sceptique a écrit :Fish2 a écrit :@ Gilles et sceptique : pour illustrer vos points de vue j'utiliserai la métaphore de l'escalier et de l'enfant qui apprend à marcher.
Gilles voit l'étage supérieur, à la fin de l'escalier (le désir de l'enfant); sceptique se concentre sur les premières marches (comment arriver à monter).
Si j'ai bien compris, je retourne à la crèche
C'est vrai que j'ai du mal à voir après la première marche. Si tonton Gilles pouvait arreter de me gronder sans arret, je fais des sacrés efforts quand meme ...

Ne vous méprenez pas, je n'ai pas parlé d'enfantillages. Mon post n'est pas une pique contre Gilles ou sceptique, j'ai juste voulu dire que vu la difficulté de la tâche, il me paraît aussi important d'imaginer comment on franchira les premières étapes que de visualiser le but final.
Parce que je pense qu'on ne pourra pas brûler les étapes, sauf situation de guerre, forte récession ou dictature sanglante.
L'image de l'enfant c'est parce que la situation est inédite dans l'histoire de l'humanité, on doit apprendre en faisant. Et aussi parce que l'enfant, sans encadrement, va plutôt suivre ses désirs (problématique de la démocratie, couple publicité-consommation) qu'adopter un comportement rationnel (éducation scientifique de base), il a aussi du mal avec la notion de temps (échéances électorales, horizon économique, fonction exponentielle...).
Cette parabole de l'escalier et des enfants j'aimerais l'affiner car on peut y greffer de nombreux thèmes débattus ici, et je suis à la recherche d'un mode de communication qui ne rebute pas les interlocuteurs. Votre avis ?
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004