportatrice de cette énergie, l’Egypte s’est muée en importateur de gaz après que la production du gisement Zohr a chuté. Ce champ gazier assurait en effet environ 40% de sa production nationale. En 2024, la production journalière de Zohr qui était estimée à en moyenne 2,7 milliards de pieds cubes en 2022, a baissé à environ 1,9 milliards de pieds cubes par jour en 2024.
Cette baisse de régime a causé un déficit énergétique dans un pays dont l’approvisionnement énergétique est soutenu à environ 52% par le gaz, selon l’AIE. Face à cette situation, l’Egypte a passé commande de plusieurs cargaisons de gaz en 2024, bénéficiant notamment d’un appui financier d’au moins 200 millions USD de la Libye, l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis, selon Reuters.
Si les importations semblent être l’option choisie par les autorités à court terme pour faire face au déficit énergétique, notons qu’elles misent aussi sur le renouvellement des réserves gazières nationales. Un plan d’exploration budgétisé à 1,8 milliard USD et englobant 35 blocs de gaz naturel a ainsi été lancé en 2023. Il a déjà donné lieu à plusieurs découvertes, dont le gisement « Nefertari-1 » annoncé par ExxonMobil en janvier.
Egypte
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-ministreEni veut prospecter 2 ans de plus sur le champ Zohr en Égypte (ministre)
Agence Ecofin 14 fev 2025
Alors que la production gazière du champ Zohr a baissé ces dernières années, Eni a lancé des travaux d’exploration pour étendre ses réserves. Après un arrêt en 2024, la compagnie est en passe de reprendre ses activités sur le site.
La compagnie pétrolière italienne Eni envisage de rallonger les études prospectives sur le champ gazier Zohr qu’elle opère en Égypte de deux années. C’est ce qu’a révélé le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, dans un discours télévisé le jeudi 13 février. S’il n’a pas fourni plus de précisions sur les plans de l'opérateur, il a indiqué que les activités devraient reprendre sur le site dans les semaines à venir.
Il faut souligner qu’Eni a intensifié la prospection à Zohr ces dernières années, dans un contexte de baisse de la production de ce gisement. Au premier semestre 2024, le champ ne livrait en effet plus que 1,9 milliard de pieds cubes de gaz naturel par jour, contre une production moyenne de 2,7 milliards de pieds cubes auparavant.
Ce recul a affecté la production totale de l’Égypte qui dépend à 40% des volumes extraits à Zohr, causant par la même occasion un déficit d’approvisionnement dans un pays où le mix énergétique est dominé à hauteur de 52% par le gaz.
Selon le site officiel d’Eni, les réserves du champ Zohr sont actuellement estimées à 480 millions de barils d’équivalent pétrole. Si de nouvelles démarches prospectives sont attendues pour le projet cette année, notons que l’Égypte continue d'importer du gaz naturel afin de compenser le déficit énergétique. La semaine dernière, Reuters a rapporté que le pays a passé une nouvelle commande de 60 cargaisons de GNL auprès de Shell et TotalEnergies.
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suite de ce post du 30 dec 2024 viewtopic.php?p=2404497#p2404497
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ez-devoileÉgypte : le Secteur Sud du canal de Suez dévoilé
Agence Ecofin 09 fev 2025
Anticipant une reprise massive du trafic, le canal de Suez apprête les nouvelles infrastructures réalisées dans le cadre de son programme d’expansion. Ces dernières visent à améliorer la sécurité du trafic quotidien tout en fluidifiant les flux.
Le président de la Suez Canal Authority (SCA) Rabie Osama a dévoilé une mise à jour des cartes de navigation qui intègrent désormais la nouvelle section du canal dénommée « Secteur Sud » et construite dans le cadre des travaux d’agrandissement de ce passage maritime stratégique.
Ceci augure le lancement prochain de l’exploitation commerciale de ce nouveau couloir aménagé à son extrémité Sud, et qui en fait passer la capacité d'accueil de 6 à 8 navires par jour et la longueur de 72 à 82 kilomètres. Il augmentera aussi la sécurité maritime et réduira l'impact de la pression des rives sur les navires à grand tirant d'eau.
L’annonce survient alors que la SCA a révélé avoir entrepris des négociations avec 23 des principales compagnies maritimes mondiales pour une redirection de leurs flottes et cargaisons vers le canal. La crise sécuritaire en Mer Rouge causée par le conflit israélo-palestinien y affecte en effet les activités depuis novembre 2024, obligeant la grande majorité des navires à passer par le Cap de Bonne Espérance. Malgré la récente mise en œuvre d’un cessez-le-feu, le trafic peine à rependre à Suez.
Lancé il y a environ 4 ans, après l'échouement en 2021 du porte-conteneurs Ever Given qui avait bloqué le passage dans le canal pendant près d'une semaine, le projet qui comporte plusieurs autres phases vise à étendre les capacités de cette voie stratégique et renforcer sa compétitivité.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... -pour-2026Égypte : Eni accélère la production de gaz à Nour pour 2026
Agence Ecofin 19 fev 2025
Découvert en 2019, le champ de Nour s’étend sur 100 kilomètres carrés au large du Sinaï. Le gisement qui n’est pas encore opérationnel, pourrait aider l’Égypte à faire face aux défis énergétiques auxquels elle est confrontée depuis plusieurs mois.
En Égypte, la multinationale italienne Eni accélère ses efforts pour atteindre la phase de lancement de la production de gaz naturel sur le champ de Nour, situé en Méditerranée orientale. C’est ce qu’il ressort d’une information relayée lundi 17 février.
En effet, la major pétrolière travaillerait à optimiser son approche opérationnelle sur le site pour réduire les coûts, accélérer le calendrier, et commencer à produire 100 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour d’ici juin 2026. Un plan qui repose essentiellement sur l’utilisation d’infrastructures existantes situées à proximité du site.
Le projet s’inscrit dans un contexte de déficit énergétique en Égypte. Pour rappel, la production du champ de Zohr, autrefois pilier de l’approvisionnement national, a chuté, obligeant l’État à augmenter ses importations de gaz naturel.
Pour limiter cette dépendance, les autorités cherchent à accélérer l’exploitation de nouveaux gisements, comme en témoigne le lancement il y a quelques jours de 2 nouveaux puits producteurs sur le champ gazier Raven, ou encore, la décision d’intensifier l’exploration sur Zohr.
Eni controle à 40% le champ Nour aux côtés des compagnies BP, Mubadala et Tharwa Petroleum avec respectivement 25, 20 et 15% d’intérêts.
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -aphroditeL’Égypte veut acheter le gaz du gisement chypriote Aphrodite
Agence Ecofin 8 février 2025
Avec une contribution de 52% selon l’AIE, le gaz naturel joue un rôle important dans le mix énergétique de l’Égypte. Face à une demande croissante, l’État s’active pour assurer l’approvisionnement à long terme de cette source d’énergie.
Le lundi 17 février, l’Égypte a signé avec Chypre un protocole d’accord préliminaire pour l’achat du gaz naturel produit sur le futur gisement Aphrodite, opéré par Chevron au large des côtes chypriotes. Le deal a été annoncé en marge du Salon de l’énergie qui se tient au Caire jusqu’au mercredi 19 février.
Dans le détail, on apprend qu’il s’agit d’un accord « non contraignant » dans le cadre duquel EGAS, la compagnie nationale égyptienne de gaz, sera l’unique acheteur du produit du gisement Aphrodite. Certains partenaires commerciaux dont les noms n'ont pas été révélés auront par ailleurs la possibilité d’acheter des quantités spécifiques vendues à EGAS, mais sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL). On note que les opérations de liquéfaction devraient être effectuées dans des installations égyptiennes.
Ce nouveau développement s’inscrit dans la lignée des mesures prises par le gouvernement égyptien pour assurer sur le long terme un approvisionnement stable et suffisant en gaz pour le marché local. Le gaz joue en effet un rôle clé dans la consommation énergétique au pays des pharaons, contribuant à hauteur de 52% au mix en 2022, selon l’AIE. Cette initiative survient aussi alors que la production nationale a décliné ces dernières années, n’atteignant que 4,6 milliards de pieds cubes en 2024, contre 6,2 milliards en 2023.
L’accord définitif n’a cependant pas encore été conclu. Selon les informations recueillies, les parties prenantes espèrent parvenir à un deal définitif dans les 6 prochains mois. Pour rappel, Aphrodite est un projet gazier mené par un consortium composé de Chevron (35%), BG Cyprus Ltd (35%), une société appartenant à Shell, et la compagnie israélienne NewMed Energy (30%).
Le gisement contiendrait environ 3,5 billions de pieds cubes de gaz et devrait entrer en service d’ici 2031, selon NewMed. La décision d’investissement finale dans le cadre de son programme de développement n’a pour l’instant pas été annoncée.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... gypte-2-gwACWA Power prépare la construction du plus grand parc éolien d'Égypte (2 GW)
Agence Ecofin 20 fev 2025
L’Égypte redouble d’efforts pour diversifier son mix énergétique et réduire son empreinte carbone. Grâce à des conditions climatiques favorables et une politique d’investissement dynamique, le pays se positionne comme un acteur clé des énergies renouvelables en Afrique.
ACWA Power a annoncé mercredi 19 février la signature d’un accord d'achat d'électricité (PPA) de 25 ans avec l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) pour le développement d’un projet éolien de 2 GW en Égypte. Représentant un investissement de 2,3 milliards USD pour un closing financier prévu en 2026, ce parc surpassera celui de Suez (1,1 GW) pour devenir le plus grand du pays.
Le projet, qui contribuera à une réduction annuelle de plus de 3,5 millions de tonnes d’émission de CO₂, soutiendra les engagements climatiques de l’Égypte dans le cadre de l’Accord de Paris, tout en aidant cette dernière à diversifier son mix énergétique. Il permettra par ailleurs à ACWA Power de consolider sa position de premier développeur privé d’énergies renouvelables au pays des pharaons, avec un total de 4,8 GW de capacités installées et un investissement cumulé de 8,8 milliards USD.
« Notre accord avec l'EETC renforce le partenariat solide et durable entre ACWA Power et le gouvernement égyptien, qui a conduit le développement durable avec vigueur au cours de la dernière décennie. En outre, il s'agit d'une étape clé dans l'accélération de la transition énergétique très inspirante et ambitieuse du pays » a déclaré Mohammad Abunayyan, fondateur et président du Conseil d'administration d'ACWA Power.
La République arabe s’est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans son mix à 42% d’ici 2030, afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Le pays bénéficie de conditions climatiques favorables pour le développement de grands parcs solaires et éoliens, et de l’intérêt d’investisseurs majeurs comme ACWA Power, déjà impliqué dans deux projets solaires, l’un de 120 MW à Benban et l’autre de 200 MW à Kom Ombo.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... azier-zohrÉgypte : des travaux de développement relancés sur le champ gazier Zohr
Agence Ecofin 26 février 2025
Mi-février, le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a évoqué l’éventualité d’une reprise des activités de prospection sur le gisement Zohr, conformément à la volonté exprimée par l’opérateur Eni, d’étendre ses opérations sur le site de 2 ans.
Des travaux de développement ont repris sur le gisement Zohr, le plus important champ gazier d’Égypte, dont le plateau de production a connu une baisse notable ces derniers mois, réduisant ainsi l’autonomie énergétique du pays en gaz.
Selon les informations officialisées mardi 25 février par Le Caire, ces activités devraient impliquer le forage de trois puits directionnels (Zohr 6 et Zohr 9 et Zohr 13). L’opérateur et ses partenaires ciblent ainsi des zones géologiques difficiles d’accès grâce à ce type de puits, dans l’espoir de stimuler la production de gaz naturel et de compenser le déclin naturel de la performance du gisement.
Pays historiquement dépendant du pétrole et du gaz pour sa production d’électricité, l’Égypte se trouve en effet confrontée depuis quelques mois à une baisse de la production domestique de gaz, notamment en raison du déclin du champ de Zohr.
Ce déclin a contribué à faire de l’Égypte un importateur net de gaz en 2024, un changement significatif par rapport à son statut de producteur autonome depuis 2018. Pour pallier ce déficit, le gouvernement a conclu des accords avec Shell et TotalEnergies pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en 2025, sécurisant ainsi un approvisionnement stable, après plusieurs autres accords conclus précédemment dans le même sens.
Malgré ces défis, l’Égypte cherche à diversifier son mix énergétique, en mettant aussi un accent particulier sur les énergies renouvelables. Le pays prévoit ainsi d’atteindre 40 % de sa capacité énergétique à partir de ces sources d’ici 2040, grâce à des projets comme l’extension du parc éolien Red Sea Wind Energy.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... -batteriesÉnergies renouvelables : l’Égypte mise sur 1500 MWh de stockage par batteries
Agence Ecofin 25 fev 2025
Le gouvernement égyptien essaie d’élargir l’accès à l’électricité en s’appuyant sur les énergies renouvelables. Dans le même temps, le pays fait face à des défis d’approvisionnement en électricité en raison notamment de la baisse de sa production de gaz.
Le gouvernement égyptien prévoit de participer à la construction de deux unités de stockage d’électricité par batteries d’une capacité combinée de 1500 MWh. Selon les informations officialisées dimanche 23 février par les autorités, un accord a été signé à cet effet entre l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) et AMEA Power, entreprise émiratie spécialisée dans la production d’énergies renouvelables.
Les deux partenaires ont convenu sur la base de cet accord que 1000 MWh et 500 MWh seront stockés respectivement à partir de l’énergie produite au niveau du parc solaire de Benban et du parc éolien de Zafarana.
Ainsi, l’initiative devrait permettre au pays de stocker de l’énergie solaire et éolienne qui sera ensuite réinjectée dans le réseau électrique via de nouvelles infrastructures adaptées. Le but étant de stabiliser la fourniture d’électricité et de maximiser l’exploitation du renouvelable.
Dans l’ensemble, ce partenariat avec AMEA Power s’aligne sur l’objectif de l’Égypte d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2040, conformément à la politique énergétique révisée fin octobre 2024.
En attendant plus de détails sur le début de la construction de ces unités, le pays continue d’investir dans la recherche et l’exploitation de nouveaux gisements de gaz naturel pour compenser la baisse de sa production liée à l’arrivée à maturité du champ Zohr, son plus grand champ gazier.
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https://www.h2-mobile.fr/actus/hydrogen ... itanesque/Hydrogène vert : l'Egypte annonce un projet titanesque
07.03.2025 h2-mobile
L’Egypte a dévoilé un projet ambitieux de production d’ hydrogène vert dans le sud du Sinaï. Porté par l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches, ce projet de 17 milliards de dollars pourrait produire jusqu’à 400 000 tonnes d’hydrogène par an.
L’usine d’hydrogène vert s’étendra sur 127 km² et sera alimentée par un complexe solaire de 3,1 GW. Pour garantir une production continue, un système de stockage par pompage-turbinage sera utilisé. Le jour, l’électricité solaire servira à alimenter les électrolyseurs et à pomper de l’eau vers un réservoir en altitude. La nuit, cette eau redescendra en entraînant des turbines hydroélectriques, assurant ainsi une alimentation électrique 24h/24.
Un calendrier en trois phases
La construction de l’usine se déroulera en trois étapes. La première devrait être achevée en 2030, la seconde en 2033 et la dernière en 2035. Une fois pleinement opérationnelle, l’installation pourrait jouer un rôle clé dans l’exportation d’hydrogène vers l’Europe. Le transport s’effectuerait par navires via le canal de Suez, renforçant ainsi la position de l’Égypte comme hub énergétique régional.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... c-stockageScatec signe un accord avec Egypt Aluminium pour un projet solaire de 1,1 GW avec stockage
Agence Ecofin 14 mars 2025
Face aux exigences climatiques, les industriels intensifient leur transition énergétique. En Égypte, un géant de l’aluminium franchit une étape clé avec un vaste projet solaire, illustrant une tendance croissante aux accords directs entre producteurs d’énergie et industries.
La société norvégienne Scatec spécialisée dans les énergies renouvelables a annoncé le jeudi 13 mars la signature d’un accord de vente d’électricité de 25 ans avec Egypt Aluminium, le plus grand producteur d’aluminium au pays des pharaons. Le projet, qui combine 1,1 GW de solaire photovoltaïque et un système de stockage par batteries de 100 MW/200 MWh, vise à réduire l’empreinte carbone de l’industriel. Il sera soutenu par une garantie souveraine.
Egypt Aluminium, qui exporte environ 60% de sa production vers l’Europe, est le principal consommateur industriel d’électricité du pays. L’accord signé avec Scatec lui permettra de réduire son empreinte carbone et d’anticiper les nouvelles réglementations européennes, notamment le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM) qui sera mis en œuvre en 2026.
« Il s'agit d'un nouveau témoignage de la position de Scatec en tant qu'entreprise leader dans le domaine des énergies renouvelables en Égypte. Il s'agit d'un projet novateur puisqu'il s'agit du premier accord d'achat d'électricité à l'échelle d'un service public dans le pays avec un fournisseur industriel » a déclaré Terje Pilskog, PDG de Scatec.
Scatec prévoit un investissement total de 650 millions USD financé à 80% par une dette sans recours et le reste par des fonds propres. L’entreprise norvégienne, qui détient 100% du projet, envisage d’en ouvrir le capital à des partenaires stratégiques. Elle assurera également l’ingénierie, la construction, l’exploitation et la maintenance du site. La prochaine étape consistera à finaliser l’allocation des terrains et la connexion au réseau, pour le démarrage des travaux prévu d’ici 12 mois.
Avec ce projet, Egypt Aluminium évolue vers la décarbonation de son activité et anticipe de futures réglementations sur les émissions carbone. L’entreprise répond également aux objectifs égyptiens d’ajouts de capacités renouvelables, pour la décarbonation de l’économie nationale.
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -en-egypteLe programme NWFE évolue vers 10 GW de renouvelable en Égypte
Agence Ecofin 14 mars 2025
L’Égypte poursuit ses objectifs de transition énergétique, et le programme NWFE y enregistre des avancées notables. Au menu, plusieurs gigawatts de projets d’énergies renouvelables signés, la fermeture progressive de centrales thermiques et des financements massifs.
Lancé en 2022, le programme Nexus of Water, Food and Energy (NWFE) de l’Égypte franchit une nouvelle étape majeure avec des avancées notables sur son volet énergétique. Grâce à des partenariats stratégiques et des financements internationaux, il accélère la mise en place de 10 GW d’énergies renouvelables tout en amorçant la fermeture de 5 GW de centrales thermiques.
Selon le dernier rapport d’avancement publié le jeudi 13 mars, plusieurs jalons ont été posés à fin 2024, notamment 4,2 GW de projets solaires et éoliens affublés de contrats d’achat d’électricité signés avec des leaders mondiaux du secteur, dont ACWA Power, Masdar, Scatec et AMEA Power, 1200 MW de centrales thermiques déjà déclassés, et 4 milliards USD de financements concessionnels mobilisés auprès d’institutions telles que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque africaine de développement (BAD), et la Société financière internationale (IFC).
En parallèle, l’Égypte renforce son réseau de transport d’électricité pour mieux intégrer ces nouvelles capacités renouvelables. Un projet de modernisation du réseau intelligent de 53 millions d’euros a été lancé, tandis qu’un centre de contrôle régional à Alexandrie bénéficie d’un financement de 60 millions d’euros de l’AFD et de l’Union européenne.
Ces avancées s’inscrivent dans la stratégie nationale visant 42 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 et 60% en 2040. Elles répondent aussi à un impératif économique, celui de réduire les dépenses en carburants fossiles et un objectif climatique de réduire 17 millions de tonnes de CO2 par an.
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https://www.agenceecofin.com/actualites ... gyptiennesDu gaz naturel acheminé vers des usines d’exportation égyptiennes
Agence Ecofin 18 mars 2025
L’Égypte a repris les importations de gaz naturel pour répondre à la demande énergétique croissante de sa population, dans un contexte de baisse de sa production gazière domestique. 60 cargaisons de GNL auraient notamment été commandées en février, selon Reuters.
Malgré la baisse de sa production gazière, du gaz naturel a été acheminé vers des usines d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), d’après un rapport de Bloomberg qui cite des sources proches du dossier. Ce développement encore non officiel est évoqué dans un contexte où le pays s’est de nouveau tourné vers les importations pour répondre à la demande énergétique croissante de sa population.
Selon les faits rapportés, les volumes de gaz en question ont été acheminés vers les installations de GNL de Damiette et d’Idku. Notons cependant qu’aucun détail n’a été fourni concernant les plans des autorités égyptiennes dans le cadre de cette opération. De plus, on ignore encore si ces volumes dont les quantités n'ont pas été précisées par Bloomberg, sont destinés à être transformés à des fins de commercialisation.
Bien que cette possibilité puisse être envisageable, un autre scénario voudrait que ces livraisons soient destinées à alimenter les travaux de maintenance desdites installations. Il faut en effet souligner qu’il s’agit d’une pratique assez habituelle, visant à maintenir régulièrement les réservoirs et autres équipements de ces infrastructures opérationnels, notamment dans un contexte marqué par une baisse d’activité.
Il faut dire que cette éventualité pourrait s’aligner plus facilement avec les réalités actuelles de l’Égypte, qui multiplie les commandes de GNL afin de couvrir les besoins énergétiques de sa population. Ceci dans un contexte où la production du gisement Zohr, principal acteur de l’autosuffisance gazière du pays à partir de 2018, a vu sa production décliner ces derniers mois, passant d’une moyenne de 2,7 milliards de pieds cubes en 2022 à 1,9 milliard de pieds cubes en 2024.
En février dernier, Reuters avait notamment rapporté que le pays avait passé commande de 60 cargaisons de GNL auprès des majors pétrolières Shell et TotalEnergies. Les importations pourraient encore se poursuivre en Égypte, alors que le pays a également signé un protocole d’accord avec Chypre pour monopoliser les achats du gaz naturel du futur gisement Aphrodite.
Parallèlement, Le Caire travaille pour diversifier le mix énergétique national et réduire la domination du gaz, qui pourvoit 52% de l’approvisionnement énergétique du pays. Le programme Nexus of Water, Food and Energy (NWFE) lancé en 2022 est notamment une initiative soutenant cette ambition, avec la mise en place prévue d’une capacité de 10 GW d’énergies renouvelables.
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... fe-de-suezSiemens Gamesa va construire un parc éolien de 500 MW dans la région du Golfe de Suez
Agence Ecofin 20 mars 2025
L’Égypte renforce son leadership dans l’éolien en Afrique, entre autres via de nouveaux accords. Le pays s’inscrit dans une dynamique de transition énergétique caractérisée par des investissements croissants.
Le Premier ministre égyptien Moustafa Madbouly a assisté le mercredi 19 mars à la signature d'un accord stratégique entre l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) et Siemens Gamesa Renewable Energy, pour construire un parc éolien de 500 MW dans la région du Golfe de Suez. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mahmoud Esmat.
L’accord a été signé par Mona Rizk, présidente de l’EETC, et Ayman Saad, PDG de Siemens Gamesa en Égypte. Siemens Gamesa sera chargée de la construction, du financement et de l’exploitation du parc qui contribuera directement aux objectifs énergétiques du pays en s’alignant sur ses ambitions d’atteindre 42% d’énergies renouvelables dans le mix électrique national d’ici 2030.
L'industrie éolienne a entamé son essor en Égypte dès la fin des années 1980, avec les premiers parcs éoliens financés par des prêts concessionnels de pays européens, selon le Global Wind Energy Council. Aujourd’hui, l’Égypte figure parmi les trois plus grands marchés éoliens d’Afrique, aux côtés de l’Afrique du Sud et du Maroc, avec des complexes majeurs comme Jabal al-Zeit (580 MW) et Zafarana (544 MW).
Le pays a récemment multiplié les projets d’envergure pour accélérer sa transition énergétique. En février 2025, ACWA Power a signé un PPA de 25 ans avec l’EETC pour un parc éolien de 2 GW, qui sera le plus grand du pays avec un investissement de 2,3 milliards USD. De même, le parc éolien Amunet (500 MW), développé par AMEA Power, est finalisé à 90%, avec une mise en service prévue au deuxième trimestre 2025.
En misant sur l’éolien pour réduire ses émissions de CO₂ et diversifier son mix énergétique tout en attirant des investisseurs privés, la République Arabe adopte une politique qui permet également de consolider sa position de hub énergétique régional.
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... alexandrieL’Egypte installera un centre de contrôle pour la gestion de l’électricité à Alexandrie
Agence Ecofin 10 avril 2025
L’Égypte multiplie les initiatives pour faire face à ses défis d’approvisionnement en énergie, en misant notamment sur les énergies renouvelables, dont elle ambitionne d’augmenter la contribution à 40 % dans son mix énergétique d’ici la fin de la décennie.
L’Égypte a obtenu, mercredi 9 avril, un financement de 60 millions d’euros (environ 65,5 millions USD), combinant un prêt à taux réduit de l’Agence française de développement et une subvention de l’Union européenne pour créer un centre de contrôle régional de à Alexandrie.
La somme a été mobilisée dans le cadre d’un investissement plus large de la France et de l’UE de 262,3 millions d’euros (environ 287 millions USD) destinés, outre à l’énergie, mais aussi à des projets d’eau, d’assainissement et de chemin de fer.
Concrètement, ces fonds permettront, grâce à la concrétisation du projet de centre de contrôle, de moderniser le réseau électrique dans une zone stratégique du pays et de mieux intégrer les énergies renouvelables en stabilisant notamment l’approvisionnement en électricité.
Il devrait également permettre d’anticiper plus efficacement la hausse de la demande électrique et de mieux gérer les irrégularités de la production renouvelable dans un système soumis à une demande soutenue et à des contraintes climatiques accrues.
Ce financement s’inscrit dans le cadre du pilier énergétique du programme Nexus of Water, Food and Energy (NWFE). Une initiative du gouvernement égyptien lancée en 2022 pour structurer les investissements verts avec ses partenaires internationaux et accélérer ainsi la transition climatique et le développement durable.
L’objectif poursuivi par Le Caire est d’accompagner la fermeture progressive de centrales thermiques vieillissantes, renforcer les réseaux, et créer les conditions d’un marché énergétique plus propre et davantage compétitif.
L’Égypte dépend encore largement du gaz pour son électricité, ce qui la rend vulnérable aux chocs d’approvisionnement et aux fluctuations des prix. Pour réduire ces risques, elle cherche à accélérer sa transition énergétique, malgré des ambitions revues à la baisse face à des contraintes économiques et techniques. Des projets majeurs sont toutefois lancés, notamment un parc éolien de 1,1 GW à Suez et des unités de stockage par batteries.
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Re: Egypte
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ds-d-eurosHydrogène vert : L'Egypte et la France signent un accord à 7 milliards d’euros
Agence Ecofin 08 avril 2025
Le Caire ambitionne de devenir un fournisseur stratégique d’énergies propres pour l’Europe. En signant ce nouvel accord, les autorités marquent une étape majeure dans leur volonté de faire du pays un hub de l’hydrogène vert.
Mardi, un accord a été signé entre la France et l’Egypte pour la construction d’une usine intégrée d’hydrogène vert à Ras Shukeir. Il prévoit une coopération en vue de développer, financer, construire et exploiter l’infrastructure qui produira également des dérivés, notamment l’ammoniac vert. Ce partenariat a été formalisé à l’occasion de la visite officielle du président français Emmanuel Macron au Caire.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre égyptien de l’Industrie et du Transport, Kamel El-Wazir, du ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mahmoud Esmat, ainsi que du ministre français de l’Économie, Eric Lombard.
Le projet est porté par EDF Renewables et la société égypto-émiratie Zero Waste, réunis au sein de l’alliance Green Fuel Alliance. Il représente un investissement total de 7 milliards d’euros, entièrement financé par le secteur privé, sans infrastructure publique ni soutien direct de l’État égyptien. Il vise la production d’un million de tonnes d’ammoniac vert par an à l’horizon 2030, avec une première phase de 300 000 tonnes, opérationnelle dès 2029. À ce stade, l’alliance prévoit un investissement initial de 2 milliards d’euros pour développer, financer, construire et exploiter les installations.
Même si la France ne figure pas explicitement comme destinataire de la production, le projet est clairement conçu pour l’exportation. Il s’inscrit dans la stratégie plus large de l’Égypte, qui entend attirer d’importants investissements dans l’hydrogène vert et multiplier les partenariats internationaux, à l’instar de ceux déjà conclus avec SK Ecoplant, Scatec, AMEA Power ou Masdar dans d’autres régions stratégiques du pays.
Pour la France, cet accord marque une volonté affirmée de s’insérer dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en énergies propres tout en sécurisant un accès à un carburant décarboné à haute valeur stratégique. L’intérêt est également industriel et diplomatique, car EDF Renouvelables renforce sa position sur un marché d’avenir dans un contexte mondial de transition énergétique.
Du côté égyptien, l’enjeu est de positionner durablement le pays comme une plateforme énergétique régionale en tirant parti de ses ressources solaires et éoliennes abondantes, de sa situation géographique centrale et d’un cadre fiscal attractif. Le projet prévoit également des retombées directes pour l’économie égyptienne, à travers le versement de redevances et de taxes en devises, la formation d’une main-d’œuvre locale avec un objectif de 95 % de personnel égyptien.