[Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
à krolik,
merci pour les explications.
Les Russes on donc faits de grosses modifications sur le RBMK que ce soit de leur initiative ou sous la pression de l'occident finalement peu importe.
merci pour les explications.
Les Russes on donc faits de grosses modifications sur le RBMK que ce soit de leur initiative ou sous la pression de l'occident finalement peu importe.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Oui Krolik, merci pour ces précisions techniques. Donc voilà confirmation que les russes developpent très activement les technologies de réutilisation/utilisation d'uranium appauvri/plutonium.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Un article interessant dans l' Usine Nouvelle
« Les 13 millions de tonnes d’uranium de recyclage entreposées à Pierrelate correspondent à deux ans d’utilisation dans les quatre réacteurs de Cruas », a précisé le représentant d’EDF.
la je crois qu' il y a erreur grossiére de transcription.
Krolik, combien de zero en trop ? ca serais pas 13 millions de kg soit 13000 tonnes ?
A lire plus facilement dans le version d origine : http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... re.N120796L’Uranium de retraitement soumis à la question parlementaire
Le 05 novembre 2009 par Ana Lutzky
La mondialisation des échanges des déchets nucléaires et des produits radioactifs s’est trouvée sous le feu des projecteurs, lors d’une audition d’EDF, de l’ASN, de l’IRSN, du CEA et d’Areva sur l’Uranium de retraitement par l’office parlementaire dédié.
A la suite de la programmation, le 13 octobre dernier, du documentaire « Déchets, le cauchemar du nucléaire » sur Arte, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a souhaité entendre les principaux acteurs concernés mercredi 4 novembre. Des représentants d’EDF, de l’ASN, de l’IRSN, du CEA et d’Areva étaient présents.
Le traitement du combustible usé est utilisé par l'industrie nucléaire civile en France : il est possible de séparer puis de réutiliser le plutonium dans un mélange d'oxyde d'uranium et de plutonium (le MOX) qui peut être à nouveau utilisé comme combustible dans un réacteur électrogène. 22 réacteurs sur les 58 du parc français ont l’autorisation d’utiliser du MOX dans l’Hexagone, et deux autorisations supplémentaires sont en cours d’instruction.
Dans certains pays dont la France, l'uranium de retraitement (URT), issu du traitement des combustibles irradiés, fait également l'objet d'un ré-enrichissement afin de fabriquer du combustible neuf. Son enrichissement en uranium 235 est de l'ordre de 1% et sa composition isotopique est plus complexe (présence notable d'uranium 234). Cet URT est aujourd’hui recyclé en partie par EDF (actuellement dans les quatre réacteurs de la centrale de Cruas) après ré-enrichissement en 235U.
Ce ré-enrichissement n’est pas effectué en France, qui ne dispose pas des centrifugeuses pour le faire (la technologie sera disponible dans l’usine George Besse II), mais en Russie (Seversk) et aux Pays-Bas (Urenco). La quantité d’URT recyclée dépend fortement de l’état du marché de l’uranium naturel. « Les 13 millions de tonnes d’uranium de recyclage entreposées à Pierrelate correspondent à deux ans d’utilisation dans les quatre réacteurs de Cruas », a précisé le représentant d’EDF.
« Une pratique ancienne et licite »
« L’enrichissement à l’étranger est une pratique ancienne et licite. On n’enrichit pas que l’uranium de retraitement, mais aussi de l’uranium issu des filières naturelles » a expliqué Jacques Repussard, directeur général de l’IRSN lors de l’audition sur l’uranium de retraitement par l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.
« Il existe un aspect économique de la question, une histoire d’offre et de demande », a-t-il tout d’abord listé. « Après le démantèlement de l’URSS, la Russie s’est retrouvée à la tête d’une capacité industrielle d’enrichissement phénoménale. Cependant, elle s’est trouvée coupée des mines d’uranium situées dans d’autres républiques ex-soviétiques. Or la France a besoin d’enrichissement pour son uranium de retraitement et pour ses filières naturelles », a-t-il souligné. « Aujourd’hui, la France ne traite pas d’URT appauvri parce qu’elle ne dispose pas d’usine pour le faire ». La technologie sera disponible dans l’Hexagone, mais pas tout de suite : EDF a signé un contrat de long terme de 10 ans avec l’usine d’Areva George Besse II à partir de 2013 pour que ses centrifugeuses effectuent le réenrichissement aujourd’hui réalisé en Russie et aux Pays-Bas . Une technologie qu’Areva a achetée à Urenco.
100 400 tonnes d’uranium de retraitement sont stockées à Bessines, et 158 400 tonnes au Tricastin. De 2000 à 2004, 100% de l’uranium recyclable pour le retraitement est passé par les Pays-Bas.
Arbitrage spéculatif
« Actuellement, une partie du flux annuel d'URT n'est donc pas encore recyclée et est entreposée. Elle constitue un stock stratégique, qui sera valorisé en fonction des prix futurs de l’uranium et de la compétitivité de la technologie employée », précise EDF. Compte tenu de l’évolution du prix de l'uranium, EDF et Areva mènent en commun une réflexion sur les possibilités d'augmentation significative des flux recyclés.
« Areva et EDF jouent sur les mots », réagissait le 12 octobre l’association « Sortir du nucléaire » : « théoriquement, 96% des déchets nucléaires sont recyclables, mais dans les faits… ils ne sont quasiment pas recyclés, et ne le seront jamais. Ce sont donc bien des déchets nucléaires mais ils sont présentés comme une "précieuse" réserve stratégique de combustible nucléaire. A ce compte, on pourrait tout aussi bien célébrer l'amiante ou les dioxines en prétendant que ces matières "précieuses" seront un jour réutilisées ».
En effet, les industriels estiment qu'il s'agit d'une réserve stratégique parce que le potentiel énergétique de cet uranium pourrait également être utilisé dans des réacteurs rapides de quatrième génération. « L’uranium appauvri et ultra appauvri [stocké en Russie] a une valeur énergétique, mais il ne faut pas trop attendre », a souligné Jacques Repussard. « La France et la Russie souhaitent cette quatrième génération, qui fonctionnera en cycle fermé, et recyclera l’uranium appauvri », a-t-il rappelé, estimant que ce stockage ne posait pas dès lors de problème éthique.
« Vous êtes le gendarme du nucléaire », a néanmoins lancé Claude Birraux, député de Haute-Savoie et président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques, à André-Claude Lacoste, président de l’ASN : « si la voiture est passée de l’autre côté de la frontière, votre ticket n’est plus valable », a-t-il poursuivi. « C’est tout à fait vrai monsieur le président », a répondu Claude Lacoste, « à la différence de l’autorité de sûreté nucléaire britannique, l’autorité russe est celle avec laquelle nous avons le moins de relations. »
« Les 13 millions de tonnes d’uranium de recyclage entreposées à Pierrelate correspondent à deux ans d’utilisation dans les quatre réacteurs de Cruas », a précisé le représentant d’EDF.
la je crois qu' il y a erreur grossiére de transcription.
Krolik, combien de zero en trop ? ca serais pas 13 millions de kg soit 13000 tonnes ?
- Remundo
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
13 Megatonnes d'uranium !! Wahouu
La France disposerait à elle seule de toutes les réserves même les plus spéculatives.
Voir ici
Déjà, 13 000 tonnes, c'est pas mal

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- krolik
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Oh là, là une telle question c't' heure..
En gros un réacteur c'est 100 tonnes d'uranium enrichi renouvellé par 1/3 tous les ans.
Donc il faut alimenter 33 tonnes par d'uranium neuf enrichi.
On a 58 réacteurs qui fonctionnent en gros depuis 25 ans.
Donc on a consommé environ (à la louche) 25 x 33 x 58 = 47 850 tonne d'U enrichi depuis que le programme REP fonctionne.
L'Unat c'est 0,7 %. L'Uenrichi c'est du 4%. L'U appauvri c'est du 0,2% Donc sur chaque tonne on prend 0,5 de 235. Donc à la louche il faut 8 tonnes d'Unat pour faire 1 tonne d'U enrichi.(c'est pas ça, je sais, mais c'est pas loin).
Donc pour l'ordre de grandeur je dirais que c'est plutôt de l'ordre de 400 000 tonnes. Ca ne me semble pas idiot.
Maintenant peut-être ai-je fait une approximation trop grande..
Alors après cela il y a le ré-enrichi qui revient... celui qui est laissé en Russie.. etc..etc..
@+
En gros un réacteur c'est 100 tonnes d'uranium enrichi renouvellé par 1/3 tous les ans.
Donc il faut alimenter 33 tonnes par d'uranium neuf enrichi.
On a 58 réacteurs qui fonctionnent en gros depuis 25 ans.
Donc on a consommé environ (à la louche) 25 x 33 x 58 = 47 850 tonne d'U enrichi depuis que le programme REP fonctionne.
L'Unat c'est 0,7 %. L'Uenrichi c'est du 4%. L'U appauvri c'est du 0,2% Donc sur chaque tonne on prend 0,5 de 235. Donc à la louche il faut 8 tonnes d'Unat pour faire 1 tonne d'U enrichi.(c'est pas ça, je sais, mais c'est pas loin).
Donc pour l'ordre de grandeur je dirais que c'est plutôt de l'ordre de 400 000 tonnes. Ca ne me semble pas idiot.
Maintenant peut-être ai-je fait une approximation trop grande..
Alors après cela il y a le ré-enrichi qui revient... celui qui est laissé en Russie.. etc..etc..
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Les 13000 tonnes c' est juste pour Pierrelatte.
Si vous relisez bien l' article vous avez en
plus ;
Sur le site de Greenpeace on trouve:
Si vous relisez bien l' article vous avez en
plus ;
Le calcul d' ordre de grandeur de Krolik est donc correct.....100 400 tonnes d’uranium de retraitement sont stockées à Bessines, et 158 400 tonnes au Tricastin. .....
Sur le site de Greenpeace on trouve:
http://www.greenpeace.fr/stop-plutonium ... anium.php3L’usine d’enrichissement française Eurodif (filiale d’Areva) à Pierrelatte est l’une des principales au monde. eDF est son principal client mais de nombreux pays notamment européens sont aussi clients. Urenco, compagnie tri-nationale (Allemagne, Royaume-Uni et Pays-Bas), est la seconde productrice d’uranium enrichi en Europe. Elle possède des usines à Almelo (Pays-Bas), Gronau (Allemagne) et Capenhurst (Royaume-Uni).
Fin 2003 , l’inventaire de l’Andra recensait 220000 tonnes d’uranium appauvri stockées sur le sol français, issu des contrats d’eDF et des autres clients. Selon les prévisions, ce gigantesque stock devrait passer à 350000 tonnes d’ici 2020 du fait uniquement de l’enrichissement à destination des combustibles d’eDF.
- Remundo
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
De quoi faire jouir les fans de sugénération 

- krolik
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Et toujours pas un mot sur la naufrage du Mont Louis !!
Ils sont tous devenus amnésiques, pourtant déjà à l'époque cela avait fait grand bruit. Pierre Pellerin avait déjà été interviewé à la télé.
Ils sont tous devenus amnésiques, pourtant déjà à l'époque cela avait fait grand bruit. Pierre Pellerin avait déjà été interviewé à la télé.
Retraitement d’uranium en Russie : l’OPECST saisit
le Haut Comité pour la transparence
et l’information sur la sûreté nucléaire
L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques a organisé, mercredi 4 novembre, une audition publique ouverte à la presse visant à dresser le bilan des conditions de recyclage de l'uranium.
Tous les acteurs concernés du secteur nucléaire étaient présents, et M. Claude Birraux, député, président de l'OPECST, les a invités à présenter leur point de vue. La sous-direction de l'énergie nucléaire a rappelé le cadre de contrôle des échanges internationaux des matières radioactives qui vise à prévenir les vols, les risques de prolifération, les atteintes à la sûreté, et à préserver la sécurité d’approvisionnement. Le CEA a présenté les trois circuits possibles de recyclage de l'uranium, à savoir le réenrichissement, la fabrication du combustible MOX, et l’entreposage en vue d’une utilisation comme combustible dans les surgénérateurs du futur, puis a distingué les procédés de réenrichissement, par diffusion gazeuse ou par ultra-centrifugation gazeuse. EDF a rendu compte des arbitrages économiques et technologiques qui l’amènent à faire appel à des installations d’ultra-centrifugation gazeuse en Russie. Areva a confirmé que ses installations actuelles d’enrichissement, utilisant le procédé de la diffusion gazeuse, étaient bien adaptées pour l’uranium naturel, et pas pour l’uranium de retraitement, d’une composition isotopique différente, mais qu’une usine d’ultra-centrifugation gazeuse était en cours de construction au Tricastin. L’IRSN est revenu sur la rupture créée par la disparition de l’URSS, à l’origine du surdimensionnement de l’offre russe en matière d’enrichissement de l’uranium, puis a détaillé les précautions de sûreté imposées aux transports de matières radioactives. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rappelé qu’une matière radioactive prévue pour une utilisation ultérieure n’était pas un déchet nucléaire, a indiqué les précautions de sûreté spécifiques imposées par l’ultra-centrifugation, notamment pour la protection des travailleurs, et a précisé que celles-ci s’imposeraient à l’usine d’Areva au Tricastin ; l’ASN a également observé que la coopération avec son homologue russe à la surveillance de la circulation des matières radioactives était minimale.
Les questions appuyées de M. Claude Birraux, député, président de l’OPECST, ont permis de mieux cerner la situation évoquée par le documentaire diffusé sur Arte du 13 octobre dernier : la prestation d'enrichissement d'uranium fournie par la société Tenex à Tomsk, en Sibérie, s’appuie sur un contrat inter-entreprises passé dans les années 80; l'usage en ce cas veut que le prestataire restitue la part d'uranium qui est effectivement enrichie, mais conserve la part d'uranium appauvrie résultante, de manière à pouvoir en extraire à nouveau de l'uranium enrichi, pour son propre compte, si une demande commerciale se présente. De la même façon, la société Areva conserve l'uranium appauvri résultant des prestations d'enrichissement d'uranium qu'elle effectue pour EDF; l'uranium appauvri joue le rôle d'un stock stratégique constituant une source d'approvisionnement alternatif en cas de tension technique ou commerciale sur l'approvisionnement en uranium naturel, soumis aux aléas de l’extraction minière.
M. Christian Bataille, député, s'est fait préciser que les réacteurs nucléaires, pour des raisons de sûreté, devaient être spécialement aménagés pour utiliser comme combustibles les produits de recyclage de l'uranium, et que les 21 réacteurs utilisateurs de MOX et les quatre réacteurs de Cruas utilisateurs d'uranium de retraitement permettaient d'élever à 17% la part de combustible provenant du recyclage.
Mme Marie-Christine Blandin, sénatrice, a dit sa déconvenue d'avoir découvert par une émission de télévision que le recyclage de l'uranium, présenté comme un atout essentiel de l’indépendance de la filière nucléaire française, s'effectue en pratique en Russie. Elle a dénoncé le fait que cette information ait été jusque là occultée, y compris dans le Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) de 2007.
La sous-direction de l'énergie nucléaire a reconnu que ce document ne fait mention que d’un réenrichissement « à l’étranger », mais a plaidé en faveur du chemin déjà parcouru vers la transparence, initiée par la loi « Bataille » de décembre 1991 relative aux déchets nucléaires les plus dangereux, puis élargie par une loi de juin 2006 à tous les déchets et matières radioactifs.
L’ASN a confirmé que la nouvelle version du PNGMDR, publiée d’ici début 2010, prévoyait de mieux montrer la cohérence globale du cycle du combustible, et a souligné la reconnaissance par les instances internationales de deux « bonnes pratiques » françaises : le PNGMDR et l’inventaire national des déchets radioactifs, mis à jour tous les trois ans, qu’une directive en préparation pourrait imposer dans chaque pays membre de l’Union européenne.
M. Jean-Claude Etienne, sénateur, premier vice-président de l’OPECST, a constaté l’impact médiatique provoqué par la série récente d’incidents dans le domaine nucléaire, tandis que M. Michel Lejeune, député, a souhaité profiter de la présence des acteurs concernés pour mieux comprendre la portée de la déclaration conjointe des trois autorités de sûreté française, finlandaise et britannique à propos du système de contrôle-commande de l’EPR. Les représentants de l’ASN ont expliqué que le retentissement des décisions de l’Autorité était la contrepartie d’une démarche délibérée de transparence, et d’un relais démultiplicateur dû à une attention internationale croissante. En l’occurrence, c’est une demande d’informations complémentaires qui a été formulée, relativement à des points techniques repérés par l’IRSN comme insuffisamment documentés. EDF et Areva ont indiqué que les explications complémentaires seraient fournies dans des délais ne gênant pas la poursuite de la construction des EPR en chantier.
En conclusion, M. Claude Birraux s’est félicité d’un échange sans a priori et sans tabou, ayant permis d’aller jusqu’au bout de la compréhension des enjeux. Il a indiqué qu'il avait saisi, au nom de l’OPECST, le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sûreté nucléaire de la question des échanges internationaux liés au retraitement de l’uranium, afin que celui-ci formule, le cas échéant, des recommandations sur l’amélioration de la transparence dans ce domaine.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Krolik
à propos de l' Uranium Français envoyé en recyclage en Sibérie à TOMSK 7, est ce que c'est la que ca se passe :
Google maps / taper TOMSK
remonter la riviére TOM vers le Nord , au premier pont et à l' endroit ou la riviére fait un coude vers l' Ouest (et avant d' aller jusqu' à CHERNIL-SHIKOVO) on voit une immense zone industrielle .
C' est ce que je déduis de la carte dans ce pdf :
http://www.radioprotection.org/index.ph ... o44032.pdf
et en se promenant dans le site et en zoomant, je retrouve l' image présentée dans le reportage :
c' est à dire l' endroit présumé ou sont stockés les futs d' Uranium appauvris.

On voit également la voie ferrée qui permet le transport de nos déchets à recycler, un peu plus au Nord de cette image.
J' ai beau tenter de grossir encore, je vois pas d' étiquettes sur les futs avec mention "déchets-radioactif-qui-n-en-sont-pas-qui-sont-recyclables de AREVA/EDF"
à propos de l' Uranium Français envoyé en recyclage en Sibérie à TOMSK 7, est ce que c'est la que ca se passe :
Google maps / taper TOMSK
remonter la riviére TOM vers le Nord , au premier pont et à l' endroit ou la riviére fait un coude vers l' Ouest (et avant d' aller jusqu' à CHERNIL-SHIKOVO) on voit une immense zone industrielle .
C' est ce que je déduis de la carte dans ce pdf :
Radioprotection, vol. 44, n◦ 5 (2009) 151–153Uranium-234, uranium-235 and uranium-238 in soil near
Siberian Chemical Enterprises (Tomsk-7, Seversk)
http://www.radioprotection.org/index.ph ... o44032.pdf
et en se promenant dans le site et en zoomant, je retrouve l' image présentée dans le reportage :
c' est à dire l' endroit présumé ou sont stockés les futs d' Uranium appauvris.

On voit également la voie ferrée qui permet le transport de nos déchets à recycler, un peu plus au Nord de cette image.
J' ai beau tenter de grossir encore, je vois pas d' étiquettes sur les futs avec mention "déchets-radioactif-qui-n-en-sont-pas-qui-sont-recyclables de AREVA/EDF"

- krolik
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Oui c'est bien là avant le confluent de la Tom avec l'Ob.
Je suis allé à la pêche du stirlet au filet dans l'Ob...
@+
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Ce e Tenex avait annoncé il y a deux mois, donc avant le passage à la télé de l'émission d'ARTE sur le ré-enrichissement de Seversk.
@+
@+
Romandie News (http://www.romandie.com/infos/news2/091 ... cywmud.asp)
Nucléaire : Urenco n'enverra plus d'uranium appauvri en Russie
LA HAYE - La société d'enrichissement d'uranium pour centrales nucléaires Urenco, qui exploite des usines aux Pays-Bas, en Allemagne et en Grande-Bretagne, a annoncé lundi que l'entreprise russe Tenex n'allait plus transformer ses déchets d'uranium appauvri.
"Le contrat avec Tenex se termine en 2009", a annoncé à l'AFP Judith Slijkhuis, attachée de presse d'Urenco à Almelo (nord des Pays-Bas).
"Les Russes ont indiqué qu'ils ne veulent pas prolonger leur contrat. Je ne sais pas s'ils ont toujours la capacité de production" nécessaire pour traiter l'uranium appauvri résultant de la production d'uranium enrichi par Urenco, a-t-elle précisé.
"Nous leurs envoyions notre uranium appauvri, ils l'enrichissaient et nous renvoyaient la partie ré-enrichie", selon Mme Slijkhuis.
Urenco, qui était en contrat avec Tenex depuis 1996, envoyait "entre 1.500 et 3.700 tonnes" d'uranium appauvri par an à Tenex à partir de ses usines en Allemagne et aux Pays-Bas.
Il était transporté par train à partir de l'usine de Gronau (ouest de l'Allemagne) et par camion puis bateau, via les ports de Rotterdam et de Saint-Petersbourg, à partir de l'usine d'Almelo, selon cette source.
L'organisation écologiste Greenpeace a affirmé lundi dans un communiqué que l'uranium appauvri d'Urenco était ensuite transporté à Seversk en Sibérie, où il était "stocké dans des conteneurs à l'air libre".
"Urenco affirme que ce produit est réutilisé, mais dans la pratique 90% de cette substance dangereuse et toxique reste en Russie", selon Greenpeace.
Aux Pays-Bas, Urenco envisage de stocker désormais son uranium appauvri dans l'enceinte de son usine et d'en envoyer une partie à l'organisation centrale néerlandaise pour les déchets radioactifs (Covra) à Flessingue (sud-ouest), selon Mme Slijkhuis.
Urenco, qui représente 25% du marché mondial de l'enrichissement d'uranium, a fondé en 2006 avec le groupe français Areva une co-entreprise, ETC, présente notamment sur le site de la centrale nucléaire de Tricastin (sud de la France).
AREVA
(©AFP / 09 novembre 2009)
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
http://www.lexpress.fr/actualites/2/arr ... 34083.htmlArrestation d'un antinucléaire qui s'était entravé sur les rails
Par Reuters, publié le 07/12/2009
ROUEN - Le militant de Greenpeace qui s'était entravé dimanche soir sur les rails à la gare maritime de Cherbourg (Manche) pour empêcher le passage d'un convoi d'uranium appauvri a été interpellé puis libéré après deux heures de garde à vue, a-t-on appris auprès de son avocat.
L'arrestation a eu lieu lundi vers 07h30, a précisé maître Alexandre Faro, avocat de Greenpeace.
Selon lui, les policiers ont éprouvé beaucoup de difficultés à désentraver le militant, Yannick Rousselet, dont les mains étaient menottées dans un manchon en acier passé sous les rails.
"Pour l'instant, aucune charge n'a été retenue contre lui", a précisé l'avocat.
Joint au téléphone par Reuters, Yannick Rousselet a fait savoir que le convoi qui est parvenu à la gare maritime juste après son arrestation était composé "de wagons chargés d'une trentaine de cuves d'hexafluorure d'uranium (US6) ainsi que de wagons chargés de neuf conteneurs d'U308, une forme stable d'uranium destiné au stockage."
Toujours selon le militant, responsable de la campagne Énergie/Nucléaire de Greenpeace France, ces conteneurs doivent être chargés sur un navire qui n'est pas spécialement aménagé, le Kapitan Lus, en vue d'un départ vers la Russie prévu dans la soirée.
Selon un rapport du "Service de défense de sécurité et d'intelligence économique" cité par Greenpeace, sur 33.000 tonnes d'uranium qui auraient été exportées vers la Russie depuis 2006, seulement 3.090 tonnes auraient été réexpédiées en France, ce qui prouve, selon l'organisation, que "les déchets nucléaires sont bel et bien abandonnés en Russie".
La présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, a estimé lundi que Greenpeace se trompait de bataille en organisant cette action à Cherbourg.
"De la part de Greenpeace c'est la démonstration qu'ils se trompent de bataille", a-t-elle déclaré sur France Info.
"Le nucléaire ne fait pas de CO2 c'est vraiment une façon de faire moins de changement climatique", a-t-elle ajouté, alors que s'ouvre à Copenhague la conférence mondiale sur le réchauffement de la Terre.
Selon Anne Lauvergeon, "il n'y a aucun secret" en la matière et les produits transportés ne sont pas des déchets.
"La loi est très claire : on ne sort pas un déchet nucléaire de France", a-t-elle dit.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Pfiiuu...
Greenpeace prend des risques humains pour pas grand chose. Quant à Anne, la langue de bois habituelle.

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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Il y a déjà un pauvre type qui s'est fait couper en deux par un train dans des conditions similaires..
Mais il y a bien des gens qui se suicident en se jettant sous la métro à Paris..Ca met un bazar noir sur les lignes.
Il y a toujours des volontaires..
@+
Mais il y a bien des gens qui se suicident en se jettant sous la métro à Paris..Ca met un bazar noir sur les lignes.
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Re: Nucléaire : le prix du démantèlement !!
L'un des grands problèmes de la filière nucléaire où les cycles de vie des installations et des déchets dépassent allègrement la durée de vie de plusieurs générations.Principale raison : le risque de perte de mémoire. « Assurer la passation de connaissances entre ceux qui ont construit la centrale et ceux qui vont la démanteler est aujourd’hui une priorité », explique ainsi Philippe Bernet. A Chooz A d’ailleurs, quelques ingénieurs autour de la soixantaine, qui ont participé à l’exploitation de la centrale, figurent parmi l’équipe de démantèlement. Le retour d’expérience entre les chantiers de déconstruction du parc actuel, pour rendre les démantèlements futurs plus faciles, et les concepteurs de demain, est de mise. Sous la houlette du CIDEN, l’EPR de Flamanville intègre d’ailleurs dès la conception les problématiques de démantèlement.