
[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 30351
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)
mais bien sûr, c'est complètement idiot de dire que la plupart des gens préfèrent améliorer leur niveau de vie en consommant plus d'énergie que moins, qu'on ne sait toujours pas faire fonctionner la société sans fossiles, et que donc on finira par extraire toutes les ressources disponibles, même si ça doit causer 1°C de plus 

Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98568
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)
https://www.connaissancedesenergies.org ... ale-250415Pétrole : l'AIE abaisse sa prévision de croissance de la demande mondiale
AFP le 15 avril 2025
L'agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse la croissance de la demande mondiale de pétrole en 2025 en raison de l'escalade des tensions commerciales liée aux droits de douane américains, qui pèsent sur les perspectives économiques, a-t-elle annoncé mardi.
Droits de douane
"Après une période de calme relatif, les marchés pétroliers mondiaux ont été secoués par une avalanche d'annonces de droits de douane début avril", indique l'AIE dans son rapport mensuel.
"Si les importations de pétrole, de gaz et de produits raffinés ont bénéficié d'exemptions des droits de douane annoncés par les États-Unis, les craintes que ces mesures n'alimentent l'inflation, ne ralentissent la croissance économique et n'intensifient les différends commerciaux ont pesé sur les prix du pétrole", ajoute-t-elle.
Selon l'AIE, les prix de référence du pétrole brut ont plongé à leurs "plus bas niveaux en quatre ans". Les contrats à terme sur le Brent sont ainsi passés sous les 60 dollars le baril, avant de se redresser autour de 65 dollars après le report de la mise en oeuvre de certains droits de douane.
Impact sur le pétrole de schiste américain
Avec un impact immédiat sur le pétrole de schiste américain, relève-t-elle. "La chute significative des prix du pétrole a ébranlé le secteur du pétrole de schiste américain, les entreprises affirmant avoir besoin de 65 dollars le baril en moyenne pour forer de manière rentable de nouveaux puits de pétrole de schiste léger", souligne l'AIE en citant l'enquête de la Réserve fédérale (Fed) de Dallas sur l'énergie.
"Les nouveaux droits de douane pourraient également renchérir l'achat d'acier et d'équipements, décourageant ainsi davantage le forage", ajoute-t-elle.
Par rapport à son rapport de mars, l'AIE indique que la croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 est revue à la baisse de 300.000 barils par jour, à 730.000 b/j. Elle devrait encore ralentir en 2026, à 690.000 b/j, "mais les risques pesant sur ces prévisions demeurent important compte tenu de l'évolution rapide du contexte macroéconomique". Elle souligne que cette révision à la baisse fait suite à une consommation de pétrole robuste au premier trimestre 2025, en hausse de 1,2 million b/j en glissement annuel - son taux le plus élevé depuis 2023.
Ces perspectives sont en ligne avec celles publiées par l'Opep lundi dans son rapport mensuel, qui a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98568
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a64e84c5d6Washington secoue le sommet sur l'énergie en fustigeant les politiques anti-fossiles
AFP •24/04/2025
Les Etats-Unis ont fustigé jeudi les politiques hostiles aux énergies fossiles, les qualifiant de "néfastes et dangereuses", au premier jour du sommet de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la sécurité énergétique, à Londres, s'opposant fermement aux pays qui veulent tourner la page.
"Certains veulent réglementer toutes les formes d'énergie, sauf les soi-disant renouvelables, jusqu'à leur disparition complète, au nom de la neutralité carbone. Nous nous opposons à ces politiques néfastes et dangereuses", a déclaré Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l'Energie pour les affaires internationales.
Une critique à peine voilée de l'administration Trump sur l'AIE, devenue boussole de la transition énergétique: en 2021, cette agence née en 1974 après le premier choc pétrolier avait ulcéré les pétroliers en affirmant qu'il fallait renoncer immédiatement à tout nouveau projet hydrocarbure face au réchauffement climatique.
Les représentants d'une soixantaine de pays et d'une cinquantaine d'entreprises ont planché jeudi sur l'avenir de la sécurité énergétique, au moment où la planète est secouée par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, les droits de douane américains, ainsi que le climato-scepticisme du président Donald Trump.
La Chine, l'Arabie saoudite ou la Russie ne sont pas représentées, tandis que les Etats-Unis n'ont envoyé que des secrétaires d'Etat adjoints par intérim à ce sommet de deux jours co-présidé par le Royaume-Uni.
- "Nous faire chanter" -
La matinée a été marquée par le discours plus modéré qu'à l'accoutumée du directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, chantre de la transition énergétique, qui a présenté le pétrole et le gaz comme "des éléments clés (du) mix énergétique".
"Ils le resteront dans les années à venir", a-t-il ajouté, sans évoquer les prévisions de son agence, qui annonçait en 2023 un pic de la demande d'énergies fossiles avant 2030.
Il a aussi souligné que l'essor des énergies bas carbone faisait naître "un nouveau défi": l'approvisionnement en métaux critiques indispensable à la transition énergétique, mais qui se trouvent principalement en Chine.
Plus de 40 ans après le premier choc pétrolier, "ces dernières années nous ont montré que la sécurité énergétique ne doit pas être considérée comme acquise", a-t-il poursuivi.
"L'Europe ne doit plus jamais être dans une position où la Russie pense pouvoir nous faire chanter avec de l'énergie", a renchéri le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Les robinets de gaz russe se sont progressivement fermés après l'invasion de l'Ukraine en 2022. L'Europe a depuis diversifié ses approvisionnements mais est devenue très dépendante du gaz liquéfié acheminé par bateau de Russie, son deuxième fournisseur après les Etats-Unis.
- "Fantasme" -
Pour l'Europe, l'indépendance passe par les "énergies propres et produites localement", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula van der Leyen qui présentera le 6 mai "une feuille de route, assortie de mesures concrètes visant à mettre fin progressivement" aux importations de carburants fossiles russes.
Face aux menaces persistantes, Fatih Birol a préconisé trois "règles d'or": la "diversification" des sources d'énergie, la "prévisibilité" des politiques et la "coopération" entre Etats.
Les investissements dans l'énergie sont le plus souvent gigantesques et pensés à long terme. Or, "si les politiques ne sont pas prévisibles", elles créent "de l'incertitude" et donc "un problème majeur pour les investisseurs", a-t-il souligné.
Fatih Birol et le ministère britannique de l'Energie Ed Miliband ont aussi appelé à jouer la carte du "multilatéralisme", au moment où Donald Trump entend se retirer des Etats-Unis de l'Accord de Paris et de plusieurs instances de l'ONU.
De manière inattendue, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait salué mercredi la tenue du sommet, jugeant "positif de voir l'AIE se recentrer sur la sécurité énergétique", son "objectif fondamental".
Car le cartel, qui avait qualifié la sortie des énergies fossiles de "fantasme", reproche à cette agence de l'OCDE, qui réunit les pays développés, de promouvoir des scénarios de neutralité carbone "irréalistes".
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98568
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-250605-0Energie: 3.300 milliards d'investissements en 2025, Chine et énergies propres en tête, selon l'AIE
Connaissance des Énergies avec AFP le 05 juin 2025
Les investissements dans l'énergie devraient s'élever à 3.300 milliards de dollars en 2025 en dépit des incertitudes économiques, la Chine consolidant sa place de premier investisseur mondial tandis que les énergies "propres" devraient capter deux fois plus de capitaux que les fossiles, selon un rapport de l'AIE publié jeudi.
"Au milieu des incertitudes géopolitiques et économiques qui obscurcissent les perspectives du monde de l'énergie, nous voyons la sécurité énergétique émerger comme un moteur clé de la croissance des investissements mondiaux cette année", y déclare le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"Aujourd'hui, la Chine est de loin le plus grand investisseur énergétique mondial, dépensant deux fois plus pour l'énergie que l'Union européenne - et presque autant que l'UE et les Etats-Unis réunis", ajoute-t-il en rappelant qu'en 2015, elle dépassait à peine les USA en la matière.
Les investissements dans les énergies renouvelables et nucléaire, le stockage et les carburants à faibles émissions mais aussi dans l'efficacité énergétique et l'électrification devraient atteindre un record de 2.200 milliards de dollars, selon l'AIE.
"Les tendances d'investissement actuelles montrent clairement qu'une nouvelle ère de l'électricité approche", souligne l'AIE: les investissements dans ce secteur devraient être environ 50% plus élevés que le montant total consacré au pétrole, au gaz naturel et au charbon.
Il y a dix ans, les investissements dans les fossiles étaient 30% plus élevés que ceux dans la production et les réseaux d'électricité, rappelle-t-elle.
Le pétrole, le gaz naturel et le charbon devraient ainsi représenter 1.100 milliards de dollars, avec une concentration des dépenses dans l'exploration pétrolière et gazière au Moyen-Orient.
L'AIE estime que la baisse des prix du pétrole et de la demande devraient entraîner le premier recul des investissements dans le secteur depuis le Covid en 2020, en raison principalement d'une forte diminution des dépenses dans le pétrole de schiste aux Etats-Unis.
A contrario, les investissements dans de nouvelles installations de gaz naturel liquéfié (GNL) vont fortement croitre. "Entre 2026 et 2028, le marché mondial du GNL devrait connaître sa plus grande croissance de capacité de tous les temps", estime l'AIE.
Selon l'Agence, les investissements dans le solaire devraient atteindre 450 milliards de dollars en 2025 dans le monde, ce qui le place sur la première marche, tandis que ceux fléchés vers l'énergie nucléaire devraient s'élever à environ 75 milliards de dollars, en hausse de 50% au cours des cinq dernières années.
L'AIE s'inquiète toutefois du fait que les investissements dans les réseaux électriques (câbles, pylônes...), actuellement de 400 milliards de dollars par an, "ne parviennent pas à suivre le rythme des dépenses de production et d'électrification", ce qui constitue un "signe inquiétant pour la sécurité électrique".
Il faudrait que les investissements dans les réseaux augmentent pour atteindre la parité avec les dépenses de production d'ici le début des années 2030, mais "cela est freiné par des procédures de permis longues et des chaînes d'approvisionnement tendues pour les transformateurs et les câbles".
Enfin, la forte croissance de la demande d'électricité profite aussi au charbon, principalement en Chine et en Inde. En 2024, la Chine a lancé la construction de près de 100 gigawatts (GW) de nouvelles centrales électriques au charbon, portant les approbations mondiales de centrales au charbon à leur niveau le plus élevé depuis 2015, souligne l'AIE.