concrètement, comment nous préparer ?
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- Hydrogène
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Au portant 3 à 5 jours suivant le vent, 4 à 7 en près dans l'autre sens. A deux sans vent l'A/R sera vite pénible. Et au moteur le coût sera prohibitif.
Tiens, à propos de moteur, une enquête d'une revue spécialisée, il y a deux ans, montrait que les catamarans habitables naviguaient en moyenne à 85% au moteur. En comprend mieux pourquoi les constructeurs ont diminué la surface de voile et augmenté la puissance des moteurs.
Patrick
Tiens, à propos de moteur, une enquête d'une revue spécialisée, il y a deux ans, montrait que les catamarans habitables naviguaient en moyenne à 85% au moteur. En comprend mieux pourquoi les constructeurs ont diminué la surface de voile et augmenté la puissance des moteurs.
Patrick
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- Charbon
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
760 milles nautiques en 3 ou 4 jours au portant avec un bon bateau c'est faisable.Mais si tu es au près dans une mer formée avec un vent établi tu peux doubler la route et tripler le temps...~~sylvain~~ a écrit :tu as une idée des deux trajets ? en durée j'entend.
pour moi c'est 4 jours vers marquises 3 jours retour , donc ce serait voyage de 15 jours
on serait deux à se relayer
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- Brut lourd
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
ok merci,
d'un autre coté si la météo est assez prévisible pour les trois jours à venir ça permet d'éviter vraiment le très mauvais temps
d'où l'intérêt de bien nettoyer la coque , passer l'antifooling
je lis beaucoup les autres sujet "pic pétrolier " etc pour savoir quand ça va dégénérer , c'est pas facile personne n'a de date
mais personne ne pense que la grande recesion va etre là avant quelque temps ,
le projet de se construire un coin de retraite n'est à priori pas une mauvaise idée sachant qu'il y a plusieurs conditions que l'europe de présente plus (ou pas)
mais si ça tourne mal trop rapidement ça peut etre un dur moment de se retrouver sans etre préparé en polynesie française , pas d'habitat pas de culture etc
d'un autre coté si la météo est assez prévisible pour les trois jours à venir ça permet d'éviter vraiment le très mauvais temps
d'où l'intérêt de bien nettoyer la coque , passer l'antifooling

je lis beaucoup les autres sujet "pic pétrolier " etc pour savoir quand ça va dégénérer , c'est pas facile personne n'a de date
mais personne ne pense que la grande recesion va etre là avant quelque temps ,
le projet de se construire un coin de retraite n'est à priori pas une mauvaise idée sachant qu'il y a plusieurs conditions que l'europe de présente plus (ou pas)
mais si ça tourne mal trop rapidement ça peut etre un dur moment de se retrouver sans etre préparé en polynesie française , pas d'habitat pas de culture etc
- Tovi
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Compte plutôt sur un scenario de lente dégradation économique qui va en s'accelerant, sur
environ une cinquantaine d'années. Au delà, difficle à dire (et inutile).
Pour le bateau je vois deux options possibles :
- Vivre en bord de mer (ou sur une île), avec terrain, maison etc. et avoir un petit bateau pour la pêche, pour décarer en cas de troubles (déjà vu en Gwadeloupe l'hiver dernier !!),ou faire du transit d'une île à l'autre.
- vivre totalement sur un bateau. Auquel cas, à long terme, je verrais plutôt un bateau en bois pour pouvoir réparer n'importe quoi. L'accastillage moderne risque de se faire rare et très cher. Le bateau devra être assez grand pour pouvoir y faire vivre au moins deux familles et transporter des marchandises. Il sera ainsi possible de vivre de la pêche et du transport de marchandises à la voile. Celà suppose d'acquerir pas mal de compétence (menuiserie, voilerie etc.)
Cette dernière option est difficilement viable à l'heure actuelle puisqu'il faut concurrencer la marine à moteur. Sauf peut être en Afrique ou dans certains coins reculés.
Le fait d'être assez nombreux à bord constitue une sécurité.
environ une cinquantaine d'années. Au delà, difficle à dire (et inutile).
Pour le bateau je vois deux options possibles :
- Vivre en bord de mer (ou sur une île), avec terrain, maison etc. et avoir un petit bateau pour la pêche, pour décarer en cas de troubles (déjà vu en Gwadeloupe l'hiver dernier !!),ou faire du transit d'une île à l'autre.
- vivre totalement sur un bateau. Auquel cas, à long terme, je verrais plutôt un bateau en bois pour pouvoir réparer n'importe quoi. L'accastillage moderne risque de se faire rare et très cher. Le bateau devra être assez grand pour pouvoir y faire vivre au moins deux familles et transporter des marchandises. Il sera ainsi possible de vivre de la pêche et du transport de marchandises à la voile. Celà suppose d'acquerir pas mal de compétence (menuiserie, voilerie etc.)
Cette dernière option est difficilement viable à l'heure actuelle puisqu'il faut concurrencer la marine à moteur. Sauf peut être en Afrique ou dans certains coins reculés.
Le fait d'être assez nombreux à bord constitue une sécurité.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Comment dire....je suis en désaccord avec chacune de tes propositions, Tovi.
Personne, même toi, ne peux "compter sur cinquante année de quoi que ce soit" :
si tu n'a ni boulot, ni tune, ni terrain, la dégradation, c'est pas lent, et c'est aujourd'hui.
Une maison au bord de la mer, un bateau, oui, avec un séjour cheminée de 60 m2 vue sur le lagon....c'est un plan B ou un fantasme balnéaire ?
Le bateau en bois n'est pas économique du tout en terme d'entretien (permanent) qui ne necessite ni plus, ni moins de matos que les autres matériaux souvent moins exigeants en maintenance. Les savoir faire exigés sont pointus. Et un bateau ou l'on peut caser deux familles sera tellement lourd (supérieur à 10 mètres) que tout travaux prendra une dimension hors de portée (financière ou technique) desdites familles.
Enfin, pour finir, je ne vois pas en quoi deux familles représentent une quelconque sécurité, par contre, je vois bien comment quatre à huit personnes dans 25 m2 peuvent avoir assez vite envie de changer d'option.
J'ai pas compris l'histoire de "concurrencer la marine à moteur" à moins qu'il ne s'agisse de pouvoir aller vite avec ton bateau pour semer d'autres embarcations, auquel cas cela rend l'histoire encore plus invraisemblable.
Personne, même toi, ne peux "compter sur cinquante année de quoi que ce soit" :
si tu n'a ni boulot, ni tune, ni terrain, la dégradation, c'est pas lent, et c'est aujourd'hui.
Une maison au bord de la mer, un bateau, oui, avec un séjour cheminée de 60 m2 vue sur le lagon....c'est un plan B ou un fantasme balnéaire ?
Le bateau en bois n'est pas économique du tout en terme d'entretien (permanent) qui ne necessite ni plus, ni moins de matos que les autres matériaux souvent moins exigeants en maintenance. Les savoir faire exigés sont pointus. Et un bateau ou l'on peut caser deux familles sera tellement lourd (supérieur à 10 mètres) que tout travaux prendra une dimension hors de portée (financière ou technique) desdites familles.
Enfin, pour finir, je ne vois pas en quoi deux familles représentent une quelconque sécurité, par contre, je vois bien comment quatre à huit personnes dans 25 m2 peuvent avoir assez vite envie de changer d'option.
J'ai pas compris l'histoire de "concurrencer la marine à moteur" à moins qu'il ne s'agisse de pouvoir aller vite avec ton bateau pour semer d'autres embarcations, auquel cas cela rend l'histoire encore plus invraisemblable.
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
St Ex
Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)
J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
Rotschild.
http://www.les-pieds-sur-terre.info
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Réponse pour Tovi
Le matériau qui se répare partout c'est l'acier! dans le mondre port ou il n'y que quelque barques de pêche à moteur il y a un type qui sait souder et quelques tôles. Le bois traditionel c'est le pire matériau qui soit en terme d'entretien, on en avait un gros de 13 mètres aux Glénans "la sereine" il y a eu pour 150.000 € lors de la réfection de la coque.
D'un bateau habitable de plaisance on ne pêche pas sauf quelques poissons pour le prochain repas et la capacité de charge avec les lieux de vie est ridicule.
Pour loger durablement 2 familles il faut 18 mètres le cout de l'accastillage adapté est monstrueux. Et pour la pêche et transport tu seras en concurence avec les locaux qui "savent" et ont des moyens adaptés (barcasses maniables pour la pêche ou goêlette à moteur pour les marchandises).
J'ai pas mal trainé dans les milieux plaisance/course/voyageurs au long cours autrefois, il y a trente ans c'était un tout petit monde et on était vite au contact de gens qui avaient fait quelque chose.
Je n'y ai rencontré personne qui avait rentabilisé son bateau proprement dit.
Soit le bateau était réellement aménagé pour le charter touristique avec confort, très grande taille, cabine individuelle, service comme à l'hotel, masi alors tu fais le skipper avec le service qui va avec et le bateau doit être haut de gamme car il y a une sacré concurence. Soit des gens qui avaient une vraie qualification professionnelle recherchée et qui travaillaient à coté par intermitence:
-un technicien des soudures spéciales (alu? sous argon? je n'y connais rien)
-un cuisinier ayant eu une formation hotelière classique et pouvant travailler dans les plus grands hotels à Papeete
-un dentiste s'étant équipe d'un kit de brousse (ça existe il parait)fonctionnant sur l'électricité du bateau et faisant le cabinet dentaire itinérant d'île en île.
Des gens qui on eu des idées comme les tiennes, puis beaucoup de déboirs, car rien ne fonctionnait comme ils avaient prévu , et qui sont revenus à leur point de départ en revendant leur bateau une bouchée de pain j'en ai croisé aussi.
Le matériau qui se répare partout c'est l'acier! dans le mondre port ou il n'y que quelque barques de pêche à moteur il y a un type qui sait souder et quelques tôles. Le bois traditionel c'est le pire matériau qui soit en terme d'entretien, on en avait un gros de 13 mètres aux Glénans "la sereine" il y a eu pour 150.000 € lors de la réfection de la coque.
D'un bateau habitable de plaisance on ne pêche pas sauf quelques poissons pour le prochain repas et la capacité de charge avec les lieux de vie est ridicule.
Pour loger durablement 2 familles il faut 18 mètres le cout de l'accastillage adapté est monstrueux. Et pour la pêche et transport tu seras en concurence avec les locaux qui "savent" et ont des moyens adaptés (barcasses maniables pour la pêche ou goêlette à moteur pour les marchandises).
J'ai pas mal trainé dans les milieux plaisance/course/voyageurs au long cours autrefois, il y a trente ans c'était un tout petit monde et on était vite au contact de gens qui avaient fait quelque chose.
Je n'y ai rencontré personne qui avait rentabilisé son bateau proprement dit.
Soit le bateau était réellement aménagé pour le charter touristique avec confort, très grande taille, cabine individuelle, service comme à l'hotel, masi alors tu fais le skipper avec le service qui va avec et le bateau doit être haut de gamme car il y a une sacré concurence. Soit des gens qui avaient une vraie qualification professionnelle recherchée et qui travaillaient à coté par intermitence:
-un technicien des soudures spéciales (alu? sous argon? je n'y connais rien)
-un cuisinier ayant eu une formation hotelière classique et pouvant travailler dans les plus grands hotels à Papeete
-un dentiste s'étant équipe d'un kit de brousse (ça existe il parait)fonctionnant sur l'électricité du bateau et faisant le cabinet dentaire itinérant d'île en île.
Des gens qui on eu des idées comme les tiennes, puis beaucoup de déboirs, car rien ne fonctionnait comme ils avaient prévu , et qui sont revenus à leur point de départ en revendant leur bateau une bouchée de pain j'en ai croisé aussi.
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- Brut lourd
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
donc on trouve des bateaux qui coûtent un bouchée de pain huumm
pour les poissons le bateau et les iles chacun se projette dans un de ses phantasmes
les poissons : le bateau n'a jamais été un outil de pèche, mais quand on est à l'ancre , rien n'interdit d'aller pratiquer la chasse sous marine
la plus part du temps le bateau est à quai , si le refuge est construit le bateau peut être sorti de l'eau il ne sert à rien
tous le monde se focalise sur une éventuelle survie à bord d'un voilier de 10 metres
faut être réaliste
de plus on a l'impression qu'un voilier se désagrege tout seul , je vois des bateaux en piteux état dans le port ils ont 30/40ans!!! ils sont toujours là!
la survie se fait à terre exactement comme en france
la pollution en moins
les hivers en moins
la surpopulation en moins
trois récoltes par an
de la cueillette sauvage possible toute l'année
chasse sous marine aisée
chasse terrestre facile également
les autochtones ont conservé des méthodes de survie (en tout cas plus que les européens)
le bateau est superflue
et puis les pannes ça se répare
pour les poissons le bateau et les iles chacun se projette dans un de ses phantasmes
les poissons : le bateau n'a jamais été un outil de pèche, mais quand on est à l'ancre , rien n'interdit d'aller pratiquer la chasse sous marine
la plus part du temps le bateau est à quai , si le refuge est construit le bateau peut être sorti de l'eau il ne sert à rien
tous le monde se focalise sur une éventuelle survie à bord d'un voilier de 10 metres

de plus on a l'impression qu'un voilier se désagrege tout seul , je vois des bateaux en piteux état dans le port ils ont 30/40ans!!! ils sont toujours là!
la survie se fait à terre exactement comme en france
la pollution en moins
les hivers en moins
la surpopulation en moins
trois récoltes par an
de la cueillette sauvage possible toute l'année
chasse sous marine aisée
chasse terrestre facile également
les autochtones ont conservé des méthodes de survie (en tout cas plus que les européens)
le bateau est superflue
et puis les pannes ça se répare
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Ils ne sont certainement pas en bois car le bois ne pardonne pas les négligences d'entretien. Ils sont au port, que se passerait-il en cas de navigation réelle et d'un peu de mauvais temps?~~sylvain~~ a écrit :de plus on a l'impression qu'un voilier se désagrege tout seul , je vois des bateaux en piteux état dans le port ils ont 30/40ans!!! ils sont toujours là!
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
pourquoi tu me parles de bois?
j'en parle pas moi
il y a des fibres sales mais qui semble tout à fait "restaurables"
j'en parle pas moi
il y a des fibres sales mais qui semble tout à fait "restaurables"
- Alain75
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Oui c'est clair, quoique le composite si on a les matériaux, ça se répare bien aussi.spego a écrit :Réponse pour Tovi
Le matériau qui se répare partout c'est l'acier! dans le mondre port ou il n'y que quelque barques de pêche à moteur il y a un type qui sait souder et quelques tôles. Le bois traditionel c'est le pire matériau qui soit en terme d'entretien, on en avait un gros de 13 mètres aux Glénans "la sereine" il y a eu pour 150.000 € lors de la réfection de la coque.
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
on a l'impression qu'un voilier coute plus cher à l'utilisation qu'une voiture
la durée de vie d'une voiture et surtout le budjet carburant !!!! c'est pas comparable surtout si le bateau n'est que rarement au large , la plupar du temps il est ancré dans une baie
car en plus il permet de se loger gratos
en fait un gars qui va travailler tous les matins à 25km de chez lui et qui vit dans un appart à 400€/mois
il en a pour 550/600€ par mois sans compter les autres trajet soit 6000€ pour 11 mois
voila la réalité, 6000€ d'entretien sur un voilier chaque année ? j'ai un doute ..

la durée de vie d'une voiture et surtout le budjet carburant !!!! c'est pas comparable surtout si le bateau n'est que rarement au large , la plupar du temps il est ancré dans une baie
car en plus il permet de se loger gratos
en fait un gars qui va travailler tous les matins à 25km de chez lui et qui vit dans un appart à 400€/mois
il en a pour 550/600€ par mois sans compter les autres trajet soit 6000€ pour 11 mois
voila la réalité, 6000€ d'entretien sur un voilier chaque année ? j'ai un doute ..
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Pas pour moi qui ai tenu les compte d'une association!!!
Au debut c'est bien moins, le bateau est neuf, ensuite c'est irrégulier mais en lissant sur 10 ou 20 ans on obtient 10 % du coût du bateau par an. Il s'agissait de bateaux qui naviguaient réellement entre Bretagne, Vendée et Angleterre 4 mois par an. Un moteur de bateau contrairement à un moteur de voiture vieillis principalemnt proportionellement au temps écoulé. Même peu utilisé, genre un mois par an, un moteur de 12 ans peut être mort.
Au debut c'est bien moins, le bateau est neuf, ensuite c'est irrégulier mais en lissant sur 10 ou 20 ans on obtient 10 % du coût du bateau par an. Il s'agissait de bateaux qui naviguaient réellement entre Bretagne, Vendée et Angleterre 4 mois par an. Un moteur de bateau contrairement à un moteur de voiture vieillis principalemnt proportionellement au temps écoulé. Même peu utilisé, genre un mois par an, un moteur de 12 ans peut être mort.
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Je pense malheureusement Sylvain que tu risques beaucoup de désillusions avec cette histoire de bateau. Tu mésestimes totalement le coût d'utilisation et d'entretien. Ne parlons pas de la navigation que tu as l'air de considérer comme acquis.~~sylvain~~ a écrit : ...
6000€ d'entretien sur un voilier chaque année ? j'ai un doute ..
L'entretien d'un voilier c'est l'accastillage, le gréement, bout, drisses, carénage, assurance, matériel de sécurité, voiles, carburant, batteries, pompes, filtres, etc.
De plus avec l'âge le coût d'entretien devient exponentiel, tout se met à lâcher. Le beau bateau de départ devient une épave invendable, sauf à un gogo qui se laissera impressionner par une peinture neuve.
Le bateau est réservé à des passionnés argentés.
Patrick
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Bonjour,
Il y a bateau et bateau, à chacun de choisir raisonnablement celui qui lui rendra le mieux le service qu'il en attend.
Sylvain, il y a une technique comptable qui s'appelle l'ammortissement qui permet d'essayer de modéliser le coût d'un investissement sur la durée.
Moi il me plaît bien ton projet de plan B !
Attention, rien n'est sûr, mais il est possible qu'à l'heure actuelle, le pire qui puisse se faire soit de ... ne rien faire.
J'ai moi-même réalisé de sérieux investissements en échange de davantage de sérénité en envisageant l'avenir.
Simplement, là où ils ont raison, c'est que plus un investissement est important, plus on doit prendre soin à sa préparation.
Je vois que certaines explications de Fowler n'ont pas été entendues par tout le monde.Lansing a écrit :Le bateau est réservé à des passionnés argentés.
Il y a bateau et bateau, à chacun de choisir raisonnablement celui qui lui rendra le mieux le service qu'il en attend.
Sylvain, il y a une technique comptable qui s'appelle l'ammortissement qui permet d'essayer de modéliser le coût d'un investissement sur la durée.
Moi il me plaît bien ton projet de plan B !
Attention, rien n'est sûr, mais il est possible qu'à l'heure actuelle, le pire qui puisse se faire soit de ... ne rien faire.
J'ai moi-même réalisé de sérieux investissements en échange de davantage de sérénité en envisageant l'avenir.
Simplement, là où ils ont raison, c'est que plus un investissement est important, plus on doit prendre soin à sa préparation.
Il est plus tard que vous ne pensez.
Votre plan B est mon plan A.
Votre plan B est mon plan A.
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- Hydrogène
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Re: Plan B à la voile et dans les iles
Je pourrais en dire autant des miennes. Je vis dans ce milieu, il ne s'agit pas de ont-dit ou de croyance mais de vécu.pragma tic a écrit :...
Je vois que certaines explications de Fowler n'ont pas été entendues par tout le monde.
...