Musique maestro!kercoz a écrit :Tu sais bien qu'on rtourne au litron d'peur quu'un autre le vide avant nous....hic .!
http://www.youtube.com/watch?v=fEf-feuvSz8
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Musique maestro!kercoz a écrit :Tu sais bien qu'on rtourne au litron d'peur quu'un autre le vide avant nous....hic .!
C'est à peine exagéré, mais on comprend mieux le schéma intellectuel tout à fait pertinentSandro Minimo a écrit :Lettre ouverte aux négateurs du réchauffement climatique
Prenons un peu de recul, sautons 40 ans.
Nous sommes en 2050 : imaginons deux scénarios.
Scénario A : Les sceptiques avaient tort mais on les a écouté.
En 2050 : les scénarios prévus par le GIEC se sont vérifiés, l'observation et de multiples études ont confirmé ce qu'on savait déjà : les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine sont bien responsables des changements climatiques. Et ceux-ci se sont avérés aussi graves que prévu selon les scénarios de "business as usual".
Comment en est-on arrivés là? En 2010-15, sous la pression des sceptiques qui ont semé le doute dans la société, sous la pression des lobbies économiques et de l'inertie de la société, les conférences internationales ont échoué et rien ou presque n'a été fait à temps. Dès 2035, le réchauffement s'est emballé sous l'effet des points de rupture (albédo, permafrost, courants océaniques, etc.). L'immense majorité de l'humanité est désormais contrainte de s'adapter tant bien que mal à des catastrophes naturelles (sécheresses, inondations, etc.) qui coûtent des milliards de francs en adaptation et ont déjà provoqué 50 millions de réfugiés ainsi que des milliers de morts et disparus. Des guerres font rage pour l'eau, les ressources, les terres et le pétrole, car les occidentaux sont toujours aussi dépendants des énergies fossiles, de plus en plus rares. La civilisation humaine sombre dans la barbarie, les plus riches pouvant seuls assurer leur sécurité alimentaire et leur qualité de vie.
Scénario B : Les sceptiques avaient raison mais on ne les a pas écouté.
Les sceptiques de 2009 avaient raison, le GIEC et les 99% de scientifiques s'étaient complètement gourrés : l'homme n'est pas responsable des changements climatiques, ou plutôt, il n'y a pas de changement climatique, ou encore : "c'est pas aussi grave que ce qu'on pensait". Allègre et Courtillot avaient donc raison contre tous...
Grâce au matraquage médiatique, au battage autour de conférences inutiles complotées par l'ONU, grâce au complot médiatique qui visait à faire taire les sceptiques, les populations se sont soulevées et une volonté politique et citoyenne immense a émergé pour que les sociétés réduisent massivement et volontairement leur dépendance aux énergies fossiles.
Les villes sont désormais dévolues aux vélos, piétons et tramways, les réseaux ferrés alimentés aux renouvelables desservent l'ensemble des territoires re-densifiés. Les immeubles sont à 95% passifs et alimentés par des énergies nouvelles. On mange maximum 10kg de viande par an, réduisant ainsi massivement la consommation de céréales (ce qui permet de nourrir chaque être humain à sa faim). Nos fruits, légumes et céréales sont essentiellement issus de l'agriculture biologique de proximité. Le nucléaire a été rendu inutile par le nouveau paradigme de sobriété énergétique établi en concept central. Les guerres pour le pétrole ne sont qu'un lointain souvenir, celui-ci n'étant plus utilisé que pour des usages absolument essentiels. Ces changements ont été rendus possibles par la transition vers une société post-capitaliste où la démocratie locale et globale décide de l'allocation des ressources et de la production dans un rapport à la nature complètement repensé. La société de consommation et la publicité ont été abolies. Il subsiste de nombreux problèmes dans cette société et pour en arriver là il a fallu poser des normes et des contraintes assez strictes, mais qui ont été bien acceptées... aujourd'hui, en 2050, la durabilité n'est plus un enjeu, c'est un art de vivre...
Conclusion? À vous de voir!
Je pense que tu as raison ET tortSandro Minimo a écrit :J'admets que c'est un peu exagéré, mais l'idée c'est quand même de peser d'un côté les risques colossaux de l'inaction et les potentiels de progrès dans l'action...
En fait ce que tu expose est ma position depuis la première fois ou j'ai entendu parler de cette histoire de RC. N'ayant aucune confiance dans la capacité des scientifiques à savoir ce que pourrait être le climat d'ici 1 siécle et étant donc incapable de trancher entre les sceptiques du réchauffement et les autres mon choix ce fait donc sur le modèle qui fera le moins de dégâts : et c'est bien sur celui qui pose une limite à l'industrialisation et à la consommation de fossile.Sandro Minimo a écrit :Conclusion? À vous de voir!
j'en pense qu'il a techniquement raison, et raisonnablement tortYves a écrit :@Gilles
Dans les cours de Janco (que je suis en train de regarder : cours 3, seconde partie, 30ième minute environ), il annonce que le scénario A1B ("charbon haut") est compatible avec le pic pétrole .
Qu'en pense tu ?
c'est bien ce style fleuri , mais concretement : connais tu par exemple un seul scénario du GIEC qui prévoit un pic du pétrole avant 2020 ?Sandro Minimo a écrit :Aujourd'hui l'humanité est dans un avion prêt au décollage sur le tarmac, moteurs allumés. Plusieurs spécialistes en aéronautique nous disent que cet avion a seulement 10% de chances d'atterrir. Un petit groupe de négateurs qui ne connaissent pas grand chose en aviation nous disent que nous devrions décoller car "après tout le risque n'est pas prouvé, on ne peut pas prévoir ce qui se passera". Une partie des passagers, un peu paniqués d'être pris au piège, insiste pour que nous arrêtions les moteurs, qu'on descende de l'avion et qu'on annule le vol. Les autres passagers sont moyennement convaincus car ils sont si confortablement assis dans leur sièges et prêts à décoller. Il faudrait qu'ils sortent de leur confort, et il est difficile de les convaincre. Les journalistes qui invitent des négateurs donnent un porte-voix à ceux qui insistent pour que nous restions dans cet avion.
Ces journalistes seront donc coupables si, avec leur aide, l'avion décolle et s'écrase.
De toute façon la déforestation, le méthane, le gaz et le charbon suffisent largement à bousiller le climat, même si on a un peu moins de pétrole disponible. Peak Oil ne veut pas dire disparition immédiate du pétrole, mais raréfaction progressive et renchérissement. On peut avoir une petite caste d'hyper riche qui consomme à donf du pétrole pendant les 50 prochaines années jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une seule goutte. Et le climat sera raide.GillesH38 a écrit :c'est bien ce style fleuri , mais concretement : connais tu par exemple un seul scénario du GIEC qui prévoit un pic du pétrole avant 2020 ?Sandro Minimo a écrit :Aujourd'hui l'humanité est dans un avion prêt au décollage sur le tarmac, moteurs allumés. Plusieurs spécialistes en aéronautique nous disent que cet avion a seulement 10% de chances d'atterrir. Un petit groupe de négateurs qui ne connaissent pas grand chose en aviation nous disent que nous devrions décoller car "après tout le risque n'est pas prouvé, on ne peut pas prévoir ce qui se passera". Une partie des passagers, un peu paniqués d'être pris au piège, insiste pour que nous arrêtions les moteurs, qu'on descende de l'avion et qu'on annule le vol. Les autres passagers sont moyennement convaincus car ils sont si confortablement assis dans leur sièges et prêts à décoller. Il faudrait qu'ils sortent de leur confort, et il est difficile de les convaincre. Les journalistes qui invitent des négateurs donnent un porte-voix à ceux qui insistent pour que nous restions dans cet avion.
Ces journalistes seront donc coupables si, avec leur aide, l'avion décolle et s'écrase.
si tu n'en connais pas, ça veut sans doute qu'ils ont un léger problème méthodologique, ces gens là, non ?