si la raison de la flambée des prix est le manque de pétrole, tout nouvel investissement ne fera qu'augmenter la demande , et aggravera le problème. Ces 10 000 milliards seront bien prélevés aux consommateurs. En revenant dans la poche d'un petit nombre de producteurs, ils ne peuvent plus être "consommés" comme la moyenne de la richesse, mais constituent une masse de capitaux en quête de placements financiers; ça peut très facilement créer ... une bulle financière, qui ne peut que s'écrouler. Et après on dira que la bulle n'a rien à voir avec le pétroleABC a écrit :L'argent qui est utilisé pour acheter du pétrole ne disparait pas, payer le baril 300$, cela ne correspondra pas à un prélèvement de 10 000 milliards, vu que cet argent sera, pour une part consommé, pour une autre part investi.GillesH38 a écrit :à 300 $ le baril, et 30 milliard de baril par an, ça correspond à un prélèvement sur l'économie mondiale de 10 000 milliards de $/an.

l'inflation et la déflation ne sont dus qu'au déséquilibre entre la masse monétaire en circulation et la création de richesses : elle ne créent pas en soi la récession (d'ailleurs actuellement on n'est ni vraiment dans l'une ni dans l'autre, avec une récession très grave), même si elles l'impactent indirectement par le manque de confiance des investisseurs en période inflaitonnaire. Mais je pense que les systèmes financiers ont mis au point des systèmes assez efficaces pour combattre l'inflation après les crises des années 70 -80, en désindexant les salaires des prix. Mais evidemment ça n'assure pas la création de richesse, et donc la crise se manifeste autrement....En fait, la réalité, c'est que la situation post-PO sera tout à fait inédite et que les conséquences économiques en sont pour une bonne part imprévisible. Je pencherais pour ma part pour une situation de récession accompagnée d'une forte inflation, mais cela dépend aussi beaucoup de la réaction des autorités. Si elles cherchent à lutter contre l'inflation, elles aggraveront la récession, si elles veulent combattre cette dernière, elles feront encore plus flamber les prix.
quel que soit la façon dont on réagit financièrement, la création de biens demande de l'énergie, et si l'énergie manque, la création de biens doit diminuer; les formes financières dépendent de l'organisation monétaire, mais le fond du problème reste phsyique.