http://www.boursorama.com/infos/actuali ... cbaf1102acMort de l'économiste et historien Jacques Marseille
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http://www.boursorama.com/infos/actuali ... cbaf1102acMort de l'économiste et historien Jacques Marseille
Etonnant d'ailleurs comme les anciens communistes deviennent souvent en vieillissant les plus hargneux défenseurs du libéralisme.malgres ttes une vie membre du PC
je dirais que le sous-entendu de la phrase devait être : ceux qui ne le sont plus (communistes)Pierre M. Boriliens a écrit :Quelques uns... Qu'on s'empresse de mettre sur le devant de la scène médiatique... Quant aux autres, soit on n'en parle pas, soit on les traite de staliniens (= Auschwitz) s'ils restent malgré tout un peu visibles...axelou a écrit :Etonnant d'ailleurs comme les anciens communistes deviennent souvent en vieillissant les plus hargneux défenseurs du libéralisme.malgres ttes une vie membre du PC
Cela me rappelle le livre de GUY HOCQUENGHEM de 1986, "Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary", où il décrit les motivations de ceux qui étaient communismes (stalinien) et qui sont devenus des ardents supportaires du néolibéralisme (BHL, Glucksmann, Kouchner, July, Montand ...).Pierre M. Boriliens a écrit :Quelques uns... Qu'on s'empresse de mettre sur le devant de la scène médiatique... Quant aux autres, soit on n'en parle pas, soit on les traite de staliniens (= Auschwitz) s'ils restent malgré tout un peu visibles...axelou a écrit :Etonnant d'ailleurs comme les anciens communistes deviennent souvent en vieillissant les plus hargneux défenseurs du libéralisme.malgres ttes une vie membre du PC
Pierre M. Boriliens a écrit :Mais qui sont donc ces économistes ?
Une jolie réponse de James K. Galbraith doublée de quelques remarques caustiques sur Krugmann...
On a tout de même le droit de faire évoluer ses pensées dans un sens ou son contraire. Ce n'est pas parce que l'on se déclare communiste à une période que l'on est condamné à le rester tout sa vie sous prétexte de fidélité à ses idéaux!axelou a écrit :Etonnant d'ailleurs comme les anciens communistes deviennent souvent en vieillissant les plus hargneux défenseurs du libéralisme.
Le Gai SavoirLa réputation fixe. - La réputation fixe était autrefois une chose d'extrême nécessité; et partout où la société est dominée par l'instinct de troupeau, pour chaque individu, donner son caractère et ses occupations comme invariables est maintenant encore ce qu'il a de plus opportun, même quand ils ne le sont pas. « On peut se fier à lui, il reste égal à lui-même » : - c'est dans toutes les situations dangereuses de la société l'éloge qui a la plus grande signification. La société sent avec satisfaction qu'elle possède un instrument sûr et prêt à tout moment, dans la vertu de l'un, dans l'ambition d'un autre, dans la réflexion et l'ardeur d'un troisième, - elle honore hautement ces natures d'instruments, cette fidélité à soi-même, cette inaltérabilité dans les opinions, les aspirations et même dans les vices. Une pareille appréciation qui fleurit et a fleuri partout en même temps que la moralité des mœurs produit des « caractères » et jette dans le décri tout changement, tout profit d'une expérience, toute transformation. Malgré tous les avantages que puisse présenter cette façon de penser, pour la connaissance elle est la plus dangereuse espèce de jugement général; car c'est précisément la bonne volonté de celui qui cherche la connaissance, sans se décourager d'être sans cesse forcé de se déclarer contre l'opinion qu'il professait jusqu'ici et de se méfier en général de tout ce qui menace de se fixer - qui est ici condamnée et décriée. Le sentiment de celui qui cherche la connaissance étant en contradiction avec la « réputation fixe » est considéré comme déshonnête, tandis que la pétrification des opinions a pour elle tous les honneurs : - c'est sous l'empire de pareilles règles qu'il nous faut exister aujourd'hui! Comme il est difficile de vivre lorsque l'on sent contre soi et autour de soi le jugement de plusieurs milliers d'années! Il est probable que, durant des milliers d'années, la connaissance ait été atteinte de mauvaise conscience et qu'il ait dû y avoir beaucoup de mépris de soi-même et de misères secrètes dans l'histoire des plus grands esprits.
Dire qu'être écologiste il y a de ça quelques années (avant la percée électorale des verts) était quelque chose de radical, c'était un combat minoritaire d'avant garde. Aujourd'hui ca ne veut plus dire grand chose : c'est un sujet de discours politique "porteur" de droite à gauche avec quelques mesurettes inoffensives, et ca été complétement récupéré par le business comme argument de vente avec une petite pastille verte "éco". Je ne suis donc plus écologiste, au sens actuel du terme.L’article de Krugman est entièrement consacré à deux groupes, tous deux solidement installés au sommet (ou ce qu’ils considèrent être le sommet) de la science économique. Ces deux groupes sont particulièrement préoccupés par leur statut et se disputent pouvoir, prestige et influence. Ces économistes, Krugman les nomme « économistes d’eau de mer » et « économistes d’eau douce » ; eux-mêmes préfèrent le label « néo-classique » pour les uns, « néo-keynésien » pour les autres – bien que les uns n’aient rien de classique, les autres rien de keynésien. On pourrait également parler d’« école de Chicago » et d’« école du MIT », en référence au lieu respectif où la majorité d’entre eux a fait ses études supérieures. La vérité est que les étiquettes sont imprécises, car les différences entre les uns et les autres sont secondaires, et pour tout dire obscures.
http://www.laviedesidees.fr/Mais-qui-so ... istes.html
Le Gai SavoirAux prédicateurs de la morale. - Je ne veux pas faire de morale, mais à ceux qui en font je donne ce conseil : si vous voulez absolument faire perdre aux meilleures choses et aux meilleures conditions tout leur honneur et toute leur valeur, continuez, comme vous avez fait jusqu'à présent, à les avoir sans cesse à la bouche! Placez-les en tête de votre morale et parlez du matin au soir du bonheur de la vertu, du repos de l'âme, de la justice immanente et de l'équité : si vous en agissez ainsi, tout cela finira par avoir pour soi la popularité et le vacarme de la rue : mais alors, à force de manier toutes ces bonnes choses, l'or en sera usé, et plus encore : tout ce qu'elles contiennent d'or se sera transformé en plomb. Vraiment vous vous entendez à appliquer l'art contraire à celui des alchimistes, pour démonétiser ce qu'il y a de plus précieux! Servez-vous une fois, à titre d'essai, d'une autre recette pour ne pas réaliser l'opposé de ce que vous vouliez atteindre : niez ces bonnes choses, retirez-leur l'approbation de la foule et le cours facile, faites-en de nouveau les pudeurs cachées des âmes solitaires, dites : la morale est quelque chose d'interdit! Peut-être gagnerez-vous ainsi pour ces choses l'espèce d'hommes qui seule importe, je veux dire l'espèce héroïque. Mais alors il faudra qu'elles aient en elles de quoi éveiller la crainte, et non pas, comme jusqu'à présent, de quoi produire le dégoût! N'aurait-on pas envie de dire aujourd'hui, par rapport à la morale, comme Maître Eckhart : « Je prie Dieu qu'il me fasse quitte de Dieu! ' »
Tu préfères abandonner le terme aux faussaires ?batista a écrit : Je ne suis donc plus écologiste, au sens actuel du terme.
fRIEDRICH !! moi qui t'aimait bien (surtout ds les notes de bas de page et les intro).batista a écrit :- c'est sous l'empire de pareilles règles qu'il nous faut exister aujourd'hui! Comme il est difficile de vivre lorsque l'on sent contre soi et autour de soi le jugement de plusieurs milliers d'années!
Qd Hollande préconise un vote global (ca d socialo ) au premier tour ! je l'abandonne volontier aux faussaires et m'en vais prendre une carte chez les décroissants . On n'est pas nombreux et ne risque donc pas le racolage . Il me reste bien sur a convaincre ces dernier de la réalité du PO ! .......pas gagné.Lo a écrit :Tu préfères abandonner le terme aux faussaires ?batista a écrit : Je ne suis donc plus écologiste, au sens actuel du terme.
Je te réponds par une autre citation de Nietzsche, qui décidément trouve les mots justes pour exprimer une idée pertinente!Lo a écrit :Tu préfères abandonner le terme aux faussaires ?batista a écrit : Je ne suis donc plus écologiste, au sens actuel du terme.
Ainsi, peut être, dans quelques temps, je renierai ce bon vieux Friedrich!En faveur de la critique. - Maintenant t'apparaît comme une erreur quelque chose que jadis tu as aimée comme une vérité ou du moins comme une probabilité : tu la repousses loin de toi et tu t'imagines que ta raison y a remporté une victoire. Mais peut-être qu'alors, quand tu étais encore un autre - tu es toujours un autre, - cette erreur t'était tout aussi nécessaire que toutes les « vérités » actuelles, en quelque sorte comme une peau qui te cachait et te voilait beaucoup de choses que tu ne devais pas voir encore. C'est ta vie nouvelle et non pas ta raison qui a tué pour toi cette opinion : tu n'en as plus besoin, et maintenant elle s'effondre sur elle-même, et la déraison en sort comme de la vermine. Lorsque nous exerçons notre esprit critique, ce n'est là rien d'arbitraire et d'impersonnel - c'est du moins très souvent une preuve qu'il y a en nous des forces vivantes et agissantes qui dépouillent une écorce. Nous nions, et il faut que nous niions puisque quelque chose en nous veut vivre et s'affirmer, quelque chose que nous ne connaissons, que nous ne voyons peut-être pas encore ! - Ceci en faveur de la critique.
La mise en danger de l'espèce humaine est une hypothèse envisageable si celle-ci permettait l'élévation du genre humain. Peut être en est-elle même une condition nécessaire...kercoz a écrit :Pour un philosophe , voyons , privilégier l 'immédiat , c'est a dire son "confort" éphémère , au risque de mettre en danger ton espèce qui , grace a """de pareilles règles """ t'ont permis d'exister et de philosopher . Si un autre que toi aurait valoriser ton choix il y a longtemps .....tu ne serais probablement pas là!
Les décroissants n'ont finalement pas inventé grand chose. Ils auraient tout aussi bien pu s'appeler les épicuriens ou les cyniques de l'époque de la Grèce Antique.kercoz a écrit :Qd Hollande préconise un vote global (ca d socialo ) au premier tour ! je l'abandonne volontier aux faussaires et m'en vais prendre une carte chez les décroissants .
Le problème n'est pas qu'ils aient changé d'idée, c'est qu'ils soient passés d'un dogmatisme à un dogmatisme opposé. C'est cela qui pose problème.batista a écrit : On a tout de même le droit de faire évoluer ses pensées dans un sens ou son contraire. Ce n'est pas parce que l'on se déclare communiste à une période que l'on est condamné à le rester tout sa vie sous prétexte de fidélité à ses idéaux!
Ben voyons!batista a écrit :La mise en danger de l'espèce humaine est une hypothèse envisageable si celle-ci permettait l'élévation du genre humain. Peut être en est-elle même une condition nécessaire...kercoz a écrit :Pour un philosophe , voyons , privilégier l 'immédiat , c'est a dire son "confort" éphémère , au risque de mettre en danger ton espèce qui , grace a """de pareilles règles """ t'ont permis d'exister et de philosopher . Si un autre que toi aurait valoriser ton choix il y a longtemps .....tu ne serais probablement pas là!
Tu as encore raté une occasion d'etre consensuel , mon cher Jag (Je crois que la reine d'ang vend la sienne )Jaguar75 a écrit :Ben voyons!batista a écrit :La mise en danger de l'espèce humaine est une hypothèse envisageable si celle-ci permettait l'élévation du genre humain. Peut être en est-elle même une condition nécessaire...kercoz a écrit :Pour un philosophe , voyons , privilégier l 'immédiat , c'est a dire son "confort" éphémère , au risque de mettre en danger ton espèce qui , grace a """de pareilles règles """ t'ont permis d'exister et de philosopher . Si un autre que toi aurait valoriser ton choix il y a longtemps .....tu ne serais probablement pas là!Zigouiller tout le monde - ou du moins une grande partie- pour fabriquer un "homme nouveau", ça a des relents de déja vu... au Cambodge, par exemple. On ne se refait pas, hein, Tovaritch