[Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 21 sept. 2024, 10:16

suite de ce post du 11 mai 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2390894
Le Botswana s’active pour profiter de la hausse des prix de l’uranium

Agence Ecofin 20 sept 2024

Le prix de l’uranium a dépassé 100 dollars la livre, début 2024, une première depuis 2007. Cette progression débutée depuis quelques années s’appuie sur le regain d’intérêt pour le nucléaire à travers le monde et son impact sur la demande d’uranium. Des perspectives qui intéressent plusieurs pays africains.

Le Botswana veut rejoindre le cercle des producteurs africains d’uranium, grâce au projet Letlhakane piloté par l’australien Lotus Resources. Selon le scénario de base de l’étude exploratoire publiée le 19 septembre, la future mine pourra livrer en moyenne 3 millions de livres d’uranium par an sur une durée de vie de 15 ans, soit 42 millions de livres au total.

En fonction des fluctuations à la baisse ou à la hausse des prix de l’uranium, la production de la mine pourra être ajustée, soit à 65 millions de livres d’uranium sur 22 ans dans le meilleur scénario ou 33 millions de livres sur 13 ans pour le scénario le moins optimiste. S’il reste plusieurs étapes à franchir avant le début de l’exploitation minière à Letlhakane, Lotus Resources et le Botswana ont des raisons d’être optimistes.

Les prix de l’uranium ont fortement progressé ces dernières années, atteignant même un pic à plus de 100 dollars la livre en janvier 2024, une première depuis 2007. Cette évolution s’appuie sur un regain d’intérêt pour le nucléaire, qui devrait entrainer une hausse de la demande mondiale d’uranium. À la COP28 en décembre 2023, une vingtaine de pays développés ont notamment décidé de tripler la capacité mondiale d’énergie nucléaire installée d’ici 2050.

Rappelons que la production africaine d’uranium est portée par la Namibie, 3ème fournisseur mondial, et le Niger, 7ème producteur mondial. En dehors du Botswana, la Mauritanie et le Malawi s’activent aussi pour exploiter leurs réserves d’uranium.
https://www.agenceecofin.com/uranium/20 ... -l-uranium

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Message par energy_isere » 13 oct. 2024, 11:10

Cameco eyes expansions of uranium mines on rising nuclear demand

Bloomberg News | October 8, 2024

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The Cigar Lake uranium mine in northern Saskatchewan. Credit: Cameco

Cameco Corp., one of the world’s top uranium producers, is considering expanding some of its mining projects as global demand for nuclear power rises, according to its top executive.

“We’ve got some fantastic uranium ore bodies, and we’re looking to extend and expand those where we can,” chief executive officer Tim Gitzel said in an interview on Bloomberg Television. Gitzel didn’t specify which projects the company might expand.

Uranium prices have soared over the past three years as investors piled into the commodity underpinning the world’s push for more nuclear energy. However, the spot price has fallen about 22% this year since hitting a record high of $106.40 per pound on Feb. 1.

Canada’s Cameco is one of the two biggest producers of uranium, alongside Kazakhstan’s Kazatomprom.

Growing demand for nuclear power poses the “best fundamentals I’ve ever seen for nuclear in my 40-year career,” Gitzel said.
https://www.mining.com/web/cameco-eyes- ... ar-demand/

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Message par energy_isere » 26 oct. 2024, 10:48

suite de ce post du 7 spt 2024 viewtopic.php?p=2398181#p2398181
Malawi : Lotus obtient 87 millions $ pour lancer la production d’uranium en 2025

Agence Ecofin 24 octobre 2024

L’australien Lotus Resources est l’une des compagnies qui s’activent depuis quelques mois pour devenir producteur d’uranium ou augmenter leur production. Elles veulent bénéficier de la hausse annoncée de la demande mondiale d’uranium à long terme, stimulée par l’industrie du nucléaire civil.

Lotus Resources a obtenu des engagements financiers totalisant 130 millions de dollars australiens (87 millions $) dans le cadre d’un placement d’actions auprès d’investisseurs, pour devenir producteur d’uranium en 2025. C’est l’annonce faite le 24 octobre par la compagnie australienne qui prépare le redémarrage de la mine d’uranium Kayelekera au Malawi.

Les fonds seront mobilisés auprès des actionnaires existants et de nouveaux investisseurs, grâce à l’émission de plus de 500 millions de nouvelles actions Lotus à 0,25 dollar australien l’action. Un plan d’achat d’actions (SPP) est par ailleurs proposé aux actionnaires existants afin de lever 15 millions de dollars australiens (10 millions $) au même prix par action que le placement.

Une fois les approbations nécessaires obtenues et le financement bouclé, Lotus prévoit d’utiliser les fonds pour relancer Kayelekera. Le calendrier de redémarrage prévoit la remise en l’état de l’usine de traitement entre le dernier trimestre 2024 et le deuxième trimestre 2025. La mise en service interviendrait alors entre le deuxième et le troisième trimestre 2025. Le capital initial nécessaire pour ces travaux a été réévalué cette année à 50 millions $, contre 88 millions $ dans l’étude de faisabilité de 2022.

Selon les plans de Lotus, Kayelekera peut livrer 19,3 millions de livres d’uranium sur 10 ans, à un rythme annuel moyen de 2,4 millions de livres. Alors que la production a été suspendue en 2014 dans un contexte de faiblesse des prix de l’uranium, notons que le redémarrage de Kayelekera survient alors que le prix de l’uranium a dépassé cette année la barre des 100 dollars la livre, une première depuis 2007.

Les perspectives à long terme sont en outre positives pour l’uranium, avec une hausse de la demande stimulée par le regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire. À la COP28 par exemple, une vingtaine de pays ont pris l’engagement de tripler la capacité de production nucléaire mondiale d’ici 2050.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... um-en-2025

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https://www.world-nuclear-news.org/arti ... ne-restart

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 27 oct. 2024, 10:54

Le prospect d'Uranium Larocque East au Canada, dont je n'ai pas encore parlé :
IsoEnergy to deploy AI mineral exploration tech at Larocque East in Athabasca Basin

Staff Writer | October 23, 2024

Australian space exploration company Fleet Space Technologies announced on Wednesday plans to deploy its AI-powered mineral exploration technology, ExoSphere Discovery, in partnership with Canadian uranium developer IsoEnergy (TSXV: ISO) at its Larocque East project in the Athabasca Basin.

The Larocque East project is home to the world’s highest grade indicated uranium mineral resource, the Hurricane deposit, with 48.6 million lb. of uranium oxide (U₃O₈) at 34.4% U₃O₈, plus 2.7 million lb. of inferred resource at 2.2% U₃O₈.

After drilling targets identified in 2023 with the real-time 3D imaging, IsoEnergy confirmed an extension of a hydrothermal system on strike with the Hurricane deposit and alteration consistent with potential uranium mineralization.

The company conducted an expanded summer deployment of ExoSphere, which identified six new priority targets and, together with the four areas identified from 2023 work, became the focus of the summer 2024 drilling campaign.

Using the latest advances in AI for mineral exploration, IsoEnergy will build on these findings, pioneering the use of ExoSphere Discovery at the Larocque East project to predict new opportunity zones and optimise data-driven drill targeting at the project.

The Hurricane deposit is only 40 km away from the McLean Lake mill. With a diversified portfolio, IsoEnergy is positioned to be a near-term uranium producer, deploying scalable technologies to further ESG objectives and advance exploration in Canada’s premiere uranium producing region.

The company also holds more advanced projects, including past-producing uranium mines in the United States. Earlier this month, it said it would acquire Anfield Energy (TSXV: AEC) in a C$126.8 million ($91.6m), all-stock deal for its Shootaring Canyon conventional mill in Utah.
........................
https://www.mining.com/isoenergy-to-dep ... sca-basin/

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 27 oct. 2024, 14:18

Le Brésil voudrait attirer des minier pour des projets d'Uranium :
Brazil seeks to woo partners in revived ambition to uncover uranium riches

Bloomberg News | October 22, 2024

Brazil is looking to attract mining companies to help revive the country’s uranium exploration and production efforts as the world signals renewed appetite for nuclear power.


Latin America’s biggest economy holds 5% of the world’s uranium resources and only produces a tiny amount of the nuclear reactor fuel, according to the World Nuclear Association. Brazil’s resources rank eighth globally, well behind Australia, Kazakhstan and Canada. The last assessment of Brazilian reserves took place 40 years ago, but elevated uranium prices are reviving the nation’s ambitions to seek out new deposits.

Nuclear Industries of Brazil — or INB — is seeking to collaborate with global companies to carry out new research in regions known for their mineral potential. The state-owned company plans to call for bids from partners interested in exploring areas in Brazil’s northeast, midwest and south by year end.

“We aim to move forward 40 years in four,” INB President Adauto Seixas said in an interview. “We have already received visits from companies from Russia, India, Korea, France, Australia, the United States and China.”

Brazil’s push comes amid surging interest in uranium, with investors piling into a radioactive metal that underpins a global push to tap carbon-free energy in the form of nuclear power. Uranium prices this year peaked in early February and though they’ve since retreated, levels are still above the historical average.

The Brazilian initiative is called the Uranium and Associated Mineral Resources Prospecting and Mining Partnership Program — or Prouranio. Exploration will be in areas that hold other minerals including copper, gold and rare earth elements that occur alongside uranium. INB’s strategy includes mining already mapped areas with help from private firms.

Yet, Brazilian minerals research industry group ABPM argues that a partnership model doesn’t suit the private sector, which would want to operate independently. The group’s head, Luis Mauricio Azevedo, suggests that Brazil should open up uranium exploration and development — a move that could help boost global supplies.

“If we have the reserves we imagine, Brazil could be a storehouse of energy for the world,” he said.

Miners are already approaching INB to collaborate on developing potential uranium from its rare earth deposits. Australia’s OAR Resources signed a memorandum of understanding in August to determine the potential for some projects. Brazil produces 105 tons a year — enough to cover about a quarter of uranium the country uses to feed two nuclear reactors west of Rio de Janeiro.

Despite Brazil’s desire to go big in uranium, government bureaucracy may be a hurdle. Fertilizer producer Galvani partnered with INB to extract and process phosphate products and uranium concentrate more than a decade ago, yet the company is still waiting for permits to operate a project known as Santa Quiteria.

Galvani expects to get its first environmental license for the mine this year after Brazil’s nuclear regulator approved the location and authorities agreed to analyze the project’s environmental impacts, chief executive officer Marcelo Silvestre said. He said the operation, which could start by 2028, may produce 2,300 tons of uranium a year — enough to turn Brazil into an exporter.

Galvani expects to invest 2.5 billion reais ($438 million) in Santa Quiteria, according to the CEO, who also said the firm would consider bidding in future INB auctions.

INB is also seeking partners for production in the southeast mining area of Gandarela as well as northeast Brazil’s Lagoa Real, which would involve expanding its Caetite mine and concentration plant — the country’s only operational facility. INB plans to raise 66.7 billion reais through production partnerships over three decades.
https://www.mining.com/web/brazil-seeks ... um-riches/

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Message par energy_isere » 10 nov. 2024, 11:29

suite de ce post du 16 oct 2022 viewtopic.php?p=2355452#p2355452
Uranium Energy assesses $946m NPV for Roughrider project

Staff Writer | November 8, 2024 |

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Uranium Energy’s Roughrider deposit in the Athabasca Basin of northern Saskatchewan. (Image courtesy of Uranium Energy )

Uranium Energy (NYSE American: UEC) has delivered an initial economic assessment on its 100% owned Roughrider project in northern Saskatchewan, confirming what the company calls an “an elite underground development project” near its other existing properties in the McClean Lake/Rabbit Lake area.

Using an 8% discount rate and a long-term uranium price of $85/lb. of U3O8, the project is assessed at a post-tax net present value of $946 million, an internal rate of return of 40%, and a payback period of 1.4 years.

The assessment is based on estimated production of 61.2 million lb. U3O8 over a nine-year mine life, averaging 6.8 million lb. U3O8 per year. The life-of-mine average mill feed grade is 2.36% U3O8, with a recovery rate of 97.5%.

Initial capex is estimated at $545 million, including a proposed mill with a nominal throughput of 400 tonnes per day. This, says UEC, would give Roughrider one of the lowest capex profiles in all of Canada. The project’s all-in sustaining cost is pegged at $20.48/lb. U3O8.

“This initial economic assessment marks a pivotal milestone for Roughrider, validating it as a top-tier, high-margin operation with a clear path to development into a world-class mine and mill,” Uranium Energy’s CEO Amir Adnani said in a news release.

Roughrider project

Roughrider represents a conventional uranium project covering 6 sq. km. of the eastern Athabasca Basin region that hosts a cluster of other uranium development/exploration projects. UEC estimates that there are 20 uranium deposits, four current and historically producing mines, and two uranium mills within 100 km of Roughrider, with the closest being Orano’s McClean Lake mill about 13 km to the east.

Roughrider was previously the flagship asset of Hathor Exploration Ltd., which made the uranium discovery in 2008 and later was acquired by Rio Tinto for $550 million. In the following years, Rio Tinto made substantial progress on Roughrider’s pre-development and environmental baseline work.

In 2022, the Australian miner decided to sell the project to UEC for $150 million, less than a third of what it paid for and one-sixth of the project’s after-tax NPV calculated under the current environment.

Since acquiring the project, UEC has focused on updating its resource estimate, which, as of Nov. 5, 2024, totalled 699,000 tonnes grading 1.81% U3O8 for 27.9 million lb. U3O8 in the indicated category and 620,000 tonnes grading 2.45% U3O8 for 33.4 million lb. U3O8 in the inferred category. This estimate was included in the initial assessment.

On top of the economics and resources outlined in the assessment, the company also noted the potential for further value creation through recent exploration drilling and the discovery of the Roughrider North deposit.
https://www.mining.com/uranium-energy-a ... r-project/
Roughrider economic assessment points to 'top-tier' operation

Monday, 11 November 2024

An initial assessment technical report summary that includes an economic analysis and mineral resource estimate for Uranium Energy Corp's project in Northern Saskatchewan envisages production of 61.2 million pounds U3O8 (23,540 tU) over nine years of underground operations.

Image
A schematic of the conventional mine at Roughrider (Image: UEC)

.........................
https://www.world-nuclear-news.org/arti ... -operation

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 24 nov. 2024, 15:32

suite de ce post du 4 aout 2024 viewtopic.php?p=2395963#p2395963
NexGen Energy nears Rook I uranium project approval following final federal review

Staff Writer | November 19, 2024

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NexGen’s Rook I project the Athabasca Basin of Saskatchewan. Credit: NexGen Energy

NexGen Energy has successfully completed the final federal technical review for its Rook I uranium project in Saskatchewan’s Athabasca Basin.

The Canadian Nuclear Safety Commission (CNSC) has confirmed that NexGen successfully addressed all information requests received as part of the federal technical review, the company announced Tuesday.

NexGen is now eligible to schedule a federal commission hearing, the final step before securing federal project approval. If granted, the company will receive the federal environmental assessment, the last major permit required to advance the development of Rook I.

“With over C$800 million in cash and liquid assets, we are ready, pending a positive Commission decision, to immediately commence major site works,” NexGen CEO Leigh Curyer said.

This milestone follows provincial approval received one year ago and confirmation from the CNSC in September 2023 that the federal licence application met all necessary criteria. NexGen initiated the permitting process for Rook I in 2019.

In a research note on Tuesday, SCP Resource Finance analysts wrote that the technical review completion for Rook I validates that the project will receive construction approval.

“We think the (assumed) approval in the upcoming hearing is a major positive step for uranium mining in Canada, and a reminder that Saskatchewan is a Tier I jurisdiction where assets can be discovered, delineated, and permitted within a stable regulatory framework,” the analysts said.

NexGen shares gained 7% to C$11.89 apiece on Tuesday in Toronto, valuing the company at C$6.7 billion. Its shares traded in a 52-week range of C$7.04 and C$12.14.

The Rook I project is considered to be the largest development-stage uranium deposits in Canada.

A 2021 feasibility study outlined an initial 11-year mine capable of producing 21.7 million lb. of uranium oxide (U3O8) per year during the first five years, and annual production estimated to be as high as 30 million lb., according to an update in August. Its C$1.3 billion capex makes it the largest and lowest cost uranium mine in the world.

The project holds 3.7 million measured and indicated tonnes grading 3.1% U3O8.
https://www.mining.com/nexgen-energy-ne ... al-review/

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 21 déc. 2024, 11:53

suite de ce post du 14 sept 2024 viewtopic.php?p=2398632#p2398632
En Mauritanie, Aura peut doubler sa future production annuelle d'uranium sur le projet Tiris

Agence Ecofin 15 dec 2024

Selon les plans actuels de son propriétaire Aura Energy, Tiris, possiblement la 1ère mine d’uranium de Mauritanie dès 2026, devrait livrer 2 millions de livres annuelles sur 25 ans. Doubler la production annuelle permettrait de profiter davantage d’une hausse éventuelle de la demande et des prix du combustible nucléaire.

Aura Energy a publié le vendredi 13 décembre une stratégie alternative à son plan de référence pour exploiter le gisement de Tiris, prévu pour devenir la première mine d’uranium de Mauritanie dès 2026. Cette nouvelle stratégie démontre que la capacité de production annuelle de la mine peut être doublée à environ 4 millions de livres.

Par rapport au plan actuel qui prévoit 2 millions de livres par an, cette option entrainerait une hausse de 93% de l’investissement initial. Il passerait alors de 230 millions USD à 445 millions USD. La durée de vie de la mine serait également réduite à 16 ans, contre 25 dans le scénario de référence d’Aura. Une autre option consisterait à produire jusqu’à 3 millions de livres par an, avec un investissement initial de 317 millions USD.

Si choisie, l’une ou l’autre des options alternatives serait mise en œuvre au cours de la 3e année d’exploitation de la mine. Aura n’a pour le moment rien décidé quant à elles, mais son DG Andrew Grove précise qu’elles « démontrent la possibilité de croissance significative à Tiris grâce à une future extension du projet à partir des flux de trésorerie de l'étape 1 ».

Une production plus significative d’uranium dans les premières années de Tiris pourrait aussi permettre à la compagnie de profiter encore mieux d’une hausse des prix. Les analystes s’accordent en effet sur une hausse significative de la demande d’uranium dans les années à venir, avec un risque de déficit qui peut gonfler les prix. Selon le 1er producteur mondial, Kazatomprom, le déficit d’approvisionnement pourrait atteindre 21 millions de livres en 2030, avant de bondir à 147 millions de livres d’ici 2040.

Avec un prix de 80 dollars la livre d’uranium pour les 3 scénarios disponibles actuellement, notons néanmoins que le scénario de référence reste le plus profitable à Aura. Les revenus attendus s’élèvent en effet à 3,4 milliards USD sur la durée de vie de la mine, contre 2,8 milliards USD pour les alternatives. Cela peut s’expliquer par une production totale moins importante, en l’occurrence 43,5 millions de livres pour le scénario de référence contre 37,9 millions pour les options.

Pour rappel, Aura Energy prévoit de prendre une décision finale d’investissement pour son projet Tiris au cours du 1er trimestre 2025. La production d’uranium devrait débuter fin 2026 ou début 2027, positionnant la Mauritanie comme le 2e fournisseur en Afrique de l’Ouest, après le Niger.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ojet-tiris

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 17 janv. 2025, 23:20

La hausse des prix de l'uranium redessine la carte des approvisionnements

RFI le : 16/01/2025 Marie-Pierre Olphand

Le prix de l'uranium a triplé depuis février 2020. Cette augmentation rend envisageable désormais l'exploitation de réserves qui n'étaient pas rentables avant. Progressivement, de nouveaux acteurs émergent et de nouvelles routes d'approvisionnement se dessinent. C'est ce que montre une étude de l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques

La hausse des prix de l'uranium est d'abord un moteur pour les producteurs historiques, que sont le Kazakhstan, le Canada ou encore l'Australie, pour n'en citer que trois. Et puis il y a les États dont les réserves oubliées ou délaissées deviennent, au prix actuel du marché, beaucoup plus intéressantes. Des États qui « multiplient les changements réglementaires, les explorations et les politiques incitatives dans le but de lancer – ou relancer – la production nationale », assurent les auteurs du rapport publié par l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques et coordonné par l'Institut des relations internationales et stratégiques.

Parmi ces pays, on peut citer le Brésil, qui a lancé en 2022 un grand programme de prospection et d'exploitation. La compagnie d'État INB (Industrias Nucleares do Brasil) a pris attache avec la Russie, l'Inde ou encore la Corée du Sud pour lancer de nouvelles campagnes d'exploration à travers le pays. Une seule mine est pour l'heure en activité – elle produit environ 500 tonnes –, mais les réserves identifiées seraient énormes. On parle de 300 000 tonnes, sachant que 75% du territoire brésilien n'a pas été exploré, relève l'étude de l'OSFME.

Échéances prometteuses mais incertaines

La situation est moins évidente en Mongolie, mais le pays est vu comme un potentiel eldorado de l'uranium. On trouverait sur ce territoire les plus importantes ressources de minerai radioactif du monde. Plusieurs sociétés, dont le français Orano, sont positionnées et espèrent lancer leurs opérations d'ici 2030.

Il y a également le Kirghizistan qui vient de lever le moratoire sur l'exploration de l'uranium instauré il y a cinq ans, et la Tanzanie, qui développe ses ressources avec la Russie comme partenaire privilégié. Quatre pays qui pourraient permettre d'arriver à une production mondiale moins concentrée qu'aujourd'hui. Mais il s'agit de perspectives à long terme et encore incertaines, notent les auteurs de l'Iris.

Corridors au départ de l'Asie Centrale

L'évolution du marché et l'entrée en guerre de la Russie en Ukraine ont, en parallèle, redessiné les routes : le Kazakhstan, premier producteur mondial, privilégie désormais les itinéraires qui ne traversent pas la Russie. En 2023, plus de 60% des exportations de Kazatomprom, la société d'État, vers le marché occidental ont pris le corridor qui passe par la mer Caspienne et qui connecte les principaux centres de production kazakhs à la Méditerranée.

Une autre route est appelée également à devenir de plus en plus essentielle, pour assurer le commerce d'uranium entre le Kazakhstan et la Chine. La construction d'un entrepôt logistique dans la ville frontalière d'Alashankou d'ici 2026 matérialisera les nouvelles ambitions de ce corridor de l'uranium hautement stratégique entre les deux pays.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... ionnements

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 01 févr. 2025, 15:43

La Zambie veut intégrer le cercle des producteurs d’uranium en Afrique

Agence Ecofin 24 janvier 2025

La demande mondiale d’uranium devrait augmenter de 28 % entre 2023 et 2030, puis de 51 % entre 2031 et 2040, d’après la World Nuclear Association. La Zambie, dont les recettes minières dépendent principalement du cuivre, cherche à profiter de ces perspectives pour exploiter ses réserves d’uranium.

Le projet Muntanga peut permettre à la Zambie de produire annuellement 2,2 millions de livres d’uranium sur une durée de vie de 12 ans. C’est du moins ce qui ressort d’une étude de faisabilité publiée jeudi 23 janvier par GoviEx Uranium qui a accéléré ces derniers mois ses plans visant à faire de la Zambie l’un des nouveaux producteurs d’uranium en Afrique.

GoviEx prévoit en effet un investissement initial de 281,9 millions de dollars pour développer son projet, somme qui pourra être récupérée 3,8 ans après la mise en service de la mine. Muntanga pourrait entrer en production en 2028, ou deux ans après la mobilisation du financement nécessaire, selon l’échéance la plus rapide. Le projet affiche par ailleurs une valeur actuelle nette de 243 millions $ après impôts et un taux de rentabilité interne de 20,8 %.

Profiter des perspectives sur le marché de l’uranium

Le développement du projet Muntanga est notamment motivé par le regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire dans le monde, ce qui soutient une hausse à long terme de la demande d’uranium. En 2023, une vingtaine de pays ont ainsi appelé à tripler la capacité d’énergie nucléaire installée dans le monde d’ici 2050. Selon la World Nuclear Association, la demande d’uranium devrait augmenter de 28 % entre 2023 et 2030, puis de 51 % entre 2031 et 2040.

« Face au besoin croissant d’énergie nucléaire, des années de sous-investissement dans l’exploration et le développement de l’uranium ont laissé un vide critique dans l’offre que les projets existants ne peuvent tout simplement pas combler. Dans cet environnement de marché extraordinaire, Muntanga se distingue comme l’un des rares projets d’uranium avancés prêts à répondre à cette demande », indique Govind Friedland, président de GoviEx.

GoviEx bénéficie aussi en Zambie d’un climat des affaires plus attractif ces dernières années, grâce à l’élection en 2021 de Hakainde Hichilema. Le nouveau président a apaisé les tensions entre le gouvernement et les investisseurs miniers et supervisé la mise en place d’une stratégie visant à positionner la Zambie comme fournisseur de métaux critiques, principalement le cuivre.

Afin d’atteindre son but, GoviEx a néanmoins des défis à relever, notamment en ce qui concerne la mobilisation du financement de son projet et les autorisations nécessaires en Zambie. La compagnie dispose déjà d’un permis minier et prévoit de solliciter les permis environnementaux au cours du premier trimestre 2025.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-afrique

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 01 févr. 2025, 20:18

suite du post au dessus, plus de détails :
Feasibility results announced for Zambia uranium project
GoviEx Uranium is forecasting production from the Muntanga project in 2028, and envisages a quick start-up from shallow open-pit mining operations.

Monday, 27 January 2025

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The Muntanga project is located to the north of Lake Kariba, about 200 kkm south of Lusaka (Image: GoviEx)

The Vancouver-based company said the NI 43-101-compliant feasibility study is an important milestone for the mine-permitted project, which is 200 km south of Lusaka, north of Lake Kariba. The study represents a detailed, fully costed, and updated engineering study of the project, considering international best practices and standards for responsible project development, the company said.

The study found that operating costs would be USD32.2 per pound U3O8, with life-of-mine
all-in sustaining costs of USD47.3 per pound, with average production of 2.2 million pounds U3O8 (846 tU) per year over a life-of-mine of 12 years.

The Muntanga project, in the southeastern region of Zambia in the Siavonga and Chirundu districts, is 100% owned by GoviEx and includes three mining licences - the Muntanga and Dibbwi mining licences, comprising the Muntanga, Dibbwi and Dibbwi East deposits; and the Chirundu mining licence, which contains the Njame and Gwabi deposits. An NI 43-101 compliant mineral resource estimate for the project from January 2024 puts measured and indicated resources at 40 million pounds U3O8, with inferred resources of 7.4 million pounds U3O8.

CEO Daniel Major said the project is founded on "exceptional fundamentals" with solid economics ensuring strong profitability. "The low technical risk of an open pit mine, combined with conventional processing methods, fast uranium recoveries, and minimal environmental impact, underpins the project’s robustness," he said. "Additionally, the potential for significant resource expansion through the development of satellite deposits and exploration only strengthens the long-term value proposition."

The feasibility study envisages a central processing plant handling 3.5 million tonnes per year of material sourced from the Muntanga and Dibbwi East mining sites. Leaching would be carried out using a weak sulphuric acid and hydrogen peroxide solution, and Zambia's position as a net surplus acid producer ensures reliable local supply, the company said. Uranium production would be expected within 4 months of mining.
https://www.world-nuclear-news.org/arti ... um-project

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 15 févr. 2025, 15:43

Expansion of Urenco's Dutch enrichment plant under way

10 February 2025

Dutch construction firm BAM Bouw en Techniek announced it has started construction of a new production hall at Urenco's uranium enrichment plant in Almelo in the Netherlands.

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Design of the interior of the hall and the floor finishing (Image: BAM Bouw en Techniek)

Urenco announced plans in December 2023 to increase capacity at its Almelo plant by 15% in response to new commitments from customers. The project will see multiple new centrifuge cascades at the site, adding about 750 tonnes of SWU per year. The first new cascades are scheduled to come online around 2027.

A ceremony was held on 25 March last year to mark the start of work on the capacity expansion at Almelo.

Urenco and BAM Bouw en Techniek signed the implementation agreement for the construction of Hall 8 on 10 July 2024. BAM has now upgraded the engineering from basic design to a detailed design and has set up the construction site for the upcoming construction work.

BAM started the realisation phase of the project by driving the first foundation pile on 7 January. The work is expected to be completed in the summer of 2026.

With a length of about 200 metres and a width of 30 metres, Hall 8 will comprise a complex structure with high demands on precision and safety. It will be built according to the "box-in-box" principle, with a conditioned interior to ensure optimum process conditions, BAM Bouw en Techniek noted. A high-quality floor finish with minimal tolerances is essential for the installation of the process installations. In addition to the production hall, a building for cooling equipment will also be constructed.

"This project is a great continuation of our long-term collaboration with Urenco, with more than 25 years of experience in maintenance and projects for both BAM Bouw en Techniek and BAM Infra NL," said BAM Bouw en Techniek Director Eric Moleman. "The last production hall for Urenco was delivered by us 12 years ago. We apply and optimise these strong partnerships, experience and knowledge that we have acquired where necessary in the realisation of the new production hall."

This is the third major investment to be approved under Urenco's capacity programme to strengthen the nuclear fuel supply chain worldwide. In 2023, Urenco approved its first expansion project at its plant in Eunice, New Mexico, providing an additional capacity of 700 tonnes of SWU per year. The first new cascades are due online this year. The plant currently has a production capacity of 4600 tSWU per year.

At its site in Gronau, Germany, the company is re-fitting an existing space with more modern centrifuge technology which will enhance the capacity of the plant.
https://www.world-nuclear-news.org/arti ... -under-way

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 16 févr. 2025, 13:59

CanAlaska Uranium posts highest grade at West McArthur

Blair McBride - The Northern Miner | February 6, 2025

CanAlaska Uranium (TSXV: CVV) cut its highest grade intersection yet at the West McArthur project it holds in a joint venture with Cameco (TSX: CCO; NYSE: CCJ) in northern Saskatchewan.


Hole WMA076-01 in the Pike zone cut 14.5 metres grading 12.2% uranium oxide (U3O8) from 790.1 metres depth, including 5 metres at 34.38% U3O8, CanAlaska reported Thursday. That result, among the first five holes completed in the company’s winter program, expands the Pike zone’s ultra-high grade footprint at the unconformity by at least 15 metres to the east.

“This ultra high-grade intersection at the eastern end of Pike Zone is on an adjacent drill section and remains completely open on strike which is a very exciting outcome from the first few weeks of drilling,” CanAlaska CEO Cory Belyk said in a release.

“The style and grade of uranium mineralization we are encountering at (the) Pike zone continues to be very reminiscent of the nearby giant McArthur River tier one uranium deposit owned by Cameco and Orano.”

West McArthur is about 20 km west of Cameco’s McArthur River mine.

Thursday’s report follows strong drill results last year at Pike, where in October an “ultra high-grade” intersection cut 25.8 metres grading 6.47% U3O8, including 4 metres at 22.78% U3O8. That was in addition to strong results in September and July.

Uranium momentum
CanAlaska, which holds 85.97% of West McArthur in the JV with Cameco, sits in a sector buoyed by uranium spot price tailwinds. Uranium oxide traded for $70.35 per lb. Thursday, down from its peak of $106 per lb. one year ago, but still higher than its price in the decade after the Fukushima disaster.

Canada’s uranium sector currently stands at an awkward crossroads in its relations with the United States, which purchased 27% of its uranium supplies from Canada in 2022. The Trump administration has urged the US Geological Survey to re-classify uranium as a critical mineral, a move that could spur federal funding and accelerate permitting for uranium projects.

Meanwhile, Trump has pledged to impose 25% import tariffs on Canada, with a 10% tariff on energy and critical mineral imports, though on Monday he delayed the tariff action by one month.

Confirming mineralization
The second drill at the Pike zone, WMA094-04, cut 5 metres at 3.04% U3O8 from 794 metres depth, including 1.5 metres at 8.87% U3O8 at the unconformity. The hole confirmed continuity of the high-grade unconformity mineralization at the western edge of Pike, CanAlaska said.

The third drill, WMA082-16, cut 4.2 metres grading 1.81% U3O8 from 805 metres depth, including 0.9 metres at 5.54% U3O8. That hole confirmed the mineralization present between the two currently understood pods at Pike.

‘Pearls on a string’
WMA076-01’s “exceptional intercept” and the smaller step out holes quickly add pounds to the deposit at West McArthur, Cormark Securities analyst Nicolas Dion wrote in a note on Thursday.

“The other holes, while not as strong on grade-width, are still good results in the context of the basin and continue to confirm the existence of mineralization along the corridor (we expect ultra high-grade results could come from pods along the unconformity, e.g. pearls on a string),” he said.

CanAlaska expects to complete the winter portion of this year’s exploration program in April.

Company shares were down 3.1% to 91¢ apiece on Thursday morning in Toronto, for a market capitalization of C$162.1 million. Its shares traded in a 52-week range of C$0.41 to C$1.00.
https://www.mining.com/canalaska-uraniu ... -mcarthur/

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 16 mars 2025, 14:41

suite de ce post du 24 nov 2024 viewtopic.php?f=44&t=174&p=2402964&hili ... k#p2402964
NexGen’s Rook 1 project enters final stage approval with CNSC hearings
Canada’s largest development-stage uranium project has reached the final stage of project approval. Vancouver-based NexGen Energy (TSX: NXE; NYSE: NXE; ASX: NXG) has […]
By Canadian Mining Journal Staff March 12, 2025

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Canada’s largest development-stage uranium project has reached the final stage of project approval.

Vancouver-based NexGen Energy (TSX: NXE; NYSE: NXE; ASX: NXG) has announced that the Canadian Nuclear Safety Commission CNSC has set commission hearing dates for NexGen's Rook I project for November 19, 2025, and February 9 to 13, 2026.

After CNSC hearings conclude, the CNSC will render final approval of the project.

NexGen has proposed Rook 1 as a new underground mine and mill development located in the uranium-rich district of the southwestern area of the Athabasca Basin in Saskatchewan – a premier mining jurisdiction. Rook 1 is centred around the Arrow deposit in the Athabasca basin. Industry observers have said this is one of the world’s leading resources.

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Location of Arrow deposit containing Rook 1 project. CREDIT: NexGen.

The company has maintained Rook 1 has a robust economic profile and is following high ESG commitments focused on environmental protection and maximizing community benefit through a partnership approach. The Rook I project is supported by a NI 43-101 compliant feasibility study which outlines its environmental performance and industry leading economics.

NexGen commenced the regulatory environmental assessment (EA) process for the project six years ago in April 2019. The company received provincial EA approval in November 2023 and has since successfully completed the federal technical review and the acceptance of the federal environmental impact statement as final. Further, all local communities located in the project area have formally endorsed the project through the signing of impact benefit agreements covering the entire life and closure of operations.

NexGen – together with its Indigenous partners – while pleased the final stage of project approval – a commission hearing – has been announced, are considering the implications of the timing with respect to the project.
https://www.canadianminingjournal.com/n ... -hearings/

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Re: [Uranium] Ressources, production et consommation mondiale

Message par energy_isere » 22 mars 2025, 14:07

suite de ce post du 26 oct 2024 viewtopic.php?p=2401080#p2401080
Lotus trouve un nouvel acheteur américain pour sa production d’uranium au Malawi

Agence Ecofin 17 mars 2025

Lotus Resources prépare le redémarrage au troisième trimestre 2025 de la mine d’uranium Kayelekera au Malawi. Les centrales nucléaires se pressent déjà pour sécuriser la future production de la mine, dans un contexte de hausse à long terme de la demande mondiale d’uranium.

La compagnie australienne Lotus Resources a annoncé lundi 17 mars la signature d’un accord contraignant avec une société d’électricité nord-américaine pour la vente de 600 000 livres d’uranium à partir de la mine de Kayelekera au Malawi. L’uranium sera livré au client, dont l’identité n’a pas été précisée, entre 2026 et 2029 à un prix fixe indexé sur les prix à long terme du marché.

Cet accord s’ajoute à celui signé avec Curzon Uranium, qui prévoit la vente d’au moins 700 000 livres d’uranium sur la même période, avec une option pour atteindre 1 million de livres d’ici 2032. En intégrant notamment un protocole d’accord en attente d’être finalisé avec la filiale de l’américain Public Sector Enterprise Group (PSEG), Lotus a trouvé preneurs pour au moins 2,9 millions à 3,2 millions de livres d’uranium sur la prochaine décennie.

La stratégie de commercialisation de Lotus vise à minimiser l’exposition au marché au comptant, en sécurisant des contrats à long terme avec des prix indexés. La compagnie poursuit des discussions avec d’autres acheteurs potentiels, notamment des compagnies nord-américaines, pour écouler le reste de sa future production.

Le redémarrage de Kayelekera suspendue depuis 2014, est toujours prévu pour le troisième trimestre 2025, et Lotus y vise une production totale de 19,3 millions de livres d’uranium sur dix ans.

« Malgré la faiblesse récente des prix au comptant, notre engagement avec les clients et les clients potentiels, comprenant principalement des services publics nord-américains, nous a démontré la force continue du marché des contrats à terme, car les clients de l’uranium continuent de sécuriser des contrats à long terme », a commenté Greg Bittar, DG de Lotus.

Il faut tout de même souligner que rien ne permet de savoir si les prix négociés actuellement par Lotus sont les meilleurs possibles, compte tenu des perspectives à long terme sur le marché de l’uranium. Avec une hausse significative de la demande et des risques de pénurie à venir, le prix à terme de l’uranium, évalué à 80 dollars fin février par Cameco, pourrait davantage grimper.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -au-malawi

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