Déficits publics, dettes d'Etat, faillites d'Etats

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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AJH
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par AJH » 27 janv. 2010, 17:06

L'argument des monétaristes est le suivant: s'il n'y a pas d'intérêts à payer quel est le mécanisme qui va empêcher les Etats de multiplier les dépenses publiques ? La Banque centrale pourrait-elle refuser de monétiser la dette publique ? Oui ou non ?

Ils voient donc dans la "monétisation des déficits publics" la source principale de l'inflation.

Leur idée de rendre les banques centrales indépendantes des Etats consiste à dire que le niveau politique (parlement y compris) est incapable de freiner de lui-même les dépenses publiques. L'arrière plan de ce débat concerne la fonction même de la sphère financière. Pour les monétaristes, il faut protéger l'épargne de l'inflation ; il faut donc des taux d'intérêt réels positifs, ce qui nécessite de préserver la valeur interne de la monnaie.

Car pour eux c'est l'épargne qui crée l'investissement (et non pas l'inverse, comme chez Keynes par exemple). C'est bien sur la conception néolibérale/monétariste du fonctionnement de la sphère financière qui prévaut actuellement, depuis la fin des années 60.

Inutile de vous dire que je ne suis pas d'accord avec eux.

Et j'ai un bon argument (il y en a d'autres, comme l'augmentation du taux de chômage par exemple): l'augmentation de l'indice des prix entre 2002 et 2007 (on peut évidemment discuter sur la précision de cet indice) a été très faible (de l'ordre de 2%) alors que la masse monétaire augmentait de 10% par an en moyenne.
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par FOWLER » 28 janv. 2010, 07:11

Dans les explication, je sens bien que c'est clair pour vous,

Pour ma part, cela doit être physiologique, je suis étanche

Aux explications concernant la dette.

Merci quand même ! ;-)
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par pragma tic » 28 janv. 2010, 10:01

Bonjour,

Ainsi, j'étais un monétariste sans le savoir ! Disons qu'à minima je partage certaines de leurs craintes.

J'aimerais bien être en capacité à discuter sur la modélisation elle-même, mais j'en suis loin.
Je peux en revanche expliquer ce que m'inspire des arguments.
AJH a écrit :l'augmentation de l'indice des prix entre 2002 et 2007 (on peut évidemment discuter sur la précision de cet indice) a été très faible (de l'ordre de 2%) alors que la masse monétaire augmentait de 10% par an en moyenne.
A quel niveau de hausse des prix devrait mener une augmentation annuelle de 10% de la masse monétaire ? En théorie, à près de 10%.
Il y a donc certainement quelque chose qui cloche, et j'ai quelques idées à ce sujet.
Plutôt que de répondre directement sur l'exemple proposé, je préfère évoquer ce que m'inspire la situation des Etats-Unis en 2009 à ce sujet. En effet, j'ai de bonnes raisons de croire qu'en 2009, la masse monétaire américaine s'est considérablement accrue. Hors, à ma connaissance, l'inflation a été cette même année quasi nulle aux U.S.A.
Nous sommes donc dans un cas encore plus flagrant de non fonctionnement du principe que j'évoquais plus haut et qui a motivé mon intervention. Cela signifie-t-il que ce principe théorique est erroné ? J'en doute ! Cela doit surtout signifier que la mise en application de ce principe n'est perceptible que toutes choses égales par ailleurs.
Précisons ma pensée sur un plan théorique : Certains économistes, dont Loïc Abadie, prévoyaient une déflation marquée pour les US en 2009. Que nous n'avons pas observée non plus ! La solution ne serait-elle pas que des mesures inflationnistes (accroissement de la masse monétaire décorrélé de l'accroissement des richesses) ne viendraient corriger une situation déflationniste (en raison d'une baisse de la demande pour un niveau de production constant) ?
C'est au moins pour ce faire qu'elles ont officiellement été prises, et j'incline à croire que c'est bien ce qui s'est passé.
Précisons ma pensée sur un plan pratique : La monnaie "injectée" a-t-elle généré pleinement des échanges économiques, (c'est sa fonction !). Il semble bien que pour la plus grosse part, non. Il semble qu'une part non négligeable de cette manne ait attéri en bourse, provoquant une hausse surprenante car peu corrélée aux éléments économiques, mais bienvenue pour "lester" les bilans des banques, et que la quasi totalité restante de la manne financière ait été utilisée afin de désendetter particuliers et stuctures professionnelles, on dira donc en épargne.

Dans ces conditions, peut-on dire que la masse monétaire injectée n'a pas provoqué d'inflation ? Certes, mais comme elle a évité une déflation, (car la demande aurait baissé sans cette manne), il serait tout aussi faux, pour moi, de croire qu'elle est restée sans effet.

C'est là toute la difficulté d'identifier l'action d'un paramètre, quand celui-ci interfère avec d'autres paramètres que l'on ne peut pas maîtriser.

Je ne sais pas si ce type de démarche pourrait tenter d'expliquer la faiblesse de l'inflation en france de 2002 à 2007, mais j'incline à le croire.
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par pragma tic » 28 janv. 2010, 11:31

Bonjour,

boursorama a écrit :Sarkozy ouvre la conférence sur le déficit :


Nicolas Sarkozy a ouvert jeudi la conférence sur le déficit en qualifiant la situation des comptes publics de "sérieuse" et en jugeant qu'elle serait améliorée pas le retour de la croissance et la réduction de la dépense plutôt que par la "fausse solution" de la hausse des impôts.

"Notre situation est certes meilleure que celle de beaucoup de nos partenaires. Mais avec un déficit public qui représente environ 8% de notre richesse nationale, personne ne peut dire qu'elle n'est pas sérieuse", a déclaré M. Sarkozy en ouvrant les débats à huis clos de la conférence, selon le texte de son intervention rendu public par l'Elysée.

Le chef de l'Etat a relevé que la dépense publique avait augmenté "de façon considérable pour être aujourd'hui la plus élevée de la zone euro" et atteindre "le niveau record de 55% du PIB".

Il a attribué cette hausse à "l'inclinaison pour l'intervention publique" des gouvernements qui se sont succédé depuis la fin des années 1970 ainsi qu'aux "nouvelles dépenses" générées par la crise.

Sans surprise, le président a d'emblée écarté toute hausse des impôts de la panoplie des solutions. "Augmenter les impôts serait une fausse solution. Ceux qui la préconisent mentent aux Français car plus d'impôts, c'est moins de croissance", a-t-il répété.

"Ce qu'il faut faire, c'est d'abord restaurer la croissance en réformant notre économie, en supprimant les barrières à l'emploi et en investissant (...) la seconde chose à faire, c'est bien sûr de maîtriser et réduire la dépense", a-t-il préconisé.
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Ha, la croissance !
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par AJH » 28 janv. 2010, 13:02

Dès qu'il y aura de la croissance, le prix de l'énergie augmentera en cassant cette croissance...
Le problème est (d'après moi) de diminuer :
- le remboursement de la "charge de la dette" (les intérêts) en faisant monétiser celle ci par la Banque Centrale
- la charge du déficit du commerce extérieur en relocalisant au maximum, en acceptant une certaine dose de protectionnisme ( http://osonsallais.wordpress.com/2010/0 ... alisation/ ) et en mettant le paquet sur tout ce qui est économies d'énergies importées (non pas en taxant, mais en mettant en place des aides aux travaux nécessaires)

Mais bon, z'êtes pas obligé de me croire :roll:
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par pragma tic » 28 janv. 2010, 14:12

Bonjour,

Moi, théoriquement, ça me convient, j'attends la pratique ...

Bon, suite du feuilleton :
Boursorama a écrit :Nicolas Sarkozy annonce une seconde conférence sur les déficits en avril :

Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi la tenue "en avril" d'une seconde session de la conférence sur les déficits au terme de laquelle des "décisions extrêmement importantes" seront prises pour les "contenir".

"En avril, pour les collectivités locales, pour la sécurité sociale comme pour l'Etat nous prendrons des décisions extrêmement importantes pour contenir les déficits à l'image de ce que font nos partenaires", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue de la première conférence des déficits boycottée par les élus locaux socialistes.

Il a annoncé divers groupes de travail pour préparer la réunion d'avril et a confié ainsi à l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus, la présidence du groupe chargé de plancher sur le retour à l'équilibre des finances de l'Etat, d'ici à 2020.

S'agissant de l'Etat, "il faut que nous allions plus loin", a-t-il dit, "nous affecterons toutes les recettes supplémentaires qui pourraient venir de la croissance au désendettement".

"Avec le Premier ministre, nous avons demandé à Eric Woerth (Budget) de présenter" en avril "un plan d'action complet pour réduire la dépense de l'Etat. Toutes les options seront mises sur la table, notamment sur les niches fiscales, leur démantèlement et leur réduction", a poursuivi le chef de l'Etat.
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Vous noterez que par coîncidence, les fâcheuses décisions sont reportées peu après les élections régionales ...
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par hyperion » 28 janv. 2010, 14:50

AJH, est-ce que les diverses bulles, immobilieres , mobilières , obligataires, certains rajouteront les matières premieres, peuvent etre considérées comme une sorte d'inflation de nature plus inégalitaire que celles des salaires et des biens de consommations?
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par Theothrace » 28 janv. 2010, 16:22

ça continue
S&P risque de rabaisser la note du Royaume uni menacé par l'accroissement très important de sa dette publique à la suite du plan de sauvetage du secteur bancaire.

L'agence de notation Standard and Poor's menace d’abaisser la note de crédit du Royaume-Uni. En passant actuellement la perspective des notes souveraines de « stable » à « négative », l’agence confirme cependant laisser les notes à court terme (A1+) et à long terme (AAA) inchangées.
Dans son communiqué S&P fonde la révision de perspective sur le risque de voir l’endettement du Royaume-Uni approcher 100 % du produit intérieur brut (PIB) dans les 3 années qui viennent.

Depuis 1997 jusqu’en 2008 la dette était maintenue sous les 40% du PIB. A la suite de la crise bancaire et du montant financier du plan de sauvetage particulièrement élevé, en grande partie dû aux nationalisations des deux grandes banques HBOS et Royal Bank of Scotland, la dette s’est envolée. Fin avril, la dette dépassait 53% du PIB.
Jeudi S&P estimait que entre 100 milliards à 145 milliards de Livres Sterling avaient été utilisés pour le plan de sauvetage des banques, 7 et 10% du PIB prévu pour cette année.
L’analyste david Beers l’auteur de la note précise que la notation de son agence "pourraient être abaissées si nous pensons qu'après le scrutin, les projets de consolidation budgétaire du prochain gouvernement ne sont pas en mesure de mettre la dette sur une pente baissière à moyen terme".
Jusqu’à présent la Grande Bretagne est notée « triple A », l’évaluation la meilleure, accordée uniquement aux pays bénéficiant d’une économie forte et stable. Rappelons que seuls 18 pays dont la France et l’Allemagne bénéficient du très recherché « AAA »
Le 14 janvier S&P les notes de la Grèce de A à A-1, quelques jours après celle du Portugal (AA- à A+). Ensuite Le 30 mars l’agence de notation abaissait les notes de l’Espagne et de l’Irlande de AAA à AA+. De son coté Fitch dégradait le 8 avril la note de l’Irlande.

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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par AJH » 29 janv. 2010, 10:15

@hyperion

Toute inflation est inégalitaire, mais les bulles inflationnistes le sont fortement "sur le moment" (car elles sont censées se dégonfler). L'inégalité est surtout pour ceux qui se laissent avoir (achat immobilier trop cher, en haut de la bulle par exemple)

Je pense que c'est difficile mais il faudrait pouvoir différencier ceux qui spéculent sur les bulles et ceux qui les subissent.

Il faudrait des règles qui autolimitent la spéculation, par exemples (mais sans trop y avoir réfléchi dans le détail, j'accepte les critiques ou rejets)
Lire par exemple http://osonsallais.wordpress.com/resume ... positions/ pour y prendre quelques idées ).
- Imposition sur les plus values immobilières, y compris sur la résidence principale, sauf justification de l'obligation de changer de lieu de vie.
- Interdiction de plus values immobilières sur la "découpe"
- Une seule cotation en bourse, par jour ou semaine.
- Couverture obligée à 100% sur les achats spéculatifs .
- Obligation de stocker les matières premières achetées sur les marchés Forex
- Interdiction aux banques et aux établissements financier de spéculer (matière premières et monnaies) pour compte propre
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par Krom » 29 janv. 2010, 13:56

Lundi 24 janvier, la Grèce a lancé un emprunt à 5 ans. L'offre a eu beaucoup de succès : il y a eu 25 milliards d'euro de demande, contre 3 mia espéré. L'emprunt s'est chiffré à 8 mia au final. (Source :propagande officielle.)

Vos analyses? Est-ce que "être au bord de la faillite" peut vraiment avoir du sens pour un état européen?

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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par Alter Egaux » 29 janv. 2010, 14:20

Krom a écrit :Vos analyses? Est-ce que "être au bord de la faillite" peut vraiment avoir du sens pour un état européen?
Qui plus est dans la zone euro !
Un état est "immortel" (surtout en temps de paix et situé en Europe occidentale), et il est trop gros pour mourir.
Le pari est le suivant : les Etats de la zone euro ne peuvent pas laisser tomber la Grèce, hors implosion de l'Europe, car suivrait Espagne, Italie,...
La situation géographique ainsi que le conflit larvé avec la Turquie fond de ce pays un Etat stratégique, sans compter que au niveau symbolique, c'est le berceau de l'occident.

Bref, feraient mieux de faire un peu le ménage chez eux, les Grecs, pour assainir leur situation : le cadastre et les impôts locaux sont inexistants. Parfois, cela me fait penser à un paradis fiscal qui se réveillent lorsque les banques ont fuies...
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par navidad » 29 janv. 2010, 16:51

On a du mal à imaginer une faillite en Europe, mais ça doit bien pouvoir arriver.

Ce n'est pas parce qu'on n'a pas d'expérience en la matière que ça ne peut pas arriver.

C'est un peu comme Lehman-Brother, personne n'envisageait que ça coule, AAA, etc... et paf.

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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par Lansing » 29 janv. 2010, 17:04

La faillite de Lehman-Brother a eu lieu parce que les autorités US ont décidé qu'elle aurait lieu, c'est totalement et uniquement politique. Il en va de même pour les états, on voit très mal comment l'UE peut abandonner la Grèce ou n'importe quel autre pays de l'union à son sort.

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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats

Message par navidad » 30 janv. 2010, 09:20

Lansing a écrit :La faillite de Lehman-Brother a eu lieu parce que les autorités US ont décidé qu'elle aurait lieu, c'est totalement et uniquement politique. Il en va de même pour les états, on voit très mal comment l'UE peut abandonner la Grèce ou n'importe quel autre pays de l'union à son sort.
et aussi un peu parceque LehmanBrother allait mal.
Les politiques n'ont pas choisi de la couler, juste de la laisser se débrouiller.
On peut imaginer la même chose avec la Grèce.


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