euh, je ne pense pas avoir dit nulle part que tout était à jeter à la poubelle ! ce que je dis c'est que le socle actuel des connaissances me semble encore trop parcellaire pour tirer des conclusions définitives, c'est quand même pas pareil.
Tout cela est magnifiquement flou. Des conclusions définitives à propos de quoi? Du fait que le climat se réchauffe? De l'accroissement de l'effet de serre du aux émissions de Co2? De la part du réchauffement du à cet accroissement? De la sensibilité climatique?
Vu qu'une fois de plus, les incertitudes ne sont nullement niées par ceux qui travaillent sur le climat, je ne vois pas le but de ce genre de remarque.
mais rien de tout cela ne prouve de manière définitive l'amplitude de la sensibilité au CO2. De façon générale toute variabilité impactera plus les régions/périodes froides que chaudes, puisque ça contribue le moins au bilan thermique. Le refroidissement de la stratosphère peut etre dû au CO2 sans que ça prouve qu'il explique tout le réchauffement au sol, etc, etc..
Là encore, personne ne parle de preuve définitive, et les estimations de la sensibilité au CO2 sont assorties d'une forte marge d'erreur(qui joue dans les deux sens...). Pour ce qui est des deux exemples, j'aimerais des précisions. Pourrais-tu me préciser alors pourquoi le réchauffement Arctique est plus fort que le réchauffement Antarctique et par que mécanisme le CO2 pourrait refroidir la stratosphère sans réchauffer les basses couches?
d'une manière générale faire la liste de ce qui est expliqué n'est pas une preuve de la validité de la théorie, un seul fait non expliqué peut mettre par terre toute une théorie qui expliquait "presque tout" (exemple, Morley Michelson ou le rayonnement du corps noir ...). Ca ne prouve pas que ce soit faux non plus, c'est juste que la validation reste pour moi pas très forte.
C'est un point intéressant. Je dirais:
1) Une théorie qui n'explique rien ou presque, même si elle n'est contredite par aucun fait n'a pas à être prise en compte.
2) Dans la pratique scientifique, ce n'est pas parce qu'une donnée est en contradiction avec la théorie que cette dernière est immédiatement abandonnée. En général on essaie de trouver des explications à l'intérieur du modèle théorique connu, et c'est ce qui se passe la plupart du temps. C'est ce que les physiciens ont essayé de faire avec le problème de l'orbite de Mercure et celui du rayonnement du corps noir. S'ils ont agi ainsi, c'est que cette façon de procéder avait fonctionné pour les autres questions de leur discipline.
3) Il convient de distinguer les domaines fondamentaux, comme ceux de la physique théorique, qui correspondent à une méthodologie propre qu'il serait hasardeux d'étendre à toute la science. Un certain nombre de domaines fonctionnent sur des faisceaux de présomptions. Je pense, par exemple, à la médecine: certains maladies peuvent présenter des profils atypiques, les rejeter lors d'un diagnostic parce que tel ou tel point ne concorde pas serait une erreur.
tout les modélisateurs savent que leurs modèles sont plein d'approximations et de phénomènes négligés, ce n'est pas un scoop. On n'est pas en train de modéliser juste une tuyère d'avion (ce qui n'est déjà pas simple...) mais un système horriblement complexe pour lequel des tas de paramètres sont encore mal connus.
Il se trouve qu'ils ont acquis une certaine confiance dans leurs modèles, il conviendrait de se demander pourquoi avant de tout balayer d'un revers de la main
y aura peut être des effets, mais quand ils se manifesteront, l'essentiel de la dépletion aura eu lieu, et à mon avis, 1 ou 2 °C de plus ou de moins seront le cadet des soucis de la population mondiale .... faut quand même garder à l'esprit que tout le discours climatique se place dans un paradigme où on ne remet pas en cause la croissance économique globale. Si elle n'a pas lieu, ce sera surement le principal problème.
Quel discours climatique? En parcourant le rapport du groupe de travail n°1 du giec, je n'ai pas trouvé la moindre allusion à une quelconque croissance économique. Il faudrait arrêter de tout mélanger: discours scientifique, journalistique, politique et militant.
Au reste, c'est curieux, mais je pense que le RC aura certainement un impact plus fort dans une société appauvrie. Si le régime des précipitations change, alors comment fera-t-on pour irriguer les terres, les protéger contre les inondations? Si les populations sont contraintes de se déplacer, cela ne sera-t-il pas plus difficile dans un monde moins riche en fossiles?
Quant à l'expression "1 ou 2°C de plus ou de moins", elle est du niveau d'Allègre, pas du tien puisque cela compare implicitement une moyenne avec une température ressentie.