
Désolé


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Remundo a écrit : pas de consensus[/b], et même franche contradiction entre les RECOMMANDATIONS du CIPR et les CONCLUSIONS INTERESSEES de la SFEN ou de "ecolo.org".
Un des problèmes peu évoqué c'est que ce débat oppose toujours un rayonnement "anthropique" a un rayonnement "naturel" pour se référer a une soisdisante inocuité . Ce qui de prime abord est logique .Remundo a écrit :Et que l'une des instances internationales les plus compétentes en radioprotection confirme en 2007 la RLSS comme "raisonnablement scientifique", même si à ces doses, la preuve statistique irréfutable est difficile à obtenir.
Remundo a écrit :commencez par bien lire le début avant de déformer la fin qui ne concerne que les mesures à prendre dans des cas d'urgence et qui selon la CIPR, n'invalide pas la RLSS.
Un autre document.
des graphiques
Personnellement, je suis incompétent pour trancher le débat. Par contre, je suis assez compétent pour voir qu'il n'y a pas consensus. Et que l'une des instances internationales les plus compétentes en radioprotection confirme en 2007 la RLSS comme "raisonnablement scientifique", même si à ces doses, la preuve statistique irréfutable est difficile à obtenir.
Elle indique qu'il y a lieu de protéger les individus en dessous du seuil de 100 mSv et elle enfonce le clou jusqu'à la radioactivité normale (1mSv/an).Dans les situations existantes (expositions naturelles ou post-accidentelles), la pratique actuelle consiste à mettre en oeuvre des actions de protection seulement lorsque des niveaux d’action sont dépassés. En outre, partant de l’idée que ces situations sont plus difficiles à maîtriser, les valeurs recommandées sont relativement élevées (action presque toujours justifiée au-dessus de 100 mSv/an, presque jamais justifiée au-dessous de 10 mSv/an et justifiée au cas par cas entre ces deux valeurs). L’expérience a montré qu’il était possible – et souhaitable pour des raisons d’équité et d’éthique – de faire mieux. La CIPR recommande désormais la mise en oeuvre de stratégies progressives visant à retrouver à terme des niveaux d’exposition comparables à ceux des situations normales (de l’ordre de 1 mSv/an) même si c’est au prix d’une vigilance à long terme, y compris de la part des individus exposés.
Le CIPR préconise simplement de ne pas s'exposer durablement en de tels lieux, de manière à rester en moyenne sur qq mSv/an, seuil contre lesquels nos organismes sont naturellement en mesure de lutter.krolik a écrit : Et en conlusion vous me dites :
Qu'est-ce que la CIPR fait, qu'est-ce que les autorités font dans le cas d'une irradiation permanente à 50µSv/h
8700 heures dans l'année...
On se ballade en tenue alpha avec respirateur sur la plage ?
voila qui est faitenergy_isere a écrit :voila, ca a dérivé insensiblement vers le pour/contre nucléaire.
va falloir couper-déplacer. .....
Les valeurs que vous donées enAuvergne et en Bretagne sont des valeurs moyennes, localement on trouve facilement 5 à 6 fois plus, habitations en granite.Remundo a écrit : En France, l'irradiation est de l'ordre de 1 à 3 mSv/an. Je crois qu'à Clermont, c'est 2.5 mSv/an. A mon avis, le CIPR ne préconise rien de particulier pour cette irradiation naturelle de niveau très faible.
Son but n'est pas là. Son but est de prendre en compte et évaluer le risque de toute irradiation, même faible. Une bonne partie des anti RLSS luttent farouchement contre cela, de manière à pouvoir polluer tranquillement.
En fait, les anti RLSS sont des marchands de spiritueux qui soutiennent que l'on peut boire régulièrement un peu trop au prétexte qu'il y a plein d'ivrognes plein de vie à 75 ans.
Sauf que là, ils jouent aussi avec la vie de ceux qui ne boivent pas ou ne veulent pas boire. Et là, c'est éthiquement difficile à assumer.
Mais ce n'était pas une digression pro et anti nuke, mon interlocuteur habituel ayant déclaré plusieurs fois qu'ils n'atait pas antinucléaire..energy_isere a écrit :allez y maintenant, moi j' arrete la pour ce soir.
Ouaip, pareil Energyenergy_isere a écrit :allez y maintenant, moi j' arrete la pour ce soir.