
Le problème des grosses villes est leur périphérie, les banlieues s'étendent sur des km, grignotent d'année en année les campagnes, rien qu'à Lyon, il faut compter minimum 40km avant de se sentir réellement à la campagne, de voir des fermes et des champs de blés. Les promoteurs rachètent chaque année des champs pour y planter des lotissements, c'est de la folie.
Personnellement, je chercherai dans l'AIN qui est un département limitrophe connu historiquement pour sa prospérité rurale, et qui a l"avantage d'être délaissé à certains endroits par les 'bobos'.
La question de l'emploi me taraude (car nécessaire pour le lancement), après je ne crains pas de changer de métier ou de basculer dans une catégorie moins élevée, ma femme ayant la chance d'être plus mobile que moi (prof). Les 10 premières années risquent justes d'être éprouvantes !!!!
Tout ce qui étant proche d'une ligne de chemin de fer étant cher, les transports vont être la clé de voute pour assurer un compromis.
L'idéal serait d'être situé en plus à proximité d'un village, ne serait-ce que pour se sentir raccordé à la civilisation et profiter d'une vie sociale.
Pour l'évolution des emplois : le télé-travail, et tutti quanti
si la transition s'effectue en douceur, les diminutions de trajets et la réadaptation des métiers sera fera.
En effet, si le baril grimpe de 50$/an, alors les entreprises, les mairies, les institutions, etc. décentraliseront certains de leurs services sous la forme d'antennes locales en banlieue et dans les campagnes. Pour les autres services, elles profiteront des outils numériques et de la performance des télécommunications pour réaliser des travaux à distances. Ainsi on pourrait envisager doucement la restriction énergétique et la décroissance. Toutefois, ce scénario ne pourrait se prévoir que si d'une, aucune tension sociale n'apparaît, et que si deux si le système financier (le capitalisme) change radicalement.
Si le baril grimpe brutalement, que des tensions explosent, empêchant la mise en place rapide de solutions de rechange, alors l'instinct de survie individuel prévaudra.
Changer les villes.....
Les villes du XXIème siècle n'ont plus rien à voir avec celle du XIXème, elles sont surpeuplées, goudronnées, envahies par la voiture et polluées. Les citadins sont de plus drogués au jetable, sensible aux effets de la mode et ont un moral indexé sur leur capacité à consommer. La solidarité en ville n'existe pas. C'est chacun pour soi.

Difficile de concevoir qu'un jour un scénario comme celui de la famine irlandaise du XIXème pourrait bien se reproduire dans nos chères villes.
La question des ordures m'interpelle aussi, est-ce que les villes ressembleront toutes à Naples ?
Je ne sais pas comment vous arrivez à rester tranquilles avec ce PO mais moi cela m'effraie un peu. Je me pointe au boulot tous les matins en étant serein comme si de rien n'était, puis de temps en temps, je me dis en regardant les gens se précipiter dans leur voiture ou s'agglutiner à la FNAC, en faisant la queue au supermarché, en croisant des jeunes accrochés à leurs téléphones portables, PUNAISE, mais d'ici quelques années tout cela n'existera plus !

J'ai beau essayé de ne pas y croire, de faire comme les dizaines d'amis et de collègues que j'ai essayé de convaincre sur le PO et ses risques sur notre civilisation, mais rien n'y fait,

Dur de se dire que d'une situation très calme où la paix règne depuis plus de 60 ans dans l'Union Européenne, où la médecine nous soustrait d'une grande partie des souffrances, ou nous mangeons plus qu'à notre faim (pour la majorité), où l'espérance de vie est grande, nous basculerons très probablement dans une situation rétrograde digne des siècles derniers.
Et puis, si tout cela n'était que rêves, je me sentirais quand même bien à la campagne, manger sans pesticide, respirer un air pur, ne pas entendre les pots d'échappements, c'est une qualité de vie. Lorsque je vois le bonheur et cette joie de vivre qui anime l'agriculteur de mon AMAP à chaque distribution, je me dis que cela ne doit pas être si atroce comme sacrifice.
