On devrait faire la même veille informative au sein des hautes sphères fissiles. Observer s'il y a des scissions, des fissions ou des fusions

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Nucléaire: Areva demande l'interdiction de manifestations de Greenpeace
LE HAVRE (AFP) - 06.04.2010 09:39
Des filiales d'Areva ont demandé mardi au juge des référés du tribunal du Havre l'interdiction par avance de manifestations de Greenpeace contre des transferts de matières nucléaires prévus prochainement par le port du Havre vers la Russie.
AFP - Philippe Desmazes
Des filiales d'Areva ont demandé mardi au juge des référés du tribunal du Havre l'interdiction par avance de manifestations de Greenpeace contre des transferts de matières nucléaires prévus prochainement par le port du Havre vers la Russie.
Des militants de Greenpeace bloquaient mardi matin un convoi de déchets nucléaires destiné à la Russie qui devait quitter dans la journée l'usine Eurodif (Areva) sur le site nucléaire du Tricastin, a-t-on appris auprès de Greenpeace et d'Areva.
Trois militants se sont enchaînés vers 8H00 à la voie ferrée qui mène du site à la gare de Pierrelatte (Drôme), a déclaré à l'AFP Axel Renaudin, de Greenpeace.
Les militants ont également démonté la voie ferrée sur plus de 20 mètres, a-t-il précisé.
"Nous demandons au tribunal de faire défense à ses militants d'entreprendre toute action de blocage ou d'empêchement", a affirmé Me Alexandre Gaudin, au nom d'Eurodif et TNI, filiales d'Areva. "La loi pénale qui agit à posteriori ne suffit plus", a-t-il ajouté en citant de nombreux cas de manifestations de Greenpeace par le passé contre de tels transports.
De son côté, Me Alexandre Faro, défenseur de Greenpeace, a estimé que cette demande à laquelle le juge doit répondre dans l'après-midi visait "à museler" les organisations anti-nucléaires. "Jamais Greenpeace n'a empêché un train ou un bateau de partir", a-t-il souligné en évoquant de simples "retards".
La demande d'Areva porte sur le transport de matières nucléaires, que Greenpeace qualifie de "déchets", notamment à bord du cargo Kapitan Kuroptev qui doit arriver dans la journée au Havre. Le navire doit charger de l'uranim appauvri en provenance du Tricastin (Drôme) qui doit être enrichi en Russie avant de revenir en France, selon Areva.
AREVA demande que non seulement le nucléaire ne fasse pas parti des sujets démocratiques, mais demande que la France tende vers la grande démocratie chinoise, modèle du système néolibéral finissant...krolik a écrit :AREVA est lassé !Nucléaire: Areva demande l'interdiction de manifestations de Greenpeace
Le Figaro :Un juge interdit à Greenpeace de pertuber les transports d'Areva :
AFP le 06/04/2010
Le juge des référés du Havre a interdit mardi à Greenpeace de perturber le transfert de matières nucléaires par le port du Havre vers la Russie, par des filiales d'Areva, sous peine d'une amende de 75.000 euros par infraction, a-t-on appris de source judiciaire.
Nucléaire: Greenpeace interdit de nuire
AFP 06/04/2010
Le juge des référés du Havre a interdit aujourd'hui à Greenpeace de perturber le transfert de matières nucléaires par le port du Havre vers la Russie, par des filiales d'Areva, sous peine d'une amende de 75.000 euros par infraction, a-t-on appris de source judiciaire.
L'interdiction s'applique tant durant le transport par voie ferrée des matières nucléaires entre l'usine du Tricastin et Le Havre, que durant les opérations de manutention dans ce port sur un navire et également lorsque celui-ci sera en mer. L'interdiction, applicable du 6 au 13 avril, concerne les militants de Greenpeace mais aussi ses sympathisants.
Dans le détail, l'organisation écologique, qui considère que ces matières nucléaires sont des "déchets", n'a pas le droit de s'approcher à moins de 150 m des convois ferroviaires et du navire lorsque celui sera à quai. L'interdiction est portée à 300 m lorsque le navire se trouvera en mer.
Le juge a donné raison à Eurodif et TNI, les filiales d'Areva, qui réclamaient l'interdiction par avance des manifestations de Greenpeace. "La loi pénale qui agit à posteriori ne suffit plus", avait affirmé, lors de l'audience qui s'est tenue ce matin, leur avocat, Me Alexandre Gaudin.
De son côté, Me Alexandre Faro, défenseur de Greenpeace, avait estimé que cette demande visait "à museler" les organisations anti-nucléaire. "Jamais Greenpeace n'a empêché un train ou un bateau de partir", avait-il dit en évoquant de simples "retards".
Stéphane Lhomme évincé de Sortir du nucléaire (Libération 08/04/2010 à 16h47)
Pour beaucoup de membres de la fédération d'associations anti-atome, le porte-parole était trop radical dans ses engagements et son comportement.
Par LAURE NOUALHAT
Le réseau Sortir du nucléaire, qui rassemble plus de 880 associations de défense de l'environnement, a tourné une page. Son porte-parole, Stéphane Lhomme, vient d'en être purement et simplement évincé après huit ans comme vitupérant porte-étendard de la lutte anti-atome.
Contacté par Libération cet après-midi, Stéphane Lhomme était en train de s'inscrire sur le site de Pôle emploi. «Il y avait une volonté délibérée de se débarrasser de moi. Dans les 4 pages argumentées que le réseau m'a fait parvenir, il y a de tout, sur mon caractère, mes orientations politiques...»
Le réseau et ses dizaines de milliers de membres ont frémi tout l'hiver au rythme des différents épisodes de ce feuilleton. Pour beaucoup de membres de la fédération, Stéphane Lhomme apparaissait comme trop radical dans ses engagements. Il avait ainsi refusé catégoriquement de participer au Grenelle de l'environnement puisque ce raout environnemental, sur les exigences de Sarkozy lui-même, ne devait pas du tout aborder la question nucléaire.
«Il fallait éviter de glisser sur la pente de l'institutionnalisation. Et quand on voit ce qui s'est passé au Grenelle, ou plutôt ce qui ne s'y est pas passé, je défends toujours cette ligne», affirme Stéphane Lhomme.
A l'occasion de la conférence de l'ONU sur le climat qui s'est tenue à Copenhague en décembre, Greenpeace et le WWF avaient fait signer un texte aux différentes ONG - l'Ultimatum climatique - qui ne mentionnait aucune position explicite sur l'énergie nucléaire. Le réseau l'avait signé. Inacceptable, pour le porte-parole. «Nous n'avons pas à signer des textes qui n'adoptent aucune position claire sur le nucléaire: on ne sauve pas le climat avec des centrales», explique le militant.
La personnalisation du réseau, via le charismatique Stéphane Lhomme, a éclipsé beaucoup des forces vives de la fédération antinucléaire. Et pourtant, les points de vue de l'ex-porte-parole sont partagés par l'ensemble des associations membres du réseau.
«La grille de lecture proposée par Stéphane Lhomme est trop simple», déclare une membre de Sortir du nucléaire... «Humainement aussi, il s'est conduit de manière inacceptable», confie une membre du conseil d'administration.
La brouille entre le porte-parole et le directeur du réseau, Philippe Brousse, ainsi que d'autres membres du conseil d'administration n'a cessé de s'envenimer, allant jusqu'à de rocambolesques échanges d'e-mails cet hiver mettant en scène ces dissensions.
Une bonne justice "indépendante" à la botte de l'Etat, bientôt sans juge d'instruction.krolik a écrit :La décision de justice peut paraître raisonnable !
Alter Egaux a écrit :Une bonne justice "indépendante" à la botte de l'Etat, bientôt sans juge d'instruction.krolik a écrit :La décision de justice peut paraître raisonnable !
La conception que tu as de la démocratie m'a toujours surpris, surtout lorsque l'on parle de nucléaire. Cela doit être ceci, une posture pro-nucléaire : une conception à géométrie variable de la démocratie.