[Crise] La submersion du Japon

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 15 août 2024, 08:49

Japon: L'économie progresse au deuxième trimestre

Reuters •15/08/2024

L'économie japonaise a progressé de 3,1% sur un an au deuxième trimestre, montrent les données gouvernementales publiées jeudi.

Le produit intérieur brut (PIB) du Japon s'est établi au-dessus des attentes des analystes, qui anticipaient une croissance de 2,1% sur un an.

En rythme trimestriel, l'économie nippone a progressé de 0,8%. Les analystes attendaient une hausse de 0,5%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b5ce5d2a18

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 31 août 2024, 22:52

La Course pour Sauver l'Île-Aéroport Japonaise à 21 Mrd $ vidéo 12 mn https://www.youtube.com/watch?v=aZff7g1bMiE

Looking 4
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421 537 vues 22 mars 2024 AÉROPORT INTERNATIONAL DU KANSAI
C'est l'un des aéroports les plus impressionnants du monde. Située à Osaka, au Japon, cette merveille d'ingénierie n'est autre que l'aéroport international du Kansai. Inauguré en 1994, il a été construit sur une immense île artificielle. Avec plus de 30 millions de passagers en 2019, l'aéroport est aujourd'hui un point de passage essentiel pour le trafic aérien national et international.

Il sera d'ailleurs la vitrine et la porte d'entrée d'Osaka en 2025, lorsque la ville nipponne accueillera la prochaine exposition universelle. Pourtant, de sa construction à sa récente rénovation, cette infrastructure a toujours dû se réinventer pour ne pas disparaître, entre risques de naufrage et problèmes financiers... Une histoire mouvementée qui est loin d'être terminée, comme nous le verrons aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de Looking 4.

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 29 sept. 2024, 13:31

Japon: le train à grande vitesse Shinkansen fête ses 60 ans
AFP •29/09/2024
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4886746b82

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 29 sept. 2024, 13:35

La pénurie de riz au Japon oblige les magasins à en rationner la vente

RFI le : 29/09/2024

Au Japon, le fléau mondial du changement climatique a un impact direct et on ne peut plus quotidien, puisque c'est l'alimentation elle-même qui est touchée. L'archipel connaît une pénurie sans précédent de riz – l'aliment de base dans ce pays – au point que la plupart des magasins en viennent à rationner cette céréale : c'est cinq kilos par client et pas plus. Cette pénurie est la conséquence de mauvaises récoltes successives, dues à la fois à des étés caniculaires inédits et à la multiplication de précipitations exceptionnelles – des typhons, par exemple –, que les experts attribuent à l'élévation de la température des océans.

.......................
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportag ... r-la-vente

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 23 nov. 2024, 00:46

Japon: le gouvernement approuve un plan de relance économique massif

AFP •22/11/2024

Le gouvernement japonais a approuvé vendredi un plan de relance équivalant à 136 milliards d'euros pour doper le pouvoir d'achat des consommateurs face à l'inflation et stimuler une croissance atone, moins d'un mois après un cuisant échec électoral de la coalition au pouvoir.

Ce plan de 21.900 milliards de yens devra encore être approuvé au Parlement, où le gouvernement du Premier ministre Shigeru Ishiba ne dispose plus d'une majorité.
........................................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c0d2f4a5c1

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 08 déc. 2024, 13:57

La ville de Tokyo accorde la semaine de 4 jours à ses employés pour relancer la natalité

Pierre Berthoux le 07/12/2024

Alors qu'une crise démographique touche le Japon depuis plusieurs années, la ville de Tokyo souhaite stimuler la fertilité chez ses employés municipaux avec plus de temps accordé en famille.

Le nombre de nouveau-nés en 2024 au Japon devrait atteindre les 685.000, contre 800.000 il y a deux ans, dévoilait le Japan Research Institute il y a quelques jours. Une baisse de la natalité qui avait poussé la mairie de Tokyo à lancer sa propre application de rencontres en juin dernier.

Plus récemment, Tokyo a dit souhaiter accorder une semaine de travail de 4 jours à ses employés municipaux pour stimuler la fertilité avec plus de temps passé en famille. Une mesure déployée en avril prochain à destination des mères qui travaillent pour la mairie afin de booster le taux de fécondité historiquement bas.

Ainsi, 3 jours de congés par semaine seraient accordés ainsi qu'un autre dispositif pour les parents d'enfants de la première à la troisième année d'école primaire: ces derniers pourront échanger une part de leur salaire pour obtenir le droit de quitter le travail plus tôt que prévu.

"Nous allons revoir les styles de travail… avec flexibilité, en veillant à ce que personne n'ait à abandonner sa carrière en raison d'événements de la vie tels qu'une naissance ou la garde d'enfants", a déclaré la gouverneure de Tokyo Yuriko Koike lors de la présentation de son plan mercredi.
"Il est désormais temps pour Tokyo de prendre l’initiative de protéger et d’améliorer la vie, les moyens de subsistance et l’économie de notre peuple pendant cette période difficile pour la nation", a-t-elle ajouté.

Selon le ministère de la Santé, du Travail et de la Protection sociale, le nombre de naissances au Japon atteignait 727.277 l'an passé tandis que le taux de fécondité chutait à 1,2. Une perspective inquiétante alors que le taux de fécondité doit atteindre 2,1 pour permettre à une population de se stabiliser, indique l'ONU.

Le taux de fécondité au Japon, qui connaît une chute vertigineuse depuis de nombreuses années, a atteint un nouveau record en juin, alors même que le gouvernement a intensifié ses efforts pour encourager les jeunes à se marier et à fonder une famille. Le gouvernement japonais a donc oeuvré ces dernières années pour inverser la tendance, notamment en mettant en place un congé paternité.

Mais c'est bien le sujet du travail qui retient toute l'attention. La culture du travail japonaise, avec un nombre incalculable d'heures supplémentaires, mène bien souvent au surmenage, voire au suicide (d'où l'existence du terme "karoshi", qui signifie mourir pour cause de surmenage).

Pour les femmes nippones, il s'agit donc bien souvent de faire une croix sur leur carrière pour espérer avoir une vie de famille car la pression du monde du travail rend la grossesse ou l'éducation des enfants très intimidantes. Résultat: seulement 55% des femmes au Japon travaillent, tandis que ce taux atteint les 72% chez les hommes. Un écart entre les sexes qui reste plus élevé que dans d'autres pays à revenu élevé, selon la Banque mondiale.

Le passage à la semaine de quatre jours de travail fait son chemin en Occident, notamment pour séduire des talents en quête de plus de bien-être au travail. Certaines études pointent également les bienfaits en termes de productivité des salariés grâce à ce système. Mais les entreprises nippones sont plus réticentes, considérant le temps accordé au travail comme une forme de loyauté.
https://www.bfmtv.com/economie/internat ... 70280.html

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par alain2908 » 09 déc. 2024, 16:21

une mesure pertinente au regard de l'objectif souhaité.

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GillesH38
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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par GillesH38 » 09 déc. 2024, 17:23

je suppose qu'il ne s'agit pas tant d'aider à faire des enfants que de les élever après :-D
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 20 déc. 2024, 23:17

Au Japon, l'inflation a accéléré plus qu'attendu en novembre

AFP le 20 décembre 2024

La hausse des prix à la consommation au Japon a accéléré plus qu'attendu en novembre (+2,7% sur un an hors produits frais), après deux mois de repli, signalant un regain des tensions inflationnistes qui pèsent sur les dépenses des ménages.

Des prix de l'électricité en hausse de 9,9% sur un an

Cette hausse, dévoilée par le gouvernement vendredi, est supérieure à la prévision des experts sondés par Bloomberg (+2,6%), et un retournement de tendance après avoir nettement ralenti en septembre (à +2,4%), puis en octobre (+2,3%).

Le sursaut des prix a été notamment alimenté par un très fort renchérissement de l'énergie en raison d'une suspension de subventions gouvernementales.

En conséquence, les prix de l'électricité se sont envolés de 9,9% sur un an (contre une hausse de 4% en octobre), tandis que ceux du gaz bondissaient de 6,4%.
Les prix des céréales et des légumes continuent de gonfler d'environ 15% sur un an --ceux du riz s'envolant même de 64% environ, à des niveaux plus vus depuis près d'un demi-siècle selon le cabinet Capital Economics.

L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et des produits alimentaires frais - a accéléré dans une moindre mesure en novembre, à 2,4% contre 2,3% le mois précédent.

Des subventions pour l'énergie rétablies entre janvier et mars

Le mécontentement contre une inflation persistante, qui entrave les dépenses des ménages et pèse sur l'activité, avait contribué fin octobre à la lourde défaite électorale du nouveau Premier ministre Shigeru Ishiba.

Son gouvernement, désormais minoritaire, a fait adopter cette semaine un plan de relance économique massif prévoyant des assouplissements fiscaux et des chèques envoyés aux ménages pour doper la consommation face à la hausse des prix.

Dans le cadre de ce plan, les subventions pour l'énergie et le carburant seront rétablies entre janvier et mars, ce qui devrait à nouveau modérer l'inflation dans ce domaine.

L'archipel nippon, après avoir subi pendant des décennies une inflation quasi inexistante et même la déflation, a connu un virage depuis deux ans et demi, avec une hausse des prix à la consommation systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis avril 2022. Une dynamique à laquelle contribue l'affaiblissement du yen face au dollar - qui renchérit les produits importés.

La Banque du Japon face à l'incertitude

La Banque du Japon (BoJ), qui vise une inflation stable autour de 2%, a amorcé depuis mars une normalisation de sa politique monétaire en relevant par deux fois ses taux, longtemps restés négatifs ou nuls. Elle a cependant maintenu le statu quo monétaire jeudi, pointant les "incertitudes" économiques au Japon et dans le monde, et les analystes misent désormais sur un nouveau relèvement de ses taux en janvier.

Le regain de l'inflation en novembre "devrait conforter la BoJ dans sa capacité à reprendre ses hausses de taux au cours des prochains mois", estime Toh Au Yu, expert de Capital Economics.

En dépit de la reprise des subventions début 2025, l'inflation des prix de l'énergie devrait persister longtemps en raison d'une base de comparaison plus faible en 2024, maintenant l'inflation générale au-delà de l'objectif des 2% de la BoJ, fait-il valoir.

La BoJ, selon les experts, doit trouver l'équilibre entre la lutte contre une dynamique inflationniste persistante mais conforme à ses prévisions, et une conjoncture économique toujours extrêmement fragile, minée par une consommation atone.

Son gouverneur Kazuo Ueda a indiqué jeudi que l'institution examinerait avant d'agir le contexte international - notamment les futures politiques commerciales et économiques du président élu américain Donald Trump - mais aussi les résultats de négociations sur les revalorisations salariales au Japon, susceptibles d'influer l'inflation.
https://www.connaissancedesenergies.org ... bre-241220

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 16 janv. 2025, 00:40

Japon: affluence record de touristes étrangers en 2024, dopée par un yen faible

AFP •15/01/2025

Le Japon a attiré l'an dernier un nombre record de visiteurs étrangers, attirés notamment par l'affaiblissement du yen: une affluence encouragée par des autorités soucieuses de stimuler une économie atone, mais au risque d'intensifier l'engorgement de villes comme Kyoto.

L'archipel a enregistré 36,8 millions d'arrivées de touristes étrangers en 2024, dépassant de loin le record d'environ 32 millions établi en 2019, a annoncé mercredi l'Organisation nationale du tourisme.

Le Japon renoue avec sa dynamique d'avant la pandémie de Covid. Le nombre de visiteurs étrangers avait été multiplié par cinq entre 2012 et 2020, avant la mise en place des restrictions liées au coronavirus, puis a gonflé à nouveau après la fin de celles-ci.

C'est en partie le résultat de politiques volontaristes du gouvernement nippon, visant à promouvoir autant les paysages majestueux du mont Fuji, les sanctuaires traditionnels et les restaurants de sushis que la culture des jeux vidéo et mangas associée au "Cool Japan".

Mais cette attractivité s'explique aussi par l'affaiblissement du yen, qui a plongé face au dollar depuis trois ans, glissant l'été dernier à son plus bas niveau depuis 1986. De quoi rendre la destination meilleur marché en dopant le pouvoir d'achat des visiteurs.

Le Japon était sur la "liste" de nombreux voyageurs, mais la faiblesse du yen est un argument supplémentaire, estime Naomi Mano, présidente de la firme d'hôtellerie et d'événementiel Luxurique.

"C'est le meilleur moment (pour venir), c'est comme si la destination Japon était en solde de 30%, cela devient très bon marché pour beaucoup de gens", déclare-t-elle à l'AFP.

- Spectre du surtourisme -

Le gouvernement japonais s'est fixé un objectif ambitieux: atteindre 60 millions de touristes étrangers par an d'ici 2030, soit un doublement en moins d'une décennie.

Certes les autorités visent une meilleure répartition du tourisme à travers l'archipel et durant l'année, alors que les visiteurs privilégient en masse certaines périodes (comme la floraison des cerisiers) et une poignée de sites jugés incontournables comme Kyoto.

A l'instar de Venise et de Barcelone, l'ex-capitale impériale japonaise, réputée pour ses temples et ses allées traditionnelles fréquentées par des geishas en kimonos, est désormais frappée de surtourisme.

Outre l'engorgement de la circulation, les habitants déplorent les incivilités de touristes s'aventurant dans les allées privées et importunant les geishas pour alimenter en photos leurs réseaux sociaux.

Soucieuse d'endiguer le phénomène et de financer l'adaptation de ses infrastructures, la municipalité de Kyoto a annoncé mardi qu'elle allait relever massivement sa taxe de séjour à partir de 2026 afin d'arriver à un "tourisme durable".

De Tokyo à Osaka, les grandes métropoles imposent déjà aux touristes des taxes de séjour de quelques centaines de yens. A Kyoto, la nouvelle taxe, graduée selon le prix des hébergements, pourra s'élever jusqu'à 10.000 yens (62 euros) par personne et par nuitée.

Autre mesure emblématique au Japon: un quota quotidien de personnes s'applique en été pour emprunter le sentier le plus populaire pour gravir le mont Fuji, accompagné d'un droit d'accès à verser d'environ 12 euros (2.000 yens).

- Moteur économique -

Conséquence de l'affluence record de touristes: les prix des hôtels dans les villes les plus fréquentées s'envolent, au point de devenir trop onéreux pour les entreprises nippones cherchant à loger leurs employés lors de voyages d'affaires à l'intérieur du pays.

Le patron d'une entreprise d'informatique, Yoshiki Kojima, a confié à l'AFP que ses employés se rendant à Tokyo pour un séminaire logent dans un "hôtel-capsule", aux espaces pas plus grands que la taille d'un lit, faute d'alternative abordable

Alors que la croissance économique du Japon reste atone, pénalisée par une consommation intérieure en berne, le tourisme est vu comme un moteur crucial de l'activité. C'est la deuxième source de revenus du pays après les exportations d'automobiles.

L'archipel, avec ses 124 millions d'habitants, reçoit toujours beaucoup moins de touristes que la première destination mondiale, la France, qui compte 68 millions d'habitants et a accueilli 100 millions de visiteurs en 2023.

L'impression de surtourisme s'explique par "une concentration de la fréquentation sur des villes spécifiques", insiste Mme Mano. Le nombre de visiteurs étrangers à Tokyo a doublé depuis 2019 et a été multiplié par 1,5 à Osaka.

Pour Mme Mano, le gouvernement doit assurer la promotion d'autres régions et en "faciliter l'accès", avec davantage d'informations... et d'activités dans les régions rurales, des territoires que le Premier ministre Shigeru Ishiba appelle justement à "revitaliser".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bbf5d08136

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 17 févr. 2025, 09:44

Japon: la croissance s'effondre à 0,1% en 2024, malgré un sursaut au 4e trimestre

AFP •17/02/2025

Le Japon a vu sa croissance économique s'essouffler fortement en 2024, avec une quasi-stagnation de son Produit intérieur brut (PIB), en dépit d'un sursaut inattendu au quatrième trimestre sur fond de rebond précaire de la consommation et d'excédent commercial.

Selon une première estimation officielle publiée lundi par le gouvernement, le PIB de la quatrième économie mondiale a progressé de 0,1% l'an dernier en termes réels (corrigés de l'inflation), après une croissance de 1,5% en 2023.

Sur le quatrième trimestre cependant, le Japon a enregistré une croissance économique de 0,7%, en sensible accélération par rapport au troisième trimestre (+0,4%, chiffre révisé), et bien davantage que l'anticipation (+0,3%) des experts sondés par l'agence Bloomberg.

Mais "cette croissance au dernier trimestre a été soutenue presque exclusivement" par un excédent commercial accru, souligne Stefan Angrick, analyste de Moody's Analytics

Or, celui-ci s'explique surtout par une chute de 2,1% en glissement trimestriel des importations, sur fond de repli de la demande intérieure, les exportations de biens et services n'ayant gonflé modestement que de 1,1%.

"Cela n'est guère un signe d'une économie florissante (...) En d'autres termes, la publication d'aujourd'hui ne change rien au fait que l'économie japonaise est en difficulté", insiste M. Angrick.

- "Economie enlisée" -
Certes, au-delà du facteur technique commercial, des experts de l'institut Daiwa pointent la normalisation de la production automobile après les arrêts du printemps suite à plusieurs enquêtes réglementaires, ainsi qu'"un appétit accru des entreprises pour les dépenses d'investissement et une reprise de la consommation".

Après s'être contractée quatre mois consécutifs sur fond d'inflation, la consommation des Japonais s'est ressaisie en décembre, avec un rebond de 2,7% des dépenses des ménages sur un an - grâce à une revalorisation des salaires moyens et aux primes de fin d'année.

Le gouvernement du nouveau Premier ministre Shigeru Ishiba, arrivé au pouvoir début octobre, a par ailleurs approuvé mi-décembre un plan de relance équivalant à 136 milliards d'euros, avec des rabais fiscaux, aides et subventions énergétiques pour conforter le pouvoir d'achat.

"Le niveau élevé du taux d'épargne (des ménages japonais) laisse une grande marge de manœuvre pour que la consommation continue d'augmenter", commente Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics.

Pour autant "il est tout aussi possible que les consommateurs se serrent la ceinture en réponse à la baisse de leurs revenus réels" face à une inflation toujours élevée, avertit-il.

"Les indicateurs optimistes masquent une économie nationale toujours enlisée: la consommation reste faible, car les augmentations de salaires demeurent inférieures à l'inflation depuis près de trois ans, et une inflation persistante retarde la progression des salaires réels", confirme M. Angrick.

- "Sur une corde raide" -
La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a accéléré de 3% sur un an en décembre, après avoir déjà grimpé à 2,7% le mois précédent, se maintenant très au-delà de la cible d'environ 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).

Cette inflation tenace et la relative bonne performance de l'économie au dernier trimestre pourraient encourager l'institution à relever de nouveau ses taux, après deux hausses l'an dernier.

Le gouvernement Ishiba ne disposant pas d'une majorité absolue au Parlement depuis son cuisant revers électoral en octobre, "l'incertitude politique est une préoccupation supplémentaire", ajoute Stefan Angrick.

"Les politiques budgétaire et monétaire marchent sur une corde raide entre une faible croissance réelle et une inflation qui s'installe", note-t-il également.

Considérant les massives mesures de relance engagées par Tokyo à grands coups de dépenses publiques, le Fonds monétaire international (FMI) s'est alarmé début février du "risque important" de voir le déficit budgétaire du Japon se creuser davantage, au risque "de restreindre encore la marge de manœuvre budgétaire" pour réagir à de futurs chocs économiques.

Enfin, face à l'assombrissement du commerce mondiale sur fond de barrières douanières imposées par le président américain Donald Trump, "le Japon ne pourra pas compter sur les exportations pour compenser" le manque de vigueur de son économie, rappelle M. Angrick.

En termes nominaux, c'est-à-dire sans corriger l'effet de l'inflation, le PIB nippon avait été rétrogradé en 2023 au quatrième rang mondial, ayant été dépassé par l'Allemagne. C'est de nouveau le cas en 2024, en dépit d'un recul de 0,2% de l'économie allemande.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2d5532a40d

tout ca avec une réduction de la population en 2024 de -0.50 % annuel. https://www.worldometers.info/world-pop ... opulation/

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » 13 avr. 2025, 11:13

Coup d'envoi de l'Expo universelle d'Osaka, rendez-vous futuriste d'un monde fracturé
AFP •13/04/2025
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9410689ba4

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Re: [Crise] La submersion du Japon

Message par energy_isere » Hier, 11:39

Guerre commerciale: la Banque du Japon abaisse de moitié sa prévision de croissance

AFP •01/05/2025

La Banque du Japon (BoJ), laissant ses taux inchangés malgré une inflation persistante, a abaissé jeudi de moitié sa prévision de croissance pour la quatrième économie mondiale, assombrie par l'impact de la guerre commerciale.

A la suite d'une réunion de deux jours, l'institution a maintenu à 0,5% son taux directeur: un statu quo largement attendu face à une conjoncture déjà précaire et fragilisée par l'offensive douanière engagée par le président américain Donald Trump.

La Banque du Japon a pris acte de cet assombrissement de l'horizon économique: elle ne table plus que sur une croissance du PIB japonais de 0,5% sur l'année budgétaire 2025 entamée début avril, contre 1,1% prévu précédemment.

Elle a également abaissé sa prévision pour la croissance économique de l'année suivante (année fiscale 2026), à 0,7% contre 1,1% attendu jusqu'alors.

"L'introduction de taxes douanières de grande envergure devrait avoir un impact sur l'activité commerciale mondiale, et les incertitudes accrues entourant ces politiques sont susceptibles d'avoir un impact important sur le moral des entreprises et des ménages dans le monde entier, ainsi que sur les marchés financiers et marchés de capitaux", s'alarme l'institution.

"La croissance économique du Japon devrait ralentir, les politiques commerciales entraînant l'essoufflement économique des autres pays et pénalisant les bénéfices des entreprises nationales", insiste-t-elle dans son rapport trimestriel.

"L'incertitude demeure (...) Même si le cadre des droits de douane se finalise il s'agira toujours d'une mise en œuvre de mesures d'une ampleur sans précédent" aux conséquences difficiles à prévoir, a averti le gouverneur de la BoJ Kazuo Ueda.
............................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 28ee415a38

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