Aerobar a écrit :Remundo a écrit :Sauf que la pollution d'un sel fondu ne dure pas 100 000 ans.
Merci de ne pas tout ramener au nucléaire, Remundo. Ici, c'est la section consacrée au solaire

Bien sûr Mr Aerobar, mais il me semblait nécessaire de relativiser la "pollution SEVESO" des malheureux sels fondus des centrales solaires avec d'autres pollutions qui semblent ignorées.
Sur votre suggestion, revenons aux centrales solaires... qui effectivement ont un léger défaut
individuel, c'est de fonctionner au fil du soleil.
Je pense que le stockage à sels fondus, de l'ordre de 500°C, n'est pas la meilleure solution. Cela a été choisi pour exploiter les chaleurs latentes et donc diminuer la taille du stockage, critère qui n'est pas important au final car les sites solaires ont toujours de la place à revendre, notamment souterraine, mais pas seulement (milieu du désert...).
Ainsi selon moi, il serait judicieux d'utiliser
un stockage hyperthermique (>1000°C) avec des solides à base de silice.. Le Deutsches Zentrum für Luft und Raumfahrt a travaillé en ce sens avec du béton.
Je crois aussi qu'il faudrait explorer d'autres voies de stockage, centralisées ou décentralisées, par ex air comprimé (adiabatique ou isotherme) qui bien utilisées sont proches de 100% de rendement compression/détente.
Il me semble aussi que le procès que l'on fait au solaire pour son irrégularité ne se pose plus lorsque le réseau s'étend sur de grands espaces et plusieurs fuseaux horaires, car dans ce cas, les pics solaires n'apparaissent plus et la production est lissées et statistiquement prévisible, la question du stockage devient marginale.