[Production] La production de l'OPEP
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- mahiahi
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Du pétrole lourd? Il me semblait qu'il s'agissait de pétrole léger mais soufré (encore entendu ce matin sur Bloomberg)
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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- Hydrogène
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Et ben troisième dépêche redondante en 24 heures ... C'est quoi ce matraquage ???
L'Opep maintient ses quotas mais refuse les dépassements
par Peg Mackey et Janet McBride
KOWEIT (Reuters) - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'est entendue pour ramener sa production de brut dans les limites de ses quotas, préparant ainsi le terrain à une réduction plus importante au début 2006 lorsque le pic de la demande d'hiver sera passé.
Réunis à Koweït, les ministres du Pétrole de l'Opep ont convenu de maintenir le plafond de production de 28 millions de barils par jour mais en supprimant les dépassements.
"Nous nous préparons ainsi pour les deuxième et troisième trimestres de l'année prochaine car la demande est alors généralement moindre", a dit le ministre libyen de l'Energie, Fathi Omar bin Chatouane, à la presse au sortir de la réunion.
Il a précisé que le strict respect des quotas équivaudrait à une réduction de production de 200.000 ou 300.000 barils par jour, une goutte d'eau par rapport au marché pétrolier mondial de 84 millions de bpj - dont le tiers est fourni par l'Opep.
Mais la fin des dépassements pourrait annoncer une réduction plus importante à venir.
"Nous devons respecter le plafond maintenant et peut-être débattrons-nous d'une baisse à l'avenir", a affirmé Chatouane. "Pour l'instant nous parlons de respect des quotas et non de réduction".
La prochaine réunion a été fixée au 31 janvier.
BAISSE ATTENDUE DE LA DEMANDE
La production du cartel est à son plus haut depuis 25 ans, à la fois pour profiter des prix élevés sur le marché et sous la pression des pays consommateurs inquiets de l'impact du pétrole cher sur l'activité économique.
L'envolée des cours a évidemment fait l'affaire des pays producteurs mais certains membres de l'Opep craignent un réveil douloureux avec le redoux. La demande baisse habituellement au deuxième trimestre et les stocks se reconstituent, ce qui entraîne une baisse des cours.
"Il faudra revoir la situation à l'approche du deuxième trimestre 2006. Cela pourrait justifier des mesures de différents types pour préserver l'équilibre du marché", a déclaré Ali al Naimi, ministre saoudien du Pétrole, la voix la plus influente de l'Opep.
Naimi, qui pilote la politique du premier exportateur pétrolier mondial de brut, a constaté que les stocks pétroliers des pays industrialisés étaient déjà relativement élevés. "Si nous continuons comme ça, le chiffre augmentera (...). L'arrivée du deuxième trimestre pourrait fortement peser sur les cours. Je n'utiliserais pas le mot 'effondrement', mais je parlerais plutôt de baisse", a-t-il expliqué.
Vers 14h20 GMT, le brut léger américain reprend 78 cents, soit 1,31%, à 60,17 dollars le baril dans les échanges électroniques après avoir chuté de 2,1% vendredi. Sur le marché londonien, le Brent s'adjuge 99 cents ou 1,73% à 58,30.
"Le marché fait une fixation sur le mot 'réduction' mais l'Opep a tout à fait raison de s'inquiéter pour le deuxième trimestre", observe Mike Rothman, analyste chez ISI.
LE PRIX DU BARIL A DOUBLE EN 2 ANS
Comme prévu, l'offre de l'Opep de puiser dans ses capacités excédentaires expirera à la fin du mois. L'organisation avait fait cette proposition en septembre après les records successifs inscrits par le brut jusqu'à 70,85 dollars le baril, mais elle a rencontré peu de succès. En termes réels, c'est-à-dire inflation déduite, il s'agissait alors du cours le plus élevé depuis un quart de siècle.
Les achats de pétrole des Etats-Unis, de la Chine et de l'Inde ont alimenté la hausse du prix du baril, qui a doublé en deux ans. Le manque de capacités de raffinage pour des produits pétroliers comme l'essence, le diesel et le fioul domestique, a accentué la tendance.
L'Opep, sans pouvoir remédier à la pénurie de capacités de raffinage dans les pays consommateurs, s'est efforcée de contenir les prix en autorisant ses membres qui le pouvaient - essentiellement l'Arabie saoudite et les Etats du Golfe - à ouvrir les vannes.
Cette stratégie de dépassement des quotas a rencontré un certain succès, mais les grands producteurs jugent le moment venu d'y mettre fin.
Les analystes jugent cohérente la stratégie de l'Opep.
"Ils disent (...) 'pour l'instant nous sommes très satisfaits et nous nous retrouverons dans six semaines'", constate Thomas Stenvoll, analyste chez Hess. "Ils ne sacrifient rien. Ils ne sacrifient pas leur crédibilité".
L'Opep, qui a un plafond officiel de 28 millions de barils par jour (hors Irak), espère pouvoir exercer davantage d'influence sur les prix l'an prochain. Elle chiffre la demande à 29,8 millions de bpj au premier trimestre puis à 27,8 millions au deuxième trimestre, alors que sa production a dépassé les 30 millions ces derniers mois.
© 2005 Reuters Limited
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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Si ça se trouve, c'est la méthode coué :
la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ;
la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ;
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Pour l'OPEP, la modération des prix dépend aussi de l'UE
par Barbara Lewis et François Murphy
VIENNE (Reuters) - Le cheikh Ahmad al Fahd al Sabah, président de l'Opep et ministre koweïtien du Pétrole, a dit souhaiter que l'organisation continue de produire à plein régime jusqu'en mars pour modérer les cours du brut.
Mais il a aussi déclaré à des représentants de l'Union européenne que les Etats consommateurs devaient contribuer à améliorer la situation en construisant des raffineries et en réduisant la fiscalité des produits pétroliers.
Il a tenu ces propos à l'occasion d'une réunion à Vienne entre des représentants du cartel et des représentants de l'Union européenne, consacrée aux moyens de juguler la hausse des prix pétroliers. Celle-ci reste particulièrement préoccupante pour les principaux pays consommateurs, malgré le reflux des cours par rapport au plus haut record de 70,85 dollars le baril touché en août.
Le président de l'Opep a estimé que la flambée des cours était imputable à une pénurie de raffineries et a souligné la part de responsabilité des marchés financiers sur lesquels se négocie le brut.
"Il s'est avéré que ces deux éléments avaient influencé la volatilité récemment observée sur le marché", a-t-il déclaré.
Dans un communiqué commun publié à l'issue de la réunion, les deux parties ont déclaré que pays producteurs et consommateurs, de même que l'économie mondiale dans son ensemble, avaient besoin de prix pétroliers stables et raisonnables.
"Les participants ont reconnu que le maintien de prix extrêmes, dans l'une ou l'autre direction, pendant une période durable, était potentiellement dangereux, et par conséquent non souhaitable", peut-on notamment lire dans le document.
La solution réside dans une mobilisation des investissements dans les gisements pétroliers et les raffineries, ainsi que dans la garantie de capacités et de stocks disponibles, poursuivent ses auteurs. Ils reconnaissent aussi que les pays producteurs ont besoin d'une évaluation claire du futur niveau de la demande.
Lors des entretiens, l'Opep était représentée par le cheikh Ahmad et par le ministre nigérian du Pétrole Edmund Daukoru, qui lui succèdera l'année prochaine à la présidence de l'organisation.
"Les deux parties conviennent que beaucoup reste à faire pour garantir un niveau d'approvisionnement suffisant, non seulement pour stabiliser le marché, mais aussi pour réagir dans l'avenir à des situations d'urgence telles que le cas de l'ouragan Katrina", a déclaré Edmund Daukoru.
DIVERGENCES SUR LA FISCALITE
Il n'y a toutefois pas eu accord sur les niveaux de taxation, dont l'Opep a souligné le rôle énorme dans le prix des carburants payé par les consommateurs.
"La politique fiscale est au coeur de la souveraineté nationale et il est clair que l'Union européenne a décidé de fortement taxer l'énergie", a déclaré le commissaire européen à l'énergie Andris Piebalgs.
"Les raisons en sont d'abord d'utiliser efficacement les ressources en énergie et ensuite de lutter contre les changements du climat en consommant moins. En outre, un niveau de taxation plus élevé a permis lors de chaque crise un impact moindre sur l'économie."
Les ministres du Pétrole de l'Opep doivent se réunir le 12 décembre à Koweït pour établir leur stratégie de production du début de l'année prochaine.
La production de l'Opep a atteint environ 30 millions de barils par jour (bpj) pendant la majeure partie de l'année, et peu d'observateurs s'attendent à une réduction des pompages.
L'Union européenne et l'Opep avaient déjà eu des entretiens en juin à Bruxelles, où une troisième rencontre est prévue en juin 2006.
- Sylvain
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[/humour_avec_peut-être_un_fond_de_vérité]

[/humour_avec_peut-être_un_fond_de_vérité]
... des raffineries adaptées au pétrole lourd et/ou souffré qu'on vous propose en quantités croissantes. Parce que, voyez-vous, le débit de light sweet crude diminue, et nous n'y pouvons plus grand-choseAhmad al Fahd al Sabah, président de l'Opep et ministre koweïtien du Pétrole a écrit :les Etats consommateurs doivent contribuer à améliorer la situation en construisant des raffineries ...

[/humour_avec_peut-être_un_fond_de_vérité]
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La demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ; la demande va baisser ....
L'Opep relève sa prévision 2006 de hausse de la demande ven. déc. 16, 2005
lien très long
L'Opep relève sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole brut pour l'an prochain, à 28,7 millions de barils par jour (bpj), soit 134.000 de plus que dans son estimation précédente, pour prendre en compte l'amélioration de la conjoncture.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui fournit un tiers du pétrole consommé dans le monde, table dans son dernier rapport mensuel sur une augmentation de la demande de 1,6 million de bpj, soit 1,9%.
"L'économie mondiale aborde 2006 en très bonne condition", souligne-t-elle.
Les ministres de l'Opep sont convenus lundi de laisser inchangé le plafond global de production du cartel à 28 millions de bpj mais ils ont ouvert la voie à une réduction de ses pompages au début de 2006, une fois passé le pic de la demande hivernale.
La prochaine réunion ministérielle de l'organisation est prévue le 31 janvier.
Pour le restant de 2005, l'Opep projette une croissance de la demande mondiale de pétrole de 1,2 million bpj, soit 1,5%, à 83,3 millions bpj, soit une révision en hausse de 40.000 sur les chiffres du mois dernier.
La plus grande partie de cette hausse, soit 700.000 bpj, provient de pays en développement qui ont connu une forte croissance économique, et des pays producteurs qui ont bénéficié de la flambée des prix.
Compte tenu d'une économie mondiale qui devrait rester forte en 2006, les experts de l'Opep pensent que la consommation de pétrole augmentera dans l'ensemble des grandes régions, notamment de 400.000 bpj dans l'OCDE, tandis que la Chine verra sa consommation atteindre plus du 20% de celle de l'ensemble de la planète.
Le rythme de la demande devrait dépasser la croissance de l'offre hors Opep, ce qui impliquerait une progression de la demande de brut de l'Opep. La production de la Mer du Nord est à la peine et la croissance de la production russe a déçu.
L'offre hors Opep devrait être en moyenne de 51,6 millions bpj en 2006, soit une hausse de 1,4 million bpj sur 2005, ce qui est à peu près inchangé par rapport à la prévision du mois dernier.
L'Opep relève sa prévision 2006 de hausse de la demande ven. déc. 16, 2005
lien très long
L'Opep relève sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole brut pour l'an prochain, à 28,7 millions de barils par jour (bpj), soit 134.000 de plus que dans son estimation précédente, pour prendre en compte l'amélioration de la conjoncture.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui fournit un tiers du pétrole consommé dans le monde, table dans son dernier rapport mensuel sur une augmentation de la demande de 1,6 million de bpj, soit 1,9%.
"L'économie mondiale aborde 2006 en très bonne condition", souligne-t-elle.
Les ministres de l'Opep sont convenus lundi de laisser inchangé le plafond global de production du cartel à 28 millions de bpj mais ils ont ouvert la voie à une réduction de ses pompages au début de 2006, une fois passé le pic de la demande hivernale.
La prochaine réunion ministérielle de l'organisation est prévue le 31 janvier.
Pour le restant de 2005, l'Opep projette une croissance de la demande mondiale de pétrole de 1,2 million bpj, soit 1,5%, à 83,3 millions bpj, soit une révision en hausse de 40.000 sur les chiffres du mois dernier.
La plus grande partie de cette hausse, soit 700.000 bpj, provient de pays en développement qui ont connu une forte croissance économique, et des pays producteurs qui ont bénéficié de la flambée des prix.
Compte tenu d'une économie mondiale qui devrait rester forte en 2006, les experts de l'Opep pensent que la consommation de pétrole augmentera dans l'ensemble des grandes régions, notamment de 400.000 bpj dans l'OCDE, tandis que la Chine verra sa consommation atteindre plus du 20% de celle de l'ensemble de la planète.
Le rythme de la demande devrait dépasser la croissance de l'offre hors Opep, ce qui impliquerait une progression de la demande de brut de l'Opep. La production de la Mer du Nord est à la peine et la croissance de la production russe a déçu.
L'offre hors Opep devrait être en moyenne de 51,6 millions bpj en 2006, soit une hausse de 1,4 million bpj sur 2005, ce qui est à peu près inchangé par rapport à la prévision du mois dernier.
Moderacene: le site de la moderation brut
- Sylvain
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Je dois bien avouer que cette question m'a turlupiné pas mal de temps.energy_isere a écrit : pourquoi les pays du Golfe n'investissent ils pas eux méme également dans des raffineries ?

Proposition de réponse :
Pourquoi ne pas mettre plus de raffineries dans les pays producteurs ?
Les pays producteurs produisent UN SEUL produit pétrolier : du pétrole brut. Conséquence : la logistique de transport vers les pays consommateurs est assez simple : il n'y a qu'un seul type de produits à transporter. On peut facilement interchanger les navires pétroliers.
Imaginons maintenant que les raffineries soient situées dans les pays producteurs. Ces raffineries produisent PLUSIEURS produits pétroliers : de l'essence, du diesel, du mazout, du kérosène, du bitume, etc ... Cela complique les relations entre producteurs et consommateurs.
De plus, se pose le problème de l'interchangeabilité des navires. Des cuves ayant contenues du bitume peuvent-elles contenir de l'essence sans plomb ? L'essence risque d'être polluée par le bitume qui est resté sur les parois.200 000 litres de kérosène à livrer à la France pour janvier ? Euh ... Le temps que le navire franchisse le canal de Suez ... en espérant qu'il n'y ait pas de tempête sur la Mer Rouge ... Ça nous fait combien de semaine tout ça ? ...
Dernier point : la volatilité des produits transportés. Il me semble que l'essence et le kérosène sont plus volatiles que le pétrole brut, ce qui les rend plus dangereux à transporter sur de grandes distances.
Conclusion : il est préférable que les raffineries des pays consommateurs soient dans les pays consommateurs. Les pays producteurs n'ont besoin que de petites raffineries adaptées aux besoin locaux.
- energy_isere
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http://jang.com.pk/thenews/dec2005-dail ... ss/b17.htm
OPEC needs to cut output to support prices
LONDON: OPEC needs to slash production by some 1.3 million barrels per day early next year to stop an oil price slide, the Centre for Global Energy Studies warned in its monthly report published Monday.
The Organisation of Petroleum Exporting Countries "is expected to come under pressure to cut oil production in order to support prices once the (northern hemisphere) winter ends", the research group said in its influential report.
"Unless global oil demand growth bounces back strongly... or non-OPEC members suffer another disastrous year in 2006, the CGES expects OPEC will need to reduce output by around 1.3 million barrels per day (mbpd) to keep the price of their reference basket of crudes above 45 dollars per barrel."
"If it cannot find the unity to do so, prices could fall sharply," it warned.
The OPEC reference basket comprises 11 types of main crude exports from each of its members and is usually five to eight dollars below New York’s light sweet crude. The basket price stood at 53.25 dollars per barrel on Friday.
OPEC’s production quota stands at 28.0 mbpd and it decided last week in Kuwait not to renew its offer for emergency extra output of 2.0 mbpd.
- Djian
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C'est quoi ce délire????
Ca fait déjà longtemps que les déclarations de l'OPEP n'influent plus sur le prix.
On va voir une énième réunion de l'OPEP qui va se terminer par "bin finalement, on a bien regarder et on va juste rien changer à notre production réelle mais on va revoir les quotats (qui me font toujours bien rire d'ailleurs)"
Puis faut pas oublier qu'il y a encore pas mal d'économistes et de politiques qui annonce une reprise de la croissance en 2006, alors où est le besoin de réduire la prod?

Ca fait déjà longtemps que les déclarations de l'OPEP n'influent plus sur le prix.
On va voir une énième réunion de l'OPEP qui va se terminer par "bin finalement, on a bien regarder et on va juste rien changer à notre production réelle mais on va revoir les quotats (qui me font toujours bien rire d'ailleurs)"
Puis faut pas oublier qu'il y a encore pas mal d'économistes et de politiques qui annonce une reprise de la croissance en 2006, alors où est le besoin de réduire la prod?




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- energy_isere
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La Russie et l'Opep renforcent leur coopération
LEMONDE.FR | 26.12.05
La Russie, deuxième producteur mondial de pétrole et qui entend encore renforcer son influence internationale dans ce secteur, a promis lundi 26 décembre au président de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), en visite à Moscou, d'accentuer sa coopération avec le cartel pour aider à la stabilisation du marché. "Nous avons décidé d'organiser des réunions ministérielles annuelles ainsi que des échanges techniques, des séminaires et des recherches communes", a relevé un communiqué commun publié à l'issue d'une rencontre entre le ministre de l'énergie russe, Viktor Khristenko, et cheikh Ahmed al-Fahd al-Sabah. Moscou et l'Opep "ont intérêt à coopérer en matière de politique énergétique et pour ce qui concerne les investissements dans l'exploration, la production et le retraitement du pétrole".
Cheikh Ahmed al-Fahd al-Sabah avait clairement précisé dès le début de sa visite dans la capitale russe qu'il voulait que Moscou coopère davantage. Il a assuré que l'Opep n'était pas "inquiète" des plans de la Russie visant à augmenter sa production de pétrole. "Nous sommes convaincus que les marchés accepteront toute production" supplémentaire, a-t-il déclaré, ajoutant que la Russie et l'Opep "ne sont pas en compétition".
CONNAÎTRE LES PLANS RUSSES
Le quotidien des affaires Kommersant a souligné que la délégation de l'Opep avait "besoin de connaître les plans de production et d'exportation pétrolières de la Russie" pour "coordonner les actions" l'an prochain, mais aussi parce que le cartel s'inquiétait "de la volonté de Moscou d'accroître sa part de marché". D'autant que Moscou doit prendre au 1er janvier la présidence du G8, le groupe réunissant les sept pays les plus industrialisés et la Russie.
Cheikh Ahmed a pour sa part qualifié cet évènement de "moment historique". "Pour la première fois dans l'histoire de cette organisation, celle-ci sera présidée par un pays producteur d'hydrocarbures", a-t-il affirmé. "La Russie pourra expliquer la position des pays producteurs de combustible aux pays consommateurs".
La demande de pétrole adressée aux pays membres de l'Opep devrait baisser de 2 millions de barils par jour au deuxième trimestre de l'an prochain, pour s'établir autour de 27,8 millions de barils par jour, a-t-il également relevé. Il a toutefois refusé de préciser si cette baisse saisonnière s'accompagnerait d'une réduction des quotas de production de l'Opep pour soutenir les prix. Et si la demande adressée aux pays ne faisant pas partie de l'Opep baisserait dans les mêmes proportions. Il a ajouté que l'Opep veillerait à l'adéquation entre l'offre et la demande, et estimé que le marché ne souffrait pas de pénurie d'offre actuellement.
Regroupant 11 membres (Algérie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Indonésie, Iran, Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar et Venezuela), l'Opep, qui fournit près de 40 % de la demande mondiale de pétrole, avait prévenu jeudi qu'elle n'hésiterait pas à baisser sa production au deuxième trimestre 2006 si la demande et les prix de l'or noir baissaient.
L'Opep souhaiterait, selon les médias, maintenir les prix du pétrole entre 44 et 55 dollars. Actuellement, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février tourne autour des 58 dollars.
- mehdiclean
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Opep: le Nigeria prend la tête de l'organisation
LAGOS (AFP) - 09/01/2006 12h36 - Le Nigeria a pris la direction de l'Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (Opep), basée à Vienne, a indiqué lundi dans un communiqué le gouvernement nigérian.
Le secrétaire d'Etat au Pétrole, Edmond Daukoru, a pris officiellement ses fonction de président de l'Opep le 1er janvier, indique le texte précisant qu'il a nommé Mohammed Barkindo, également Nigérian, au poste de secrétaire général de l'organisation.
L'Opep représente la plupart des producteurs et exportateurs de pétrole du Sud et s'occupent notamment du contrôle des prix du baril de brut sur le marché international. L'Arabie Saoudite, l'Iran, le Vénézuéla, le Koweit, les Emirats arabes unis, l'Irak, le Nigeria, la Libye, l'Indonésie, l'Algérie et le Qatar sont membres de l'Opep et produisent en moyenne 31,17 millions de barils de pétrole brut par jour sur une production mondiale totale de 73,5 barils, selon les chiffres du gouvernement américain.
M. Daukoru, nommé récemment secrétaire d'Etat au Pétrole, était auparavant conseiller spécial pour le Pétrole du président Olusegun Obasanjo, qui garde le portefeuille de ce secteur stratégique. M. Barkindo est un économiste qui a été directeur adjoint de l'entreprise publique de production de gaz naturel liquide (NLNG). Le Nigeria est le 10ème plus gros producteur de pétrole et le 7ème exportateur, avec en 2005 une moyenne de 2,614 millions de barils par jour.
Pays le plus peuplé d'Afrique avec 130 millions d'habitants, le Nigeria compte augmenter sa production de brut et atteindre 4 millions de barils par jour, en développant l'exploitation de nouveaux gisements offshore.
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !