Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par akochan » 11 sept. 2010, 12:54

13,5 tonnes c'est le maximum observe en essai.
Il parle de 9 tonnes en moyenne en culture.
Mais un hybride comme une lignee necessite des engrais et des pesticides pour obtenir de haut rendements.
Vous pouvez observer l'etat des cultures derriere un tas de fumier ou de compost dans les champs.
C'est impressionnant.
Si vous faites des semis dense, avec beaucoup d'engrais et de pesticides vous obtiendrez de haut rendements, mais a des couts prohibitifs.
Mais globalement les rendements en riz augmentent grace a la selection.
Personellement je ne seme pas d'hybrides en ble car je trouve le cout de la semance hors de prix par rapport aux avantages.
Dans les essais de ma cooperative sur plusieurs annees, les hybrides restent en retrait en terme de marge.

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par energy_isere » 23 sept. 2010, 20:19

Ca confirme ce que j' ai entendu à la téle il y a deux jours :
Blé : La France va battre son record d'exportation

La bataille commerciale entre exportateurs français et américains fait rage sur le marché mondial du blé pour s'accaparer la part de gâteau abandonnée par la Russie, contrainte de se retirer après la canicule de l'été qui a dévasté ses récoltes. Aux Etats-Unis, les ventes dépassent le million de tonnes depuis cinq semaines consécutives alors que 720.000 tonnes leur suffiraient pour atteindre l'objectif final.

En Europe, la France monopolise plus de la moitié des 4,3 Mt de certificats d'exportation accordés par Bruxelles depuis le 1er juillet et le début de la campagne commerciale. Dans le bras de fer qui l'oppose aux Américains, la France semble posséder de sérieux atouts, notamment la faiblesse de l'euro qui la rend plus compétitive sur la scène internationale et un coût de fret plus faible pour acheminer la marchandise vers les ports du Moyen-Orient et du Maghreb, là où les besoins sont les plus criants cette année. En outre, au plan européen, la France est débarrassée de la concurrence des blés allemands, réputés pour leur haute qualité, mais qui ont souffert d'une humidité excessive et partiront, pour une bonne moitié, vers l'alimentation animale. Ainsi, l'Hexagone devrait exporter 11 millions de tonnes lors de la campagne 2010/2011, un chiffre dopé par le retrait de la Russie sur le marché.

La concurrence avec les Etats-Unis, premier exportateur mondial, s'intensifie. La France compte exporter 6,8 Mt vers l'Union européenne, un chiffre en diminution par rapport aux 7,3Mt de 2008-2009. L'Egypte est particulièrement dans le viseur français. L'Hexagone a déjà vendu 840.000 tonnes de blé au principal acheteur gouvernemental, le Gasc. Le retrait de la Russie ouvre l'approvisionnement du Caucase, de la péninsule arabique, et de l'Afrique du Nord. D'autres opportunités s'offrent à la France au Yémen, en Jordanie ou encore au Liban et aux Emirats arabes unis. "Avec la fermeture de la mer Noire, la demande est plus forte que ce que la France peut exporter", explique Xavier Rousselin.

"La demande est telle qu'elle va aspirer tout ce qui est exportable au départ de la France". L'Amérique latine et l'Asie font aussi partie des marchés ouverts. L'arrivée à la fin de l'année des récoltes de l'hémisphère Sud ne devrait en effet pas suffire. L'Argentine servira en priorité les six millions de tonnes dont a besoin annuellement le Brésil, tandis que l'Australie devra remplacer l'Ukraine dont les exportations sont actuellement fortement ralenties vers l'Extrême-Orient, la Corée, les Philippines et l'Indonésie. Mais ces exportations record devraient entraîner une hausse des prix, déjà élevés, du blé français. En effet, dans le même temps, l'autoconsommation et les stocks à la ferme sont attendus en hausse à 4,2 Mt en France. Une situation qui conduira à une diminution de 15,5% des utilisations nationales dans l'alimentation animale, au profit de l'orge et du maïs, jugés moins onéreux. Troisième exportateur mondial, la Russie a vendu plus de 18 millions de tonnes de blé en 2009, assurant ainsi 14 % des échanges mondiaux. Une part de marché qu'Américains et Français se disputent activement aujourd'hui, avant l'arrivée des concurrents canadien et australien, aux récoltes plus tardives. Et chacun croit en ses chances. Les Etats-Unis, premier exportateur mondial, espèrent vendre 34 Mt de blé cette année sur la scène internationale contre 24 Mt l'an dernier et la France, premier producteur et exportateur de l'Union européenne, "au moins" 11 Mt contre 9,6 Mt, un record historique. Car la demande est insatiable.
Le retrait de la Russie, début août, a semé la panique chez les acheteurs qui multiplient les appels d'offres tous azimuts afin de sécuriser leurs approvisionnements.
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=29761

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par Geispe » 23 sept. 2010, 21:17

tout çà cadre bien avec le système moderne... et commence à ressembler un peu - mais au niveau planétaire - à l'expérience irlandaise célèbre : rien que des pommes de terre pour tout le monde... jusqu'à ce qu'arrive le mildiou qui a créé la Grande famine... :-D

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par Balika » 24 sept. 2010, 21:53

akochan a écrit :13,5 tonnes c'est le maximum observe en essai.
Il parle de 9 tonnes en moyenne en culture.
[...]
Personnellement je ne sème pas d'hybrides en blé car je trouve le cout de la semence hors de prix par rapport aux avantages.
Dans les essais de ma coopérative sur plusieurs années, les hybrides restent en retrait en terme de marge.
Akochan, tu sèmes quelles variétés de blé ?

Parmi les variétés anciennes proposées par Kokopelli, est-ce que tu en utilises certaines ? http://www.kokopelli.asso.fr/campagnes/ ... igles.html (tout en bas de page)

Est-ce que tu connais des personnes qui pratiquent le "semis direct sous couvert" présenté par Claude Bourguignon ?
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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par akochan » 25 sept. 2010, 20:30

Je sème principalement des varie tes à destination de la meunerie.
Elles sont proposées par ma coopérative car elles répondent à un cahier des charges optimal pour les clients industriels. Les variétés évoluent chaque année, mais comme je l'ai déjà dit les rendements plafonnent.
Ma coopérative propose pour certains secteurs géographique de produire la variété ancienne uniquement destinée pour "PAUL". C'est une variété qui bénéficient de primes substantielles car le rendement est beaucoup moins élevé que d'autres variété plus récentes mais elle est très riches en protéines et permet de faire de l'excellent pain.
D'ailleurs même si chez Paul c'est du pain surgelé, il est bien meilleur que dans bien des boulangeries de quartier car ce détail à son importance.
Pour faire du bon pain, il faut du blé de qualité riche en protéines qui donnera de la bonne farine. On peut critiquer Paul, mais leur baguette est pour moi excellente et elle ne durcit pas au bout de la journée ce qui permet de la consommer pendant deux jours au moins et de ne pas gaspiller.
Concernant le semis sous couvert de Claude Bourguignon, j'en pratique un peu. J'y vais en tâtonnant et je me forme. J'étais d'ailleurs hier dans le centre la France pour assister à une journée consacrée au semis direct et animé par des scientifiques français et suisse et qui pratiquent des essais sur une longue période. Cela m'a également permis d'échanger avec d'autres agriculteurs pratiquant le semis direct ou sous couvert depuis plus ou moins longtemps...
C'est un travail de très longue haleine et je n'aurais pas fini à la fin de ma carrière. Je fais des essais chaque année sur mon exploitation, l'optimum étant à terme de pouvoir produire sans pesticides de synthèse mais cela n'est pour l'instant pas encore possible et les recherches continuent, même si il y a des moyens de réduire fortement leur utilisation. On peut en discuter pendant des heures tellement le sujet est passionnant.

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par Balika » 26 sept. 2010, 21:59

akochan a écrit :Je sème principalement des variétés à destination de la meunerie.
[...]
C'est une variété qui bénéficient de primes substantielles car le rendement est beaucoup moins élevé que d'autres variété plus récentes mais elle est très riches en protéines et permet de faire de l'excellent pain.
Et quelle est cette variété si c'est pas trop indiscret ?
akochan a écrit : Concernant le semis sous couvert de Claude Bourguignon, j'en pratique un peu.
[...]
On peut en discuter pendant des heures tellement le sujet est passionnant.
Tu m'étonnes ! C'est fascinant même. Espérons que ces "nouvelles" méthodes permettrons un jour d'avoir une agriculture plus durable. ;)

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par energy_isere » 28 sept. 2010, 20:03

Pas de désastre pour les céréales

Le 28 septembre 2010 Usine nouvelle

Production mondiale de céréales (FAO)
L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture réaffirme qu’aucune crise alimentaire n’est imminente.


Dans ses dernières « Perspectives de récoltes et situation alimentaire », l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) des Nations unies a revu à la hausse ses estimations de récoltes de céréales pour la campagne 2010-2011. A 2 239 millions de tonnes (Mt), la récolte mondiale de céréales, incluant le riz en équivalent blanchi, n’enregistrera qu’une chute de 1 % par rapport à la récolte précédente (2 261 Mt) et sera donc la troisième de tous les temps. Ce recul est principalement lié à la réduction des récoltes de blé et d’orge dans les pays de la Communauté des Etats indépendants suite à la sécheresse de cet été, note l’agence.

Image

Avec des stocks « relativement élevés, l’offre reste adéquate » pour répondre à une demande, estimée à 2 248 Mt. Les réserves représenteront encore 23 % de la consommation, soit seulement 1 % de moins qu’en 2009-2010. Elles seront toutefois largement supérieures au plus bas enregistré en trente ans lors de la campagne 2007-2008 (19,6 %). Réunis à Rome pour une réunion extraordinaire, des experts de plus de 75 Etats membres de la FAO ont affirmé que « rien ne laisse présager une crise alimentaire imminente », tout en reconnaissant que les brusques hausses de prix « sont une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire ». En août, l’Indice des prix des céréales publié par la FAO s’est apprécié à 182 points, son plus haut depuis juin 2009.

Les Groupes intergouvernementaux sur les céréales et le riz ont précisé que « les pertes de récoltes inattendues dans certains grands pays exportateurs, suivies d’interventions de politique nationale et de comportements spéculatifs », plutôt que les fondamentaux du marché, « ont été les facteurs décisifs à l’origine de la récente escalade des cours mondiaux et de la volatilité des prix ». Ainsi, ces experts envisagent de « nouveaux mécanismes visant à accroître la transparence et à gérer les risques liés aux nouvelles sources d’instabilité des marchés », telles que « la financiarisation des marchés à terme ». Ces questions seront examinées lors de la prochaine réunion du Comité de la sécurité alimentaire de la FAO.
http://indices.usinenouvelle.com/produi ... eales.3264

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par energy_isere » 28 sept. 2010, 21:27

Afrique : L' « oeil noir », ou niébé, une arme anti-famine

Une culture longtemps négligée, pourtant capable de combattre la faim qui touche des millions de personnes en Afrique, de soutenir la révolution de l'élevage en cours dans les pays en développement, de régénérer les sols appauvris, et même de nourrir les astronautes en missions de longue durée dans l'espace, attire des centaines de chercheurs de tous les coins du monde vers le Sénégal cette semaine, pour la Cinquième Conférence mondiale de recherche sur le niébé .

...............
http://www.enerzine.com/604/10441+afriq ... mine+.html

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par akochan » 29 sept. 2010, 07:40

Ils peuvent meme trouver une plante qui pousse toute seule sans engrais, etc...
LE probleme n'est pas tant la production que la recolte, le stockage et l'acheminement de toutes ces denrees au consommateur final.
Quand l'agriculteur stocke son grain, il ne suffit pas de faire un tas et d'attendre que les cours montent en se la coulant douce.
Developper des capacites de stockage cela coute tres cher, consomme de l'energie pour secher le grain, le redroidir pour eviter le developpement des insectes, etc.. et developper des infrastructures de transports aussi pour acheminer des lieux de production aux usines de transformation puis au consommateur final.
Je crois qu'au niveau mondial 40% de la production est perdue au niveau mondial faute de capacite de stockage suffisantes, de moyens de recolte suffisantes et d'infrastructures routieres suffisantes.
Ils peuvent planter leur niebe en afrique. Cela ne les sauvera pas s'ils sont incapables de le recolter a maturite et de le stocker.
Tous les materiels necessaire a la recolte, au transport etc coutent de plus en plus cher car explosion du prix de l'acier, etc, hausse du petrole, hausse des salaires...etc

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par phyvette » 29 sept. 2010, 11:03

akochan a écrit : Tous les materiels necessaire a la recolte, au transport etc coutent de plus en plus cher car explosion du prix de l'acier, etc, hausse du petrole, hausse des salaires...etc
C'est curieux que tu sache compter les coûts induits pour le blé, alors que tu les ignore pour le prix de la baguette. :-k
akochan a écrit :Et voila, je ne m'etais pas trompe. La baguette augmentera a mon avis de 4 centimes au moins pour repercuter la hausse des salaires. Si le prix du ble diminue l'an prochain il n'y aura bien sur aucune baisse repercutee...
LIEN

Serait ce que les boulangers n'utilisent pas d'acier, de gaz, de pétrole, et ne payent pas de salaires, ni d'impôts ?
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par akochan » 29 sept. 2010, 17:28

c'est bien ce que j'ai dit

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par SuperCarotte » 22 oct. 2010, 10:02

Chaque année, la planète perd l'équivalent de l'Italie en surfaces cultivées (rapport de l'ONU)
A l'échelle de la planète, "5 à 10 millions d'hectares de terres agricoles sont perdus chaque année du fait d'une dégradation sévère [de l'environnement] et 19,5 millions de plus sont perdus du fait de l'industrialisation et de l'urbanisation"
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. [Albert Einstein]

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par Silenius » 28 oct. 2010, 22:01

Beaucoup d'intervenants semblent focalisés sur les AMAP, qui a ma connaissance ne fournissent quasiment que des légume . Or la Kcal de légumes (achetés) coute au moins 10 fois plus cher que celle de céréales.
(Ne pas oublier non plus, que en cas de gel, les légumes encore dans le sol sont impossible a arracher, ce qui provoque des flambées de prix.)

En URSS, malgré les lopins, c'était le pain qui assurait la subsistance (en complément des patates), pas les concombres au vinaigre...
En cas de TSHTF, ça risque plutot d'étre pain noir pour tout le monde, avec un peu de soupe au chou et un vieux bout de lard rance.
Ne pas oublier que suite a la flambée des prix du carburants, il y a pas mal des presses a huile flambant neuves qui attendent sagement sous les hangars agricoles.
A mon avis, le scénario risque plutot d'étre : tracteurs a l'huile végétale, pas d'intrants chimiques et 30 qx de blé au lieu de 60. Et la viande, ce sera uniquement le dimanche...

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par Silenius » 28 oct. 2010, 22:16

krolik a écrit :La différence en ce qui concerne la sécurité alimentaire entre la période précédent 1789 et maintenant , période décrite dans le bouquin que je vous ai mis en ligne.. c'est la pomme de terre... Et 30 tonnes l'hectare c'est assez courant.
Le problème vient lorsque la maladie se met sur les patates, d'où les grandes migrations d'Irlandais vers les USA...Si l'on n'a plus de pesticide / fongicide..

@+
Oui, la patate sans pesticides, ça existe que dans le jardin de papy, et encore...
IFT = indice de fréquence des traitements.

Image

Vous pouvez voir que le maïs est la culture la moins dégueulasse, malgré les nombreuses campagnes de dénigrement médiatique dont il est victime, il ne doit pas rapporter assez aux multinationales de l'agrochimie.
Reste la consommation d'eau, qui n'est égale qu'a 60% de celle du blé, mais en été, lorsque les eaux de surface sont rares.

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Re: Sécurité alimentaire : sommes nous au bord du précipice ?

Message par Silenius » 28 oct. 2010, 22:31

Alter Egaux a écrit : Bien sûr que si : les AMAP, elles vendent à des acheter de proximité une nourriture fraichement cueillie. Le bussiness plan est imbattable, quelques soit le pays et la situation macroéconomique : pas d'intermédiaire, peu de trajet, peu de matériel, peu de frais, pas de subvention, du circuit court, de petite terre, de la diversité.
Les maraichers de la ceinture péri-urbaine de Dakar ou Bamako aimeraient être d'accord avec toi, malheureusement, ils sont aussi pauvres que leurs clients.

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