hyperion a écrit :la production annuelle us actuelle de shale gaz représente un peu plus d'un mois de conso us, certes, ce n'est pas rien, mais pas de quoi débrider tous ses fantasmes, n'est-ce pas......?
En arrivant sur Oleocene j'avais déniché des informations sur ces gaz non-conventionnels (shale gas donc mais aussi méthane inclus dans le charbon). L'exploitation débutait et les "réserves" étaient évaluées à la louche. Avec apparemment une petite louche. Tout ceci avait été balayé, ici même, d'un revers de la main : trop peu, trop tard.
Il semblerait que cela revienne d'actualité, et en force qui plus est.
Maintenant cela ne représente "que" 12% de la conso US. Pour 1% il y a 10 ans. Il est difficile d'extrapoler (facile de doubler quand on part de bas !) mais on ne peut pas exclure que ce "shale gas" prenne progressivement la place du gaz conventionnel puis du pétrole. Ce qui lisserait le PO.
Un point important est le prix (très terraplatiste !) : quand le gaz était à un prix très bas (10 ans ...) il était impensable d'exploiter cette ressource. Mais je me rappelle la flambée il y a quelques années. Certains peakistes de renom avait d'ailleurs prédit la fin du gaz aux USA. Du genre :
"L'hiver prochain cela va être terrible, quant au suivant il ne reste plus qu'à prier "
Où sont ces peakistes actuellement ?
Le gaz ayant fortement augmenté, les investissements ont suivi. Et le gaz est redevenu abondant. Mieux même, avec l'amélioration des techniques, le surcoût est devenu raisonnable.
Un petit peu de provoc pour finir : Et si les libéraux avaient raison ?
Début de pénurie -> augmentation du prix -> activation de la recherche et des découvertes -> abondance -> stabilisation du prix (plus haut pour tenir compte de l'effort technologique).
Evidemment, on a l'autre schéma :
Début de pénurie -> augmentation du prix -> récession -> moins d'investissements -> baisse de la production
Lequel de ces 2 cycles l'emportera ?
Au début (il y a 5 ans) je pensais au premier , entre autres grâce (ou à cause) des "non-conventionnels".
Puis, progressivement, j'ai basculé pour le deuxième.
Maintenant, j'avoue que je ne sais plus. Qui vivra verra !