Pierre de Boriliens 28 février 2010 à 1h30 am, écrit:
"Et c'est quoi le blocus?"
C'est bien une contrainte sérieuse imposée de l'extérieur qui empêche de faire un certain nombre de choses, qu'on le veuille ou non.
Par exemple (entre beaucoup d'autres) un cargo qui livrera ou exportera à Cuba fera que l'armateur qui possède ce cargo, s'il travaille aussi pour les États-Unis, se verra rayé par le gouvernement des États-Unis de la liste de ses fournisseurs pour au moins 6 mois, s'il y a "récidive", définitivement. Pareil pour les fournisseurs industriels, etc. Le blocus contre Cuba (peut-être le plus long de l'histoire) a eu des "intensités" assez variées, également selon les pays. Parmis les pays ayant bravé plus ou moins complètement le blocus américain contre Cuba, il y eu le Canada, le Méxique et l'Espagne (alors sous le régime franquiste) laquelle ne rompit jamais avec Cuba et inversement. En effet Cuba et l'Espagne avaient et ont toujours eu des relations historiques très étroites,"par-dessus" la politique, c'est une leçon qui pourrait servir, non pas pour justifier des dictatures de gauche ou de droite, mais pour indiquer qu'il peut y avoir bien autre chose de fécond entre les sociétés et les peuples que la politique u l'économie. Les relations historiques entre Cuba et l'Espagne pourraient bien être aussi la vraie réponse à la politique des États-Unis quand il ont chassé les Espagnols de Cuba par la guerre en 1898, il s'est passé, après, exactement l'inverse de ce que les États-Unis espéraient. Quand on pense aux relations plus que minables, misérabilistes! que la France à eu avec Haïti depuis l'indépendance il y a 2 siècles! Belle leçon.
Les deux fois où je suis allé à Cuba il y a donc bien longtemps (il n'y avait pas plus de 4 à 5000 "touristes" par an à Cuba à ces moments) il fallait partir et revenir par Madrid, ou encore comme je l'ai fait aussi avec un charter, un avion d'une compagnie espagnole immatriculé en Espagne, ou encore, partir depuis Prague sur une compagnie (à l'époque tchécoslovaque); sauf les départs et les retours par l'Espagne, il fallait faire une escale technique à Gander (Terre-Neuve, Canada) et, selon l'autonomie de l'avion il fallait en plus à l'aller faire une escale technique à Shannon (Irelande) à cause des vents dominants Ouest—>Est.
Comme exemple historique, on peut citer le blocus continental des Anglais contre l'Empire napoléonnien, ce qui produisit pas mal d'inconvénients.
Arnaud Tod le 28 février 2010 à 12h52 am écrit:
""Certes, mais aujourd'hui l'image de gringolandia est sérieusement écornée; le continent du Sud a pris conscience du problème énergétique et ça va se compliquer pour le continent du Nord, même si ça ne réduit pas leur capacité de nuisance hélas""
Absolument d'accord
Quant à Celia Cruz, c'était une "irremplacable", elle le disait elle-même, hélas elle nous a quitté en 2003 à 78 ans, et c'est bien dommage. À la révolution elle ne resta pas à Cuba. Le régime castriste a été bien salaud avec elle en lui interdisant de venir à Cuba pour les obsèques de sa mère.
Et pendant que j'y suis, ci-dessous Nelson Pinedo. Il n'est pas cubain (colombien), mais c'est presque tout comme. Je crois qu'il vit toujours, il doit avoir 80 ans et doit vivre au Venezuela
D'ailleurs tout ceux, musiciens et chanteurs(euses) qui ont joué et chanté à la Sonora Matancera atteignaient-là une apothéose enviée de réussite. Et ce n'était pas volé, car toute la Sonora Matancera aura été (parmi tant d'autres formations cubaines et hispaniques inoubliables) qu'une suite de grands succès, une apothéose en continue.
L'une de deux vidéos en noir et blanc doit être de 1954 ou 55 et l'autre vers 2000.
http://www.youtube.com/watch?v=Z7LGD9vqyQE
http://www.youtube.com/watch?v=1MnkRF7i ... re=related