bruno lemaire a écrit :mrlargo a écrit :Eh oh ! zen !
L'ensemble des états du monde ne peuvent pas être en faillite ensemble ! Cela signifierait que le monde entier ne peut pas rembourser ses dettes... Cela n'a aucun sens. Le monde ne serait surendetté que vis à vis de lui même ou vis à vis de ses propres banques qui auraient elle même créé la monnaie dette ex-nihilo... Le problème pourait alors assez vite se régler comme tu peux l'imaginer !.
Tu peux envisager que politiquement, on change les règles monétaires qui enrichissent abusivement le secteur financier par rapport au reste des secteurs économiques, et qui de fait peuvent pénaliser la Suisse, voir mettre ce petit pays en situation de pseudo faillite, Mais au niveau mondial et global, une faillite n'a vraiment aucun sens.
justement, c'est ce que l'on pense habituellement: s'il y a des dettes, c'est qu'il y a des prêteurs.
Mais on peut très bien imaginer (c'et peut être le cas) que l'ensemble des pays soient endettés, les prêteurs étant les "créateurs de monnaie".
La question, c'est qu'il ne doit pas être très facile de s'y retrouver.
Quand on voit le pataqués dans les discussions sur l'argent-dette ou pas dette. Alors ...
On en reparlera sûrement.
Cordialement,
Bruno Lemaire.
PS. Si tout ceci a été abordé (et résolu ailleusrs) je vous prie de bien vouloir m'excuser. Je n'ai pas encore pris le temps de tout lire sur les blogs auxquels je tente de participer.
Bonjour Bruno & à tous
Ben là Bruno quand même

pour une fois l'origine de cette création monétaire est claire, vu les déclarations de la FED, de la BOE et de la BOJ sur le sujet. Elles annoncent ouvertement qu'elles se lancent dans le "quantitative easing" depuis la crise de 2007
Quantitative easing : après la BoE, au tour de la Fed
20 mars 2009
Catégorie:
* Politiques
par Helène Baudchon and Gregory Claeys, économistes au Crédit Agricole
- La Fed a créé l’événement ce mercredi 18 mars en annonçant, à l’issue du FOMC, qu’elle allait acheter jusqu’à
300 milliards de dollars de titres longs du Trésor américain à l’horizon des six prochains mois.
- Elle rajoute ainsi son nom à la liste des banques centrales qui pratiquent le Quantitative Easing.
- L’ampleur du stimulus monétaire se trouve considérablement accrue.
Le FOMC des 17-18 mars s’annonçait comme un non événement. Il n’en a rien été, la Fed prenant définitivement les devants et se lançant à son tour dans le quantitative easing, en plus de tout le reste.
Elle rajoute ainsi son nom à la liste des banques centrales pratiquant une telle politique :
après la Banque du Japon, la Banque d’Angleterre et la Banque Nationale Suisse, la Fed a donc franchi le Rubicon, faisant monter d’un cran supplémentaire la pression sur la BCE pour que cette dernière, à son tour, aille un cran plus loin dans sa politique non standard.
Les marchés ont fortement réagi aux nouvelles initiatives de la Fed. Elles ont été jugées défavorables au dollar, qui s’est nettement déprécié face à l’euro. Elles ont été en revanche bien accueillies par les marchés obligataires, avec une baisse significative immédiate des taux longs, qui sont passés de 3 à 2,5 %. La réaction des marchés d’actions est plus mitigée mais positive. Ces mouvements participent à la détente des conditions monétaires et financières recherchée par la Fed. Il nous paraît néanmoins prématuré de considérer cette amélioration comme un véritable renversement de tendance. La situation n’est pas encore totalement sous contrôle. L’efficacité des importantes mesures de soutien à l’activité, l’immobilier et au système financier ne fait guère de doute. Mais, d’après nous, la sortie de récession et la reprise qui suivra s’annoncent toujours comme laborieuses.
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