Facile ... il suffit de ne pas redistribuerRaminagrobis a écrit :Devinette : quel est le pays de l'UE qui a encore malgrès tout un excédant budgétaire?
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Etonnant non?

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Facile ... il suffit de ne pas redistribuerRaminagrobis a écrit :Devinette : quel est le pays de l'UE qui a encore malgrès tout un excédant budgétaire?
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Etonnant non?
Je n'envisage rien pour le moment, c'était de simples "possibilités" qui pemettent simplement d'éviter une faillite comptable du monde.Mrlargo,
ce que tu envisage, c'est un retour du communisme ou une dictature (et oui, les capitalistes politiques ne vaudront pas toucher à leur propre richesse), c'est une éventualité auquelle je pense aussi !
Parce que l'Etat s'il nationalise les banques, va alors diriger toute l'économie....et vu l'incompétence des politiciens actuels, je doute qu'ils fassent preuve de plus de discernement dans le futur, et conduiront l'économie à la ruine......
Nous sommes d'accord sur ce point !mrlargo a écrit :Je n'envisage rien pour le moment, c'était de simples "possibilités" qui pemettent simplement d'éviter une faillite comptable du monde.Mrlargo,
ce que tu envisage, c'est un retour du communisme ou une dictature (et oui, les capitalistes politiques ne vaudront pas toucher à leur propre richesse), c'est une éventualité auquelle je pense aussi !
Parce que l'Etat s'il nationalise les banques, va alors diriger toute l'économie....et vu l'incompétence des politiciens actuels, je doute qu'ils fassent preuve de plus de discernement dans le futur, et conduiront l'économie à la ruine......
Tant qu'on est dans des "petits" pays, tu peux envisager quelquechose qui ressemble à une faillite, puisque la mondialisation du commerce et des finances a progressivement transformé les pays individuellement en entité marchandes. Mais si ton pays est trop gros ou si tu prends la totalité du monde, cela n'a plus de sens. "Ils" (nos décideurs) auraient trop à perdre.
A partir du moment ou le système actuel économico-financier est voué à une mort certaine,
de par sa logique propre (les fameux rendements décroissants...) et de par les ressources physiques (les bientôt rendements négatifs...), le futur ne peut pas ressembler au présent.
Les hommes politiques du moment qui ont pour le moins collaboré à la mise en place ce système, qui pour certains sont toujours convaincus de sa nécessité, qui l'ont également imposé et généralisé au niveau mondial, et qui essayent actuellement de le sauver piteusement coûte que coûte vont sans doute disparaître avec lui (ou alors vont devoir être des sacrés pro du retournement de veste !).
Je ne sais pas de quoi le futur (somme toute assez proche) sera fait. Je suis juste certain qu'il ne sera pas comme aujourd'hui. Si tu préfères, il sera peut-être ce que nous en ferons.
Non, tu te trompes . L'inflation prévisible + l'augmentation du PIB auraient justifié entre 4 et 5% (par an) d'augmentation de la masse monétaire. Il y a eu 5% en plus, sans inflation. Car les causes de l'inflation ne sont pas seulement dues à la quantité de monnaie... voici d'ailleurs ce qu'en dit WP (même si je ne suis pas 100% d'accord, il faut par exemple faire intervenir la vitesse de circulation de la monnaie, c'est plus facile que de l'écrire moi mêmeloup romain a écrit :AJH,
la monnaie en circulation dans la zone euro a augmenté de 10 % :
-par la croissance économique non nulle en zone euro....
-par l'entrée de nouveau pays dans la zone euro ! Et oui, la Slovénie, et la Slovaquie !
Sinon,mettre plus de monnaie en circulation que la croissance réelle du PIB, c'est relancer l'inflation si c'est limité, voire l'hyper inflation !
Si c'était aussi facile de créer la monnaie pour rembourser les dettes sans avoir une contrepartie néfaste à l'économie et la menacer, pourquoi ne pas augmenter de 100 % les euros en circulation cette année en les distribuant aux entreprises et ménages en besoin et avec le surplus même rembourser toutes nos dettes en avance ! La réponse : le zimbabwé, l'allemagne en 1923,.....
Et puis on peut avoir de l'inflation du prix des actifs (immobiliers, actions, œuvres d'art, or, etc) sans avoir d'inflation des prix (il faudrait dire "de tous les prix", car certains peuvent augmenter selon la demande - et, hélas, la spéculation - et d'autres baisser) à la consommation.Causes économiques de l'inflation
L'inflation est un phénomène sensible dans tous les sens du terme. En effet, chacun d'entre nous se rend compte que les prix ont une tendance naturelle à augmenter (pensez au prix de la baguette ou du ticket de métro). Mais c'est un phénomène sensible pour les politiques puisque l'inflation est un signe de bon ou mauvais fonctionnement économique, avec toutes les conséquences électorales.
Et pourtant, malgré son importance, les causes de l'inflation sont encore le sujet de nombreuses controverses. En effet, la même conséquence peut résulter de fonctionnements économiques radicalement opposés. Ainsi :
* la croissance économique peut provoquer une pénurie de capacité productive par rapport à la demande, qui stimulera l'inflation, tandis que la récession aura l'effet inverse. Ainsi, l'inflation peut être un signe de bonne santé économique et la déflation un signe de crise.
* la récession peut réduire les besoins d'échanges monétaires (au profit du troc, par exemple), ou provoquer une défiance envers la monnaie qui symbolise l'économie touchée, les deux phénomènes stimulant aussi l'inflation[réf. nécessaire] ; tandis que le retour de la confiance se traduira par une désinflation voire déflation associée à la reprise des investissements et dépenses. Ainsi, l'inflation peut-être un signe de mauvaise santé économique et la désinflation le signe de la reprise.
De sorte que même s'il y a accord théorique sur le fait que telle situation économique engendre telle évolution de l'inflation, il y a toujours plusieurs interprétations possibles à l'inflation mesurée, conduisant à des mesures radicalement opposées.
Voici les causes les plus souvent admises :
* inflation monétaire : une trop grande quantité de monnaie est émise par l'État (par exemple, le mark de la République de Weimar en 1923, cas typique d'hyper-inflation) ou par les banques (phase de boom économique, par exemple les États-Unis fin des années 1990), ou à l'inverse une trop faible demande de monnaie survient (exemple de l'Europe pendant les épidémies de peste au Moyen Âge)
* inflation par la demande : la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre, et les producteurs augmentent leur prix car ils ne peuvent ou ne veulent augmenter la production.
* inflation par les coûts : le coût d'un produit essentiel augmente de façon notable, ce qui a des répercussions sur les coûts des autres produits ou services (par exemple, la hausse du cours du pétrole à partir de 1973) ;
* l'indexation : des accords ou des règles de toutes sortes lient les prix de différents biens et services, avec délais (le temps de publier l'indice correspondant, par exemple). Si le prix d'un élément essentiel augmente, tous les autres suivent mécaniquement, et les effets retard mettent en place une boucle de rétro-action, un cercle vicieux, chaque effort pour combler la différence créée n'ayant comme seul effet que de mettre en place la prochaine hausse (comme un animal qui courrait après sa queue).
* panique monétaire : la monnaie utilisée est aujourd'hui essentiellement du papier ou du métal sans autre usage, et donc sans autre valeur que celle attachée à la confiance des utilisateurs. Si, pour une raison quelconque, ils se persuadent que la monnaie va perdre de sa valeur, on assistera parallèlement à une chute sur le marché des changes et à une forte inflation, qui validera l'anticipation inflationniste et la renforcera.
* le principe de la spirale inflationniste (inflation liée a une hausse des salaires)
Voici une autre cause admise par un petit nombres d'économistes et le Club de Rome :
* L'inflation est la conséquence directe (ce qui n'exclut pas les autres causes citées plus haut) de l'intérêt composé sur les crédits : voici un extrait d'une conférence de Margrit Kennedy "Une des conséquences de ce défaut (l'intérêt composé) dans notre système monétaire entre 1950 et 2001 est la perte de 80% de sa valeur par le Deutschmark. C’est-à-dire, qu’il est passé de la valeur 100 à 20 Pfennig en 50 ans, et c'était la monnaie la plus stable au monde. Pour la plupart des personnes, l'inflation semble faire partie intégrante de tout système monétaire, d’une façon presque ‘naturelle’ puisqu'il n'y a aucun pays dans le monde sans inflation. Puisque l'inflation est perçue en tant que inhérente au système, les économistes et la plupart des personnes croient que l'intérêt est nécessaire pour contrecarrer l'inflation, or l'intérêt en est la cause principale de l'inflation. Environ deux ans après chaque réévaluation du taux d'intérêt, nous pouvons constater une augmentation de l'inflation. Par conséquent, si nous pouvions supprimer l'intérêt, nous pourrions également supprimer l'inflation..."
Et dans ce cas pourquoi des impôts, taxes,.....AJH a écrit :
Je te rappelle que nous ne proposons pas d'augmenter la masse monétaire, mais de remplacer la "monnaie dette" par de la monnaie "d'État" (banque centrale) ... la quantité ne change pas, c'est un remplacement 1 pour 1.
Voir: http://monnaie.wikispaces.com/Proposition+globale
Réponse: Pour faire comme n'importe quelle banque lorsque tu lui rembourses ton emprunt, c'est à dire détruire la monnaie qu'elle a créée pour éviter justement ce qui est ton "angoisse" (et le mandat de la BCE), trop de monnaie, donc "l'inflation" qui est une des causes. Et çà l'Etat peut le faire justement par les taxes et impôts, en remboursant sa Banque Centrale des avances qu'elle fait à la collectivité; comme ca se faisait avant 1973.loup romain a écrit :Et dans ce cas pourquoi des impôts, taxes,.....AJH a écrit :
Je te rappelle que nous ne proposons pas d'augmenter la masse monétaire, mais de remplacer la "monnaie dette" par de la monnaie "d'État" (banque centrale) ... la quantité ne change pas, c'est un remplacement 1 pour 1.
Voir: http://monnaie.wikispaces.com/Proposition+globale
Puisque l'Etat peut créer sa propre monnaie, il n'a plus besoin de restrictions financières, plus besoin d'équilibre, il crée juste de la monnaie. Sauf qu'il augmente la monnaie en circulation sans que le PIB du pays augmente, et c'est l'inflation .......
Encore WPloup romain a écrit :
Tout économiste te le dira, la planche à billet c'est l'inflation, et là dessus je les crois .
Mettre des billets en circulation alors que l'économie réelle d'un pays est stable ou en chute, c'est dévaloriser la monnaie donc l'inflation C'est quand même logique, non ?
Globalement l'inflation est positive pour les emprunteurs et négative pour les rentiers ("l'euthanasie des rentiers " pour Keynes) et les banques...Conséquences de l'inflation
Il y a deux types de conséquences :
1. Conséquences de l'inflation pour les ménages
* Les conséquences positives
o gains en tant que débiteurs, l'inflation a pour effet d'alléger la dette en cas d'emprunts à taux fixes ;
o globalement, tous les ménages qui peuvent indexer leur revenus sur l'inflation.
* Les conséquences négatives
o pertes en tant qu'épargnants si l'épargne n'est pas indexée, les intérêts réels deviennent faibles, voire négatifs (cas des livrets Caisse d'épargne dans les années 1970), dévalorisation du patrimoine financier ;
o globalement tous les ménages qui ne peuvent indexer leur revenus sur l'inflation
2. Conséquences de l'inflation pour les entreprises
* Les conséquences favorables
o l'inflation favorise les investissements car elle augmente la marge d'autofinancement et allège la charge de remboursement (en cas d'emprunts à taux fixes), les entreprises ont intérêt à s'endetter ;
o effet de levier sur la rentabilité des capitaux propres.
* Les conséquences défavorables
o biaise le calcul économique, investissements pas toujours opportuns ;
o si indexation des salaires, hausse des salaires et baisse de la rentabilité économique (cas des années 1970) ;
o alourdissement du poids de l'endettement ;
o signification des comptes modifiés, illusion monétaire et risque d'amenuisement des actifs réels de l'entreprise ;
o l'exportation est plus difficile et les produits importés sont favorisés.
Émetteurs et détenteurs de monnaie
L'inflation pouvant être vue comme une perte de valeur de la monnaie, elle a des conséquences négatives pour les agents détenant de la monnaie. Inversement, si elle provient d'une création ex nihilo de monnaie, l'inflation est la conséquence d'une augmentation de la richesse de l'émetteur de monnaie, État, banque, acteur sur le marché financier ou faux-monnayeur. L'inflation peut alors être considérée comme un impôt frappant la détention d'encaisses réelles.
C'est bien pour cela que la BCE a pour principal objectif le maintien, au sein de la zone euro, de l’inflation annuelle « au dessous, mais à un niveau proche, de 2 %, sur le moyen terme ». C'est d'ailleur inscrit en dur dans son statut. Un machin pour les capitalistes et rentiers.AJH a écrit :Globalement l'inflation est positive pour les emprunteurs et négative pour les rentiers ("l'euthanasie des rentiers " pour Keynes) et les banques...
C'est clair, net et sans bavure.Art. L. 141-3. - Il est interdit à la Banque de France d'autoriser des découverts ou d'accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. L'acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite.
http://www.banque-france.fr/fr/instit/t ... re/cmf.pdf
Ce n'est pas tout à fait exact.loup romain a écrit :AJH,
Sinon,mettre plus de monnaie en circulation que la croissance réelle du PIB, c'est relancer l'inflation si c'est limité, voire l'hyper inflation !
L'éclatement de la bulle contraint Dubaï à rééchelonner d'urgence sa dette
Londres, correspondant
Les Dubaïrotes ont la gueule de bois. Pays de la démesure, leur émirat est aujourd’hui au bord de la faillite, incapable d’honorer ses engagements financiers. Le choc de l’annonce, mercredi 25 novembre, du rééchelonnement de la dette de deux de ses groupes phares – le conglomérat Dubaï World et sa filiale immobilière Nakheel – jusqu’au 30 mai 2010 au moins, a été amplifié par le fait que personne ne s’attendait à un tel cataclysme. Les marchés pensaient que l’œil du cyclone s’était éloigné.
La dette de Dubaï World, estimée à 59 milliards de dollars, représente l’essentiel de celle de l’émirat, évaluée entre 80 milliards et 90 illiards de dollars (39 milliards d’euros). Sa filiale Nakheel, promotrice de la construction des célèbres îles artificielles en forme de palmiers, est incapable de rembourser, d’ici au 14 décembre, une obligation islamique d’un montant de 3,5 milliards de dollars. Une émission de 1,2 milliard de dollars de Limitless, une autre filiale de promotion immobilière de Dubaï World, arrive aussi à échéance au printemps.
Signe supplémentaire de cette grave crise financière, Dubaï a levé d’urgence 5 milliards de dollars en bons du Trésor, souscrits par deux banques d’Abou Dhabi au titre de son programme de 20milliards de dollars de bons du Trésor annoncé en début d’année.
Petits et grands argentiers de la planète sont dans leurs petits souliers. Dubaï World est l’épine dorsale de l’économie de cette petite nation du Golfe, pilier de la fédération des Emirats arabes unis. L’expansion effrénée de ce holding attrape-tout (transports, ports, immobilier, loisirs…), à Dubaï comme à l’étranger, avait été financée par un endettement colossal auprès des investisseurs, en particulier auprès du grand frère, l’émirat voisin d’Abou Dhabi, et des banques internationales.
PROJETS URBANISTIQUES ARRÊTÉS
La débâcle de Dubaï a provoqué une envolée de la prime pour assurer sa dette. De surcroît, la baisse immédiate par les agences Moody’s et Standard & Poor’s de la note financière des six principales sociétés nationales de l’émirat ne manquera pas de renchérir leurs emprunts. Or, ces entreprises doivent honorer au cours des trois prochaines années des engagements de 50 milliards de dollars, représentant les trois quarts du produit intérieur brut (PIB) de cette nation mouchoir de poche.
Le moratoire illustre la déconfiture de la seule zone du Golfe à ne pas avoir de rente pétrolière ou gazière pour se protéger des retombées du ressac économique mondial. En effet, au sein de la fédération, Dubaï n’a pas les ressources pétrolières d’Abou Dhabi, l’un des plus gros producteurs de brut au monde.
Bras armé du modèle dubaïrote, symbole de l’argent facile et d’une croissance à deux chiffres enregistrée depuis le début des années 2000, l’immobilier résidentiel ne s’est jamais remis de la débâcle de septembre 2008. Faute de liquidités, d’ambitieux projets urbanistiques pilotés par Nakheel, en particulier la tour la plus haute au monde, ont été arrêtés. Les entreprises de BTP n’ont pas été payées depuis des mois.
La crise de l’immobilier a entraîné dans son sillage le système bancaire local, fortement exposé "à la pierre". Par ailleurs, le formidable portefeuille d’actifs industriels et immobiliers à l’étranger, en particulier aux Etats-Unis, a souffert des effets des incertitudes économiques occidentales. En se diversifiant dans le secteur tertiaire faute d’excédents pétroliers, Dubaï paie le prix le plus fort.
Le coup est rude pour l’émir, cheikh Mohammed Ben Rachid Al-Maktoum. Le président de Dubaï World, Ahmed Ben Sulayem, son bras droit et confident, est désormais sur un siège éjectable. La grave crise financière que travers l’Etat-métropole a déjà eu raison d’un autre homme lige, Sameer Al-Ansari, le président de Dubaï International Capital, le principal fonds souverain. A la lumière de l’omniprésence dans la vie des affaires de la famille régnante qui tire toutes les ficelles, le souverain est désormais en première ligne.
Pour sortir de l’ornière, Dubaï devra s’en remettre à Abou Dhabi. S’adressant au début du mois à une délégation d’hommes d’affaires, cheikh Mohammed s’est efforcé de les rassurer sur la solidité du couple pivot de la fédération.
Reste qu’en échange d’une nouvelle aide, le suzerain pourrait exiger de monter au capital des deux derniers bijoux de la couronne dubaïrote