https://www.agenceecofin.com/exploratio ... -annonceesOuganda : deux nouvelles zones d’exploration pétrolière annoncées
Agence Ecofin 22 aout 2024
Jusqu’ici, la recherche d’hydrocarbures en Ouganda s’est essentiellement focalisée sur la zone du bassin Albertine Graben, où des réserves de quelque 6,5 milliards de barils de brut ont été identifiées.
En Ouganda, la recherche d’hydrocarbures s’étendra au-delà de la région pétrolifère du lac Albert pour inclure deux des cinq bassins sédimentaires où l’existence de gisements commercialement viables est envisagée. C’est ce qu’a laissé entendre Ruth Nankabirwa (photo), la ministre ougandaise de l’Énergie, lors d’une sortie médiatique tenue vendredi 2 août.
« Le ministère mène des études préliminaires d’exploration pétrolière dans le bassin de Moroto-Kadam afin d’évaluer son potentiel pétrolier et gazier. Des études similaires ont commencé dans le bassin de Kyoga », a déclaré la responsable, en citant ainsi les deux nouvelles zones d’intérêt ciblées pour la prospection pétrogazière.
D’après Nankabirwa, les données de ces études préliminaires signalent la présence de potentiel pétrogazier commercialement exploitable dans le bassin de Moroto-Kadam. La ministre n’a toutefois fourni aucun détail concernant les volumes d’hydrocarbures que ce site hébergerait.
Ce développement intervient alors que la monétisation des gisements mis en évidence dans le bassin Albertine Graben, en l’occurrence les gisements pétroliers de Tilenga et Kingfisher opérés par la major pétrolière française TotalEnergies, a été significativement ralentie en raison de défis de financement liés au retrait de plusieurs bailleurs de fonds initialement engagés sur le projet.
Notons que face à cette situation qui dure depuis plus de deux ans, le gouvernement ougandais a doublé en juin la part du budget consacré au secteur pétrolier à 246 millions de dollars pour l’exercice fiscal 2024-2025.
Parallèlement, il négocie activement avec des partenaires chinois, un financement destiné à la construction de l’oléoduc EACOP, prévu pour expédier le brut ougandais vers le marché international via la Tanzanie.
Du pétrole en Ouganda
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Re: Du pétrole en Ouganda
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Re: Du pétrole en Ouganda
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -2025-2026Ouganda : le brut soutiendra la croissance du PIB en 2025-2026
Agence Ecofin 13 sept 2024
Selon les prévisions, l’Ouganda devrait intégrer le cercle restreint des producteurs africains de pétrole brut, à l’horizon de 2025. Une perspective essentiellement liée au développement des gisements pétrolifères du lac Albert.
Selon des projections du Fonds monétaire international (FMI), l’Ouganda devrait voir son produit intérieur brut (PIB) croître de 10,8 % au terme de l’exercice fiscal 2025-2026. Ceci grâce à la monétisation des gisements pétroliers découverts dans le pays.
« À l’avenir, la croissance devrait se renforcer, stimulée par le début de la production de pétrole qui améliorera durablement les soldes budgétaire et courant » a déclaré l’institution financière dans une note publiée lundi 9 septembre.
Pour cette année fiscale, le taux de croissance projeté représente presque le double des 6 % de croissance annoncé pour l’exercice 2023-2024 et plus du double des 5,3 % de croissance réalisée au terme de l’exercice 2022-2023.
Cependant, la balance courante de l’Ouganda restera élevée en raison de l’augmentation des importations liées aux projets pétroliers. Le FMI estime que les réserves de devises étrangères seront suffisantes pour financer moins de trois mois d’importations de biens et services hors importations liées aux projets pétroliers.
Cette situation met en exergue un état de vulnérabilité économique du pays qui selon le Fonds, appelle à la mise en œuvre de réformes structurelles, essentielles « pour parvenir à une croissance inclusive, durable et tirée par le secteur privé ».
Dès lors, le FMI recommande de poursuivre l’assainissement budgétaire fondé sur les recettes tout en améliorant la rigueur en matière de dépenses afin de garantir l’utilisation efficace des recettes pétrolières une fois que la production aura commencé.
Depuis deux ans, cette dernière, liée à la finalisation du développement du projet EACOP, est retardée par des défis en termes de financement. Les autorités ougandaises ont annoncé il y a quelques mois des pourparlers avec des prêteurs chinois pour les relever.
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Re: Du pétrole en Ouganda
suite de ce post du 8 oct 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2377954
D'aprés l'entrée Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Karuma_Hy ... er_Station il y a 6 turbines de 100 MW.
Production annuelle estimée à 4 373 GWh
https://www.agenceecofin.com/hydroelect ... -de-600-mwOuganda : mise en service d’une centrale hydroélectrique de 600 MW (Karuma)
Agence Ecofin 26 sept 2024
Le projet hydroélectrique de Karuma est un élément clé du plan de développement 2040 du pays. Il s’agit également d’un projet phare de la coopération entre l’Ouganda et la Chine dans le cadre de l’initiative Belt and Road (BRI).
La centrale hydroélectrique de Karuma, d’une capacité de 600 MW est entrée en service. L’annonce a été faite le 26 septembre par Electricity Regulatory Authority (ERA), l’organe qui réglemente la production, le transport, la distribution, la vente, l’exportation et l’importation d’électricité en Ouganda.
Première du genre dans la région, cette centrale souterraine devrait permettre de réduire le tarif moyen pondéré de production, selon l’ERA, qui souligne que cet effort de réduction du tarif pour l’utilisateur final reste une aspiration clé du pays en tant que catalyseur de la transformation sociale et économique.
L’Autorité de régulation a également exprimé ses remerciements au gouvernement ougandais, à la banque EXIM, à Sino-Hydro Uganda Limited et à tous les décideurs politiques qui ont travaillé pour que la centrale électrique devienne une réalité.
La construction du projet Karuma a débuté en décembre 2013 pour un coût estimé à 1,7 milliard $. Le projet qui est la plus grande infrastructure de production d’électricité de l’Ouganda devrait porter la capacité du pays à environ 2000 MW.
https://energynews.pro/louganda-inaugur ... de-600-mw/La construction de Karuma, entreprise par la société chinoise Sinohydro Corporation, s’inscrit dans une stratégie nationale visant à garantir l’accès à une énergie stable et à prix compétitif. L’Ouganda ambitionne de devenir un fournisseur régional d’énergie fiable, renforçant ainsi ses relations commerciales avec ses voisins d’Afrique de l’Est. En parallèle, des projets supplémentaires sont déjà en cours, tels que la construction d’une ligne de transmission de 400 kilovolts (kV) sur 248 kilomètres, permettant l’exportation de l’électricité produite par Karuma.
Par ailleurs, l’Ouganda prévoit de renforcer ses exportations avec la construction d’une nouvelle ligne de transmission à destination du Soudan du Sud, pays énergétiquement déficient. Ce projet, estimé à 180 millions de dollars, s’ajoute à l’infrastructure actuelle, consolidant l’Ouganda en tant que plaque tournante énergétique de la région. Cette capacité d’exportation permet au pays de diversifier ses sources de revenus tout en jouant un rôle clé dans l’électrification de l’Afrique de l’Est.
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D'aprés l'entrée Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Karuma_Hy ... er_Station il y a 6 turbines de 100 MW.
Production annuelle estimée à 4 373 GWh
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Re: Du pétrole en Ouganda
https://www.agenceecofin.com/petrole/01 ... -les-defisOuganda : les partenaires accélèrent le projet EACOP malgré les défis
Agence Ecofin 01 oct 2024
En mars dernier, une usine a été opérationnalisée pour assurer le revêtement thermique de l’oléoduc EACOP, prévu pour faciliter l’exportation des ressources pétrolières de l’Ouganda, face au risque de solidification à basse température.
La presse locale ougandaise a annoncé lundi 30 septembre la réception d’un premier lot de pipelines revêtus au profit du projet pétrolier EACOP. Ce projet doit assurer l’exportation de la production pétrolière de l’Ouganda vers le marché international via la Tanzanie.
Ce développement intervient alors que les parties prenantes dont la société française TotalEnergies, la société chinoise CNOOC et leurs partenaires locaux, travaillent activement à mobiliser le financement nécessaire à sa concrétisation.
La réception de ce lot de pipelines revêtus témoigne de leur engagement à faire progresser le projet, malgré les nombreux obstacles financiers qui ont retardé son évolution depuis la prise de la décision finale d’investissement il y a deux ans.
Soulignons qu’un financement de la part d’investisseurs chinois est attendu depuis le mois d’avril. Jusqu’ici, ce sont 2 milliards de dollars qui ont été mobilisés sur les 4 milliards nécessaires à l’aboutissement d’EACOP. En juin, l’État a plus que doublé le budget alloué au pétrole pour l’exercice fiscal 2024-2025, le portant à 246 millions de dollars.
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Re: Du pétrole en Ouganda
https://www.agenceecofin.com/actualites ... ojet-eacopOuganda : le personnel de TotalEnergies a presque triplé avec le projet EACOP
Agence Ecofin 05 dec 2024
Malgré des défis de financement qui ont freiné son évolution depuis deux ans, le projet pétrolier EACOP a un impact significatif d’un point de vue de l’augmentation de la main-d’œuvre liée au secteur pétrolier dans son ensemble.
Les équipes de TotalEnergies EP Uganda, la filiale locale du groupe pétrolier français qui opère le projet EACOP axé sur l’exploitation des gisements pétrolifères autour du lac Albert, ont significativement augmenté avec la prise de la décision finale d’investissement en 2022.
C’est ce qu’a rapporté la presse locale, mercredi 4 décembre, dans le cadre de la 5ème conférence sur le contenu local qui s’est tenue il y a quelques jours à Kampala, sous le thème « Advancing National Content in the Oil and Gas Sector, three years after FID ».
Ainsi, le personnel employé par TotalEnergies EP Uganda, y compris les sous-traitants, est passé de 3200 en 2022 à plus de 10 200 en 2024. Ceci, c’est sans compter 3500 habitants de Tilenga, localité de mise en œuvre du projet, engagés par la major pétrolière.
D’après Mariam Mbowa, directrice générale adjointe de TotalEnergies EP Uganda, ceci s’est accompagné d’un investissement de la compagnie de 10 millions de dollars dans la formation de son personnel ougandais, en plus de sa collaboration avec les entreprises locales.
Dans cette dynamique, le secteur pétrogazier de l’Ouganda compte aujourd’hui 14 451 employés dont 4483 personnes sont issues des communautés qui accueillent les opérations pétrolières et gazières.
Des efforts à poursuivre
Si cette évolution met en exergue les initiatives en faveur de la promotion des normes de contenu local, Pamela Natamba, vice-présidente du conseil d’administration de la Chambre ougandaise des mines et du pétrole (UCMP), hôte de l’événement, souhaite aller plus loin.
Pour l’UCMP, envisager des partenariats énergétiques avec des pays comme le Mozambique ou la Namibie qui vient d’ailleurs d’officialiser sa politique en matière de contenu local, pourrait être bénéfique pour le développement du contenu local en Ouganda.
Les avancées en la matière sont le signe que le pays et ses partenaires sont déterminés à parvenir à la phase de monétisation des ressources pétrolières de l’Ouganda, malgré les obstacles.
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Re: Du pétrole en Ouganda
Ouganda : la construction de la raffinerie de brut annoncée sur fonds propres
Agence Ecofin 02 dec 2024
Alors que l’Ouganda œuvre à la monétisation de ses ressources pétrolières, le pays ambitionne également d’installer une raffinerie pour limiter l’importation de carburants.
Le gouvernement ougandais a annoncé vendredi 29 novembre par la voix de Ruth Nankabirwa (photo), la ministre de l’Énergie, une modification du plan de financement concernant l’installation d’une raffinerie de pétrole prévue à Kabaale dans le district de Hoima.
Selon la responsable, le financement du projet budgétisé à hauteur de 4 milliards de dollars se fera entièrement sur fonds propres. Une décision qui marque un revirement par rapport à la stratégie de financement initialement annoncée.
En effet, l’Ouganda et Alpha MBM Investments, sa partenaire émiratie sur ce projet, tablaient à l’origine sur un investissement comprenant 60 % de dettes pour 40 % de capitaux propres. Cependant la recherche de fonds sur le marché international pour l’infrastructure devant raffiner 60 000 b/j de brut, a buté contre de nombreux défis financiers entre autres, dans le sillage d’ailleurs des difficultés de financement rencontrées pour le projet de pipeline EACOP.
En décidant de financer elle-même l’installation de cette infrastructure essentielle, l’Ouganda montre sa détermination à s’affranchir des contraintes financières internationales qui comme avec le projet de pipeline EACOP, freinent la monétisation de ses ressources d’or noir.
La question reste de savoir comment le gouvernement compte lever les fonds nécessaires. On sait qu’en juin, le gouvernement ougandais a plus que doublé le budget dédié au pétrole et au gaz pour l’exercice fiscal 2024-2025, le portant à 246 millions de dollars.
Ces fonds doivent servir notamment aux activités de développement du projet EACOP et à la mise à disposition de 57 000 bouteilles de gaz de pétrole liquéfié (GPL) pour promouvoir la cuisine propre. Le budget prend également en compte la création d’un laboratoire de géosciences pétrolières et la contribution au capital du projet de raffinerie.
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Re: Du pétrole en Ouganda
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-ougandaLe Fonds EAAIF investira 18 millions $ dans un projet PV de 20 MW en Ouganda
Agence Ecofin 14 dec 2024
Il s'agit du 12e projet d'énergie renouvelable du Fonds EAAIF en Ouganda, qui travaille à accélérer la transition énergétique tout en répondant à la demande d’électricité croissante dans le pays.
L'Emerging Africa & Asia Infrastructure Fund (EAAIF), un fonds du Private Infrastructure Development Group (PIDG), a bouclé le financement pour un projet de centrale photovoltaïque de 20 MW au nord-ouest de l'Ouganda. L’investissement de 18 millions USD annoncé permettra au développeur AMEA Power, de mettre en place les infrastructures nécessaires pour fournir « une énergie abordable à l'une des régions les plus reculées et les plus mal desservies du pays », selon le communiqué publié jeudi 12 décembre.
Le projet vise à fournir de l'électricité aux populations de la région, ainsi qu’aux entreprises qui subissent de fréquents délestages. « Ce projet souligne notre engagement en faveur du développement durable, en fournissant de l'énergie propre aux communautés et en favorisant la résilience environnementale. L'électricité produite constituera une étape essentielle pour soutenir l'activité économique et la croissance dans la région du Nil occidental » a déclaré Paromita Chatterjee de Ninety One, le gestionnaire du fonds EAAIF.
En 2022, plus de la moitié de la population ougandaise n’avait toujours pas accès à l’électricité selon les données de la Banque Mondiale. Dans les zones rurales, le déficit était encore plus marqué, avec environ 65% des habitants qui en étaient dépourvus. Alors que le pays produit l’essentiel de son électricité à partir de barrages hydroélectriques, l’énergie solaire se présente comme une option durable et abordable pour combler le déficit, avec notamment le soutien des fonds d’investissement et des producteurs indépendants d’électricité.
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Re: Du pétrole en Ouganda
https://www.agenceecofin.com/reflexion/ ... cain-eacopComment Donald Trump pourrait sauver l'EACOP, le projet de pipeline est-africain
Agence Ecofin 09 janvier 2025
Le retour de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, accompagné de promesses de dérégulation et de soutien massif aux énergies fossiles, pourrait redessiner les priorités des investisseurs, notamment dans les grands projets controversés comme l’oléoduc est-africain, EACOP.
L'élection de Trump semble déjà avoir des répercussions sur le financement des énergies fossiles. Le mardi 7 janvier, JPMorgan, la plus grande banque américaine, a été le dernier acteur du secteur bancaire à se retirer de l'Alliance bancaire pour le net zéro (Net-Zero Banking Alliance, NZBA). Soutenue par l'ONU et visant à promouvoir la neutralité carbone, cette coalition qui compte 142 membres gérant des actifs totalisant 6 400 milliards de dollars, a également vu le départ quelques jours plus tôt d'autres grands noms de la finance, tels que Citigroup, Goldman Sachs, Bank of America…
Si aucune explication précise n’a été donnée pour justifier ce revirement, ces institutions ont cependant indiqué qu’elles maintiennent leur engagement en faveur du financement allant dans le cadre de la transition énergétique.
Le président élu a clairement affiché son intention de démanteler les politiques environnementales mises en place par son prédécesseur et de relancer massivement l’exploitation pétrolière, en particulier celle du schiste. Pour ces banques, il semble que cette décision reflète une volonté d’éviter les critiques des alliés climatosceptiques de la nouvelle administration.
Cette posture pourrait surtout créer un environnement favorable pour les investisseurs hésitant à soutenir des projets fossiles comme le pipeline EACOP, qui reliera les champs pétroliers ougandais à la façade maritime tanzanienne. Prévue pour s’étaler sur une distance de 1 443 km, avec une capacité de 216 000 barils par jour, l'infrastructure est devenue, ces dernières années, la cible des groupes environnementaux. Ces derniers dénoncent les émissions annuelles du projet qui pourraient grimper à 34,3 millions de tonnes de CO₂, ainsi que des risques sociaux majeurs.
En 2021, une campagne menée par 263 organisations dans 49 pays avait poussé de nombreuses banques européennes, telles que BNP Paribas, Crédit Agricole et Barclays, à abandonner leur soutien financier, citant des engagements en matière de durabilité et de droits humains.
Le retrait massif des banques a plongé ce projet de 4 milliards de dollars dans l’incertitude, malgré une décision finale d’investissement prise la même année et la mobilisation jusqu’ici de près de la moitié de l’enveloppe. Une somme qui a déjà permis de construire plus de 500 km de la ligne.
Même des acteurs proches de TotalEnergies (l’opérateur) comme JPMorgan Chase et Bank of America, avaient opté pour une prudence accrue. Cependant, avec l'administration Trump prête qui s’est déjà engagée en faveur de l’exploitation pétrolière, les investisseurs pourraient être encouragés à revenir à la table des négociations. Cela pourrait permettre de mobiliser rapidement le reste de la somme et accélérer la réalisation de l’infrastructure.
Il importe de savoir que malgré les désistements de nombreux acteurs financiers, certaines banques qui étaient dans les starting-blocks pour financer le pipeline n’avaient pas complètement fermé la porte. Goldman Sachs, Citi et JP Morgan, par exemple, avaient annoncé qu’elles restaient « dans l’expectative ». Le changement de contexte intervenu avec le retour au pouvoir de Donald Trump semble maintenant les pousser à reconsidérer leurs positions.
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Re: Du pétrole en Ouganda
https://www.rigzone.com/news/ugandatanz ... 4-article/Uganda-Tanzania Oil Pipeline Secures First Tranche of External Financing
by Jov Onsat|Rigzone Staff | Friday, March 28, 2025
A Uganda-Tanzania petroleum pipeline project majority-owned by TotalEnergies SE has secured the first tranche of external syndicated financing.
The group of backers include regional banks African Export Import Bank, Standard Bank of South Africa Ltd., Stanbic Bank Uganda Ltd., KCB Bank Uganda and Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD), the project joint venture EACOP Ltd. said in an online statement. EACOP did not disclose any amount.
The East African Crude Oil Pipeline will transport up to 246,000 barrels a day from the Lake Albert oilfields in Uganda to the port of Tanga, Tanzania, for export to the global market, according to EACOP.
The funding “demonstrates the support of financial institutions on this transformative regional infrastructure”, it said.
Construction was more than 50 percent complete at the end of last year, EACOP said, noting over 8,000 Ugandan and Tanzanian citizens are employed for the project. Construction started last year and is expected to take 2 years to complete, according to EACOP.
Besides a 1,443-kilometer (896.63 miles), 24-inch buried pipeline, the project will also install 6 pumping stations, 2 pressure reduction stations and a marine export terminal with a 3-megawatt solar plant, according to EACOP.
Early last year TotalEnergies, which owns 62 percent of EACOP, said it had commissioned an assessment of its land acquisition process for the pipeline project and an associated oil development project, following allegations by an interfaith organization that the French energy giant failed to protect hundreds of graves.
“As the land acquisition process draws to a close, this mission will evaluate the land acquisition procedures implemented, the conditions for consultation, compensation and relocation of the populations concerned, and the grievance handling mechanism”, TotalEnergies said in a press release January 4, 2024.
“It will also assess the actions taken by TotalEnergies EP Uganda and EACOP to contribute to the improvement of the living conditions for the people affected by these land acquisitions and suggest additional measures to be implemented if needed”.
International environmental watchdog GreenFaith had documented cases of a lack of compensation for affected burial places; incomplete or poorly constructed relocation sites; risks of limited access to graves due to households having to relocate; and insufficient documentation to account for graves that would be affected.
New York City-based GreenFaith estimated over 2,000 graves in Uganda and Tanzania have been or would be affected by the pipeline designed to run from the town of Kabaale in Uganda to the port of Tanga in Tanzania. It said the figure was based on data from operator and 62-percent owner TotalEnergies itself.
It accused the company of failing to respect local traditions and follow international best practices and engineering standards in treating graves along the EACOP route.
The most common complaint was an inadequacy of compensation for affected graves, GreenFaith said.
TotalEnergies dismissed the GreenFaith report. It said that in accordance with World Bank project standards on cultural heritage, the project partners “developed a management plan for cultural and archaeological heritage” and conducted interviews “with key stakeholders, including communities”, as well as created an “inventory of sites of archaeological, historical, cultural, artistic and religious importance”.
“As much as possible, the project has adopted an avoidance protocol when choosing locations”, TotalEnergies said in a statement emailed to Rigzone at the time. “In the event that a cultural site cannot be avoided, precautions were taken to minimize the disruptions, inform and engage with stakeholders and ensure that cultural standards are strictly respected.
“Relocation of sacred sites involves strict adherence to the respective families/ clan’s traditional beliefs or customs, e.g. conducting relocation ceremonies to shift the spirits from sacred trees; sacred watercourses; springs and marshes; traditional religious cultural sites (clan sites and family shrines) to another place”.
On claims of a lack of compensation, TotalEnergies said affected residents “are compensated according to the values agreed with the Chief valuer”.
As of February 2025 over 99 percent of compensation agreements were paid, 100 percent of houses built and 97 percent of grievances resolved, according to information on TotalEnergies’ website.
The other owners are Uganda National Oil Co. Ltd. (15 percent), Tanzania Petroleum Development Corp. (15 percent) and China National Offshore Oil Corp. (8 percent).
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Re: Du pétrole en Ouganda
https://www.agenceecofin.com/actualites ... t-de-hoimaL’Ouganda finalise l’accord de mise en œuvre de la raffinerie de brut de Hoima
Agence Ecofin 31 mars 2025
La raffinerie de Hoima figure parmi les principaux projets retenus par l’Ouganda dans son plan pour monétiser ses réserves pétrolières. En décembre 2024, Kampala et son partenaire Alpha MBM indiquaient que le financement du projet se ferait sur fonds propres.
En Ouganda, l’État a franchi un nouveau palier dans son plan visant à monétiser les réserves pétrolières nationales. Il a signé samedi 29 mars un accord de mise en œuvre avec la société d’investissement émiratie Alpha MBM, pour le projet de raffinerie de 60 000 barils/jour de Hoima. Cette étape marque, apprend-on, le début des travaux de conception et de construction de cette infrastructure, qui devraient s’étendre sur une période de trois ans.
Si les contours techniques de l’accord n’ont pas été précisés, le projet devrait être dirigé par une coentreprise composée d’Alpha MBM Investments et de l’Uganda Refinery Holding Company. Cette dernière entité, filiale de la compagnie pétrolière nationale UNOC et du gouvernement ougandais, devrait contrôler 40% du capital de la raffinerie, contre 60% pour l’entreprise émiratie. Le budget prévu pour la mise en œuvre du projet est de 4 milliards USD.
En décembre 2024, les parties prenantes ont convenu de modifier le plan initial de financement qui prévoit de lever 60% de ce montant sous forme de dette et 40% sous forme de capitaux propres. Le plan actuel prévoit que l’intégralité du capital sera pourvue par les partenaires de la coentreprise sur fonds propres. On ignore encore au stade actuel si la totalité des fonds a déjà été mobilisée.
En attendant d’en apprendre davantage en ce sens, il faut souligner que la signature de cet accord survient dans un contexte où Kampala intensifie les efforts pour atteindre la monétisation des réserves d’hydrocarbures du pays, actuellement estimées à 6,5 milliards de barils de pétrole. La raffinerie de Hoima constitue l’un des projets phares prévus par l’État pour concrétiser cette ambition.
Selon la Petroleum Authority of Uganda, cette infrastructure devrait permettre de répondre aux besoins domestiques en produits pétroliers, estimés à 36 000 b/j en 2022. De quoi économiser annuellement plus de 1,23 milliard USD en devises à l’État, mais aussi en générer grâce aux exportations de carburants planifiés parallèlement.
Si l’accord nouvellement paraphé devrait acter la mise en œuvre du projet, il faut noter que la concrétisation des objectifs qui lui sont assignés implique aussi d’autres défis clés. Le premier concerne la nécessité d’assurer un approvisionnement fiable et suffisant en pétrole pour alimenter les opérations de la raffinerie.
Des accords de fourniture de brut sont attendus à cet effet avec les propriétaires des projets pétroliers Tilenga (plus de 200 000 b/j) et Kingfisher (40 000 b/j), développés respectivement par le français TotalEnergies et le chinois CNOOC dans le pays.
A cela, il faut ajouter l’importance pour les parties prenantes de parvenir à nouer des accords de vente, en vue de la commercialisation de la part de la production destinée à être exportée.