Congo Brazzaville

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Re: Congo Brazzaville

Message par energy_isere » 26 avr. 2024, 23:20

Congo : TotalEnergies réorganise ses actifs dans le pays

Agence Ecofin 24 avril 2024

TotalEnergies poursuit le déploiement de sa stratégie opérationnelle consistant à miser sur des actifs pétrogaziers jugés à fort potentiel tout en se délestant de certains arrivés à maturité.

La compagnie française, TotalEnergies a officialisé ce mercredi 24 avril, la conclusion d’un accord pétrogazier avec sa partenaire Trident Energy concernant les permis Moho, Nkossa et Nsoko II exploités au large des côtes de la République du Congo.

Le deal implique d’une part, l’acquisition par TotalEnergies EP Congo, sa filiale locale, d’une participation additionnelle de 10 % dans le champ offshore Moho. Un achat qui, une fois finalisé, permettra à la société d’opérer le site avec 63,5 % de participation en partenariat avec Trident Energy (21,5 %) et la SNPC (15 %).

L’accord de TotalEnergies avec Trident concerne, d’autre part, l’acquisition par cette dernière de 53,5 % d’intérêt dans les permis Nkossa et Nsoko II. Au terme du processus de vente, Trident Energy opérera ces deux zones d’intérêt avec une participation de 85 %, les 15 % restants étant détenus par la SNPC.

La transaction sur ces champs offshores, tous producteurs, avec notamment 100 000 b/j pour Moho et 15 000 b/j pour Nkossa et Nsoko II, s’inscrit dans la logique de la politique opérationnelle déployée par TotalEnergies depuis plusieurs années, que Mike Sangster, le directeur Afrique de la branche Exploration-Production de TotalEnergies, a rappelée.

« Avec ces transactions, TotalEnergies poursuit la gestion dynamique de son portefeuille. Conformément à notre stratégie, nous privilégions les actifs à faibles coûts et faibles émissions et tirons parti de notre expertise dans l’offshore profond », a déclaré le responsable sans fournir de précisions sur les détails financiers de l’opération.

Rappelons que conformément à cette politique, le groupe français s’était déjà offert, cette année, des intérêts supplémentaires en Namibie, notamment dans les blocs offshores 2913 B (hébergeant la découverte pétrolière Venus) et 2912.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... ns-le-pays

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Message par energy_isere » 25 mai 2024, 11:39

Congo : TotalEnergies compte investir 600 millions $ dans le secteur pétrolier

Agence Ecofin 24 mai 2024

Fin avril, TotalEnergies a conclu un accord pétrogazier avec Trident Energy sur le permis offshore congolais Moho. Un deal dont la finalisation verrait les intérêts opérationnels de l’entreprise sur place portés à 63,5 %.

Le groupe pétrogazier français TotalEnergies planifie de réaliser un investissement de 600 millions de dollars dans l’industrie pétrolière du Congo-Brazzaville cette année. L’information a été rendue publique jeudi 23 mai par la Chambre africaine de l’Énergie (AEC).

Cet investissement est essentiellement destiné au permis offshore Moho sur lequel TotalEnergies a augmenté, fin avril, sa participation opérationnelle de 10 %. Il permettra d’y financer des activités d’exploration avec pour objectif d’en renforcer la production.

« L’engagement de TotalEnergies dans la production pétrolière de la République du Congo devrait permettre d’assurer une production supplémentaire de 40 000 b/j, qui viendra s’ajouter aux 267 000 b/j actuels du pays », déclare l’AEC.

La volonté de TotalEnergies de soutenir financièrement le développement et l’exploitation du potentiel pétrogazier du Congo arrive dans un contexte où Brazzaville œuvre au renforcement de l’attractivité de l’industrie congolaise des hydrocarbures notamment d’un point de vue fiscal.

Présente depuis 1969, TotalEnergies assure plus de 60 % de la production d’hydrocarbures du Congo à travers les permis offshore producteurs Nkossa, Nsoko II, entre autres. La compagnie joue également un rôle clé dans l’exportation de la production d’or noir congolaise via notamment le terminal pétrolier de Djéno dont elle assure la gestion avec Eni.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... -petrolier

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Message par energy_isere » 25 mai 2024, 11:42

Congo : l’algérien Sonatrach va investir dans l’exploration pétro-gazière

Agence Ecofin 23 mai 2024

En juillet 2023, Sonatrach avait conclu un accord avec la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). L’entente cible une collaboration entre les deux compagnies sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie pétrogazière.

Sonatrach, l’entreprise publique chargée des hydrocarbures de l’Algérie, et la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) œuvreront au renforcement de leur partenariat dans le secteur du pétrole et du gaz. C’est la substance d’un accord bilatéral entre l’Algérie et la République du Congo axé sur les hydrocarbures et signé mardi 21 mai à Brazzaville.

L’entente paraphée dans le cadre d’une visite de Mohamed Arkab, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, vise essentiellement à promouvoir des « opportunités d’investissement de Sonatrach dans l’exploration du pétrole et du gaz au Congo », ainsi que dans les segments aval et les services pétroliers.

Conformément à cet accord, l’Algérie s’est également engagée à partager avec le Congo, l’expertise dont elle dispose dans le domaine de l’exploitation gazière notamment du gaz naturel liquéfié (GNL).

La coopération entre Sonatrach et la SNPC est un exemple des nombreuses collaborations que l’Algérie a multipliées ces derniers mois impliquant notamment des multinationales pétrolières comme TotalEnergies, Equinor et Eni.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... congo-snpc

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Message par energy_isere » 29 juin 2024, 10:43

Congo Brazzaville : accord signé pour un projet photovoltaïque de 100 MW

Agence Ecofin 27 juin 2024

L’émiratie AMEA Power a annoncé le 27 juin la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement du Congo Brazzaville pour le développement d’un projet photovoltaïque solaire de 100 MW, en marge du Forum africain de l’énergie.

Le protocole d’accord a été signé par Emile Ouosso, ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique et le Président d’AMEA Power, Hussain Al Nowais. En Afrique, AMEA Power dispose d’un portefeuille de plus de 1600 MW de projets d’énergies propres en exploitation ou en cours/proche construction.

Cette importante part de marché a été conquise en à peine 7 ans. Depuis 2016 la société a fortement mis l’accent sur l’éolien, le solaire, le stockage de l’énergie et l’hydrogène vert, à travers des contrats d’achat d’électricité signés en général avec les gouvernements sur une durée de 20 ans ou plus.
https://www.agenceecofin.com/breves-ene ... -de-100-mw

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Message par energy_isere » 31 août 2024, 10:58

République du Congo : Aksa Enerji veut renforcer la centrale à gaz de Djeno

Agence Ecofin 30 aout 2024

Relancée en 2022 après 5 ans d’arrêt, la centrale thermique à gaz de Djeno soutient la production de l’électricité en République du Congo grâce à une capacité installée de 25 MW.

Selon des informations relayées mercredi 28 août, la compagnie turque Aksa Enerji veut accroître la capacité de la centrale thermique à gaz de Djeno (25 MW) en République du Congo pour la porter à 100 MW.

Ce projet a été rendu public la semaine dernière dans la foulée d’une rencontre entre les parties prenantes. Il s’appuie sur l’installation de deux nouvelles turbines de 25 MW chacune et la réhabilitation de deux autres existantes de 25 MW.

À travers ce projet, Aksa Enerji ambitionne de soutenir la fourniture d’électricité dans le pays dont le taux d’accès à l’électricité est, selon des chiffres officiels, autour de 45 % dans des pôles urbains comme Brazzaville et moins de 5 % dans les autres localités du pays. La compagnie est convaincue qu’avec des investissements pertinents, « le Congo deviendra une plaque tournante majeure du gaz et de l’énergie en Afrique ».

En juin, la Banque mondiale a octroyé un financement de 100 millions de dollars destiné à renforcer l’accès à l’électricité dans le pays. Ce chiffre reste loin des investissements nécessaires pour combler le déficit d’accès à l’énergie des quelque 571,1 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ayant pas accès à l’électricité en 2022 selon un rapport de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) publié en juin.
https://www.agenceecofin.com/electricit ... z-de-djeno

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Message par energy_isere » 19 sept. 2024, 09:30

Congo-Brazzaville: le gouvernement annonce pour 2025 la construction du plus grand barrage du pays

Article de RFI 19 sept 2024

Le Congo va lancer à partir de janvier 2025 les travaux de construction de son plus grand barrage hydroélectrique à Sounda (sud) d’une capacité de 600 à 800 mégawatts. Les travaux commenceront en début d’année et s’achèveront en 2030, selon le gouvernement.

C’est le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, qui a fait cette annonce devant la presse : « Le gouvernement, par le biais du ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique, a signé un protocole d’accord avec la société China Overseas Co Ltd pour le développement du site de Sounda, en vue de la production de 600 à 800 mégawatts d’électricité ».

« Il s’agit là d’une excellente nouvelle. Nous avons enfin la concrétisation de ce projet tant attendu pour renforcer l’offre de la production électrique », a-t-il déclaré. En attendant cette infrastructure, plus de 2,5 millions de personnes de Brazzaville et Pointe-Noire, les deux grandes agglomérations du pays, sont soumises, chaque jour ou presque, aux coupures répétées de courant.
Les autorités évoquent souvent des pertes de puissance dans le circuit entre Pointe-Noire et Brazzaville. Pointe-Noire qui dispose, entre autre, d’une centrale à gaz de plus de 450 mégawatts. Mais la mal-gouvernance de l’opérateur public, Énergie électrique du Congo (E2C), est également pointée du doigt.

Les travaux de ce grand projet devraient durer cinq ans. Le coût global est estimé à 1 300 milliards de FCFA (plus de 8,5 milliards d’euros). À ce jour, la Chine a déjà construit trois barrages hydroélectriques au Congo, pour une puissance de 200 mégawatts. Insuffisant pour alimenter toutes les agglomérations.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 9ef54&ei=9

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Message par energy_isere » 30 nov. 2024, 10:12

suite de ce post du 2 mars 2024 viewtopic.php?p=2386966#p2386966
Eni avance vers l’optimisation de la production de Congo GNL

Agence Ecofin 28 novembre 2024

La réception en février dernier de la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) issue du projet Congo LNG a marqué le franchissement d’un cap dans l’exploitation des ressources énergétiques du Congo.

Un nouveau jalon a été franchi vers le renforcement de la monétisation des ressources gazières du Congo avec la mise à l’eau de la coque de l’unité flottante de liquéfaction de gaz (FLNG) Nguya en cours de construction sur le chantier du constructeur Wison à Nantong, en Chine.

Cette avancée officialisée samedi 23 novembre, intervient dans le cadre de la phase 2 de développement du projet gazier Congo LNG. Une étape au terme de laquelle la major pétrolière italienne Eni, l’opératrice, vise un accroissement substantiel de la production de GNL.

Ainsi, le FLNG Nguya conçu pour disposer d’une capacité de liquéfaction de 2,4 millions de tonnes par an, viendra compléter le FLNG Tango, déjà opérationnel dans le cadre de la phase 1 du projet, portant la capacité totale à 3 millions de tonnes annuelles d’ici la fin de 2025.

La construction du FLNG Nguya de Congo FLNG est achevée à 80 %. Il assurera concrètement l’exploitation des réserves gazières du champ Marine XII dont la production est prévue pour augmenter rapidement de 3,5 milliards de mètres cubes, portant le plateau total à environ 8 milliards de mètres cubes par an.

Selon des données citées par l’US Energy information administration, le Congo hébergerait des réserves prouvées de gaz naturel estimées à 10 trillions de pieds cubes (Tcf). Le projet Congo LNG a ouvert la voie à la monétisation de ce potentiel gazier qui avant l’opérationnalisation en février, était soit brûlé à la torche, soit réinjectée dans des puits de pétrole pour améliorer la récupération de brut, en chute depuis quelques années.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -congo-gnl

10 trillions de pieds cubes = 283 milliards de m3

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Message par energy_isere » 07 déc. 2024, 11:45

Congo : une campagne de forage de la SNPC pour renforcer la production d’or noir

Agence Ecofin 06 dec 2024

Bien qu’il ait échoué à atteindre son objectif annoncé de porter le plateau, de la production d’or noir à 500 000 b/j à l’horizon 2025, le Congo reste déterminé à fournir les efforts qu’il faut pour y parvenir.

Conformément à son ambition de porter le plateau de la production d’or noir à 500 000 b/j d’ici 2029, le Congo devrait se lancer dans une campagne de forage de plusieurs puits notamment sur le bloc Nanga I, opéré par la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC).

« Le champ de Nanga, où nous prévoyons de forer deux nouveaux puits avant janvier 2025, constitue une priorité », a déclaré Maixent Raoul Ominga (photo), PDG de la SNPC dans une interview, publiée jeudi 5 décembre, qu’il a accordée lors de la Semaine africaine de l’énergie (AEW).

D’après le responsable, ce projet, comme ceux impliquant les blocs Kouakouala II, Zingali II et Mayombe II, tous attribués à la société publique, ont le potentiel d’« accélérer les progrès » concernant la sécurité énergétique et le développement durable du Congo.

Ce développement intervient alors qu’en parallèle, le pays accélère la préparation d’un plan directeur pour attirer des investissements dans le secteur gazier en particulier. Ceci avec pour objectif de maximiser la monétisation du combustible en mettant fin à la pratique du brûlage à la torche.

Ces initiatives sont essentielles à la concrétisation des projections de la Banque africaine de développement (BAD), qui voit la croissance économique du Congo s’accélérer pour atteindre 4,4 % en 2025, « grâce à l’augmentation de la production de pétrole, aux investissements prévus dans le secteur du gaz et à l’apurement prévu des arriérés de l’État envers les opérateurs économiques nationaux ».
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -d-or-noir

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Message par energy_isere » 22 févr. 2025, 11:54

Le Congo mise sur un nouveau code gazier pour renforcer son attractivité énergétique

Agence Ecofin 18 fev 2025

Longtemps dépendant du pétrole, le Congo cherche désormais à valoriser son potentiel en gaz naturel afin de s’imposer comme un acteur majeur en Afrique centrale.

Le gouvernement congolais envisage l’adoption d’un nouveau code gazier pour attirer les investissements et accélérer la diversification de son secteur énergétique. C’est ce qu’a annoncé, la semaine dernière, le ministre de l’Energie, Bruno Jean-Richard Itoua (photo), lors d’un entretien en prélude à la tenue, du 24 au 26 mars prochains, du Congo Energy and Investment Forum.

Cette rencontre vise à promouvoir le potentiel énergétique du pays, en particulier dans le secteur du pétrole et du gaz, afin d'attirer des investissements et de renforcer la coopération avec des partenaires internationaux.

Cette réforme législative vise à offrir un cadre réglementaire et fiscal plus attractif aux investisseurs. D’ailleurs, certaines dispositions sont déjà appliquées en anticipation de son adoption officielle, a fait savoir le ministre. L’année dernière, Eni a mis en service la première unité de liquéfaction de gaz naturel du pays, dont la capacité devrait grimper à 3 millions de tonnes d’ici la fin de 2025.

Image

L’objectif est de rendre le cadre légal plus compétitif et adapté aux défis du marché de l’énergie.

A en croire le dirigeant, la valorisation de ces ressources représente une opportunité stratégique pour le pays, notamment dans un contexte où la transition énergétique devient un enjeu global. En stimulant le secteur gazier, le gouvernement souhaite non seulement répondre à la demande croissante en énergie, mais aussi générer des revenus supplémentaires et créer des emplois.

Le gouvernement prévoit également le lancement d’un appel d’offres pour plusieurs blocs d’exploration onshore et offshore pendant le Congo Energy and Investment Forum. Cette initiative vise à offrir des opportunités aux grandes compagnies pétrolières tout en permettant aux entreprises de taille moyenne d’exploiter des champs marginaux. L’exploration et l’exploitation de ces blocs constituent une étape clé pour assurer la viabilité et la rentabilité du secteur gazier sur le long terme. Par ailleurs, elle vise à doper la production pétrolière du pays, qui tourne autour de 270 000 barils par jour actuellement.

Avec cette stratégie, le Congo entend non seulement renforcer son rôle dans l’industrie énergétique africaine, mais aussi se positionner comme un futur hub gazier régional, capable de répondre aux enjeux de la transition énergétique tout en stimulant son développement économique.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... nergetique

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Message par energy_isere » 29 mars 2025, 16:18

La République du Congo veut désormais doubler sa production pétrolière d’ici 3 ans

Agence Ecofin 26 mars 2025

L'exploitation pétrogazière contribue à 35% au PIB de la République du Congo et à 75% de ses exportations. Vu le rôle clé que cette filière joue dans l'économie nationale, l'État travaille avec les compagnies pétrolières pour la dynamiser.

Alors que le plan évoqué en novembre 2024 par le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua fixait un délai de 5 ans pour doubler la production pétrolière en République du Congo, il est désormais prévu que cet objectif se concrétise d'ici 3 ans. C'est du moins ce qui ressort d'une déclaration faite le mardi 25 mars par Jude Brice Ondonda, directeur de l'amont pétrolier à la SNPC, à l'occasion de la première édition du Congo Energy & Investment Forum qui se tient à Brazzaville.

« Nous pouvons augmenter la production de plus de 50%. Nous avons des opportunités sur terre, en mer et dans les friches industrielles. Nous devrions atteindre cet objectif dans les trois prochaines années » peut-on notamment lire dans un communiqué publié dans le cadre de cet événement.

La production pétrolière a décliné ces dernières années dans le pays après avoir atteint un pic de 350 000 b/j en 2019 principalement dû à l'arrivée à maturité de plusieurs champs producteurs. Alors qu'elle oscille actuellement autour de 267 000 b/j, les autorités visent une amélioration de ce plateau, avec pour objectif final de doubler les chiffres de production et atteindre le cap des 500 000 b/j.

Si le responsable insiste notamment sur la nécessité d'adopter des stratégies optimisant la production des plus anciens gisements pétroliers, notons que ce processus devrait être principalement soutenu par les compagnies pétrolières actives dans le pays. Ces dernières se sont d'ailleurs engagées à contribuer à la réalisation de cette nouvelle prévision faite par le dirigeant de la SNPC, notamment à travers des campagnes de forage prévues.

Andrea Barberi, qui dirige les opérations d’Eni au Congo, a indiqué dans ce sens que la firme italienne a réalisé avec succès le forage d'un nouveau puits sur son permis Marine XII, lequel livre actuellement 6000 b/j. De son côté, le chinois Wing Wah prévoit de porter sa production pétrolière à 80 000 b/j, contre 56 000 b/j actuellement. Enfin, le français TotalEnergies a fait part d'un large plan de forage visant à soutenir la production de 16 000 b/j sur son projet Moho Nord, et à sécuriser environ 25 000 b/j supplémentaires sur le prospect Moho grâce au forage d'un puits d'exploration d'ici 2028-2029.

Des efforts combinés qui, en cas de succès, pourraient potentiellement booster la production nationale de brut. De quoi renforcer par extension les performances globales de la filière pétrogazière, alors que S&P Global Commodity Insights s'attend à ce que la production de gaz naturel de la République du Congo double d'ici 2027, grâce au développement des projets Congo LNG d'Eni et Banga Kayo de Wing Wah.

Pour rappel, l'exploitation pétrogazière représente actuellement 35% du PIB et 75 % des exportations du pays.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -ici-3-ans

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Re: Congo Brazzaville

Message par energy_isere » 29 mars 2025, 16:24

Avec la plateforme Nguya, le Congo progresse sur le marché du gaz naturel liquéfié

Agence Ecofin 28 mars 2025

En cours de construction sur le chantier du constructeur Wison à Nantong, en Chine, l’unité flottante de liquéfaction de gaz (FLNG) Nguya affichait 80 % de taux d’exécution en novembre 2024.

Le Congo pourrait franchir une nouvelle étape dans sa stratégie gazière avec l’arrivée prévue du FLNG Nguya en septembre 2025 sur le site du projet Congo LNG, dont la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) a été réceptionnée en février 2024.

Selon les informations relayées mercredi 26 mars en marge du Congo Energy & Investment Forum, le déploiement de cette plateforme, dont la date reste à préciser, vise à porter la capacité de production du Congo à environ 3 millions de tonnes par an. Actuellement, cette production est de 600 000 tonnes par an.

Derrière ce chiffre, c’est un enjeu plus large qui se dessine à savoir positionner le pays d’Afrique centrale parmi les exportateurs africains de GNL capables de tirer parti de la demande internationale. La première phase du projet, finalisée en douze mois, a déjà permis de lancer les premières exportations en 2024. La deuxième phase qui sera marquée par le lancement du FLNG Nguya, vise à consolider cette dynamique.

Pour les investisseurs et les partenaires du projet, la promesse est double, notamment un développement accéléré du secteur gazier et des débouchés à court terme sur les marchés mondiaux, en particulier en Europe et en Asie.

Cependant, les ambitions ne s’arrêtent pas à l’export. Les autorités congolaises et les opérateurs à l’instar d’Eni, insistent sur la nécessité de transformer cette manne en moteur de développement industriel local.

Si cette deuxième phase atteint ses objectifs, elle pourrait contribuer à diversifier l’économie, renforcer l’approvisionnement énergétique et attirer davantage d’investisseurs, alors que le GNL reste une ressource clé du marché énergétique mondial.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... l-liquefie

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Re: Congo Brazzaville

Message par energy_isere » 05 avr. 2025, 12:22

La République du Congo mise sur le renouvelable pour atteindre 1500 MW de capacité d’ici 2030

Agence Ecofin 02 avril 2025

La République du Congo ambitionne de doubler sa capacité de production électrique d’ici 2030. Un objectif qui passe par le développement des énergies renouvelables, et un appui accru des partenaires techniques et financiers.

La République du Congo prévoit d’atteindre une capacité installée de 1500 MW d’ici 2030. L’annonce a été faite à l’occasion du Congo Energy & Investment Forum organisé à Brazzaville du 24 au 26 mars 2025. Présent lors du forum, M. Émile Ouosso, ministre congolais de l’Énergie et de l’Eau, a déclaré que « cette initiative vise à améliorer l'accès à l'électricité pour les six millions de citoyens du pays et à soutenir la croissance industrielle ».

Pour atteindre cet objectif, le pays mise particulièrement sur le développement de ses ressources énergétiques renouvelables. Le Congo dispose en effet d’un potentiel hydroélectrique estimé à 27 000 MW, dont une faible part est actuellement exploitée. Plusieurs projets hydroélectriques totalisant 4000 MW sont ainsi identifiés dans la région de Brazzaville.

Outre l’hydroélectricité, le pays mise également sur son potentiel solaire. Un projet de 50 MW est en cours de préparation avec la société AMEA Power. En complément, le groupe chinois Wing Wah développe une centrale thermique à gaz de 400 MW, dont 200 MW seront injectés dans le réseau national. Le Congo peut par ailleurs compter sur la collaboration avec des institutions financières comme la Banque mondiale pour accompagner des investissements dans les énergies propres, notamment dans le cadre de l’initiative Mission300.

« Notre ressource énergétique la plus précieuse est l'eau. Avec des investissements appropriés, nous pouvons libérer ce potentiel pour produire plus d'électricité, favoriser l'industrialisation et électrifier les communautés rurales » a déclaré M. Ouosso.

Malgré ce fort potentiel hydroélectrique, le pays reste dépendant des énergies fossiles. Selon l’Agence internationale de l’énergie, le gaz naturel représentait 72% de la production électrique en 2022, qui au total était de 5013 GWh. Toujours selon l’AIE, le secteur électrique est responsable de 67% des émissions d’origine énergétique du pays.

Dans ce contexte, l’objectif de 1500 MW installé, s’il est atteint, pourrait marquer un tournant vers un mix plus diversifié et moins carboné, qui garantirait un accès plus large à une électricité fiable et propre dans un pays où environ la moitié de la population n’a pas accès à l’électricité selon les données récentes de la Banque mondiale.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... d-ici-2030

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