~~sylvain~~ a écrit :en fait la fin du pétrole n'est pas le probleme dont nous devriont parler, c'est la fin de l'économie qui va nous ravager, car même si le prix du pétrole n'augmente pas, et même si le pétrole n'est pas rationné, il est déjà trop cher pour permetre aux pays de rembourser leur dette
trop cher pour nous permettre de retrouver la croissance
C'est la posture que je défend depuis le début, très minoritaire sur oléocene.
Il est vrai qu'une déplétion de la production serait un "sauve qui peut", très structurant sur les choix économique et politique, voire géostratégique. Par exemple, l'Europe se rapprocherait de la Russie, très naturellement puisque géographique, au détriment des USA.
Mais le temps économique est bien plus réactif que la prédiction aléatoire d'un pic de production pétrolier, qui est soumis à la recherche effrénée et à son exploitation de nouvelles ressources fossiles, même en grandes profondeurs. Le monde énergétique fait aujourd'hui une course éperdue pour maintenir la production à son niveau, quelque soit la marge des saoudiens.
Et ce temps économique joue contre les Etats, très endettés. Nous allons donc vers une période de rupture, politique, géopolitique, économique, voire systémique, et malheureusement, ces ruptures d'approvisionnement en énergie (black-out) et alimentaire.
Et je ne pense pas que le PO fera l'objet d'une information générale offerte à la population pour expliquer. L'explication viendra plutôt du populisme, par facilité, raccourci, et auto pénétration des idées simplistes dans la population. Le retour du "voleur de poule" n'est que le coté émergeant. Les familles auront peur pour leurs biens, leurs sécurités, leurs intégrités.
Dans 10 ans, on pourra parler du PO encore et encore, de la même façon, en critiquant les chiffres passés. Restera que le chemin parcouru par notre société sera des plus impressionnantes, bien plus que la décennie 2000 - 2010.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett