A moins de t'avoir mal compris, ce que je doute sur le propos, il n'empêche que mon argumentation sur la non durabilité de l'économie agro chimie ne fait pas de doute : les néolibéraux pour lequel la FNSEA a fait voter massivement sont en train de vous lâcher, après vous avoir plumé. Je sais que c'est dur à entendre, mais c'est ainsi. Je connais la FNSEA depuis 35 ans, et j'ai pu en apprécier sa déchéance syndicaliste et idéologique.akochan a écrit :Merci pour le commentaire de mes propos mais il serait heureux de ta part de reprendre l'ensemble et non pas deux ou trois phrases que j'ai ecrite.
Deux braves hommes.akochan a écrit :Mon exploitation se trouve entre deux villages avec chacun un produceur bio qui sont dans les cereales biologiques depuis 12 ans pour l'un et 20 ans pour l'autre et ils ont donc beaucoup de recul.
La question que tu dois te poser, sans provocation, c'est en vivent il, malgré la production moindre par rapport à la tienne, à hect équivalent ?akochan a écrit :Ce que je constate c'est que sur plusieurs annees, leur rendement ne depasse pas 40 quintaux.
Lorsque je t'ai provoqué sur le producteur d'une AMAP, vivant très bien avec 2,5 hect, sans endettement, et ayant embauché un CDI au bout de 2 saisons (CDD avant), c'est que son chiffre d'affaire est pratiquement au niveau d'un ingénieur high tech qui se serait mis à son compte (110 à 130 K€ /an).
En gros, passer au bio, on en vit très correctement, malgré la mission messianique de "nourrir la planète", mission totalement instrumentalisée et fausse.
Ok, tu es en semi direct, ce qui est déjà pas mal pour un productiviste. Tu compares donc 2 méthodologies de cultures différentes. Es tu d'accord que la comparaison est donc biaisée : le bio, c'est des techniques. Certaines plus pétro dépendante que d'autres. Reste que la réalité est là : si l'engrais et les pesticides deviennent inabordable (déjà dangereux et cher), c'est mort pour une agriculture. Les cultures bio s'adapteront, alors que les autres auront 3 à 5 ans avant de sortir la tête de l'eau.akochan a écrit :le labour, la necessite de faire beaucoup de kilometres pour aller chercher du fumier, l'obligation de le composter, de l7eapndre, etc tout cel necessite beaucoup de petrole et de materiel comparativement a moi qui suis dans une logique de semis direct, semis sous couvert etc avec un minimum de passage et l'utilisation de quasiment un seul tracteur sur mon exploitation de puiissance reduite...
En gros, les cultures raisonnées, c'est pas encore cela...