Tout-à-fait d'accord, le facteur clé c'est l'eau. Dans un climat plus chaud, l'air en contient plus, donc on aura à la fois plus de sécheresse et de précipitations intenses, ainsi qu'un tampon moindre des glaces de montagne. Je crois que pour l'instant on ne peut guère en dire plus, la compréhension des nuages et les modèles ne sont pas assez avancés. Une autre question, c'est la vitesse du RC, permettra-t-elle à la végétation de migrer?GillesH38 a écrit : de toutes façons, le facteur le plus important n'est pas la température, mais l'eau. (Je rappelle quand même que biologiquement l'homme est apparu et etait fait pour vivre en zone tropicale, comme les grands singes !!) Or l'eau, elle s'évapore des océans , et il va bien falloir qu'elle retombe quelque part non ?
Ensuite, quand tu dis que l'homme a toujours migré pour s'adapter aux variations climatiques, c'est évidemment vrai, mais on n'est plus à la même échelle aujourd'hui. Quand on voit les problèmes posés par les migrations actuelles, on peut craindre ce qu'ils seront si par exemple 1 milliards de personnes doivent migrer.
On est je pense ici tous d'accord pour dire que les scénarios du GIEC ne tiennent pas compte de la dépletion du pétrole et des fossiles en général et je suis complètement d'accord avec toi sur le fait que la dépletion du pétrole aura des conséquences bien avant et bien plus grandes que le RC dans un premier temps. Par contre, à plus long terme, c'est flou pour moi, par exemple je n'ai pas une idée bien claire sur la quantité de charbon qu'on va consommer au 21ème siècle et du coup je n'exclus pas qu'on puisse atteindre disons 600 ppm à la fin du siècle, donc de l'ordre de +2 degré en moyenne sur le globe soit environ +4 sur les continents au 21ème siècle. On n'est donc pas à l'abri de la fonte de la calotte groenland par exemple.