[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

[kercoz]

Je parierais plutot sur une pointe a 100 avec extra courant de rupture a 120.

[osas09]

On peut pas faire un nouveau jeu, a savoir a partir de quel niveau de prix du baril ce dernier va encore se casser la figure.

Moi je pense que ca arrivera à 75 dollars avec l'aggravation de la crise....et qu'il redescendra à 40 dollars.

Ah bin non !!! Vous allez pas faire un nouveau jeu alors que je vais gagner au jeu du barril à 100€

[akochan]

Oui mais dans ce cas le jeu est plus corsé puisqu'il faut déterminer jusqu'à quel prix le baril va grimper et jusqu'où il peut s'effondrer de nouveau.

[zoorah]

Dans décroissance de décembre: selon certains experts, le baril va se stabiliser à un plateau de 75 dollars pour finir à 150 dollars car au delà, l'aviation est clouée au sol

Pour Yves Cochet dans son Antimanuel: un baril à 300 dollars est envisageable

je trouve qu'il augmente aussi vite qu'il s'est effondré

Pour moi le prix du baril est un révélateur de l'effondrement des ressources; ce qui est rare est cher, tout va devenir hors de prix jusqu'à un effondrement, mon humble avis

[navidad]

A 150$, l'aviation ne serait pas clouée au sol, ça ne ferait qu'une hausse de quelques petites dizaines de % du billet.
Tout à fait supportable pour la moitié des clients.

Par contre, ça suffirait à mettre en faillite certaines compagnies, mais il y aurait toujours des avions, chez les rescapées et sur les liaisons rentables (on n'est pas prêt de refaire Paris-NewYork ou Londres-Tokyo en bateau).

A 300$, ça se compliquerait nettement.

[akochan]

Oui moi non plus je ne pense pas que l'on va refaire Londres Tokyo en bateau... on se sera tape sur la gueule pour les ressources avant.
Je viens de suivre une formation de 3 jours au sein de ma coop cerealiere sur l'utilisation des marches a terme et la couverture prix parce que j'avais envie de comprendre les mecanismes. C'etait tres interessant et tout ce que je peux en deduire c'est que la speculation sur les matieres premieres n'est pas prete de s'arreter....
On specule sur tout absolument tout. Le gars qui assurait la formation nous a dit qu'il yavait des marches speculatifs sur tout. Un vendeur de parapluie peut se couvrir contre le risqu'il y ait du soleil. C'est completement dingue.

[energy_isere]

le baril à passé les 65 $ au Nymex. http://321energy.com/

Mais c' est en fait le $ qui baisse. (Au moins par rapport à l' Euro).L' Or monte également, en $.

[navidad]

Ca fait quand même un pétrole en hausse pour les américains...

[hyperion]

et aussi pour nous , surtout ces 2 derniers jours
http://stockcharts.com/h-sc/ui?s=$WTIC: ... 5&g=0&id=0

[axelou]

Les "66 dollars" franchis :
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... llars.html

[navidad]

+100% en 3 mois, c'est bien cela ?

[energy_isere]

+100% en 3 mois, c'est bien cela ?

Quasiment, mais en 4 mois et demi.

Il y a eu un point bas en séance (mais pas à la cloture) à 33.20 $ le baril le 15 Janvier 2009.



selon courbes de Boursorama.

[energy_isere]

Le pétrole à son plus haut niveau depuis 6 mois

Le baril de pétrole à New York a dépassé ce vendredi les 66 dollars. En cause le reflux des stocks pétroliers aux Etats

L'Expansion.com - 29/05/2009

Les cours du pétrole s'échangeaient à leur niveau le plus élevé depuis six mois vendredi en début d'échanges européens, après avoir dépassé 66 dollars à New York et 65 dollars à Londres, sous l'impulsion d'une série de facteurs positifs: reflux des stocks pétroliers aux Etats-Unis, baisse du dollar et optimisme grandissant sur la reprise de l'économie.

Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet prenait 71 cents par rapport à la clôture de la veille à 65,10 dollars le baril.

A New York, le baril de "light sweet crude" pour la même échéance gagnait 80 cents à 65,88 dollars.

Dans la matinée, les cours du brut ont repassé les seuils de 66 dollars à New York et 65 dollars à Londres, plus franchis depuis début novembre. Ils ont grimpé jusqu'à 66,01 dollars et 65,19 dollars respectivement.

"L'avancée des prix du pétrole a continué, et l'objectif d'atteindre 75 dollars le baril d'ici la fin de l'année, que s'est assigné il y a longtemps l'Arabie saoudite, semble bien plus réaliste", a commenté Peter Hutton, analyste chez NCB Oils, d'autant que "les stocks pétroliers semblent confirmer leur changement de direction".

Sur ce front, les opérateurs ont reçu un signal très fort jeudi : le département américain de l'Energie a révélé une baisse bien plus importante qu'escompté des réserves américaines. Ces stocks, qui avaient atteint en avril des niveaux records depuis 19 ans, ont chuté de 5,4 millions de barils, un chiffre plus de dix fois supérieur aux prévisions des analystes.

Les cours du brut ont aussi été stimulés par une nouvelle baisse du billet vert face à l'euro. Le dollar a touché vendredi son niveau le plus bas face à la monnaie unique, 1,4078 euro pour un dollar, incitant les investisseurs à acheter des matières premières pour se protéger contre les risques d'inflation.

Dernier facteur jouant en faveur d'un raffermissement des prix de l'or noir, le paysage macroéconomique continue à s'éclaircir. Les ventes de détail ont progressé de 0,5% sur un mois en avril à prix constants en Allemagne, première économie de la zone euro, selon des chiffres publiés vendredi.

Gagné par l'optimisme, le secrétaire général de l'Opep Abdallah el-Badri a déclaré vendredi matin à la presse: "Si cette tendance continue, si la reprise que nous voyons arriver (se matérialise), nous voyons les prix dans une fourchette de 70 à 75 dollars d'ici la fin de l'année".

Pariant sur la reprise, l'Opep a décidé jeudi de maintenir à 24,82 millions de barils par jour son niveau de production (excluant l'Irak, qui ne dispose pas de quotas), une décision qui a laissé de marbre les marchés, davantage attentifs au niveau des réserves américains.

http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 82281.html

[mobar]

Pariant sur la reprise, l'Opep a décidé jeudi de maintenir à 24,82 millions de barils par jour son niveau de production (excluant l'Irak, qui ne dispose pas de quotas), une décision qui a laissé de marbre les marchés, davantage attentifs au niveau des réserves américains.

http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 82281.html

"Laissé de marbre les marchés" me plait bien!

Ca va donc continuer à grimper, jusqu'à ce que la reprise se transforme en déprime!

[sceptique]

Un petit coup d'oeil dans le rétro :
http://www.vie-publique.fr/actualite/do ... relle.html

Le prix du baril de pétrole de la mer du Nord a atteint 55,25 dollars le 17 mars 2005 et vient de pulvériser son record historique. Comment expliquer cette flambée du pétrole ? Quel est son impact sur la croissance économique ? Faudra-t-il désormais s’habituer à un pétrole cher ?

Cela laisse rêveur ... Surtout que, à l'époque, chaque dollar d'augmentation entrainait une avalanche de commentaires enflammés, entre autres ici même !
Maintenant, on est à 65 dans la quasi-indifférence.
rappel de l'évolution du Brent : http://www.industrie.gouv.fr/energie/pe ... _brent.htm

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            2005     2006     2007     2008     2009
JANVIER    44,51    62,99    53,63    91,99    43,29
FEVRIER    45,48    60,21    57,52    95,05    43,26
MARS       53.17    62,06    62,05   103,78    46,54
AVRIL      51,88    70,26    67,49   109,07    50,19
MAI        48,54    69,64    67,32   123,15    
JUIN       54,35    68,56    71,05   132,32    
JUILLET    57,52    73,67    76,82   133,19    
AOUT       63,95    73,23    70,76   113,42    
SEPTEMBRE  62,91    61,96    76,97    97,70    
OCTOBRE    58,49    57,81    82,34    71,59    
NOVEMBRE   55,24    58,76    92,51    52,34    
DECEMBRE   56,87    62,47    90,93    40,25    
ANNUEL     54,41    65,14    72,45    96,99    45,82

Laherrère avait bien raison : le cheap oil c'est bien fini ! "On" trouve quasi miraculeux un baril à 35-40$, et pourtant, il y a 5 ans "on" était inquiet à un tel prix.
Le pic du pétrole bon marché est bien passé.