Tchernobyl, Fukushima, et radioprotection par Krolik.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par kercoz » 20 nov. 2009, 21:30

krolik a écrit :Donc reprenez le papier de Jacques Pradel :
http://www.ecolo.org/documents/document ... _12_99.doc
Le petit philippe , c'est son fils ?
http://www.enviro2b.com/2008/07/10/de-n ... nucleaire/

////////////
Philippe Pradel, directeur de l'énergie nucléaire du CEA, le dit lui même : « nous n'avons aucun souci pour financer des projets, le nucléaire est une activité très profitable ». Les 270 chercheurs et techniciens peuvent donc mener leur expérience en tout quiétude.
//////////////:
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 20 nov. 2009, 22:54

OK, Krolik, grâce à vous, on sait que tout est maîtrisé en France, que Tchernobyl a fait 40 morts. Que les mamies font des cures de radon qui leur redonnent leurs 20 ans, et qu'il fait bon vivre au pied du sarcophage du RBMK russe éventré.

Le coeff de vide négatif sans matière combustible à l'oxygène, c'est bien, mais pas la panacée non plus.

Que faire de la centrale "en fin de vie" (on l'envoie à la casse ?), en cas de fuites diverses, du risque sismique, du risque aérien, voire terroriste, etc... Oh pardon de poser ces questions, je sais d'avance qu'elles sont bêtes. :-$

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par krolik » 20 nov. 2009, 23:46

C'est très fatigant pour l'adversaire cette tactique mise au point par les antinucs.
Une fois que l'on a fini de traiter quelques points.. ça relance avec une volée de sujets, sujets balancés là sans argumentation, avec un aspect vide-ordures.
Alors que tous ces sujets ont été traités dans le fil.
Il ne reste plus qu'à reprendre point par point.
Mais j'aimerais bien que vous me disiez par exemple : la tenue au séisme, qu'est-ce que vous lui reprochez ? Quels sont les calculs que vous avez faits, modélisés, les expériences que vous avez menées; qui vous permettent d'affirmer qu'une centrale ne tient pas au séisme ?
D'ailleurs qu'est-ce qui se passe dans une centrale soumise à un séisme ? Au Japon où les séismes ne sont pas tout à fait les mêmes qu'en France, il y a une centrale d'arrêtée depuis un moment, mais quelles ont été les retombées sur l'extérieur ? La centrale a-t-elle fondu les plombs ?
Perso je me suis tapé dans les années 70 les calculs au séisme des paniers de stockage de combustibles usés dans les piscines du batiment réacteur des centrales 900MW, j'ai même déposé un brevet quant à la tenue au séisme de ces paniers... Qu'est-ce qu'ils ont de faux mes calculs ? Des vérifications ont été faites sur des modèles réduits 1/4 sur des tables vibrantes à Saclay.
C'est du gargarisme de mots que vous nous faites.

Mais pour la tenue à la chute d'avion , je vous mets ici http://dl.free.fr/mp3gV3UTj un lien où vous pourrez tirer un fichier de 5Mo d'un petit film en .mpeg (click droit et enregistrer la cible sous..) .
Sur ce film éalisé par la Sandia Corporation on voit un avion F14 de 35tonnes lancé contre un mur de 2mètres d'épaisseur à 750km/h !!
Le kérosène a été remplacé par de l'eau pour faire la masse, d'autant qu'un feu de fuel sur un bloc de béton n'apporterait pas grand chose de plus. ce film a été réalisé avant le 911. Le F14 est propulsé par une fusée pour atteindre cette vitesse sans pilote. En fait on a l'impression qu'il disparait dans le bloc de béton, il est volatilisé en micro morceaux. Il n'y a qu'une pièce qui est agressive pour le mur, c'est l'axe du rotor du moteur. Et ce morceau ne fait qu'un trou de 15 cm de profondeur, donc il ne traverse pas, et il s'en faut de loin.
Si l'on prenait un A380, ce ne serait pas pire, car en fait dans cette manip l'angle d'attaque est très défavorable et pile à la perpendiculaire de la paroi. Dans le cas d'un gros porteur civil en sus du fait de manoeuvrer l'avion en radada à quelques mètres du sol, vu l'envergure le pilote ne pourrait pas placer plus d'un réacteur à la perpendiculaire du batiment réacteur.
Pour qu’un choc soit pénétrant, il faut qu’il soit long dans le temps.
Pour qu’il soit long dans le temps il faut qu’il y ait résonance sonore entre les extrémités.
Un obus flèche destiné à ce but est accordé comme on accorde un piano. Il faut créer une onde de choc stationnaire.
Les axes des rotors des réacteurs d’avions ne sont pas calculés pour cela.
Puisque vous affirmez qu’un réacteur ne tient pas à la chute d’un avion, pouvez vous me montrer le film où l’on voit un avion traverser un mur en béton de 2mètres d’épaisseur ?
Enfin sortez des arguments de votre cru, des arguments étayés par des faits et pas la répétition lancinante et bête des antinucs..
Essayez d’apporter des éléments au débat.
J’essaie mais vous ne voulez pas en tenir compte, j'ai l'impression que pisser dans un violon vous ferait le même effet...

@+
Dernière modification par krolik le 21 nov. 2009, 12:16, modifié 1 fois.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 20 nov. 2009, 23:54

Personnellement, j'ai posé des questions sans aucune affirmation. L'objet de mes questions est juste de faire réfléchir sur les nombreuses possibilités incontrôlables de fuites radioactives durant la longue vie d'une centrale nucléaire, durant toutes les étapes de son cycle de vie.

Je vous signale au passage qu'il y a déjà eu des fuites par simple erreur de manipulation.

Toutefois, je vous remercie de votre réponse.

Pour les éléments au débat, j'en ai déjà apporté beaucoup, voir les pages précédentes.

Bonne nuit Krolik, et surtout bon hormésis.

P.S. : je ne suis PAS anti-nuke. Si vous cherchez une étiquette à me coller sur le dos, scepti-nuke m'ira très bien.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par krolik » 21 nov. 2009, 01:09

Remundo a écrit : Je vous signale au passage qu'il y a déjà eu des fuites par simple erreur de manipulation.
D'accord : les références ????
Combien de morts ? Combien de blessés ?

Ou alors c'est pipo.

@+

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par spego » 21 nov. 2009, 07:34

krolik a écrit :.......dans le bloc debéton, en fait il est volatilisé en micro morceaux. Il n'y a qu'une pièce qui est agressive pour le mur, c'est l'axe du rotor du moteur. .........Puisque vous affirmez qu’un réacteur ne tient pas à la chute d’un avion, .....
@+
Autrefois j'ai travaillé dans la récupération d'aluminium, sur le parc de l'usine il y avait un gros bimoteur en cours de démantellement. Comme je m'intéresse à l'aéronautique je suis voir et toucher (comme St Thomas) l'intérieur de l'intérieur si l'on peut dire, ce que l'on ne voit jamais. C'est extrèmement surprenant la finesse des tôles d'aluminium et la légèreté d'éléments d'avion. Les tôles du fuselage de cet appareil qui devait approcher la taille d'un autobus n'étaient pas plus épaisse que celles de ma petite Peugeot 104 d'alors et en alu pas en acier. Rien d'étonnant que ça se volatilise à l'impact. Très très peu d'acier tout en caissons d'alu riveté.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 21 nov. 2009, 09:54

krolik a écrit :
Remundo a écrit : Je vous signale au passage qu'il y a déjà eu des fuites par simple erreur de manipulation.
D'accord : les références ????
Combien de morts ? Combien de blessés ?

Ou alors c'est pipo.

@+
Je ne vous donnerai pas le nombre de mort. En fait, il n'y a eu que des gens en meilleure santé par effet Hormesis, tout comme à Tchernobyl.

Voilà un petit festival.
fuite radioactive après un séisme au Japon
Fil de l'AFP du 001/01/1999, incidents, accidents, erreur manip...
"Petite" fuite sur une canalisation à Pierrelatte en 2008

Et juste un petit bilan Wikipedia des accidents dans les seuls activités civiles du nucléaire
Accidents liés à l'industrie nucléaire civile [modifier]
Années 1950 [modifier]
1957 Complexe nucléaire Mayak (à Kyshtym non loin de la ville de Tcheliabinsk, URSS). Une puissante explosion dans un centre de stockage de déchets radioactifs a projeté à plus d’un kilomètre d’altitude environ deux millions de curies de produits radioactifs, et près de dix fois plus dans l’environnement de l’installation, soit environ la moitié des quantités rejetées à Tchernobyl. Au moins 200 personnes périrent, l'application des mesures d'urgence comportait l'évacuation d'environ 10 000 personnes, une zone interdite de 250 km² (niveau 6 sur l'échelle INES) et des panneaux « fermez les fenêtres et roulez le plus vite possible » installés sur les bords des routes environnantes. Le régime soviétique a maintenu le secret défense sur cet accident, les premières informations ne seront révélées qu'en 1976 par le biologiste soviétique Jaurès Medvedev immigré en Angleterre. Dans le quotidien Libération du 24 août 2000, « les matières radioactives remontent en surface avec le jaillissement des eaux souterraines », affirme Igor Forofontov de Greenpeace Russie [8].

Du 7 au 12 octobre 1957, incendie à la centrale nucléaire de Windscale (Grande-Bretagne). L'accident se classe au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES). À la suite d'un incident provoqué lors d'une opération d'entretien du graphite, des produits de fission, essentiellement de l'iode 131, sont rejetés à l'extérieur. Aucune mesure d'évacuation n'a été prise, mais les autorités compétentes prennent les mesures suivantes pour maîtriser le danger : interdiction de la consommation de certains produits et contrôle et arrêt des livraisons de lait pendant deux mois sur une zone de 500 km². Sur les 238 personnes examinées, 126 sont légèrement contaminées au niveau de la thyroïde ; la dose maximale relevée est de 0,16 sievert. En comparaison, la limite annuelle d'incorporation de l'iode 131 à ne pas dépasser pour le personnel du nucléaire correspond à une dose de 0,05 sievert à la thyroïde. Parmi le personnel de l'installation, 96 personnes présentent, malgré le port du masque, des doses à la thyroïde allant jusqu'à 0,1 sievert. 14 autres agents subissent une faible irradiation externe qui reste inférieure à celle que délivrent certaines radiographies médicales. Les doses les plus élevées mesurées sur ces agents sont égales à 0,047 sievert, soit un peu moins que la limite annuelle d'irradiation de l'organisme entier à ne pas dépasser pour le personnel du nucléaire. En 1983, un documentaire de la télévision britannique révélait que dans le village de Seascale, situé non loin de Sellafield, le taux d'enfants atteints de cancer était dix fois plus élevé que la moyenne nationale. Selon le journal Le Monde du 2 janvier 1988, l'ancien premier ministre conservateur britannique, Harold Macmillan, avait ordonné d'étouffer un rapport détaillé sur les causes d'un grave incendie qui s'était produit à l'intérieur de l'usine de retraitement des déchets nucléaires de Windscale.

Années 1960 [modifier]
24 juillet 1964, Charlestown, Rhode Island. Un accident dans une usine de fabrication de combustible nucléaire fait un mort.

17 octobre 1969, centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, Loir-et-Cher, en France. Un accident entraîne la fusion de cinq éléments combustibles dans le réacteur A1. Lors du déchargement, les opérateurs ont ordonné de charger un canal d'Uranium et de graphite. Le réacteur est resté un an à l'arrêt pour un coût de 20 millions de francs (un peu plus de trois millions d’euros). L'événement est qualifié d'incident par EDF[réf. nécessaire] ; selon l'échelle INES actuelle, il s'agit d'un accident qui se situe au niveau 4.
Années 1970 [modifier]

19 novembre 1971. Dans une centrale nucléaire à Monticello, Minnesota, un réservoir d'eau déborde, relâchant 190 m³ d'eau contaminée dans le Mississippi. Des matières radioactives entrent plus tard dans le système d'arrivée d'eau de Saint Paul.

1972. L'usine de retraitement des combustibles nucléaires à West Valley, New York, ferme après six ans de fonctionnement. Elle laisse derrière elle des réservoirs contenant 2 300 m³ de déchets hautement radioactifs, qui contaminent par la suite le lac Érié et le lac Ontario.
mars 1972.
En Alaska, un contrôle de routine d'une centrale nucléaire indique la présence de radioactivité dans le réseau d'eau du bâtiment (comprenant notamment le point d'eau potable) qui a été interconnecté avec un réservoir de 11 m³ de déchets radioactifs.

28 mai 1974. Le Commissariat à l'énergie atomique déclare que 12 « événements anormaux » en 1973 ont libéré de la radioactivité « au-dessus des niveaux autorisés » autour de différentes centrales nucléaires.

22 mars 1975. Un feu dans le réacteur nucléaire de Brown's Ferry situé à Decatur, Alabama, sur la rivière Tennessee, provoque une baisse importante des niveaux d'eau de refroidissement.

28 mars 1979, Three Mile Island, Pennsylvanie. Suite à une panne des pompes d'alimentation en eau du circuit secondaire de l'un des réacteurs, un enchaînement de défaillances mécaniques, d’erreurs humaines et de défauts de conception, entraîne la fusion du cœur. L’enceinte de confinement étant restée intègre, le relâchement de produits radioactifs dans l’environnement est resté faible. L'accident de Three Mile Island est classé au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES).

16 juillet 1979, près de Church Rock, Nouveau-Mexique. Les parois d'un bassin de déchets radioactifs se brisent, laissant s'échapper une grande quantité de déchets.

29 septembre 1979. Le gouverneur Bruce Babbitt en Arizona ordonne aux gardes nationaux de nettoyer l'usine American Atomics de Tucson, qui d'après lui fuyait. À la cuisine de l'école publique d'en face, 300 000 dollars de nourriture ont été contaminés par du tritium radioactif ; les gâteaux au chocolat avaient 56 nCi par litre, deux fois et demi la limite de sécurité.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 21 nov. 2009, 10:01

La suite Wikipedia
Années 1980 [modifier]
13 mars 1980, centrale nucléaire de Saint-Laurent, en Loir-et-Cher, en France. Un accident conduit à la fusion de deux éléments combustibles du réacteur A2 filière UNGG (uranium naturel, graphite-gaz) d'une puissance de 515 MWe. La plaque métallique de maintien des capteurs de pression du réacteur vient, à la suite de phénomènes de corrosion, obstruer une douzaine de canaux du bloc de graphite, ce qui empêche le bon refroidissement du cœur et provoque la fusion de deux éléments combustibles. Gravement endommagé, le réacteur est indisponible pendant deux ans et demi environ. C'est l'accident nucléaire le plus grave jamais répertorié pour un réacteur en France (niveau 4 selon l'échelle INES).

Janvier 1981, centrale de Tsuruga au Japon, un incident irradie 278 personnes.
1981, incendie d'un silo à l'usine de retraitement de La Hague, en France.
L'accident est classé au niveau 3 de l'échelle INES.
à partir de 1982, à (Taiwan), des immeubles sont construits avec un ferraillage contaminé par une source de cobalt 60. L'affaire devient publique lorsqu'un employé de la compagnie électrique découvre à l'été 1992 que son compteur geiger indique chez lui des niveaux de contamination dépassant largement la limite[5]. On découvre alors que l'affaire concerne des centaines d'immeubles, des milliers de logements, et plus de 10 000 personnes, avec des doses allant de 20 à 500 millisieverts par an (9 à 20 fois la dose naturelle) pendant 9 à 20 ans. Elle se double d'un scandale, car l'agence gouvernementale Atomic Energy Council (AEC) avait déjà decouvert le problème dès 1985, à la suite d'un contrôle de l'appareil radiographique d'un dentiste dans un de ces logements, et étouffé l'affaire. Le fabricant du ferraillage en ayant perdu la trace, tous les immeubles concernés ne sont pas découverts : selon RSPAT (Radiation Safety and Protection Association Taiwan), seuls 7000 tonnes sur les 20 000 fabriquées ont été identifiés, et peuvent se trouver n'importe où dans l'île. De plus, les habitants ont continué à vivre des années dans les mêmes lieux, notamment faute d'indemnisation (pour les propriétaires) ou d'autres logements (pour les locataires). Un suivi médical de 4100 personnes concernées, de 1995 à 2000, a permis de mesurer certains effets. En 2001, 89 d'entre elles avait un cancer, mortel pour 39. Une autre équipe a fait valoir en 2003[6]que, pour 10 000 personnes (non exposées), la mortalité par cancer attendue serait de 214, ce qui impliquerait un effet protecteur des faibles doses d'irradiation.

26 avril 1986, catastrophe de []Tchernobyl, en Ukraine. Accident de niveau 7 selon l'échelle INES. L'accident est survenu dans la centrale nucléaire Lénine située sur les rives de la rivière Pripiat, un affluent du Dniepr à environ 15 km de Tchernobyl et 110 km de Kiev, près de la frontière avec la Biélorussie. Suite à une série d'erreurs humaines et en raison de défauts de conception, le réacteur n°4 subit une fusion du cœur puis une explosion provoquant la libération de grandes quantités de radioisotopes dans l'atmosphère.[/b] Les autorités évacuent environ 250 000 personnes de Biélorussie, de Russie et d’Ukraine. Plusieurs centaines de milliers d'ouvriers (600 000 environ), les « liquidateurs » sont venus d'Ukraine, de Biélorussie, de Lettonie et de Russie pour procéder à des nettoyages.

1987, dans la ville de Goiânia (État de Goiás, Brésil). Un appareil de radiothérapie, abandonné dans un ancien hôpital, est récupéré par des ferrailleurs pour la revente du métal au poids. Le césium 137, produit actif de l'appareil, est dispersé. Les gens jouent avec, attirés par la lumière bleue qu'il émet. Au moins quatre personnes décèdent dans les 75 jours après la découverte, 249 personnes présentent des contaminations importantes, 49 hospitalisations sont réalisées , dont 21 en soins intensifs, et 600 personnes sont encore sous surveillance médicale en 2003. Cet accident a été classé au niveau 5 sur l'échelle INES. [7]

17 décembre 1987 : un incident s'est produit à la centrale nucléaire de Biblis en Allemagne. L'accident nucléaire fut divulgué seulement un an après dans un article de la revue spécialisée américaine (Nucleonic Weeks). L'accident a été évalué au niveau 2 de l'échelle INES.

19 octobre 1989, à 21h39 un incendie se déclare dans la salle des turbines de la centrale nucléaire de Vandellos en Espagne, provoquant indirectement une inondation et endommageant différents systèmes, notamment la réfrigération du réacteur. Cet incident est classé au niveau 3 de l'échelle INES. Le gouvernement espagnol a décidé la fermeture définitive du réacteur en novembre 1992 après qu'une fuite d'effluents liquides radioactifs eut pollué le canal voisin. En février 1996, 15 personnes sont contaminées par inhalation d'américium 241 alors qu'elles vident les piscines de combustible de la centrale. [9] [
Années 1990
[modifier]

25 octobre 1992, Snovosi Bor, en Russie, près de St Pétersbourg, sur le réacteur n°3, un RBMK, une vanne d'arrivée d'eau d'un des 1 660 tubes de force se ferme, destruction de l'élément de combustible et du tube de force.

30 septembre 1999, Tokaimura, à 160 km de Tokyo au Japon. Accident de niveau 4 sur l'échelle INES. L'introduction dans une cuve de décantation, suite à une erreur de manipulation, d'une quantité anormalement élevée d'uranium (16,6 kg) dépassant très largement la valeur de sécurité (2,3 kg), est à l'origine de la réaction de criticité. Cet accident de criticité a exposé plus de 600 riverains à des radiations importantes[réf. nécessaire] et tué au moins deux des ouvriers de la centrale ; à 21h, soit 11 heures après le début de l'accident, les autorités décrètent le confinement des populations dans un rayon de 10 km. L'enquête sur l'accident de Tokaimura a montré que les ouvriers de l'usine, gérée par l'entreprise JCO, violaient de façon régulière les procédures de sécurité, par exemple en mélangeant l'uranium dans des bassines pour aller plus vite (AFP, 27/04/2000)[8].
Le 27 décembre 1999, lors de la tempête qui frappe alors la France, les parties basses des tranches 1 et 2, et dans une moindre mesure les tranches 3 et 4 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) sont inondées [9], forçant l'arrêt de trois de ses quatre réacteurs. Incident classé niveau 2 sur l'échelle INES.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 21 nov. 2009, 10:07

Et la fin...
Années 2000 [modifier]
15 février 2000, Buchanan, New York. Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire d'Indian Point libère une petite quantité de vapeur radioactive. C'est un dysfonctionnement du générateur de vapeur qui en est la cause.

Juillet 2000, près de Richland, Washington. Des feux touchent la décharge nucléaire très radioactive « B/C » de l'Hanford Site. Les déchets ne sont pas à la surface, mais sous terre. Aucune contamination aérienne n'a été détectée en dehors des limites du site.

10 avril 2003, un grave incident s'est produit à la centrale nucléaire de Paks (Hongrie), située à une centaine de kilomètres au sud de Budapest. Une fuite radioactive a vraisemblablement mis en danger la population environnante. Selon Istvan Kocsis, le directeur de la centrale, la cause évidente de ce grave incident, qui a eu lieu pendant le nettoyage des piles de combustion, est une faute de planification du système de contrôle et de refroidissement produit et opéré par Framatome ANP (AFP, 12 mai 2003). Pour réparer le réacteur endommagé, la société russe TVEL a été préférée à Framatome ANP.

9 août 2004, Fukui, à 320 km au nord-ouest de Tokyo, au Japon. Un accident dans la centrale nucléaire de Mihama provoque la mort de cinq personnes et fait sept blessés. Une fuite de vapeur dans le bâtiment abritant les turbines du réacteur numéro 3. Les victimes ont été prises dans les jets de vapeurs. L'opérateur de la centrale reconnaît un défaut de surveillance de ses installations ; La canalisation rompue ne remplissait pas les normes de sécurité. Les autorités locales ont annoncé qu'il n'y avait pas de fuites radioactives hors des installations où se trouvent les turbines. C'est l'accident le plus meurtrier lié à l'exploitation civile de l'énergie nucléaire au Japon. Le réacteur 3 a été arrêté après l'accident, et une série de tests sur ce réacteur a commencé le 21 septembre 2006[10].

18 avril 2005, Sellafield, Angleterre. 83 000 litres de combustible liquéfié fortement radioactif, contenant environ 20 tonnes d'uranium et de l'acide nitrique concentré se sont échappés d'une fissure dans un tuyau et se sont répandus dans une cuve en acier inoxydable contenant 200 kg de plutonium dans l'enceinte de l'usine de retraitement Thorp située à Sellafield. L'enquête a montré que la fuite est restée inconnue pendant neuf mois[11]. Voir détails de l'accident dans l'article Sellafield

11 mars 2006 en Belgique, un opérateur de la société Sterigenics de Fleurus spécialisée dans la stérilisation d'équipements médicaux pénètre durant 20 secondes dans une cellule d'irradiation contenant une source scellée de cobalt 60 où aucune opération n'étant en cours, les sources radioactives auraient dû être plongées dans une piscine sous cinq à six mètres d'eau en attendant la production. Trois semaines plus tard il éprouva quelques symptômes typiques d'une irradiation (vomissement, perte de cheveux). On estime qu'il reçut une dose élevée comprise entre 4,4 et 4,8 Gy suite à une défaillance du système de contrôle-commande hydraulique assurant le maintien de la source radioactive dans la piscine (l'épaisseur d'eau servant de bouclier biologique). L'opérateur passera près d'un mois à l'hôpital avant de pouvoir rentrer chez lui. Après la mise sous scellé de la cellule concernée pendant près d'un mois, l'organisme gouvernemental de contrôle AFCN en collaboration avec les auditeurs privés d'AVN et le contrôle du bien-être au travail ont imposé à Sterigenics un programme d'actions incluant la mise en place de systèmes de sécurité hydrauliques, électriques et mécaniques redondants. Il s'agit d'un accident de niveau 4 sur l'échelle INES[12].

25 juillet 2006, Suède, incident classé de niveau 2 sur l'échelle INES : défaillance d’un système de secours de la tranche 1 de la centrale de Forsmark ; par précaution, deux réacteurs de la centrale d'Oskarshamn sont fermés[13]. « C'est le hasard qui a évité qu’une fusion du cœur ne se produise », affirme, dans le quotidien allemand TAZ du 3 août, Lars-Olov Höglund qui a été responsable du département de construction dans l’entreprise Suédoise Wattenfall[14]. « C’est l’évènement le plus dangereux depuis Three Mile Island et Tchernobyl », déclare-t-il encore le 2 août au quotidien suédois Svenska Dagbladet. Ole Reistad, directeur de l’institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants, déclare au TAZ que l'on est « passé près de la catastrophe » et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité ; « une telle chose n’aurait jamais dû se produire ».

16 juillet 2007, Japon, La centrale de Kashiwazaki-Kariwa a subi un tremblement de terre d'intensité 6,8 dont l'épicentre était éloigné d'environ 10 kilomètres. Le séisme a causé un incendie maitrisé deux heures après le départ du feu, ainsi que des rejets d'eau contenant des éléments radioactifs dans la mer. Des fûts contenant des déchets de faible activité ont également été renversés dans la zone de stockage, répandant pour certains leur contenu sur le sol. Des traces de radioactivité ont aussi été détectées au niveau du système de ventilation du réacteur 7 ce qui tend à prouver que de faibles quantités de ces éléments ont été rejetées dans l'atmosphère. Suite au séisme, les réacteurs de la centrale ont été arrêtés le 18 juillet 2007. Le coût total du séisme pour la centrale est évalué à plus de 600 milliards de yens (plus de 3,6 milliards d'euros) sur l'année comptable qui prend fin en mars 2008, entrainant un déficit de 95 milliards de yens (570 millions d'euros) pour cette même année.

4 juin 2008, Slovénie, le personnel de la centrale nucléaire de Krško a detecté un incident autour du système de refroidissement d'un réacteur. Le réacteur en question a été mis à l'arrêt. Il n'y aurait pas de fuite de matériaux radioactifs dans l'environnement.[15] Suite à cet incident, la Commission Européenne a déclenché le système européen d’échange d’informations en cas d’urgence radiologique (ECURIE) et a rendu public l'information sous forme d'une alerte.

8 juillet 2008, France, une fuite de 6,25 m³ de produits radioactifs a été constatée sur le site nucléaire du Tricastin, avec 12 g d'uranium par litre (soit 75 kg)[16]. Des arrêtés préfectoraux ont été pris pour interdire l'usage de l'eau, la baignade, les activités nautique, la pèche et l'irrigation dans le secteur de Bollène.

23 juillet 2008, France, lors d'une opération de maintenance réalisée sur le réacteur 4 du site nucléaire du Tricastin, des substances radioactives se sont échappées contaminant très légèrement une centaine de salariés sur le site. En 2007, 842 alertes de niveau zéro (817 en 2006) et 86 de niveau 1 ont été signalées en France [17]. Sur l'échelle INES, ce niveau 1 correspond à une «anomalie», du type de celles survenues en juillet 2008 à Romans-sur-Isère (Drôme) et le 7 juillet au Tricastin (Drôme). Aucun incident de niveau 2 n'a été répertorié en 2007 (un seul l'avait été en 2006) [17].

25 août 2008, Belgique, L'Autorité belge de sûreté nucléaire et de radioprotection, l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), a été informée le 25 août 2008 par l'Institut des radioéléments (IRE) qu'une fuite d'iode radioactif s'était produite sur son site à Fleurus en Belgique, près de Charleroi. L'IRE produit des radioéléments pour une utilisation médicale. L'iode 131 est utilisé, en particulier, pour le traitement des affections thyroïdiennes. (..] L'AFCN a classé cet incident au niveau 3 de l'échelle INES. source : site web ASN
Septembre 2008, Belgique. Un incident niveau 1 sur l'échelle INES a eu lieu à la centrale nucléaire de Tihange [18].
octobre 2009, Cadarache. Un incident niveau 2 sur l'échelle INES a eu lieu à l'Atelier de Technologie du Plutonium. 22 Kg de plutonium sont retrouvés au lieu de 8 Kg initialement estimés (le CEA estime que la quantité totale pourrait s’élever à près de 39kg)[19]. [/url]
Voilà, que du pipo.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Raminagrobis » 21 nov. 2009, 11:23

Et si on comparait ces accidents, en terme de fréquence et de gravité, à ceux de l'industrie charbonnières par exemple ?

Il y a qelques heures, une mine de charbon s'est effondré en Chine, il y a au moins 31 morts. C'est à dire que là, rien qu'aujourd'hui, il y a eu plus de morts dans l"'industrie du charbon qu'il n'y en a eu dans l'industrie du nucléaire depuis le début du siècle.
Toujours moins.

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 21 nov. 2009, 11:39

Certes, Raminagrobis, mais...
1) Les morts dans un effondrement d'usine se voient tout de suite, pas ceux issus des irradiations
2) Le pire des irradiations est à venir car reporté sur des milliers d'années : quelques dizaines mg de n'importe quel déchets sont mortels par ingestion. Pour l'instant, les déchets sont tant bien que mal regroupés et épongés, et les centrales elles même ne sont pas encore des déchets. Donc il est parfaitement normal que le nombre de morts directs et "officiels" soit tout petit.
3) De telles comparaisons/relativisations Charbon/Nucléaire relèvent d'un subtil choix entre la peste et le choléra pour nous et les générations futures. Krolik m'a demandé des exemples sur l'une de mes affirmations tenue pour gratuite, et je me suis contenté de lui en donner, car avec moi, c'est toujours payant :mrgreen: .

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par krolik » 21 nov. 2009, 12:10

Remundo a écrit :Certes, Raminagrobis, mais...
1) Les morts dans un effondrement d'usine se voient tout de suite, pas ceux issus des irradiations
2) Le pire des irradiations est à venir car reporté sur des milliers d'années : quelques dizaines mg de n'importe quel déchets sont mortels par ingestion. Pour l'instant, les déchets sont tant bien que mal regroupés et épongés, et les centrales elles même ne sont pas encore des déchets. Donc il est parfaitement normal que le nombre de morts directs et "officiels" soit tout petit.
3) De telles comparaisons/relativisations Charbon/Nucléaire relèvent d'un subtil choix entre la peste et le choléra pour nous et les générations futures. Krolik m'a demandé des exemples sur l'une de mes affirmations tenue pour gratuite, et je me suis contenté de lui en donner, car avec moi, c'est toujours payant :mrgreen: .
C'est toujours payant mais gratuit, l'art du copier-coller poubelle. Débrouillez vous avez le magma des informations. Joyeux mélange du civil et du militaire, de la Guerre froide, les activités médicales...
Et vous avez l'air content de vous...!
Vous auriez pu reprendre seulement le site de Johnston qui est très complet et beaucoup plus concis/percutant.

En ce qui concerne le comportement des déchets dans le temps et leur nocivité.
Il y a deux, trois choses que vous avez l'air d'omettre :

- la radioactivité naturelle est non-nulle, et l'homme ne s'en porte pas mal. Quelquefois mieux au contraire.
- la dilution de ces déchets est une infime part, dans l'épaisseur du trait de mesure, même pas, de la radioactivité naturelle.
- l'on ne mange pas du verre noir..

Lors de la conférence à laquelle j'assistais avant-hier, un écolo, de GP je pense, n'a finalement pu sortir comme argument "contre" que les déchets français largués dans la fosse des Gasquets à une époque.
Futs dont on a pu voir à la télé récemment qu'ils étaient au trois quart dissous (mettre des vieux futs dans la mer ce n'est pas bien, comme d'y jeter des carcasses de voitures par exemple..) et que cela n'avait pas fait augmenter la radioactivité locale de l'eau attendu la dissolution. Si cela avait été le cas, GP nous le répéterait tous les jours.

Je constate qu'il n'y a pas de différence entre un nucléo-sceptique et un antinuc basique. C'est comme les labos "indépendants" qui sont radicalement "contre". Même désinvolture, même refus de considérer les arguments scientifiques et d'en tenir compte.
Réflexe automatique à la suite du moindre argument scientifique : passer à d'autres thèmes antinucs et les déverser dans un style "poubelle non triée".

@+

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Remundo » 21 nov. 2009, 12:38

ce qui est bien, c'est que quand on répond à vos questions, et pertinemment, on a pour unique argumentation "copié collé poubelle" et "magma".

Or j'ai précisément extrait uniquement les activités civiles. Il y aurait aussi beaucoup plus à dire sur le militaire, mais je vous en fais grâce.

On se fait aussi assimiler aux excès de greenpeace, et si on site les rapports Criirad, cela a pour effets de les traiter d'incapables.

Il y en a aussi par dessus la tête de vos liens sur les bénéfices biologiques des radiations, l'inoffensivité des rayonnements etc... écrit par les vassaux de la souveraine fission.

Le débat devient d'une stérilité sans borne avec vous.

Bon hormesis et que la radiorésistance soit avec nous. =D>

Lansing
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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Lansing » 21 nov. 2009, 13:16

@krolik
Vous vous plaignez que les antis nuc basique, comme vous dites, utilisent les mêmes méthodes que vous, amusant. Quand à s'abriter derrière les arguments scientifiques, venant d'un "ami" du professeur Pélerin, permettez nous une légère suspicion.
Vous êtes en train de phagocyter cette partie du forum depuis quelques temps. J'ai déjà dit ce que je pensais de cette propagande que je trouve hautement suspect.
Lorsqu'on regarde la fréquence et les horaires de vos post, vous n'êtes pas loin d'une activité à temps plein, on peut légitimement se poser des questions sur cette logorrhée.
J'oubliais, c'est la fosse des Casquets. Ce sont d'ailleurs les anglais qui ont déversé ces milliers de tonnes de déchets radioactifs. Ajoutez-y les munitions de la 2ème guerre mondiale, mais je pense que comme ça ne se voit pas ça ne vous dérange pas.

Patrick

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Re: Tchernobyl et radioprotection par Krolik.

Message par Yves » 21 nov. 2009, 13:25

Mais c'est pas grave que Krolik pratique son activité de lobbyist ici. Comme c'est en pure perte, c'est autant de temps qu'il a de moins à passer à faire du lobying "utile", non ? ;-)
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...

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